- Théâtre contemporain
- Théâtre Montparnasse
- Paris 14ème
Le principe d'incertitude, Laura Smet, Jean-Pierre Darroussin
- Jean-Pierre Darroussin
- Théâtre Montparnasse
- 31, rue de la Gaîté
- 75014 Paris
- Edgard Quinet (l.6), Gaité (l.13)
Dans ce monde d’incertitudes, qui peut prédire ce qui rapprochera ou éloignera deux êtres ? Quand Georgie, américaine délurée de 40 ans, et Alex, anglais discret de plus de 70 ans se rencontrent par hasard sur le parvis d’une gare internationale, leur vie s’en trouve bouleversée à jamais.
A travers leur rencontre fortuite (ou pas…), Simon Stephens explore la manière dont notre perception des gens et des relations change en fonction de ce que nous savons, de ce que nous voyons, et selon le point de vue duquel nous explorons les choses.
AVIS DE LA REDACTION : 6,5/10.
Le titre est plus compliqué que la pièce elle-même.
C'est simple, c'est une histoire d'amour improbable entre deux êtres que tout oppose, sauf leur solitude et les coups durs encaissés.
L'une est excentrique, bavarde et colorée.(Georgie) L'autre est commun, mutique et gris. (Alex)
Pourtant ils vont s'aimer et construire.
Au Balcon a eu le privilège d'assister à la première de Laura Smet sur scène. Certains diront qu'elle est encore un peu verte. D'autres qu'on a vu les premiers pas d'une grande comédienne de Théâtre. Elle est vraiment attachante, déteminée et en plus elle a une qualité rare, elle se déplace remarquablement bien sur scène.
Ça tombe bien car la scène est vide. Parti pris de scénographie pour mieux souligner l'ultra-solitude.
And last but not least. Mister jean-Pierre Darroussin. On savait qu'il était grand. Mais de le voir en chair et en os, si talentueux, si intelligent, si émouvant, si juste. C'est forcément marquant. Anouilh a fait dire à un de ses personnages que le silence au théâtre c'est ce qu'on réussit le mieux. Monsieur Darroussin excèle en tout même quand il cite toutes les musiques qu'il a connues depuis 1945. On espère juste une chose, c'est que le cinéma lui laisse le temps de jouer de grands rôles au Théâtre. Il y a eu Messieurs Jouvet, Bouquet, Serrault, et beaucoup d'autres bien sûr, and now Ladies and Gentlemen...
Moi je pourrais raconter à mes petits-enfants, que j'ai vu débuter sur scène Laura Smet et jouer Monsieur Jean-Pierre Darroussin.
Carlos Bejarano.
Louis-Do de Lencquesaing met en scène pour notre grand plaisir le magnifique texte de Simon Stephen dramaturge britannique né en 1971 à Stockport.
« Ses pièces dessinent un paysage du nouveau millénaire aussi exact,...
Pourtant l'histoire de Georgie et d'Alex était ce qui m'avait poussé à aller voir cette pièce. En plus le casting était prometteur avec un vieux loup rodé à l'exercice soit Jean-Pierre Darroussin, et une novice Laura Smet.
La...
Erreur de casting même si elle y met du cœur et de la conviction. Elle est même plutôt sympathique. On aimerait ressentir quelque chose.
Mais quand on constate que Daroussin n’y croit pas, comment y parvenir nous mêmes ?
On ne peut croire une seconde à ce couple.
Ça manque de rythme dans le texte.
Des passages pourraient être coupés (des voisins s’assoupissaient)
Comédien est un métier. Encore une démonstration.
Dommage, on eu aimé aimer
L’acteur Daroussin est phénoménal mais malheureusement on n y croit pas , la fusion entre les deux acteurs ne se fait pas de sorte qu'on s ennuie ferme à part quelques rares scènes succulentes.
C'est dommage. C'est long .
Ne pas se mettre au premier rang : places payées à 56 euros par personne . . Tarif plein et on ne voit rien …..
Je n'ai pas été très convaincue du talent de L. Smet.
Déçue.
Lorsque je fais ma sélection en début d’année, j’essaie de ne programmer que des spectacles qui cochent suffisamment de cases pour avoir une chance de vraiment me plaire, et j’avais trop de doutes sur ce Principe d’incertitude pour le faire rentrer dans mon planning. Oui mais voilà, Le Roi Lear de la Comédie-Française ayant été annulé et les copains ayant organisé une sortie commune au Théâtre Montparnasse… je me suis laissée convaincre. La seule chose positive que je tire de cette soirée (au-delà d’avoir vu les copains, ce qui est toujours chouette), c’est que je suis heureuse de me dire que mon instinct n’est pas trop mauvais (ou que je commence à bien connaître ce milieu, peut-être).
Avant d’y aller, je doutais vraiment du talent de comédienne de Laura Smet – enfin, il n’est pas vraiment question de talent, plutôt de travail. Je ne comprenais pas comment quelqu’un qui n’avait jamais mis les pieds sur une scène de théâtre se retrouvait sur le plateau du Théâtre Montparnasse, qui fait partie des plus grands théâtres privés parisiens, en terme de capacité. Enfin disons que si, je comprenais comment, mais j’avais l’espoir que peut-être ce n’était pas uniquement sur son nom qu’on l’avait choisie. J’étais toute prête à reconnaître que je m’étais trompée. On ne boude pas une bonne soirée !
Au moment de partir de chez moi, j’ai regardé la bande-annonce. Comme ça, l’air de rien, histoire de me préparer. Je me suis dit que ça commençait à sentir le roussi.
Cela fait un petit moment maintenant que je n’ai pas fait de critique assassine, comme on dit. On argumente, on trouve des qualités, il y a quand même du travail, ce n’est pas mon style de théâtre, tout ça tout ça. Mais parfois il n’y a pas grand chose à sauver. Et quand ce pas grand chose coûte 64€ en carré or, je retrouve mon ardeur d’antan, j’enfile ma cape de super-spectateur, et je crie au monde de garder son argent pour un autre spectacle.
Et parce qu’il faut quand même s’expliquer, même si je vais passer à nouveau pour la méchante de service, je dirais simplement que Laura Smet n’est pas encore une comédienne de théâtre. Que le passage de la vie à la scène lui a ôté toute substance, toute intonation, toute nuance. Qu’elle récite son texte sur un ton monocorde d’un bout à l’autre du spectacle. Et que Jean-Pierre Darroussin prouve à nouveau l’excellent acteur qu’il est en parvenant à faire exister son personnage malgré tout.