Critiques pour l'événement Le principe d'incertitude, Laura Smet, Jean-Pierre Darroussin
Intimiste, Émouvant, Captivant.
Louis-Do de Lencquesaing met en scène pour notre grand plaisir le magnifique texte de Simon Stephen dramaturge britannique né en 1971 à Stockport.
« Ses pièces dessinent un paysage du nouveau millénaire aussi exact, âpre, noir et désespéré qu’empreint d’un humanisme tendre, une forme d’espérance. Ses personnages, perdants ou victimes, ne cessent de se débattre pour échapper à leur enfermement. Si son œuvre rejoint la grande tradition du naturalisme anglais, son réalisme est d’abord poétique. ».
Le principe d’incertitude – référence à la théorie quantique d’Heisenberg – est une pièce qui relate la rencontre poignante et hautement improbable de deux êtres que rien ne devait rapprocher…
Ces deux êtres que tout oppose, vont au fil du temps se découvrir avec naturel et sincérité. Chacun se dévoile dans son intimité profonde. C’est troublant. Nous découvrons leur histoire avec émoi.
Georgie est parfois un peu brusque. « Combien de Noëls il te reste, combien de fois tu vas avoir un œuf de Pâques? Combien de fois tu vas prendre la main de quelqu’un pour la première fois ? Ou embrasser quelqu’un sur les lèvres. »
Alex est un penseur solitaire. « Les gens se soucient trop de ce qu’ils sont et pas assez de ce qu’ils font. »
Deux êtres qui n’auraient jamais dû se rencontrer tant leurs vies divergent et leurs contradictions sont évidentes, vont se rapprocher par leur solitude. Tous deux nous émeuvent, nous sommes captivés par leur devenir. Vont-ils se séparer ou continuer un bout de route ensemble ?
Le texte de Simon Stephens est poétique et empreint d’un humour fin. « J’ai des cellules mortes qui flottent à l’arrière de ma rétine. Ça me donne un air très profond alors que je suis simplement un peu désorienté. » Alex
© Fabienne RAPPENEAU
Dans un décor sobre et élégant de William Mordos, la mise en scène de Louis-Do de Lencquesaing est dynamique, les différents tableaux s’enchaînent avec aisance.
Les premiers pas de Laura Smet sont un peu dans la retenue toutefois elle est émouvante et nous séduit.
Jean-Pierre Darroussin fidèle a lui-même envahi le plateau de par son talent et nous enchante.
Les mots, les regards, les silences s'envolent et nous transpercent avec émoi. Laura Smet et Jean-Pierre Darroussin nous entrainent dans une tendre et émouvante rencontre.
Agréable moment de théâtre
Louis-Do de Lencquesaing met en scène pour notre grand plaisir le magnifique texte de Simon Stephen dramaturge britannique né en 1971 à Stockport.
« Ses pièces dessinent un paysage du nouveau millénaire aussi exact, âpre, noir et désespéré qu’empreint d’un humanisme tendre, une forme d’espérance. Ses personnages, perdants ou victimes, ne cessent de se débattre pour échapper à leur enfermement. Si son œuvre rejoint la grande tradition du naturalisme anglais, son réalisme est d’abord poétique. ».
Le principe d’incertitude – référence à la théorie quantique d’Heisenberg – est une pièce qui relate la rencontre poignante et hautement improbable de deux êtres que rien ne devait rapprocher…
Ces deux êtres que tout oppose, vont au fil du temps se découvrir avec naturel et sincérité. Chacun se dévoile dans son intimité profonde. C’est troublant. Nous découvrons leur histoire avec émoi.
Georgie est parfois un peu brusque. « Combien de Noëls il te reste, combien de fois tu vas avoir un œuf de Pâques? Combien de fois tu vas prendre la main de quelqu’un pour la première fois ? Ou embrasser quelqu’un sur les lèvres. »
Alex est un penseur solitaire. « Les gens se soucient trop de ce qu’ils sont et pas assez de ce qu’ils font. »
Deux êtres qui n’auraient jamais dû se rencontrer tant leurs vies divergent et leurs contradictions sont évidentes, vont se rapprocher par leur solitude. Tous deux nous émeuvent, nous sommes captivés par leur devenir. Vont-ils se séparer ou continuer un bout de route ensemble ?
Le texte de Simon Stephens est poétique et empreint d’un humour fin. « J’ai des cellules mortes qui flottent à l’arrière de ma rétine. Ça me donne un air très profond alors que je suis simplement un peu désorienté. » Alex
© Fabienne RAPPENEAU
Dans un décor sobre et élégant de William Mordos, la mise en scène de Louis-Do de Lencquesaing est dynamique, les différents tableaux s’enchaînent avec aisance.
Les premiers pas de Laura Smet sont un peu dans la retenue toutefois elle est émouvante et nous séduit.
Jean-Pierre Darroussin fidèle a lui-même envahi le plateau de par son talent et nous enchante.
Les mots, les regards, les silences s'envolent et nous transpercent avec émoi. Laura Smet et Jean-Pierre Darroussin nous entrainent dans une tendre et émouvante rencontre.
Agréable moment de théâtre
Daroussin est Époustouflant et Smet est très bonne. C’est beau et interprèté avec beaucoup de dignité
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