- Classique
- Studio Hébertot
- Paris 17ème
Le Bateau pour Lipaia
« C’est peut-être ennuyeux de vieillir, mais c’est notre seule chance de vivre longtemps »
Juillet 1967. Un sanatorium à Riga (ex-URSS). Lidia, une « patiente », excentrique, parvient à attirer l’attention puis la sympathie de Rodion, le médecin-chef de l’établissement, homme bougon et renfermé. Ces deux êtres, à l’automne de leur vie, s’apprivoisent, se provoquent, se séduisent. Cette rencontre éclaire leurs existences, leur ouvre de nouveaux horizons et chasse leur solitude.
L'AVIS DE LA REDACTION : 8,5/10
Deux êtres qui s'apprivoisent .....
C'est un regard plein d'espoir et d'optimisme sur la résilience, la vieillesse et la solitude que nous offre le Studio Hébertot.
Sur la scène, deux immenses comédiens nous racontent une merveilleuse histoire, celle d'une rencontre.
Lui, plantigrade bourru, elle pleine de fantaisie, tous deux cachant un bien lourd secret.
Deux êtres que tout oppose ....et pourtant !
Bérengère Dautun, la maîtresse des lieux, et son complice de longue date Emmanuel Dechartre nous touchent en plein coeur avec ce texte formidable d'Alexeï Arbouzov.
Deux grands interprètes qui n'ont rien à prouver et tout à donner.
Nul besoin de décor sophistiqué ni de costumes apprêtés.
La mise en scène de Gilles Galliot, toute simple, laisse la part belle à l'interprétation et aux mots et c'est très bien ainsi.
Car ce qui se joue entre ces deux là est tout simplement lumineux.
Allez vite pousser la porte de ce grand Studio, et profiter de toute cette finesse loin, bien loin, de ce monde de brutes.
Sylvie Tuffier
Parole d'acteur : Rendez vous compte, la première fois que nous avons joué ensemble avec Bérengère c'était en 1971 !! (Emmanuel Dechartre)
C'est un regard plein d'espoir et d'optimisme sur la résilience, la vieillesse et la solitude que nous offre le Studio Hébertot.
Sur la scène, deux immenses comédiens nous racontent une merveilleuse histoire, celle d'une rencontre.
Lui, plantigrade bourru, elle pleine de fantaisie, tous deux cachant un bien lourd secret.
Deux êtres que tout oppose ....et pourtant !
Bérengère Dautun, la maîtresse des lieux, et son complice de longue date Emmanuel Dechartre nous touchent en plein coeur avec ce texte formidable d'Alexeï Arbouzov.
Deux grands interprètes qui n'ont rien à prouver et tout à donner.
Nul besoin de décor sophistiqué ni de costumes apprêtés.
La mise en scène de Gilles Galliot, toute simple, laisse la part belle à l'interprétation et aux mots et c'est très bien ainsi.
Car ce qui se joue entre ces deux là est tout simplement lumineux.
Allez vite pousser la porte de ce grand Studio, et profiter de toute cette finesse loin, bien loin, de ce monde de brutes.
Dans un sanatorium, Lidia est une patiente plutôt originale, excentrique. Elle vit librement et refuse les règles. Elle n’admet pas sa maladie et c’est sa façon de lutter contre elle. Lidia est une femme active et joyeuse. Elle a des rendez-vous avec le docteur Rodion. Il est un homme plutôt renfermé, voire bougon. Il vit seul et aime cette solitude. Peu à peu, les deux vont se découvrir et s’apprivoiser. Ils vont découvrir leur passé respectif. Une belle relation naitra de leur rencontre jusqu’à vivre ensemble.
Le texte d’Arbuzov est intense. L’histoire a la nostalgie et le temps de la littérature russe. On s’imprègne de cette atmosphère.
Le jeu des deux personnages est quelque peu classique. Il faut reconnaitre le talent des acteurs mais c’est quelque peu daté. Beaucoup de mouvements, une façon de s’exprimer d’un autre temps.
La mise en scène est de même très classique. Je n’ai pas compris ces mouvements de la table et des blocs chaises qui n’apportent rien et qui sont systématiques.
Cependant, on passe un bon moment, dans un texte tranquille lui aussi. C’est daté mais on prend du plaisir.