Son balcon
SAISON 2024-2025
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Mini Molières
5 167reçus
Théâtrholic
Son classement : 14 / 6156
Avant elle

Charlotte .
217 critiques
Après elle


Catherine Correze
207 critiques
Niveau
17 / 20
17 / 20
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critiques
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Actualités de ses filatures
Le Bonheur conjugal .....
Comme le dit si justement Tolstoï, l'entente conjugale n'est pas un état statique.
Bertrand Marcos, auteur et metteur en scène de cette comédie de boulevard au théâtre de l'Oeuvre, nous en donne une fois de plus la preuve, si besoin en était.
Deux couples, quatre amis très proches, un dîner, rien de neuf sous le soleil me direz vous !
Un début très sage, on plante le décor, très bourgeois moderne.
Peut-être y a t'il quelques petits accrochages entre les conjoints, mais rien de grave.
Et puis très vite arrivent les incontournables révélations, et on se laisse, sinon surprendre, du moins cueillir par la confession de la meilleure amie.
L'interprétation est sans conteste le point fort de la pièce, en particulier celle des deux maris qui, parfaitement à l'aise dans leurs rôles, font oublier les faiblesses du texte.
Davy Sardou, époux agaçant, d'autant plus fier de sa réussite qu'il vient d'un milieu modeste. Nouveau riche, mauvaise foi, l'acteur est parfaitement crédible.
Alysson Paradis, sa femme, est très juste comme toujours.
Raphaël Personnaz, le copain de toujours, est éperdument amoureux de la sienne bien qu'elle le tacle sans cesse. Le comédien est très convaincant, surtout quand il déballe à son vieux pote toute la rancœur qu'il a accumulée avec les années.
Interprétée par Marie Ange Casta, Mathilde, sa ravissante épouse par qui le scandale arrive, est surtout convaincante quand elle aboie sur son mari.
Règlement de comptes, vérités pas bonnes à dire, amitiés en danger, la recette classique marche jusqu'à un certain point.
Quant à la chute, elle est pour le moins surprenante. Chacun y verra ce qu'il veut, et finalement .....pourquoi pas ?
Comme le dit si justement Tolstoï, l'entente conjugale n'est pas un état statique.
Bertrand Marcos, auteur et metteur en scène de cette comédie de boulevard au théâtre de l'Oeuvre, nous en donne une fois de plus la preuve, si besoin en était.
Deux couples, quatre amis très proches, un dîner, rien de neuf sous le soleil me direz vous !
Un début très sage, on plante le décor, très bourgeois moderne.
Peut-être y a t'il quelques petits accrochages entre les conjoints, mais rien de grave.
Et puis très vite arrivent les incontournables révélations, et on se laisse, sinon surprendre, du moins cueillir par la confession de la meilleure amie.
L'interprétation est sans conteste le point fort de la pièce, en particulier celle des deux maris qui, parfaitement à l'aise dans leurs rôles, font oublier les faiblesses du texte.
Davy Sardou, époux agaçant, d'autant plus fier de sa réussite qu'il vient d'un milieu modeste. Nouveau riche, mauvaise foi, l'acteur est parfaitement crédible.
Alysson Paradis, sa femme, est très juste comme toujours.
Raphaël Personnaz, le copain de toujours, est éperdument amoureux de la sienne bien qu'elle le tacle sans cesse. Le comédien est très convaincant, surtout quand il déballe à son vieux pote toute la rancœur qu'il a accumulée avec les années.
Interprétée par Marie Ange Casta, Mathilde, sa ravissante épouse par qui le scandale arrive, est surtout convaincante quand elle aboie sur son mari.
Règlement de comptes, vérités pas bonnes à dire, amitiés en danger, la recette classique marche jusqu'à un certain point.
Quant à la chute, elle est pour le moins surprenante. Chacun y verra ce qu'il veut, et finalement .....pourquoi pas ?
Tu seras un homme mon fils !
C'est devant une salle comble, debout et criant "bravo" que les huit comédiens, reprenant leur souffle, saluent.
Une salle où les jeunes et les moins jeunes se mêlent, et qui a été touchée en plein coeur par ce spectacle coup de poing.
Avec une puissance et une sincérité surprenante, les artistes, tous danseurs, explorent les pistes du masculin d'aujourd'hui, racontent leurs traumas de jeunesse et cherchent des solutions pour réinventer ce que c'est qu'être un homme au XXIe siècle.
Ce sont les pères qui, faisant eux même ce qu'ils pouvaient, ont souvent donné au départ de mauvais exemples.
Le cinéma, avec ses héros d'une virilité hors normes.
Et puis l'école, tellement dure pour certains, le lieu où chaque singularité peut être fatale.
Et finalement la société toute entière qui leur a donné de mauvais codes .....
Alors en 2025, les jeunes adultes qu'ils sont devenus se cherchent. Et cela passe surtout par la sexualité et les femmes.
"C'est compliqué les meufs aujourd'hui", mais on aimerait tellement y arriver.
Il y a de la colère, de l'incompréhension, des difficultés à s'intégrer, mais aussi - et ce sont les plus beaux - des moments de douceur, d'amour et de sensibilité, et une vraie envie d'y arriver.
Sur le plateau, dans un univers délabré, Julie Bérès, avec la chorégraphe Jessica Noita, utilise à merveille les capacités physiques hors normes de ces huit comédiens, qui jouent autant avec leurs corps qu'avec leurs émotions.
Et ouvre les portes pour un avenir plus juste, dans lequel le patriarcat, la domination et la misogynie ne feraient plus la loi.
C'est quoi en fait un mec bien aujourd'hui ?
Un grand et beau moment d'humanité comme on en voit peu !
C'est devant une salle comble, debout et criant "bravo" que les huit comédiens, reprenant leur souffle, saluent.
Une salle où les jeunes et les moins jeunes se mêlent, et qui a été touchée en plein coeur par ce spectacle coup de poing.
Avec une puissance et une sincérité surprenante, les artistes, tous danseurs, explorent les pistes du masculin d'aujourd'hui, racontent leurs traumas de jeunesse et cherchent des solutions pour réinventer ce que c'est qu'être un homme au XXIe siècle.
Ce sont les pères qui, faisant eux même ce qu'ils pouvaient, ont souvent donné au départ de mauvais exemples.
Le cinéma, avec ses héros d'une virilité hors normes.
Et puis l'école, tellement dure pour certains, le lieu où chaque singularité peut être fatale.
Et finalement la société toute entière qui leur a donné de mauvais codes .....
Alors en 2025, les jeunes adultes qu'ils sont devenus se cherchent. Et cela passe surtout par la sexualité et les femmes.
"C'est compliqué les meufs aujourd'hui", mais on aimerait tellement y arriver.
Il y a de la colère, de l'incompréhension, des difficultés à s'intégrer, mais aussi - et ce sont les plus beaux - des moments de douceur, d'amour et de sensibilité, et une vraie envie d'y arriver.
Sur le plateau, dans un univers délabré, Julie Bérès, avec la chorégraphe Jessica Noita, utilise à merveille les capacités physiques hors normes de ces huit comédiens, qui jouent autant avec leurs corps qu'avec leurs émotions.
Et ouvre les portes pour un avenir plus juste, dans lequel le patriarcat, la domination et la misogynie ne feraient plus la loi.
C'est quoi en fait un mec bien aujourd'hui ?
Un grand et beau moment d'humanité comme on en voit peu !
Quand l'amour parle, il est le maître !
Reprenant les thèmes chers à Marivaux, la pièce dépeint les sentiments amoureux contrariés par des questions d'intérêt financier et de conventions sociales.
Au premier abord, chacun des personnages dissimule sa vérité, puis après moult rebondissements, supercheries et fausses confidences, comme dans toute comédie du XVIIIe qui se respecte, celle-ci va finir par triompher.
Alain Françon est aux commandes de cette réjouissante "galanterie" formidablement bien interprétée. Utilisant à merveille les ressorts de la comédie, il nous montre aussi l'humanité des personnages, qui nous touchent autant qu'ils nous réjouissent.
Dans un décor somptueux, Georgia Scalliet, superbe Amarinte en robe de soie blanche, apporte une vraie modernité à cette femme qui tente de s'émanciper des diktats de sa mère - géniale Dominique Valadié - et de la société de son époque.
Pierre-François Garel est Dorante, l'amoureux transi et désespéré.
Il est tout à la fois drôle et touchant, et réussit à nous émouvoir autant qu'à nous faire rire.
Quant à Gilles Privat - dont le talent nous avait éblouis dans "En attendant Godot", - il est l'indispensable valet de cette comédie, celui par lequel tout arrive. Vif, intelligent et astucieux, génial manipulateur, il arrivera à ses fins grâce à des stratagèmes désopilants et diablement efficaces. Et nous prouve que le mérite n'est pas lié au statut social.
C'est un théâtre d'une autre époque qui pourtant nous parle d'aujourd'hui, avec une élégance qui fait un bien fou et que l'on appelle de nos jours marivaudage.
Reprenant les thèmes chers à Marivaux, la pièce dépeint les sentiments amoureux contrariés par des questions d'intérêt financier et de conventions sociales.
Au premier abord, chacun des personnages dissimule sa vérité, puis après moult rebondissements, supercheries et fausses confidences, comme dans toute comédie du XVIIIe qui se respecte, celle-ci va finir par triompher.
Alain Françon est aux commandes de cette réjouissante "galanterie" formidablement bien interprétée. Utilisant à merveille les ressorts de la comédie, il nous montre aussi l'humanité des personnages, qui nous touchent autant qu'ils nous réjouissent.
Dans un décor somptueux, Georgia Scalliet, superbe Amarinte en robe de soie blanche, apporte une vraie modernité à cette femme qui tente de s'émanciper des diktats de sa mère - géniale Dominique Valadié - et de la société de son époque.
Pierre-François Garel est Dorante, l'amoureux transi et désespéré.
Il est tout à la fois drôle et touchant, et réussit à nous émouvoir autant qu'à nous faire rire.
Quant à Gilles Privat - dont le talent nous avait éblouis dans "En attendant Godot", - il est l'indispensable valet de cette comédie, celui par lequel tout arrive. Vif, intelligent et astucieux, génial manipulateur, il arrivera à ses fins grâce à des stratagèmes désopilants et diablement efficaces. Et nous prouve que le mérite n'est pas lié au statut social.
C'est un théâtre d'une autre époque qui pourtant nous parle d'aujourd'hui, avec une élégance qui fait un bien fou et que l'on appelle de nos jours marivaudage.
Une adaptation merveilleuse d'Elsa Granat qui nous fait entendre le texte de Tchékhov de manière moderne sans dénaturer l'oeuvre de l'auteur, ce qui est bien rare !
Dans un décor époustouflant les comédiens de la maison de Molière sont à leur meilleur.
Mention spéciale à Marina Hands qui interprète une Arkadina exceptionnelle, mère déchirée entre son fils et son art.
Si vous trouvez une place, foncez !
Dans un décor époustouflant les comédiens de la maison de Molière sont à leur meilleur.
Mention spéciale à Marina Hands qui interprète une Arkadina exceptionnelle, mère déchirée entre son fils et son art.
Si vous trouvez une place, foncez !
Attachez vos ceintures !
Emmanuel Besnault, dont nous avions adoré le Fantasio, fait ici le pari très réussi de rajeunir ce classique génial du répertoire.
Dans l'esprit du théâtre de tréteaux et de la Commedia dell'arte, cinq comédiens survoltés, qui sont aussi musiciens et chanteurs, nous offrent une farce réjouissive, tout en gardant l'esprit de Molière.
Nous avons été particulièrement séduits par Jason Marcelin - Gabriel qui dans le rôle de Sylvestre, le valet d'Octave, fait des merveilles !
Quelle fougue, quelle énergie et quel plaisir aussi nous offrent ces jeunes acteurs qui jouent autant avec les mots qu'avec leur corps, ne restent pas en place une seconde, sautent et roulent à la moindre occasion sans perdre leurs intentions.
Des papas radins, des amoureux désespérés, des mariages impossibles, des ruses à n'en plus finir, bref tout le meilleur de la comédie classique poussée à son extrême.
Pourtant la scène du théâtre noir n'est pas si grande mais qu'importe, le jeune et talentueux metteur en scène imprime un rythme effréné, et se glisse lui même dans la peau du mythique Scapin afin de partagerlce plateau avec ses compagnons de folie.
On a beau connaître l'histoire par coeur, avoir presque navigué sur cette galère, la surprise jaillit à chaque instant.
Cette histoire improbable, ces quiproquos sans fin sont un terrain de jeu idéal pour ceux qui osent.
Preuve qu'ils touchent notre âme d'enfant, les deux petits à côté de moi hurlaient de rire à la moindre occasion. Pourtant, je doute qu'ils aient compris toute l'intrigue !
Si avec tout ça vous n'y courez pas ......gare aux coups de bâton !
Emmanuel Besnault, dont nous avions adoré le Fantasio, fait ici le pari très réussi de rajeunir ce classique génial du répertoire.
Dans l'esprit du théâtre de tréteaux et de la Commedia dell'arte, cinq comédiens survoltés, qui sont aussi musiciens et chanteurs, nous offrent une farce réjouissive, tout en gardant l'esprit de Molière.
Nous avons été particulièrement séduits par Jason Marcelin - Gabriel qui dans le rôle de Sylvestre, le valet d'Octave, fait des merveilles !
Quelle fougue, quelle énergie et quel plaisir aussi nous offrent ces jeunes acteurs qui jouent autant avec les mots qu'avec leur corps, ne restent pas en place une seconde, sautent et roulent à la moindre occasion sans perdre leurs intentions.
Des papas radins, des amoureux désespérés, des mariages impossibles, des ruses à n'en plus finir, bref tout le meilleur de la comédie classique poussée à son extrême.
Pourtant la scène du théâtre noir n'est pas si grande mais qu'importe, le jeune et talentueux metteur en scène imprime un rythme effréné, et se glisse lui même dans la peau du mythique Scapin afin de partagerlce plateau avec ses compagnons de folie.
On a beau connaître l'histoire par coeur, avoir presque navigué sur cette galère, la surprise jaillit à chaque instant.
Cette histoire improbable, ces quiproquos sans fin sont un terrain de jeu idéal pour ceux qui osent.
Preuve qu'ils touchent notre âme d'enfant, les deux petits à côté de moi hurlaient de rire à la moindre occasion. Pourtant, je doute qu'ils aient compris toute l'intrigue !
Si avec tout ça vous n'y courez pas ......gare aux coups de bâton !