Son balcon
SAISON 2024-2025
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Mini Molières
900reçus
Théâtrholic
Son classement : 17 / 6112
Avant elle
Charlotte .
201 critiques
Après elle
Sonia ThéâToile
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Les voyages forment la jeunesse .....
François-Marie Arouet, plus connu sous le nom de Voltaire (1694 - 1778), fut l'un des plus éminents écrivains et philosophes du Siècle des Lumières en France.
Célèbre pour son esprit critique, son combat contre l'obscurantisme, son engagement pour la liberté, et une féroce lucidité quant à la nature humaine !
Candide, comme son nom l'indique, est un jeune naïf qui croit dur comme fer aux préceptes de son maître à penser, le philosophe Pangloss, qui prêche un optimisme acharné.
Chassé du château où il coulait des jours heureux hors du monde et de sa méchanceté, voilà le pauvre garçon embarqué dans un voyage initiatique pour le moins violent, au cours duquel il rencontre les pires travers des hommes aux quatre coins de la planète.Rien ne lui est épargné, c'en est même sidérant.
Autant vous dire que dans ces conditions extrêmes, il a lui-même du mal à garder sa douce nature, et se voit conduit à des égarements aussi bien guerriers que charnels.
Voyant, à raison, dans ce texte fondateur une oeuvre intemporelle qui résonne fort aujourd'hui, Didier Long s'empare du récit, l'adapte pour la scène et nous en offre une version enjouée, rythmée, drôle et très bien interprétée.
Dans un décor simple mais astucieux de petit théâtre en bois, les trois talentueux comédiens nous invitent à les accompagner dans leurs tribulations itinérantes.
Charles Templon, formidable Candide du début à la fin, dont la candeur n'a d'égale que la souplesse.
Cassandre Vittu de Kerraoul, sa chère et tendre, qui endosse pas moins de six rôles avec enthousiasme.
Et Sylvain Katan, plein d'humour et du talent qu'on lui connaît.
Sans oublier la belle voix grave de Claude Aufaure qui n'est autre que celle du grand Voltaire lui même.
Pas un temps mort tout au long de ce spectacle qui a emballé la salle pleine du Poche, et nous a permis de retrouver l'un des grands hommes du patrimoine français !
François-Marie Arouet, plus connu sous le nom de Voltaire (1694 - 1778), fut l'un des plus éminents écrivains et philosophes du Siècle des Lumières en France.
Célèbre pour son esprit critique, son combat contre l'obscurantisme, son engagement pour la liberté, et une féroce lucidité quant à la nature humaine !
Candide, comme son nom l'indique, est un jeune naïf qui croit dur comme fer aux préceptes de son maître à penser, le philosophe Pangloss, qui prêche un optimisme acharné.
Chassé du château où il coulait des jours heureux hors du monde et de sa méchanceté, voilà le pauvre garçon embarqué dans un voyage initiatique pour le moins violent, au cours duquel il rencontre les pires travers des hommes aux quatre coins de la planète.Rien ne lui est épargné, c'en est même sidérant.
Autant vous dire que dans ces conditions extrêmes, il a lui-même du mal à garder sa douce nature, et se voit conduit à des égarements aussi bien guerriers que charnels.
Voyant, à raison, dans ce texte fondateur une oeuvre intemporelle qui résonne fort aujourd'hui, Didier Long s'empare du récit, l'adapte pour la scène et nous en offre une version enjouée, rythmée, drôle et très bien interprétée.
Dans un décor simple mais astucieux de petit théâtre en bois, les trois talentueux comédiens nous invitent à les accompagner dans leurs tribulations itinérantes.
Charles Templon, formidable Candide du début à la fin, dont la candeur n'a d'égale que la souplesse.
Cassandre Vittu de Kerraoul, sa chère et tendre, qui endosse pas moins de six rôles avec enthousiasme.
Et Sylvain Katan, plein d'humour et du talent qu'on lui connaît.
Sans oublier la belle voix grave de Claude Aufaure qui n'est autre que celle du grand Voltaire lui même.
Pas un temps mort tout au long de ce spectacle qui a emballé la salle pleine du Poche, et nous a permis de retrouver l'un des grands hommes du patrimoine français !
" J'ai attrapé la guerre dans ma tête "
Voyage au bout de l'enfer, illusions perdues, monde de ténèbres et de chaos .....C'est toute sa haine de la guerre que Céline nous lâche comme une bombe, dans sa langue du caniveau, crue, tragique et lubrique.
Ce texte terrible, mystérieusement disparu puis retrouvé il y a peu, est pour la première fois porté à la scène.
Bérangère Gallot et Benoît Lavigne y puisent l'essentiel, et font résonner cette boucherie et toute son horreur. Avec en toile de fond un ciel de fin du monde.
Benjamin Voisin enfourche les mots de Céline avec un talent fulgurant, électrisant la salle.
Pour ses premiers pas au théâtre, le comédien tape très fort !
Sur la scène presque vide, où seul un tabouret lui sert de siège, rompant par moments l'effroyable solitude, il endosse tous les rôles avec talent et conviction.
Nous emmenant aussi bien sur le champ de bataille que dans l'hôpital, ou au café au bord de l'eau.
Cà sent la sueur et le sang, on voit les sexes, la crasse et les blessures, on respire la poussière, le malheur et le mauvais vin. Projetés que nous sommes dans les décombres d'un monde dévasté ....
Cà cogne d'autant plus fort que le roman est court, et que le comédien, gueule d'ange descendue aux enfers, ne recule devant rien ....Tour à tour soldat, infirmière ou prostituée.
Archi convaincant dans tous ses rôles.
La salle, soufflée, se lève pour saluer la performance.
Inratable !
Voyage au bout de l'enfer, illusions perdues, monde de ténèbres et de chaos .....C'est toute sa haine de la guerre que Céline nous lâche comme une bombe, dans sa langue du caniveau, crue, tragique et lubrique.
Ce texte terrible, mystérieusement disparu puis retrouvé il y a peu, est pour la première fois porté à la scène.
Bérangère Gallot et Benoît Lavigne y puisent l'essentiel, et font résonner cette boucherie et toute son horreur. Avec en toile de fond un ciel de fin du monde.
Benjamin Voisin enfourche les mots de Céline avec un talent fulgurant, électrisant la salle.
Pour ses premiers pas au théâtre, le comédien tape très fort !
Sur la scène presque vide, où seul un tabouret lui sert de siège, rompant par moments l'effroyable solitude, il endosse tous les rôles avec talent et conviction.
Nous emmenant aussi bien sur le champ de bataille que dans l'hôpital, ou au café au bord de l'eau.
Cà sent la sueur et le sang, on voit les sexes, la crasse et les blessures, on respire la poussière, le malheur et le mauvais vin. Projetés que nous sommes dans les décombres d'un monde dévasté ....
Cà cogne d'autant plus fort que le roman est court, et que le comédien, gueule d'ange descendue aux enfers, ne recule devant rien ....Tour à tour soldat, infirmière ou prostituée.
Archi convaincant dans tous ses rôles.
La salle, soufflée, se lève pour saluer la performance.
Inratable !
Un air de famille .....
Montée au théâtre de l'Atelier avec Noiret et Rich, puis adaptée au cinéma par Roger Vadim et une prestigieuse distribution, cette première pièce de Françoise Sagan, écrite en 1960, trouve immédiatement son public, et reçoit le tout premier prix du Brigadier.
Réinventant le marivaudage, l'autrice manie l'humour noir dans un décor tout blanc et met en scène une famille d'aristocrates légèrement psychopathes, les Falsen, qui jouent en permanence avec la glace et le feu.
Ainsi, bigamie, inceste, et possibles cadavres sèment ils le trouble dans les esprits, aussi bien celui des visiteurs que des spectateurs.
Après le succès d'Eurydice, Emmanuel Gaury est à nouveau aux commandes de ce classique contemporain, et met en scène, - avec Véronique Viel - cette comédie de moeurs réjouissante et faussement légère.
Très vite, les bizarreries s'enchaînent, les cinq personnages vivent visiblement hors du monde, ne serait-ce que par leurs habits du XVIII siècle - Très jolis costumes de Guenièvre Lafarge - jusqu'à ce qu'un cousin arrive au château.....
Nous sommes pris par l'intrigue, même si l'ensemble manque un peu d'intensité.
Le parti pris du couloir, qui laisse imaginer d'autres espaces, permet de rompre une monotonie dans les tableaux qui se déroulent toujours un peu sur le même ton.
Les personnages, plutôt bien dans leurs rôles, manquent eux aussi d'un peu de consistance à certains moments.
Sébastien, frère incestueux de la maîtresse des lieux, est sans conteste le point fort de ce spectacle, aussi bien par le jeu réjouissant de Benjamin Romieux que par son côté complètement décadent.
Insolite et dépaysant !
Montée au théâtre de l'Atelier avec Noiret et Rich, puis adaptée au cinéma par Roger Vadim et une prestigieuse distribution, cette première pièce de Françoise Sagan, écrite en 1960, trouve immédiatement son public, et reçoit le tout premier prix du Brigadier.
Réinventant le marivaudage, l'autrice manie l'humour noir dans un décor tout blanc et met en scène une famille d'aristocrates légèrement psychopathes, les Falsen, qui jouent en permanence avec la glace et le feu.
Ainsi, bigamie, inceste, et possibles cadavres sèment ils le trouble dans les esprits, aussi bien celui des visiteurs que des spectateurs.
Après le succès d'Eurydice, Emmanuel Gaury est à nouveau aux commandes de ce classique contemporain, et met en scène, - avec Véronique Viel - cette comédie de moeurs réjouissante et faussement légère.
Très vite, les bizarreries s'enchaînent, les cinq personnages vivent visiblement hors du monde, ne serait-ce que par leurs habits du XVIII siècle - Très jolis costumes de Guenièvre Lafarge - jusqu'à ce qu'un cousin arrive au château.....
Nous sommes pris par l'intrigue, même si l'ensemble manque un peu d'intensité.
Le parti pris du couloir, qui laisse imaginer d'autres espaces, permet de rompre une monotonie dans les tableaux qui se déroulent toujours un peu sur le même ton.
Les personnages, plutôt bien dans leurs rôles, manquent eux aussi d'un peu de consistance à certains moments.
Sébastien, frère incestueux de la maîtresse des lieux, est sans conteste le point fort de ce spectacle, aussi bien par le jeu réjouissant de Benjamin Romieux que par son côté complètement décadent.
Insolite et dépaysant !
On dirait le Sud !
Pierre Guillois a t'il fumé la moquette ? Et pourquoi pas en ces temps de restriction budgétaire !
Voici une fable sans tête ni queue ( euh enfin presque) avec une caravane et pas mal de provoc.
Il est hautement recommandé de kiffer - un peu - la Camargue, - beaucoup - le politiquement incorrect, de prendre - passionnément - du recul sur les propos machistes et homophobes des protagonistes, et d'oublier - à la folie - "Les gros patinent bien".
Il y a bien un gros qui patine, c'est vrai, mais dans la vase et sans caleçon, donc ....
Alors, et alors seulement, vous pourrez apprécier Jean Paul Muel, délectablement inénarrable dans le rôle de la mère pas très poule de Josiane. Mi bas aux genoux, le verbe haut, le comédien est sans conteste le point fort de ce conte abracadabrant et disons le tout net ....pas très net justement.
Laissez vos principes au vestiaire, avec votre casque si vous êtes venu en vélo.
Appréciez ce politiquement incorrect donc, si rare de nos jours qu'on est obligés de revoir des vieux films pour fumer en public.
Laissez-vous porter par les élucubrations des deux fantômes, savoureux Martin Karmann et Vincent Debost ....On dirait qu'ils ont fait ça toute leur vie !
Venez avec une moustiquaire ou une vilaine bombe anti insectes.
Savourez le maaaaarveilleux décor typique de cette belle région, zone humide paralique fort appréciée des touristes ....et autres bestioles.
Deux choses à déplorer quand même : les moments de faiblesse dans la 2e partie, et ....la disparition des flamands roses !
Et en fait c'est qui Josiane ?
Pierre Guillois a t'il fumé la moquette ? Et pourquoi pas en ces temps de restriction budgétaire !
Voici une fable sans tête ni queue ( euh enfin presque) avec une caravane et pas mal de provoc.
Il est hautement recommandé de kiffer - un peu - la Camargue, - beaucoup - le politiquement incorrect, de prendre - passionnément - du recul sur les propos machistes et homophobes des protagonistes, et d'oublier - à la folie - "Les gros patinent bien".
Il y a bien un gros qui patine, c'est vrai, mais dans la vase et sans caleçon, donc ....
Alors, et alors seulement, vous pourrez apprécier Jean Paul Muel, délectablement inénarrable dans le rôle de la mère pas très poule de Josiane. Mi bas aux genoux, le verbe haut, le comédien est sans conteste le point fort de ce conte abracadabrant et disons le tout net ....pas très net justement.
Laissez vos principes au vestiaire, avec votre casque si vous êtes venu en vélo.
Appréciez ce politiquement incorrect donc, si rare de nos jours qu'on est obligés de revoir des vieux films pour fumer en public.
Laissez-vous porter par les élucubrations des deux fantômes, savoureux Martin Karmann et Vincent Debost ....On dirait qu'ils ont fait ça toute leur vie !
Venez avec une moustiquaire ou une vilaine bombe anti insectes.
Savourez le maaaaarveilleux décor typique de cette belle région, zone humide paralique fort appréciée des touristes ....et autres bestioles.
Deux choses à déplorer quand même : les moments de faiblesse dans la 2e partie, et ....la disparition des flamands roses !
Et en fait c'est qui Josiane ?
Le maître de la lumière !
Nous sommes en 1892, Monet a 52 ans, des problèmes d'argent malgré le succès de la série des Peupliers.
Il vient de s'installer dans un atelier dont la verrière donne sur la cathédrale de Rouen, sujet qu'il a choisi pour ses prochaines toiles.
Et où la lumière, essentielle pour sa peinture, change au fil des heures.
Mais le chagrin d'avoir perdu sa femme, le doute sur ses talents de peintre, la dépression l'empêchent de se mettre au travail.
Jusqu'au moment où une jeune, belle et blonde mannequin, qui travaille dans la boutique de lingerie en dessous fait son apparition à l'improviste.
D'abord exaspéré, le peintre se laisse peu à peu apprivoiser par la jeune fille, dont le naturel et la bonne humeur finissent par sortir l'artiste de son abattement.
Un matin, la lumière est belle, la cathédrale rayonne...Monet redécouvre le goût de peindre !
Dès notre arrivée dans le théâtre, nous sommes séduits par le décor de ce lieu si réaliste sous les toits, ses poutres, son lit en fer, sa verrière, ses toiles et ses murs décrépits.
Puis la lumière s'éteint, le piano d'Erik Satie envahit la salle, tout est en place pour un moment de bonheur.
Car c'est bien du bonheur que va nous offrir toute l'équipe de ce superbe spectacle !
Le texte de Cyril Gély, à la fois profond et léger dresse un portrait intime et passionnant de Monet, et témoigne de toute la complexité de l'artiste.
La mise en scène de Tristan Petitgirard imprime un rythme tout en subtilité au déroulement de l'histoire.
Les jeux de lumière de Denis Schlepp, absolument féériques, couvrent les murs des célèbres touches impressionnistes.....Une merveille !
Quant aux comédiens, ils nous font oublier que tout ceci n'est qu'un jeu !
Eric Prat, délicieux dans son rôle de marchand de tableau et de mentor, et dont chaque apparition réjouit.
Maud Baecker qui charme aussi bien le spectateur que le maître, et qui donne une belle intensité à ce face à face entre les deux personnages.
Et puis il y a Clovis Cornillac.
Dix ans depuis sa sublime performance dans La Contrebasse.
Le comédien est époustouflant dans le rôle de Monet, rôle à la mesure de son talent dans lequel il nous offre une immense palette d'émotions dont chacune est d'une parfaite justesse.
A travers chaque mot, chaque posture, il est le créateur des Nymphéas.
Un superbe hommage à la création et à la lumière !
Nous sommes en 1892, Monet a 52 ans, des problèmes d'argent malgré le succès de la série des Peupliers.
Il vient de s'installer dans un atelier dont la verrière donne sur la cathédrale de Rouen, sujet qu'il a choisi pour ses prochaines toiles.
Et où la lumière, essentielle pour sa peinture, change au fil des heures.
Mais le chagrin d'avoir perdu sa femme, le doute sur ses talents de peintre, la dépression l'empêchent de se mettre au travail.
Jusqu'au moment où une jeune, belle et blonde mannequin, qui travaille dans la boutique de lingerie en dessous fait son apparition à l'improviste.
D'abord exaspéré, le peintre se laisse peu à peu apprivoiser par la jeune fille, dont le naturel et la bonne humeur finissent par sortir l'artiste de son abattement.
Un matin, la lumière est belle, la cathédrale rayonne...Monet redécouvre le goût de peindre !
Dès notre arrivée dans le théâtre, nous sommes séduits par le décor de ce lieu si réaliste sous les toits, ses poutres, son lit en fer, sa verrière, ses toiles et ses murs décrépits.
Puis la lumière s'éteint, le piano d'Erik Satie envahit la salle, tout est en place pour un moment de bonheur.
Car c'est bien du bonheur que va nous offrir toute l'équipe de ce superbe spectacle !
Le texte de Cyril Gély, à la fois profond et léger dresse un portrait intime et passionnant de Monet, et témoigne de toute la complexité de l'artiste.
La mise en scène de Tristan Petitgirard imprime un rythme tout en subtilité au déroulement de l'histoire.
Les jeux de lumière de Denis Schlepp, absolument féériques, couvrent les murs des célèbres touches impressionnistes.....Une merveille !
Quant aux comédiens, ils nous font oublier que tout ceci n'est qu'un jeu !
Eric Prat, délicieux dans son rôle de marchand de tableau et de mentor, et dont chaque apparition réjouit.
Maud Baecker qui charme aussi bien le spectateur que le maître, et qui donne une belle intensité à ce face à face entre les deux personnages.
Et puis il y a Clovis Cornillac.
Dix ans depuis sa sublime performance dans La Contrebasse.
Le comédien est époustouflant dans le rôle de Monet, rôle à la mesure de son talent dans lequel il nous offre une immense palette d'émotions dont chacune est d'une parfaite justesse.
A travers chaque mot, chaque posture, il est le créateur des Nymphéas.
Un superbe hommage à la création et à la lumière !