Son balcon
SAISON 2024-2025
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Mini Molières
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Théâtrholic
Son classement : 17 / 6125
Avant elle

Charlotte .
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Sonia ThéâToile
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Dévasté comme un champ de coquelicots après un orage de grêle !
Qui donc est Robert, enfermé dans cet d'hôpital psychiatrique ?
Un malade, un dépressif, un mythomane ?
Ce qui est certain, c'est qu'il voudrait bien sortir un peu de cet univers glacial qu'est sa chambre. Ne serait-ce que pour aller dans le parc, profiter un peu du soleil ....
Qu'a t'il donc fait de si grave pour qu'on le lui refuse ?
Emmanuel Noblet, familier des adaptations littéraires, a tout de suite vu chez François Cluzet le personnage de ce psy interné dont on découvre au fil du récit les raisons de sa présence à Ste Marthe.
Mais on ne saura jamais complètement le fin mot de l'histoire, car le roman de Denis Michelis, bâti comme une comédie-thriller psychologique, met en scène un thérapeuthe manipulateur et contestataire qui brouille les pistes en permanence, se contredit, perd la mémoire .....
Les médecins à qui il parle sont-ils réels ? Et ses colocataires, qui changent à tout bout de champ? La noyade de son frère est elle un accident ?
L'attrait de ce seul en scène a dû être puissant pour que François Cluzet quitte les caméras pour le théâtre dont il s'est tenu à l'écart pendant 25 ans.
Mais un metteur en scène inspiré tel qu'Emmanuel Noblet, un texte ciselé et corrosif, un plateau immense pour lui tout seul, forcément ça donne envie de revenir à ses premières amours, lui qui a débuté sa carrière sur les planches.
Et à la grande joie des fans de cet "intouchable", dont je fais partie, voilà notre Cluzet national sur la scène des Bouffes parisiens.
Sacré enjeu, 1H30 seul sans filet, en prise directe avec le public !
Tour à tour bougon, railleur, en colère, et dans le déni, le comédien jongle avec les élucubrations de ce psy désaxé, manipulant à la fois son médecin et le spectateur.
Pari réussi, même si la performance pourrait être encore plus puissante.
Car il y a par moments une petite monotonie de jeu qui pourrait être gommée. Oh pas grand chose, mais on attend tellement des grands comédiens.
Nous sommes intrigués dès les premières minutes, puis de plus en plus au fil du récit, chaque tableau, composé brillamment par le metteur en scène, amenant une nouvelle énigme. Jusqu'au dénouement final .....
Un des temps forts de ce début d'année qui en compte pourtant beaucoup.
Eh oui ! Encore une saison divine !
Qui donc est Robert, enfermé dans cet d'hôpital psychiatrique ?
Un malade, un dépressif, un mythomane ?
Ce qui est certain, c'est qu'il voudrait bien sortir un peu de cet univers glacial qu'est sa chambre. Ne serait-ce que pour aller dans le parc, profiter un peu du soleil ....
Qu'a t'il donc fait de si grave pour qu'on le lui refuse ?
Emmanuel Noblet, familier des adaptations littéraires, a tout de suite vu chez François Cluzet le personnage de ce psy interné dont on découvre au fil du récit les raisons de sa présence à Ste Marthe.
Mais on ne saura jamais complètement le fin mot de l'histoire, car le roman de Denis Michelis, bâti comme une comédie-thriller psychologique, met en scène un thérapeuthe manipulateur et contestataire qui brouille les pistes en permanence, se contredit, perd la mémoire .....
Les médecins à qui il parle sont-ils réels ? Et ses colocataires, qui changent à tout bout de champ? La noyade de son frère est elle un accident ?
L'attrait de ce seul en scène a dû être puissant pour que François Cluzet quitte les caméras pour le théâtre dont il s'est tenu à l'écart pendant 25 ans.
Mais un metteur en scène inspiré tel qu'Emmanuel Noblet, un texte ciselé et corrosif, un plateau immense pour lui tout seul, forcément ça donne envie de revenir à ses premières amours, lui qui a débuté sa carrière sur les planches.
Et à la grande joie des fans de cet "intouchable", dont je fais partie, voilà notre Cluzet national sur la scène des Bouffes parisiens.
Sacré enjeu, 1H30 seul sans filet, en prise directe avec le public !
Tour à tour bougon, railleur, en colère, et dans le déni, le comédien jongle avec les élucubrations de ce psy désaxé, manipulant à la fois son médecin et le spectateur.
Pari réussi, même si la performance pourrait être encore plus puissante.
Car il y a par moments une petite monotonie de jeu qui pourrait être gommée. Oh pas grand chose, mais on attend tellement des grands comédiens.
Nous sommes intrigués dès les premières minutes, puis de plus en plus au fil du récit, chaque tableau, composé brillamment par le metteur en scène, amenant une nouvelle énigme. Jusqu'au dénouement final .....
Un des temps forts de ce début d'année qui en compte pourtant beaucoup.
Eh oui ! Encore une saison divine !
Un long dimanche de retrouvailles ....
Ecrit en 1990 et révélé au grand public par le film de Xavier Dolan en 2006, ce texte stupéfiant de Jean Luc Lagarce a connu de multiples traductions et adaptations.
Louis, parti il y a 12 ans, vient rendre visite à sa famille.
Pour leur annoncer sa maladie et sa mort prochaine .....
Dans une langue répétitive, fragmentée, remplie d'humanité, Lagarce nous bouleverse avec ces personnages, qu'un gouffre sépare.
Aucune communication n'est possible entre les membres de cette famille, dans laquelle la complexité humaine a rarement été aussi brillamment dépeinte.
La mère s'est réfugiée dans les souvenirs et refuse de voir toute réalité en face.
Le frère est agressif, rempli de colère et de jalousie.
Sa femme, qui rencontre Louis pour la première fois essaie de compenser les attaques de son mari par une douceur excessive.
Quant à la petite soeur, qui était encore enfant quand son frère est parti, elle garde de lui une image fantasmée qui n'a rien à voir avec celui qu'est devenu Louis.
Face à ce déferlement de mots, de reproches et d'émotions, Louis se tait.
Il repartira sans avoir pu faire l'annonce de sa mort.
Je n'ai jamais aussi bien entendu ce texte que sur les planches du théâtre de l'Atelier.
Autant dans les non dits et les silences, que dans les mots.
Johanny Bert est un grand admirateur de Lagarce et cela explose sur la scène.
Il y dirige les acteurs avec une immense sensibilité, mettant en valeur cette parole directe qui fait l'Adn de ce récit.
Tout se passe dans la maison familiale où les meubles et objets sont suspendus au plafond, tels les traces des générations qui s'y sont succédé.
Attachés par des câbles, ils descendent sur le plateau au gré des séquences qui se succèdent. Ainsi, tour à tour, la lingerie, la cuisine, la terrasse sont ils le décor de ces affrontements familiaux.
Les cinq comédiens nous renvoient un message d'amour et de désespoir d'une grande intensité.
Astrid Bayiha, Céleste Brunnquell, Vincent Dedienne, Christiane Millet et Loïc Riewer nous font le merveilleux cadeau de ce texte fou avec beaucoup de finesse et d'intelligence.
Leurs silences, habités, ont une puissance rare.
Un merveilleux hommage à un grand auteur !
Ecrit en 1990 et révélé au grand public par le film de Xavier Dolan en 2006, ce texte stupéfiant de Jean Luc Lagarce a connu de multiples traductions et adaptations.
Louis, parti il y a 12 ans, vient rendre visite à sa famille.
Pour leur annoncer sa maladie et sa mort prochaine .....
Dans une langue répétitive, fragmentée, remplie d'humanité, Lagarce nous bouleverse avec ces personnages, qu'un gouffre sépare.
Aucune communication n'est possible entre les membres de cette famille, dans laquelle la complexité humaine a rarement été aussi brillamment dépeinte.
La mère s'est réfugiée dans les souvenirs et refuse de voir toute réalité en face.
Le frère est agressif, rempli de colère et de jalousie.
Sa femme, qui rencontre Louis pour la première fois essaie de compenser les attaques de son mari par une douceur excessive.
Quant à la petite soeur, qui était encore enfant quand son frère est parti, elle garde de lui une image fantasmée qui n'a rien à voir avec celui qu'est devenu Louis.
Face à ce déferlement de mots, de reproches et d'émotions, Louis se tait.
Il repartira sans avoir pu faire l'annonce de sa mort.
Je n'ai jamais aussi bien entendu ce texte que sur les planches du théâtre de l'Atelier.
Autant dans les non dits et les silences, que dans les mots.
Johanny Bert est un grand admirateur de Lagarce et cela explose sur la scène.
Il y dirige les acteurs avec une immense sensibilité, mettant en valeur cette parole directe qui fait l'Adn de ce récit.
Tout se passe dans la maison familiale où les meubles et objets sont suspendus au plafond, tels les traces des générations qui s'y sont succédé.
Attachés par des câbles, ils descendent sur le plateau au gré des séquences qui se succèdent. Ainsi, tour à tour, la lingerie, la cuisine, la terrasse sont ils le décor de ces affrontements familiaux.
Les cinq comédiens nous renvoient un message d'amour et de désespoir d'une grande intensité.
Astrid Bayiha, Céleste Brunnquell, Vincent Dedienne, Christiane Millet et Loïc Riewer nous font le merveilleux cadeau de ce texte fou avec beaucoup de finesse et d'intelligence.
Leurs silences, habités, ont une puissance rare.
Un merveilleux hommage à un grand auteur !
Le marchand d'étoiles !
Paul Durand - Ruel devait embrasser une carrière militaire à St Cyr quand une maladie l'obligea à y renoncer et à reprendre l'entreprise familiale.
Un mal pour un bien quand on sait tout ce qu'il a accompli pour la peinture de son temps !
C'est donc dans la galerie de ses parents qu'il fait la connaissance de nombreux artistes, puis représente activement l'école de Barbizon, et en particulier Corot. Et tisse rapidement un solide réseau de relations avec le groupe de peintres qui deviendra célèbre sous le nom d'impressionnistes.
Il rencontre tout d'abord Monet, puis Pissaro, Sisley et Renoir.
A une époque où tous ces grands génies étaient conspués, moqués et dédaignés, lui le visionnaire, n'a eu de cesse de défendre ceux qui seront, quelques décennies plus tard, célèbres et convoités dans le monde entier.
Ainsi, il collectionne inlassablement les chefs-d'oeuvres de ces artistes qu'il admire tant, devenant le plus grand possesseur de tableaux impressionnistes du monde.
Lorsque la pièce démarre, nous sommes en 1870 et l'affaire est loin d'être gagnée.
Le public critique violemment les toiles et ne les achète pas.
Même Jeanne, sa très chère femme - géniale Christelle Reboul - ne voit dans les nus de Renoir que des corps en décomposition.
François Barluet donne à ce personnage féminin haut en couleurs la part du lion, Christelle Reboul s'en donne à coeur joie et nous régale de ses sautes d'humeur et de son énergie folle.
Râlant contre l'entassement des toiles qui rentrent mais ne sont jamais vendues.
Moquant l'emblématique "Port du havre" de Monet - qui marquera un tournant dans l'histoire de la peinture - où elle confond les mâts des bateaux avec des troncs d'arbres.
Menant à la baguette les trois hommes - peut être un peu fades - qui évoluent à ses côtés, en particulier son mari, pourtant héros de l'histoire.
Nous voilà replongés dans cette époque incroyable où rarement - sinon jamais - il n'y eut autant de fièvre créatrice et d'innovation artistique.
Enrichie par la scénographie de Christophe Lidon, de très belles lumières, vidéos et costumes, cette comédie - peut être un peu trop légère - a le mérite, non seulement de nous distraire, mais de nous donner une furieuse envie de courir de Marmottan à Orsay, et de se replonger dans une des biographies de Dominique Bona.
Faute de pouvoir s'offrir l'un de ces chefs d'oeuvres !
Paul Durand - Ruel devait embrasser une carrière militaire à St Cyr quand une maladie l'obligea à y renoncer et à reprendre l'entreprise familiale.
Un mal pour un bien quand on sait tout ce qu'il a accompli pour la peinture de son temps !
C'est donc dans la galerie de ses parents qu'il fait la connaissance de nombreux artistes, puis représente activement l'école de Barbizon, et en particulier Corot. Et tisse rapidement un solide réseau de relations avec le groupe de peintres qui deviendra célèbre sous le nom d'impressionnistes.
Il rencontre tout d'abord Monet, puis Pissaro, Sisley et Renoir.
A une époque où tous ces grands génies étaient conspués, moqués et dédaignés, lui le visionnaire, n'a eu de cesse de défendre ceux qui seront, quelques décennies plus tard, célèbres et convoités dans le monde entier.
Ainsi, il collectionne inlassablement les chefs-d'oeuvres de ces artistes qu'il admire tant, devenant le plus grand possesseur de tableaux impressionnistes du monde.
Lorsque la pièce démarre, nous sommes en 1870 et l'affaire est loin d'être gagnée.
Le public critique violemment les toiles et ne les achète pas.
Même Jeanne, sa très chère femme - géniale Christelle Reboul - ne voit dans les nus de Renoir que des corps en décomposition.
François Barluet donne à ce personnage féminin haut en couleurs la part du lion, Christelle Reboul s'en donne à coeur joie et nous régale de ses sautes d'humeur et de son énergie folle.
Râlant contre l'entassement des toiles qui rentrent mais ne sont jamais vendues.
Moquant l'emblématique "Port du havre" de Monet - qui marquera un tournant dans l'histoire de la peinture - où elle confond les mâts des bateaux avec des troncs d'arbres.
Menant à la baguette les trois hommes - peut être un peu fades - qui évoluent à ses côtés, en particulier son mari, pourtant héros de l'histoire.
Nous voilà replongés dans cette époque incroyable où rarement - sinon jamais - il n'y eut autant de fièvre créatrice et d'innovation artistique.
Enrichie par la scénographie de Christophe Lidon, de très belles lumières, vidéos et costumes, cette comédie - peut être un peu trop légère - a le mérite, non seulement de nous distraire, mais de nous donner une furieuse envie de courir de Marmottan à Orsay, et de se replonger dans une des biographies de Dominique Bona.
Faute de pouvoir s'offrir l'un de ces chefs d'oeuvres !
When the music's over .....
Christophe Honoré rend un vibrant hommage à six personnages emblématiques de ses 20 ans, talentueux artistes homosexuels morts du Sida à la fin des années 80 et au début des années 90.
Tous ceux qui ont vécu cette période se souviennent de la peur, de la souffrance et des dégâts causés par cette terrible maladie.
C'est à un ballet incroyable que se livrent Lagarce, Koltès, Demy, Collard, Guibert et Daney, qui se mêlent et se démêlent, se touchent, se caressent, se disputent .....
Se retrouvant Post Mortem dans un espace où ils racontent et se racontent.
Prenant le micro à tour de rôle, brossant un portrait des "années sida", pas si lointaines et pourtant un tout autre monde.
Les six comédiens et comédiennes qui portent ces voix emblématiques sont formidables !
Marina Foïs, convaincante dans le rôle d'Hervé Guibert, écrivain et journaliste qui a placé le Sida au centre de ses oeuvres.
Marlène Saldana, géniale Jacques Demy et superbe Elizabeth Taylor, extravertie et impudique.
Julien Honoré qui porte en lui toute la gravité de Lagarce.
Paul Kircher, extrêmement troublant dans la peau de Koltès, en particulier dans son numéro de Travolta.
Jean Charles Clichet, génial Serge Daney, maniant l'humour comme personne.
Quant à Harrison Arévalo, il jubile dans le rôle de Cyril Collard, dont "Les Nuits Fauves" ont bousculé toute une génération. Inclassable et indomptable, avec son impertinence, son insolence et une incroyable urgence de vivre.
Christophe Honoré nous parle de regrets, de fierté, d'admiration avec son coeur, sa tristesse, son humour aussi.
Et même si quelques moments sont un peu bavards, les spectateurs, touchés en plein coeur se lèvent pour applaudir les artistes, ceux qui sont sur scène comme ceux qui n'y sont plus.
When the music's over
Turn out the lights.
Juste la fin d'un monde !
Christophe Honoré rend un vibrant hommage à six personnages emblématiques de ses 20 ans, talentueux artistes homosexuels morts du Sida à la fin des années 80 et au début des années 90.
Tous ceux qui ont vécu cette période se souviennent de la peur, de la souffrance et des dégâts causés par cette terrible maladie.
C'est à un ballet incroyable que se livrent Lagarce, Koltès, Demy, Collard, Guibert et Daney, qui se mêlent et se démêlent, se touchent, se caressent, se disputent .....
Se retrouvant Post Mortem dans un espace où ils racontent et se racontent.
Prenant le micro à tour de rôle, brossant un portrait des "années sida", pas si lointaines et pourtant un tout autre monde.
Les six comédiens et comédiennes qui portent ces voix emblématiques sont formidables !
Marina Foïs, convaincante dans le rôle d'Hervé Guibert, écrivain et journaliste qui a placé le Sida au centre de ses oeuvres.
Marlène Saldana, géniale Jacques Demy et superbe Elizabeth Taylor, extravertie et impudique.
Julien Honoré qui porte en lui toute la gravité de Lagarce.
Paul Kircher, extrêmement troublant dans la peau de Koltès, en particulier dans son numéro de Travolta.
Jean Charles Clichet, génial Serge Daney, maniant l'humour comme personne.
Quant à Harrison Arévalo, il jubile dans le rôle de Cyril Collard, dont "Les Nuits Fauves" ont bousculé toute une génération. Inclassable et indomptable, avec son impertinence, son insolence et une incroyable urgence de vivre.
Christophe Honoré nous parle de regrets, de fierté, d'admiration avec son coeur, sa tristesse, son humour aussi.
Et même si quelques moments sont un peu bavards, les spectateurs, touchés en plein coeur se lèvent pour applaudir les artistes, ceux qui sont sur scène comme ceux qui n'y sont plus.
When the music's over
Turn out the lights.
Juste la fin d'un monde !
Bohemian Rhapsody.
Avec plus d'1 million de lecteurs, Panayotis Pascot a frappé très fort pour son premier essai.
Le roman sorti en août 2023, a trouvé immédiatement son public.
Formidable récit autobiographique d'un jeune homme qui raconte son passage à l'âge adulte, son rapport avec son père, sa dépression et la découverte de son homosexualité.
Très vite son frère, Paul Pascot, adapte et met en scène ce texte coup de poing. Le spectacle décolle immédiatement, porté à la fois par la force des mots, et l'authenticité d'une jeunesse bourrée de talent.
Ce qui frappe tout d'abord dans ces mots, c'est leur sincérité et leur justesse qui ont trouvé le coeur de nombreux lecteurs et spectateurs.
Comme le dit si justement mon voisin "Cà nous parle grave !"
Et qui de mieux que Vassili Schneider pour endosser ce rôle ? Parce qu'à lui aussi ça lui parle grave !
Ces deux là partagent pas mal de choses, alors forcément !
Le comédien, dont c'est la première fois sur scène, est incroyable !
Cette charge émotionnelle qui l'habite, cette intimité qu'il nous livre, résonnent en chacun de nous.
Un savant équilibre d'impudeur et de pudeur, de vulnérabilité et de force.
Et puis il y a le père, formidable Yann Pradal, sur qui Vassili s'appuie.
Parfaite figure du patriarche, avec une économie de mots qui en dit long.
A peine le noir clôture t'il la dernière réplique que la salle se lève d'un seul bond pour applaudir.
Les idoles des jeunes, comme disait Johnny !
Je vous dirais bien d'y courir mais .....
Sylvie Tuffier
Avec plus d'1 million de lecteurs, Panayotis Pascot a frappé très fort pour son premier essai.
Le roman sorti en août 2023, a trouvé immédiatement son public.
Formidable récit autobiographique d'un jeune homme qui raconte son passage à l'âge adulte, son rapport avec son père, sa dépression et la découverte de son homosexualité.
Très vite son frère, Paul Pascot, adapte et met en scène ce texte coup de poing. Le spectacle décolle immédiatement, porté à la fois par la force des mots, et l'authenticité d'une jeunesse bourrée de talent.
Ce qui frappe tout d'abord dans ces mots, c'est leur sincérité et leur justesse qui ont trouvé le coeur de nombreux lecteurs et spectateurs.
Comme le dit si justement mon voisin "Cà nous parle grave !"
Et qui de mieux que Vassili Schneider pour endosser ce rôle ? Parce qu'à lui aussi ça lui parle grave !
Ces deux là partagent pas mal de choses, alors forcément !
Le comédien, dont c'est la première fois sur scène, est incroyable !
Cette charge émotionnelle qui l'habite, cette intimité qu'il nous livre, résonnent en chacun de nous.
Un savant équilibre d'impudeur et de pudeur, de vulnérabilité et de force.
Et puis il y a le père, formidable Yann Pradal, sur qui Vassili s'appuie.
Parfaite figure du patriarche, avec une économie de mots qui en dit long.
A peine le noir clôture t'il la dernière réplique que la salle se lève d'un seul bond pour applaudir.
Les idoles des jeunes, comme disait Johnny !
Je vous dirais bien d'y courir mais .....
Sylvie Tuffier