- Classique
- Théâtre de Poche Montparnasse
- Paris 6ème
Le bonheur conjugal

- Théâtre de Poche Montparnasse
- 75, boulevard du Montparnasse
- 75006 Paris
- Montparnasse (l.4, l.6, l.12, l.13, Trans N)
l | m | m | j | v | s | d |
---|
Qu’est-ce que le bonheur conjugal ? Une promesse, un paradoxe ?
C’est ce dont la jeune Macha va faire l’expérience. Au long d’une émouvante confidence accompagnée par la sonate de Beethoven Quasi una fantasia, elle nous promène dans les méandres de son âme, passant de l’exaltation amoureuse aux désenchantements infligés par le quotidien partagé… jusqu’à l’implacable analyse de la maturité : l’amour et l’habitude ne font pas bon ménage ! Anne Richard distille avec délicatesse le récit de Tolstoï, dont le piano de Nicolas Chevereau et le regard de Jean-François Balmer se font les troublants échos…
L'AVIS DE LA REDACTION : 8/10
Au théâtre de Poche, on aime la littérature.
Et quoi de mieux que de la découvrir en musique ? Dans Le Bonheur conjugal, Anne Richard nous raconte avec sa voix si expressive les tribulations de Macha, jeune fille de 17 ans éprise de Sergei Nicholaevitch, son ainé de plus de vingt ans, accompagnée par Nicolas Chevereau au piano.
Le décor est planté : un panneau peint représentant les vergers de la maison familiale, mis en lumière pour signifier la nuit ou les différentes saisons dans le récit. Les premières notes de Quasi une fantasia s’élèvent et avec elles, la description de l’adolescence de Macha dans cet environnement bucolique. La mise en scène permet à l’actrice de pleinement incarner les deux amants du roman.
Progressivement, elle nous entraîne avec son phrasé hypnotisant dans les méandres de la psyché de la jeune femme découvrant l’amour, d’abord passionnel puis conjugal. Le parcours émotionnel est émouvant, d’autant plus que l’interprétation d’Anne Richard est impeccable. Elle exprime de tout son corps les ressentis de Macha, avec une grande justesse. Jean-François Balmer fait quelques apparitions silencieuses en tant que Sergei, mais c’est toujours l’actrice qui parle en son nom. La transition entre les deux personnages est transparente, par le seul jeu de la comédienne.
La mélodie de Beethoven est une composante à part entière de l’histoire qui nous est contée. L’interprétation de Nicholas Chevereau est impeccable. Elle nous guide avec l’héroïne jusqu’à sa constatation finale sur le bonheur conjugal.
Une belle pièce pour une belle vie.
Thomas Benatar
Le décor est planté : un panneau peint représentant les vergers de la maison familiale, mis en lumière pour signifier la nuit ou les différentes saisons dans le récit. Les premières notes de Quasi une fantasia s’élèvent et avec elles, la description de l’adolescence de Macha dans cet environnement bucolique. La mise en scène permet à l’actrice de pleinement incarner les deux amants du roman. Progressivement, elle nous entraîne avec son phrasé hypnotisant dans les méandres de la psyché de la jeune femme découvrant l’amour, d’abord passionnel puis conjugal. Le parcours émotionnel est émouvant, d’autant plus que l’interprétation d’Anne Richard est impeccable. Elle exprime de tout son corps les ressentis de Macha, avec une grande justesse. Jean-François Balmer fait quelques apparitions silencieuses en tant que Sergei, mais c’est toujours l’actrice qui parle en son nom. La transition entre les deux personnages est transparente, par le seul jeu de la comédienne.
La mélodie de Beethoven est une composante à part entière de l’histoire qui nous est contée. L’interprétation de Nicholas Chevereau est impeccable. Elle nous guide avec l’héroïne jusqu’à sa constatation finale sur le bonheur conjugal.
Une belle pièce pour une belle vie.