- Classique
- Théâtre de Poche Montparnasse
- Paris 6ème
Chateaubriand mémoires d'outre tombe

- Théâtre de Poche Montparnasse
- 75, boulevard du Montparnasse
- 75006 Paris
- Montparnasse (l.4, l.6, l.12, l.13, Trans N)
Après Tertullien et Montaigne, Hervé Briaux ressuscite Chateaubriand. À partir des Mémoires d’outre-tombe, le comédien passé maître dans l’art de l’adaptation nous livre un condensé de l’œuvre et de la psychologie de cet écrivain à la personnalité rare, observateur actif d’un monde encore troublé par le spectre de la Révolution.
Une fois encore, Briaux se fond à son personnage en une confession intime et politique aux portes du Romantisme.
L'Avis de la rédaction : 7/10
4 tomes, 42 livres et des milliers de pages, voilà la gageure quand on veut adapter les Mémoires d’outre-tombe de Chateaubriand !
Hervé Briaux est un grand professionnel, il s’en sort à merveille, rompu à l’exercice après avoir adapté Tertullien et Montaigne, il maîtrise parfaitement son sujet.
Mais adapter ne suffit pas, il faut aussi faire vivre ce texte, faire corps avec lui.
En une heure Hervé Briaux réussit à nous faire voir toutes les facettes de ce personnage si complexe qu’était Chateaubriand ; égoïste, odieux, visionnaire, drole, hyper sensible, nostalgique, désespéré mais un désespéré exalté qui ne cessera d’avoir un féroce appétit de vivre.
Hervé Briaux se met dans la peau de cette mémoire vive, il devient Chateaubriand, un Chateaubriand qui semble lui parler même si parfois il nous perd un peu.
On pourra aussi regretter le manque d’émotion, ce qui est paradoxal pour un écrivain considéré comme un des pionniers du romantisme, sauf quand Hervé Briaux évoque dans la bouche de Chateaubriand la mort des amis disparus et qu’il reprend (à son compte ?) ce proverbe Indien cité par Chateaubriand « La mort en nous touchant ne nous détruit pas, elle nous rend seulement invisibles ».
En adaptant les Mémoires d’outre-tombe sur les conseil de son ami Philippe Tesson, Hervé Briaux nous confirme que la mort ne nous détruit pas et que le théâtre a le pouvoir de rendre visible l’invisible.
François Millet
« Nous sommes gouvernés par des nains », constatation désabusée… il est vrai que le vicomte est fidèle aux Bourbons et ne cesse d’éreinter la monarchie de juillet.
Hervé Briaux a adapté de façon subtile le monument littéraire de Chateaubriand, il se coule avec élégance et humour dans le costume du vicomte.
Un très grand moment de théâtre et de littérature et un interprète exceptionnel.
A ne pas manquer !
Hervé Briaux est un grand professionnel, il s’en sort à merveille, rompu à l’exercice après avoir adapté Tertullien et Montaigne, il maîtrise parfaitement son sujet.
Mais adapter ne suffit pas, il faut aussi faire vivre ce texte, faire corps avec lui.
En une heure Hervé Briaux réussit à nous faire voir toutes les facettes de ce personnage si complexe qu’était Chateaubriand ; égoïste, odieux, visionnaire, drole, hyper sensible, nostalgique, désespéré mais un désespéré exalté qui ne cessera d’avoir un féroce appétit de vivre. Hervé Briaux se met dans la peau de cette mémoire vive, il devient Chateaubriand, un Chateaubriand qui semble lui parler même si parfois il nous perd un peu.
On pourra aussi regretter le manque d’émotion, ce qui est paradoxale pour un écrivain considéré comme un des pionniers du romantismes, sauf quand Hervé Briaux évoque dans la bouche de Chateaubriand la mort des amis disparus et qu’il reprend (à son compte ?) ce proverbe Indien cité par Chateaubriand « La mort en nous touchant ne nous détruit pas, elle nous rend seulement invisibles ».
En adaptant les Mémoires d’outre-tombe sur les conseil de son ami Philippe Tesson, Hervé Briaux nous confirme que la mort ne nous détruit pas et que le théâtre a le pouvoir de rendre visible l’invisible.