Critiques pour l'événement Chateaubriand mémoires d'outre tombe
4 tomes, 42 livres et des milliers de pages, voilà la gageure quand on veut adapter les Mémoires d’outre-tombe de Chateaubriand !
Hervé Briaux est un grand professionnel, il s’en sort à merveille, rompu à l’exercice après avoir adapté Tertullien et Montaigne, il maîtrise parfaitement son sujet.
Mais adapter ne suffit pas, il faut aussi faire vivre ce texte, faire corps avec lui.
En une heure Hervé Briaux réussit à nous faire voir toutes les facettes de ce personnage si complexe qu’était Chateaubriand ; égoïste, odieux, visionnaire, drole, hyper sensible, nostalgique, désespéré mais un désespéré exalté qui ne cessera d’avoir un féroce appétit de vivre. Hervé Briaux se met dans la peau de cette mémoire vive, il devient Chateaubriand, un Chateaubriand qui semble lui parler même si parfois il nous perd un peu.
On pourra aussi regretter le manque d’émotion, ce qui est paradoxale pour un écrivain considéré comme un des pionniers du romantismes, sauf quand Hervé Briaux évoque dans la bouche de Chateaubriand la mort des amis disparus et qu’il reprend (à son compte ?) ce proverbe Indien cité par Chateaubriand « La mort en nous touchant ne nous détruit pas, elle nous rend seulement invisibles ».
En adaptant les Mémoires d’outre-tombe sur les conseil de son ami Philippe Tesson, Hervé Briaux nous confirme que la mort ne nous détruit pas et que le théâtre a le pouvoir de rendre visible l’invisible.
Hervé Briaux est un grand professionnel, il s’en sort à merveille, rompu à l’exercice après avoir adapté Tertullien et Montaigne, il maîtrise parfaitement son sujet.
Mais adapter ne suffit pas, il faut aussi faire vivre ce texte, faire corps avec lui.
En une heure Hervé Briaux réussit à nous faire voir toutes les facettes de ce personnage si complexe qu’était Chateaubriand ; égoïste, odieux, visionnaire, drole, hyper sensible, nostalgique, désespéré mais un désespéré exalté qui ne cessera d’avoir un féroce appétit de vivre. Hervé Briaux se met dans la peau de cette mémoire vive, il devient Chateaubriand, un Chateaubriand qui semble lui parler même si parfois il nous perd un peu.
On pourra aussi regretter le manque d’émotion, ce qui est paradoxale pour un écrivain considéré comme un des pionniers du romantismes, sauf quand Hervé Briaux évoque dans la bouche de Chateaubriand la mort des amis disparus et qu’il reprend (à son compte ?) ce proverbe Indien cité par Chateaubriand « La mort en nous touchant ne nous détruit pas, elle nous rend seulement invisibles ».
En adaptant les Mémoires d’outre-tombe sur les conseil de son ami Philippe Tesson, Hervé Briaux nous confirme que la mort ne nous détruit pas et que le théâtre a le pouvoir de rendre visible l’invisible.
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