Mort à crédit
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Mort à Crédit, publié quatre ans après le succès immense du Voyage au Bout de la Nuit, surprend critiques et lecteurs. Avec ce roman au titre énigmatique qui nous immerge dans le monde disparu de son enfance, Céline innove, cherche son style, son rythme, sa « musique ». Il a un seul objectif en tête : faire jaillir l’émotion – le maître mot – dans l’oreille du lecteur.
Mort à Crédit est le grand roman d’apprentissage du XXe siècle, à la fois tendre, burlesque et sans concession sur les hommes et le monde.
C’est aussi, à sa manière, une « recherche du temps perdu » qui parle à notre sensibilité en ravivant l’écho de nos souvenirs d’enfance.
L'AVIS DE LA REDACTION : 6,5/10
Et vogue la galère !
Stanislas de la Tousche continue son compagnonnage avec Céline pour nous faire vivre cette langue magnifique avec laquelle il faut parfois se battre pour pouvoir l’apprécier.
Une fois l’oreille chauffée à blanc par cette écriture âpre et rugueuse propre à Céline, on peut enfin apprécier le texte et vivre quelques aventures ubuesque et bien déguelasses.
C’est tout le talent de Stanislas de la Tousche de nous faire vivre ces aventures comme si on y était.
Ici pas question de lecture, c’est bien Céline qui parle et que l’acteur fait revivre et personnifie. On recommandera particulièrement la traversée en bateau pour l’Angleterre, âmes sujettes au mal de mer, accrochez vous bien.
Après les Derniers Entretiens, le comédien s’attaque donc à Mort à Crédit et plus particulièrement à l’enfance imaginée ou réelle du petit Ferdinand Bardamu Céline. Elle n’a pas été facile cette enfance et la faire revivre sur scène nous permet de nous rendre compte à quel point, à force de baffes, l'homme est devenu un incroyable écrivain cynique et aigri.
Ici on ne cherchera pas à excuser l’horrible salaud qu’il a pu être, on explore tout simplement son extraordinaire prose.
C’est un témoignage sur une époque rude où la modernité commence tout juste à poindre, une belle façon de découvrir ou de redécouvrir son œuvre.
Une fois l’oreille chauffée à blanc par cette écriture âpre et rugueuse propre à Céline, on peut enfin apprécier le texte et vivre quelques aventures ubuesque et bien déguelasses.
C’est tout le talent de Stanislas de la Tousche de nous faire vivre ces aventures comme si on y était.
Ici pas question de lecture, c’est bien Céline qui parle et que l’acteur fait revivre et personnifie. On recommandera particulièrement la traversée en bateau pour l’Angleterre, âmes sujettes au mal de mer, accrochez vous bien.
Après les Derniers Entretiens, le comédien s’attaque donc à Mort à Crédit et plus particulièrement à l’enfance imaginée ou réelle du petit Ferdinand Bardamu Céline. Elle n’a pas été facile cette enfance et la faire revivre sur scène nous permet de nous rendre compte à quel point, à force de baffes, l'homme est devenu un incroyable écrivain cynique et aigri.
Ici on ne cherchera pas à excuser l’horrible salaud qu’il a pu être, on explore tout simplement son extraordinaire prose.
C’est un témoignage sur une époque rude où la modernité commence tout juste à poindre, une belle façon de découvrir ou de redécouvrir son œuvre.
François Millet
Toutes les critiques
Et vogue la galère !
Stanislas de la Tousche continue son compagnonnage avec Céline pour nous faire vivre cette langue magnifique avec laquelle il faut parfois se battre pour l’apprécier.
Une fois l’oreille chauffée à blanc par cette écriture âpre et rugueuse propre à Céline, on peut enfin apprécier le texte et vivre quelques aventures ubuesque et bien déguelasses.
C’est tout le talent de Stanislas de la Tousche de nous faire vivre ces aventures comme si on y était.
Ici pas question de lecture, c’est bien Céline qui parle et que l’acteur fait revivre et personnifie. On recommandera particulièrement la traversée en bateau pour l’Angleterre, âmes sujettes au mal de mer, accrochez vous bien.
Après les Derniers Entretiens, le comédien s’attaque donc à Mort à Crédit et plus particulièrement à l’enfance imaginée ou réelle du petit Ferdinand Bardamu Celine. Elle n’a pas été facile cette enfance et la faire revivre sur scène nous permet de nous rendre compte à quel point, à force de baffes, Céline est devenu un incroyable écrivain cynique et aigri.
Ici on ne cherchera pas à excuser l’horrible salaud qu’il a pu être, on explore tout simplement son extraordinaire prose.
C’est un témoignage sur une époque rude où la modernité commence tout juste à poindre, une belle façon de découvrir ou de redécouvrir l’œuvre de Celine.
Stanislas de la Tousche continue son compagnonnage avec Céline pour nous faire vivre cette langue magnifique avec laquelle il faut parfois se battre pour l’apprécier.
Une fois l’oreille chauffée à blanc par cette écriture âpre et rugueuse propre à Céline, on peut enfin apprécier le texte et vivre quelques aventures ubuesque et bien déguelasses.
C’est tout le talent de Stanislas de la Tousche de nous faire vivre ces aventures comme si on y était.
Ici pas question de lecture, c’est bien Céline qui parle et que l’acteur fait revivre et personnifie. On recommandera particulièrement la traversée en bateau pour l’Angleterre, âmes sujettes au mal de mer, accrochez vous bien.
Après les Derniers Entretiens, le comédien s’attaque donc à Mort à Crédit et plus particulièrement à l’enfance imaginée ou réelle du petit Ferdinand Bardamu Celine. Elle n’a pas été facile cette enfance et la faire revivre sur scène nous permet de nous rendre compte à quel point, à force de baffes, Céline est devenu un incroyable écrivain cynique et aigri.
Ici on ne cherchera pas à excuser l’horrible salaud qu’il a pu être, on explore tout simplement son extraordinaire prose.
C’est un témoignage sur une époque rude où la modernité commence tout juste à poindre, une belle façon de découvrir ou de redécouvrir l’œuvre de Celine.
Langage cru, rapide, imagé de l’univers de Céline.
Difficile de s’attaquer au texte de Céline. Il s’agit d’une histoire sans dialogue, avec le langage si typique et marqué de Céline. Le texte cru de Céline est livré. La difficulté est grande sur ce type de texte. Nous vivons l’enfance de Ferdinand Bardamu. Monde dur, sans amour, cet enfant grandit dans un monde difficile. Personnellement, j’ai apprécié la scène de la tempête dans le bateau qui m’a tant marquée. Les mots jaillissent, ils sont durs, crus, cinglants.
L’exercice est bien fait par moments. Il y a des hauts et des bas néanmoins. J’ai ressenti des moments lents, des moments de trop mais il est difficile de dompter un tel texte. L’exercice est perfectible mais louable.
L’interprétation est plutôt bonne. Il faut savoir restituer l’univers de Céline. Je pense que cela peut évoluer encore.
Accrochez vos cœurs et vos estomacs pour entrer dans l’univers célinien.
Difficile de s’attaquer au texte de Céline. Il s’agit d’une histoire sans dialogue, avec le langage si typique et marqué de Céline. Le texte cru de Céline est livré. La difficulté est grande sur ce type de texte. Nous vivons l’enfance de Ferdinand Bardamu. Monde dur, sans amour, cet enfant grandit dans un monde difficile. Personnellement, j’ai apprécié la scène de la tempête dans le bateau qui m’a tant marquée. Les mots jaillissent, ils sont durs, crus, cinglants.
L’exercice est bien fait par moments. Il y a des hauts et des bas néanmoins. J’ai ressenti des moments lents, des moments de trop mais il est difficile de dompter un tel texte. L’exercice est perfectible mais louable.
L’interprétation est plutôt bonne. Il faut savoir restituer l’univers de Céline. Je pense que cela peut évoluer encore.
Accrochez vos cœurs et vos estomacs pour entrer dans l’univers célinien.
Captivant, Émouvant, Excellent.
Stanislas de la Touche nous enchante et nous captive , il nous entraine avec un prodigieux talent à travers les premiers chapitres de Mort à Crédit, tendres, piquants, cruels et ne manquant pas d’ironie.
Deuxième grand roman de Louis-Ferdinand Céline, publié en 1936, qui raconte l'enfance du Bardamu de "Voyage au bout de la nuit", paru quatre ans auparavant.
Céline nous conte son enfance vers 1900 entre son père employé dans une compagnie d’assurance empreint d’une sévérité excessive, sa mère soumise et effacée au milieu de son magasin de dentelles, son aïeule parlant au subjonctif, pas toujours très drôle mais compatissante.
« Grand-mère, elle ne riait pas beaucoup, mais elle voulait bien que je m’amuse »
Un récit à la fois drolatique, profond, cru et surtout bouleversant.
Nous sommes offusqués devant les reproches incessants et les gifles innombrables du père.
« C'était rare que je ne pleure pas une bonne partie de l'après-midi. Je prenais plus de gifles que de sourires, au magasin. »
Un peu écœuré devant la saleté de Ferdinand au pantalon souvent souillé, amusé par l’obtention du certificat d’étude…
Stanislas de la Touche est impressionnant lors qu’il nous conte la traversée de la Manche et le mal de mer des différents voyageurs. Une scène mémorable jouée avec virtuosité.
Les misères et les souvenirs de l’enfance de Ferdinand, s’accompagnent de l’évocation de Paris au début du siècles dernier en pleine évolution.
Une scénographie sobre et efficace, un éclairage en clair-obscur, des vidéos et des images d’époques projetées en fond de scène ainsi que quelques chansonnettes intensifient les émotions et nous plongent dans l’atmosphère parisiennes de l’époque.
Stanislas de la Touche incarne Céline avec un immense brio, sa gestuelle, sa voix rauque, la justesse de son jeu nous submerge.
Céline est là sous nos yeux c’est fascinant.
Stanislas de la Touche nous enchante et nous captive , il nous entraine avec un prodigieux talent à travers les premiers chapitres de Mort à Crédit, tendres, piquants, cruels et ne manquant pas d’ironie.
Deuxième grand roman de Louis-Ferdinand Céline, publié en 1936, qui raconte l'enfance du Bardamu de "Voyage au bout de la nuit", paru quatre ans auparavant.
Céline nous conte son enfance vers 1900 entre son père employé dans une compagnie d’assurance empreint d’une sévérité excessive, sa mère soumise et effacée au milieu de son magasin de dentelles, son aïeule parlant au subjonctif, pas toujours très drôle mais compatissante.
« Grand-mère, elle ne riait pas beaucoup, mais elle voulait bien que je m’amuse »
Un récit à la fois drolatique, profond, cru et surtout bouleversant.
Nous sommes offusqués devant les reproches incessants et les gifles innombrables du père.
« C'était rare que je ne pleure pas une bonne partie de l'après-midi. Je prenais plus de gifles que de sourires, au magasin. »
Un peu écœuré devant la saleté de Ferdinand au pantalon souvent souillé, amusé par l’obtention du certificat d’étude…
Stanislas de la Touche est impressionnant lors qu’il nous conte la traversée de la Manche et le mal de mer des différents voyageurs. Une scène mémorable jouée avec virtuosité.
Les misères et les souvenirs de l’enfance de Ferdinand, s’accompagnent de l’évocation de Paris au début du siècles dernier en pleine évolution.
Une scénographie sobre et efficace, un éclairage en clair-obscur, des vidéos et des images d’époques projetées en fond de scène ainsi que quelques chansonnettes intensifient les émotions et nous plongent dans l’atmosphère parisiennes de l’époque.
Stanislas de la Touche incarne Céline avec un immense brio, sa gestuelle, sa voix rauque, la justesse de son jeu nous submerge.
Céline est là sous nos yeux c’est fascinant.
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