Critiques pour l'événement Mort à crédit
Et vogue la galère !
Stanislas de la Tousche continue son compagnonnage avec Céline pour nous faire vivre cette langue magnifique avec laquelle il faut parfois se battre pour l’apprécier.
Une fois l’oreille chauffée à blanc par cette écriture âpre et rugueuse propre à Céline, on peut enfin apprécier le texte et vivre quelques aventures ubuesque et bien déguelasses.
C’est tout le talent de Stanislas de la Tousche de nous faire vivre ces aventures comme si on y était.
Ici pas question de lecture, c’est bien Céline qui parle et que l’acteur fait revivre et personnifie. On recommandera particulièrement la traversée en bateau pour l’Angleterre, âmes sujettes au mal de mer, accrochez vous bien.
Après les Derniers Entretiens, le comédien s’attaque donc à Mort à Crédit et plus particulièrement à l’enfance imaginée ou réelle du petit Ferdinand Bardamu Celine. Elle n’a pas été facile cette enfance et la faire revivre sur scène nous permet de nous rendre compte à quel point, à force de baffes, Céline est devenu un incroyable écrivain cynique et aigri.
Ici on ne cherchera pas à excuser l’horrible salaud qu’il a pu être, on explore tout simplement son extraordinaire prose.
C’est un témoignage sur une époque rude où la modernité commence tout juste à poindre, une belle façon de découvrir ou de redécouvrir l’œuvre de Celine.
Stanislas de la Tousche continue son compagnonnage avec Céline pour nous faire vivre cette langue magnifique avec laquelle il faut parfois se battre pour l’apprécier.
Une fois l’oreille chauffée à blanc par cette écriture âpre et rugueuse propre à Céline, on peut enfin apprécier le texte et vivre quelques aventures ubuesque et bien déguelasses.
C’est tout le talent de Stanislas de la Tousche de nous faire vivre ces aventures comme si on y était.
Ici pas question de lecture, c’est bien Céline qui parle et que l’acteur fait revivre et personnifie. On recommandera particulièrement la traversée en bateau pour l’Angleterre, âmes sujettes au mal de mer, accrochez vous bien.
Après les Derniers Entretiens, le comédien s’attaque donc à Mort à Crédit et plus particulièrement à l’enfance imaginée ou réelle du petit Ferdinand Bardamu Celine. Elle n’a pas été facile cette enfance et la faire revivre sur scène nous permet de nous rendre compte à quel point, à force de baffes, Céline est devenu un incroyable écrivain cynique et aigri.
Ici on ne cherchera pas à excuser l’horrible salaud qu’il a pu être, on explore tout simplement son extraordinaire prose.
C’est un témoignage sur une époque rude où la modernité commence tout juste à poindre, une belle façon de découvrir ou de redécouvrir l’œuvre de Celine.
Langage cru, rapide, imagé de l’univers de Céline.
Difficile de s’attaquer au texte de Céline. Il s’agit d’une histoire sans dialogue, avec le langage si typique et marqué de Céline. Le texte cru de Céline est livré. La difficulté est grande sur ce type de texte. Nous vivons l’enfance de Ferdinand Bardamu. Monde dur, sans amour, cet enfant grandit dans un monde difficile. Personnellement, j’ai apprécié la scène de la tempête dans le bateau qui m’a tant marquée. Les mots jaillissent, ils sont durs, crus, cinglants.
L’exercice est bien fait par moments. Il y a des hauts et des bas néanmoins. J’ai ressenti des moments lents, des moments de trop mais il est difficile de dompter un tel texte. L’exercice est perfectible mais louable.
L’interprétation est plutôt bonne. Il faut savoir restituer l’univers de Céline. Je pense que cela peut évoluer encore.
Accrochez vos cœurs et vos estomacs pour entrer dans l’univers célinien.
Difficile de s’attaquer au texte de Céline. Il s’agit d’une histoire sans dialogue, avec le langage si typique et marqué de Céline. Le texte cru de Céline est livré. La difficulté est grande sur ce type de texte. Nous vivons l’enfance de Ferdinand Bardamu. Monde dur, sans amour, cet enfant grandit dans un monde difficile. Personnellement, j’ai apprécié la scène de la tempête dans le bateau qui m’a tant marquée. Les mots jaillissent, ils sont durs, crus, cinglants.
L’exercice est bien fait par moments. Il y a des hauts et des bas néanmoins. J’ai ressenti des moments lents, des moments de trop mais il est difficile de dompter un tel texte. L’exercice est perfectible mais louable.
L’interprétation est plutôt bonne. Il faut savoir restituer l’univers de Céline. Je pense que cela peut évoluer encore.
Accrochez vos cœurs et vos estomacs pour entrer dans l’univers célinien.
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