Critiques pour l'événement L'Ombre de la Baleine
Mikaël Chirinian s’est emparé de Moby Dick pour mieux nous raconter son enfance, tisser des fils entre réalité et fiction, passer d’une histoire autobiographique à un objet théâtral universel, autour de la famille, de la résilience, de la transmission inter-générationnelle, et des dérèglements psychiques.
Seul en scène, avec un double-marionnette (crée par Francesca Testi ), qui facilite la distanciation et ouvre de nombreuses possibilités théâtrales, il incarne avec brio les multiples personnages de la famille, le petit garçon, la grande sœur, les parents, les grands-parents, les fait dialoguer entre eux, chacun reconnaissable en un clin d’œil à son intonation, sa posture… belle performance d’acteur!
Au fil des scènes, des souvenirs, de la voix de la soeur qui se fait aussi entendre par ordinateur interposé, on comprend peu à peu l’histoire complexe de cette famille, et la difficile construction du benjamin.
Le décor est ingénieux, et se révèle très poétique à la fin (très beaux visuels aussi autour d’un éventail ou des positions de la marionnette…) … un beau voyage !
Seul en scène, avec un double-marionnette (crée par Francesca Testi ), qui facilite la distanciation et ouvre de nombreuses possibilités théâtrales, il incarne avec brio les multiples personnages de la famille, le petit garçon, la grande sœur, les parents, les grands-parents, les fait dialoguer entre eux, chacun reconnaissable en un clin d’œil à son intonation, sa posture… belle performance d’acteur!
Au fil des scènes, des souvenirs, de la voix de la soeur qui se fait aussi entendre par ordinateur interposé, on comprend peu à peu l’histoire complexe de cette famille, et la difficile construction du benjamin.
Le décor est ingénieux, et se révèle très poétique à la fin (très beaux visuels aussi autour d’un éventail ou des positions de la marionnette…) … un beau voyage !
Acteur magnifiquement présent pour une pièce tragique et heureusement avec quelques sourires.
En nous installant dans la salle, notre regard est attiré par une marionnette en costume marin, son regard est expressif. Installée sur un caisson au centre de la scène, elle nous interpelle et nous étonne, c’est le sosie de ce fabuleux comédien Mikael Chirinian.
Mikael Chirinian va nous conter sa tragédie familiale. Son enfance éprouvante auprès de sa grande sœur qui a perturbé violemment l’équilibre de sa famille. Cette sœur avec qui aujourd’hui il ne communique que par email…
Il va comparer ce naufrage familial avec l’histoire de Moby Dick, livre que sa mère lui avait offert lors d’un noël tourmenté.
Tour à tour, avec l’aide de sa marionnette, il jouera avec grand talent les personnages de cette famille partant à la dérive
Le père passionné de western.
La mère croyant que les étoiles de mer protègent des sortilèges.
La grand-mère parlant de ses croyances, de la vie, de la mort.
La sœur violente et déséquilibrée.
Mikael Chirinian et sa marionnette seront aussi Ismaël s’engageant sur le Péquod et découvrant les horreurs de la pêche à la baleine. Ismaël étant à la merci et à l’ordre du capitaine Achab. Achab assoiffé de vengeance envers la baleine blanche qui lui avait tranché la jambe.
Le Péquod navigue sur une mer cruelle, il part à la dérive comme cette famille.
Mikael Chirinian nous poignarde le cœur, on en perd notre souffle, nous sommes captivés et parfois effrayés.
A notre grand bonheur, le tableau final est magnifique, léger, fragile, un décor de conte de fées. Un univers de poésie et de rêve qui adoucit cette douloureuse histoire familiale.
Nous sommes chavirés par ce beau moment de théâtre. C’est profond, émouvant, tragique parfois drôle et plein de poésie.
Mikael Chirinian va nous conter sa tragédie familiale. Son enfance éprouvante auprès de sa grande sœur qui a perturbé violemment l’équilibre de sa famille. Cette sœur avec qui aujourd’hui il ne communique que par email…
Il va comparer ce naufrage familial avec l’histoire de Moby Dick, livre que sa mère lui avait offert lors d’un noël tourmenté.
Tour à tour, avec l’aide de sa marionnette, il jouera avec grand talent les personnages de cette famille partant à la dérive
Le père passionné de western.
La mère croyant que les étoiles de mer protègent des sortilèges.
La grand-mère parlant de ses croyances, de la vie, de la mort.
La sœur violente et déséquilibrée.
Mikael Chirinian et sa marionnette seront aussi Ismaël s’engageant sur le Péquod et découvrant les horreurs de la pêche à la baleine. Ismaël étant à la merci et à l’ordre du capitaine Achab. Achab assoiffé de vengeance envers la baleine blanche qui lui avait tranché la jambe.
Le Péquod navigue sur une mer cruelle, il part à la dérive comme cette famille.
Mikael Chirinian nous poignarde le cœur, on en perd notre souffle, nous sommes captivés et parfois effrayés.
A notre grand bonheur, le tableau final est magnifique, léger, fragile, un décor de conte de fées. Un univers de poésie et de rêve qui adoucit cette douloureuse histoire familiale.
Nous sommes chavirés par ce beau moment de théâtre. C’est profond, émouvant, tragique parfois drôle et plein de poésie.
Ce spectacle m'a laissé sur ma faim, pourtant une baleine...
Dimanche 23 décembre 2018
Ce qui m'a plus, le décor, on se croirait dans un origami, c'est astucieux.
Le comédien se donne à fond pour nous raconter son histoire, mais je n'ai pas été transportée plus que ça, en dehors des bras de Morphée où j'ai failli sombrer parfois...
Le comédien se donne à fond pour nous raconter son histoire, mais je n'ai pas été transportée plus que ça, en dehors des bras de Morphée où j'ai failli sombrer parfois...
28 juillet, 11h, Avignon
Dans ce texte, l’histoire de Moby Dick et celle d’une famille s’entremêlent. On peut dire que d’une certaine manière Moby Dick éclaire l’histoire familiale. C’est d’ailleurs sa propre histoire que Mikael Chirinian raconte.
Le roman d’aventure est offert au personnage, Noël, lequel accompagnera le petit garçon toute sa vie et auquel il se réfèrera constamment.
Il est seul en scène mais à plusieurs reprises une voix se fait entendre, nous permettant de prendre connaissance des courriels (incendiaires) de sa soeur dépressive et agressive. Mais cette voix est sans intonation, quasiment déshumanisée. Sa soeur atteinte de démence est-elle morte ? S’agit-il de vieux messages ?
C’est le troisième seul en scène de Mikael Chirinian. C’est un spectacle, magnifiquement interprété, fort en émotion et qui touche toutes les générations.
Dans ce texte, l’histoire de Moby Dick et celle d’une famille s’entremêlent. On peut dire que d’une certaine manière Moby Dick éclaire l’histoire familiale. C’est d’ailleurs sa propre histoire que Mikael Chirinian raconte.
Le roman d’aventure est offert au personnage, Noël, lequel accompagnera le petit garçon toute sa vie et auquel il se réfèrera constamment.
Il est seul en scène mais à plusieurs reprises une voix se fait entendre, nous permettant de prendre connaissance des courriels (incendiaires) de sa soeur dépressive et agressive. Mais cette voix est sans intonation, quasiment déshumanisée. Sa soeur atteinte de démence est-elle morte ? S’agit-il de vieux messages ?
C’est le troisième seul en scène de Mikael Chirinian. C’est un spectacle, magnifiquement interprété, fort en émotion et qui touche toutes les générations.
Je suis très perplexe sur cette pièce, car je trouve vraiment l'acteur bon et surtout investi et sur ce point je prend plaisir à le suivre.
Seulement je ne comprends pas l'intérêt de la marionnette, elle n'apporte rien de très intéressant au jeu.
J'ai eu l'impression parfois que le comédien ne savait pas exactement où il était dans son espace.
En clair de jolies idées parfois, mais l'ensemble est très moyen.
Seulement je ne comprends pas l'intérêt de la marionnette, elle n'apporte rien de très intéressant au jeu.
J'ai eu l'impression parfois que le comédien ne savait pas exactement où il était dans son espace.
En clair de jolies idées parfois, mais l'ensemble est très moyen.
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