Critiques pour l'événement Le voyage de Molière
« Le voyage de Molière » de Pierre-Olivier Scotto et Jean-Philippe Daguerre qui en assure aussi la mise en scène, sur la scène du théâtre La gare du Midi de Biarritz, organisée par Les Amis du théâtre de la côte basque est une plongée dans l’univers du maître incontestable de la Comédie dont on a fêté les 400 ans en 2022.
L’action se situe dans la genèse de la vie de Jean-Baptiste Poquelin, dit Molière, le 15 novembre 1656 (il a 34 ans), et de sa troupe considérée comme la meilleure troupe de campagne : L’illustre Théâtre !
Une fable qui nous transporte du 21e au 17e siècle avec comme fil conducteur un certain Léo qui aspire à devenir comédien sur les traces de son illustre mentor en la personne de l’immense Molière.
Tout commence par une banale audition dans laquelle sa surexcitation lui fera perdre ses moyens, à en perdre connaissance, pour le transposer dans son rêve dans une autre époque. En cela, il est tout à fait préparé puisqu’il porte un pourpoint et un jean, costumes pouvant satisfaire toutes les situations, tous les rôles.
Quoi de mieux pour affronter le décor fort bien équilibré d’Antoine Milian, permettant une fluidité des scènes pour un voyage onirique réjouissant, agrémenté par les costumes de Corine Rossi et les lumières de Moïse Hill.
Dans un rêve qui mêle le « réel » et « l’irréel », nous naviguons entre deux atmosphères qui se combinent judicieusement. La force de ce quatre mains entre Pierre-Olivier Scotto et Jean-Philippe Daguerre est de faire dialoguer subtilement le XXIe et XVIIe siècle. Dans un phrasé, un vocabulaire qui nécessairement déclencheront les rires par leur juxtaposition.
Ils ont d’ailleurs finement dans cette comédie, tricoté, inséré des scènes réelles tirées des pièces de Molière à une vie de troupe purement imaginative, comme celle par exemple du Bourgeois Gentilhomme où Monsieur Jourdain prend un cours de françois. Transposé ici dans un cours d’anglois où le « u » se prononce « you » pour entonner en cœur la chanson des Beatles « Hey Jude » !
Une vie de troupe avec ses hauts et ses bas comme l’épreuve qui les attend à Béziers avec la peste qui sévit et qui risque de les ruiner. Fort heureusement, la troupe a plus d’un stratagème dans ses manches et l’évêque de Béziers dans une scène hilarante succombera à la gent féminine et leur permettra de jouer leur deuxième grande comédie « Le dépit amoureux » bien avant le premier succès de Molière avec « Les précieuses ridicules interprétées en 1659 ». Un évêque qui ne manque pas de mordant en la personne de Teddy Melis qui a emporté dans sa folie le public, également dans son rôle tout en rondeur de Gros René aux côtés de sa muse la Marquise Duparc interprété joliment par Mathilde Hennekinne.
Des scènes où la fantaisie des auteurs sera reine !
Un Léo qui dans un songe, un rêve éveillé, retrouve son amoureuse Emma dans les traits d’Armande Béjart, l’espiègle mystérieuse Charlotte Ruby, fille de la dévorante Madeleine Béjart sous les traits aimants de Charlotte Matzneff. Un conflit intergénérationnel qui ne manque pas de sincérité, de piquant, de saveur, interprété dans une fougue tout en nuances colorées par Geoffrey Palisse qui dans un certain sens a bien du mal à se faire comprendre avec son vocabulaire d’un autre temps, agrémenté d’un violoncelle à la particularité dissonante frisant l’harmonieux.
Il débarque dans une troupe où la joie de vivre bat son plein et balaie d’un revers de manches les tracas pour ne se concentrer que sur l’Art du théâtre au service de leur public.
Du théâtre dans le théâtre dans une ambiance, une mise en scène rondement menée, captivant le public jusqu’au salut. Jean-Philippe Daguerre connaît toutes les ficelles de ses ruses pour amener là où il faut chaque comédien dans le jeu qui le met en valeur et qui répond à l’intrigue : il aime ses comédiens et ils lui rendent bien : une belle troupe qui a de belles années devant elle, à l’image de L’illustre théâtre !
Comme dirait Molière : C’est une étrange entreprise que de vouloir faire rire les honnêtes gens » eh bien Jean-Philippe Daguerre par un sourire, un silence, une pause, un geste, un son, un phrasé (si important dans un alexandrin), il accomplit avec tendresse et émotion ce miracle !
Un hommage que Molière, interprété tout en retenu, en sagesse par le maître des lieux, Thibault Pinson, ne serait renier et de son bras droit Charles Dufresne en la personne généreuse, toujours prête à aider, de Grégoire Bourbier, sans oublier la friponne Toinette interprétée par Violette Erhart.
Un voyage qui laisse en nos cœurs une place à la générosité, à la bienveillance, à l’amour de son prochain dans une présence théâtrale nécessaire à notre développement.
Le théâtre est immortel…Molière aussi !
« Le voyage de Molière » sur la scène du théâtre La gare du Midi de Biarritz, un évènement Les amis du théâtre de la côte basque, une coproduction Le grenier de Babouchka & Atelier théâtre Actuel.
Vu le 110124
L’action se situe dans la genèse de la vie de Jean-Baptiste Poquelin, dit Molière, le 15 novembre 1656 (il a 34 ans), et de sa troupe considérée comme la meilleure troupe de campagne : L’illustre Théâtre !
Une fable qui nous transporte du 21e au 17e siècle avec comme fil conducteur un certain Léo qui aspire à devenir comédien sur les traces de son illustre mentor en la personne de l’immense Molière.
Tout commence par une banale audition dans laquelle sa surexcitation lui fera perdre ses moyens, à en perdre connaissance, pour le transposer dans son rêve dans une autre époque. En cela, il est tout à fait préparé puisqu’il porte un pourpoint et un jean, costumes pouvant satisfaire toutes les situations, tous les rôles.
Quoi de mieux pour affronter le décor fort bien équilibré d’Antoine Milian, permettant une fluidité des scènes pour un voyage onirique réjouissant, agrémenté par les costumes de Corine Rossi et les lumières de Moïse Hill.
Dans un rêve qui mêle le « réel » et « l’irréel », nous naviguons entre deux atmosphères qui se combinent judicieusement. La force de ce quatre mains entre Pierre-Olivier Scotto et Jean-Philippe Daguerre est de faire dialoguer subtilement le XXIe et XVIIe siècle. Dans un phrasé, un vocabulaire qui nécessairement déclencheront les rires par leur juxtaposition.
Ils ont d’ailleurs finement dans cette comédie, tricoté, inséré des scènes réelles tirées des pièces de Molière à une vie de troupe purement imaginative, comme celle par exemple du Bourgeois Gentilhomme où Monsieur Jourdain prend un cours de françois. Transposé ici dans un cours d’anglois où le « u » se prononce « you » pour entonner en cœur la chanson des Beatles « Hey Jude » !
Une vie de troupe avec ses hauts et ses bas comme l’épreuve qui les attend à Béziers avec la peste qui sévit et qui risque de les ruiner. Fort heureusement, la troupe a plus d’un stratagème dans ses manches et l’évêque de Béziers dans une scène hilarante succombera à la gent féminine et leur permettra de jouer leur deuxième grande comédie « Le dépit amoureux » bien avant le premier succès de Molière avec « Les précieuses ridicules interprétées en 1659 ». Un évêque qui ne manque pas de mordant en la personne de Teddy Melis qui a emporté dans sa folie le public, également dans son rôle tout en rondeur de Gros René aux côtés de sa muse la Marquise Duparc interprété joliment par Mathilde Hennekinne.
Des scènes où la fantaisie des auteurs sera reine !
Un Léo qui dans un songe, un rêve éveillé, retrouve son amoureuse Emma dans les traits d’Armande Béjart, l’espiègle mystérieuse Charlotte Ruby, fille de la dévorante Madeleine Béjart sous les traits aimants de Charlotte Matzneff. Un conflit intergénérationnel qui ne manque pas de sincérité, de piquant, de saveur, interprété dans une fougue tout en nuances colorées par Geoffrey Palisse qui dans un certain sens a bien du mal à se faire comprendre avec son vocabulaire d’un autre temps, agrémenté d’un violoncelle à la particularité dissonante frisant l’harmonieux.
Il débarque dans une troupe où la joie de vivre bat son plein et balaie d’un revers de manches les tracas pour ne se concentrer que sur l’Art du théâtre au service de leur public.
Du théâtre dans le théâtre dans une ambiance, une mise en scène rondement menée, captivant le public jusqu’au salut. Jean-Philippe Daguerre connaît toutes les ficelles de ses ruses pour amener là où il faut chaque comédien dans le jeu qui le met en valeur et qui répond à l’intrigue : il aime ses comédiens et ils lui rendent bien : une belle troupe qui a de belles années devant elle, à l’image de L’illustre théâtre !
Comme dirait Molière : C’est une étrange entreprise que de vouloir faire rire les honnêtes gens » eh bien Jean-Philippe Daguerre par un sourire, un silence, une pause, un geste, un son, un phrasé (si important dans un alexandrin), il accomplit avec tendresse et émotion ce miracle !
Un hommage que Molière, interprété tout en retenu, en sagesse par le maître des lieux, Thibault Pinson, ne serait renier et de son bras droit Charles Dufresne en la personne généreuse, toujours prête à aider, de Grégoire Bourbier, sans oublier la friponne Toinette interprétée par Violette Erhart.
Un voyage qui laisse en nos cœurs une place à la générosité, à la bienveillance, à l’amour de son prochain dans une présence théâtrale nécessaire à notre développement.
Le théâtre est immortel…Molière aussi !
« Le voyage de Molière » sur la scène du théâtre La gare du Midi de Biarritz, un évènement Les amis du théâtre de la côte basque, une coproduction Le grenier de Babouchka & Atelier théâtre Actuel.
Vu le 110124
Quelle merveilleuse idée des deux auteurs Pierre-Olivier Scotto et Jean-Pierre Daguerre d’avoir écrit ce retour vers le passé pour rendre hommage à Jean-Baptiste Poquelin.
Un jeune comédien incarné par Geoffrey Palisse est projeté au XVII siècle au cœur de la troupe de l'illustre théâtre de Molière.
Le texte de cette comédie mêle harmonieusement l’intrigue de la pièce à l’écriture du Maître.
Dans un décor tournant, les comédiens nous font tourner la tête. Une mise en scène dynamique et astucieuse nous fait oublier le temps qui passe.
Ce soir, c’était la dernière dans cet écrin du théâtre Marie Bell mais le voyage continu en tournée dans toute la France via le festival d’Avignon.
Un jeune comédien incarné par Geoffrey Palisse est projeté au XVII siècle au cœur de la troupe de l'illustre théâtre de Molière.
Le texte de cette comédie mêle harmonieusement l’intrigue de la pièce à l’écriture du Maître.
Dans un décor tournant, les comédiens nous font tourner la tête. Une mise en scène dynamique et astucieuse nous fait oublier le temps qui passe.
Ce soir, c’était la dernière dans cet écrin du théâtre Marie Bell mais le voyage continu en tournée dans toute la France via le festival d’Avignon.
Léo, un jeune homme du XXIème désireux de devenir comédien nous emmène dans son rêve au beau milieu du XVIIème siècle et nous immerge dans la vie de la troupe de l’Illustre Théâtre de Molière.
Il nous fait prendre part à l’écriture et aux répétitions d’une nouvelle pièce du Maître, à la complicité des comédiens de la Troupe mais également à toutes leurs difficultés pour se faire connaître.
Nous connaissons la fin puisque « le théâtre est éternel et Molière aussi »!
La mise en scène de Jean-Philippe Daguerre est ingénieuse et dynamique. Les costumes nous plongent immédiatement dans l’ambiance de l’époque.
Le côté décalé entre les deux époques donne une touche d’humour mais les répétitions autour des Beatles sont pour moi de trop.
Le grenier de Babouchka nous offre encore une fois une pièce dynamique et didactique, qui plait aux jeunes et aux moins jeunes.
C’est un bon moyen de faire découvrir les auteurs classiques aux enfants. Les puristes du théâtre classique s’abstenir.
Il nous fait prendre part à l’écriture et aux répétitions d’une nouvelle pièce du Maître, à la complicité des comédiens de la Troupe mais également à toutes leurs difficultés pour se faire connaître.
Nous connaissons la fin puisque « le théâtre est éternel et Molière aussi »!
La mise en scène de Jean-Philippe Daguerre est ingénieuse et dynamique. Les costumes nous plongent immédiatement dans l’ambiance de l’époque.
Le côté décalé entre les deux époques donne une touche d’humour mais les répétitions autour des Beatles sont pour moi de trop.
Le grenier de Babouchka nous offre encore une fois une pièce dynamique et didactique, qui plait aux jeunes et aux moins jeunes.
C’est un bon moyen de faire découvrir les auteurs classiques aux enfants. Les puristes du théâtre classique s’abstenir.
Je m'attendais à (beaucoup) mieux.
N'est pas Michalik qui veut, et revisiter l'histoire en y ajoutant sa patte, c'est une entreprise bien délicate.
Une idée intéressante, intelligente, mais des dialogues inégaux, un propos de départ qui s'égare et sert de prétexte à l'histoire dans l'Histoire, dont le traitement manque de panache.
Jean-Philippe Daguere, m'a bluffé, scotché à mon siège avec le brillant Adieu Mr Haffmann, là il me laisse dubitatif. Ce n'est pas mauvais, loin de là, mais simplement pas à sa mesure. Un rythme inégal, des ficelles trop évidentes, on tombe dans certains clichés, certaines banalités, on enfonce des portes déjà bien ouvertes. Et paradoxalement, parfois, on se surprend à apprécier une certaine finesse.
Un manque de travail ? Je ne sais pas.
Malgré tout ça, un décor sympathique et ingénieux, un Stéphane Dauch très charismatique qui endosse le rôle le plus difficile à endosser avec brio. Le reste de la distribution est un peu inégal. Le jeu de Geoffrey Palisse manque cruellement de nuances (formatage Cours Florent sans doute). Dommage car il a une très belle énergie.
Un très bel esprit de troupe contribue en partie à rattraper les défauts de ce spectacle, dont les acteurs inspirent tout de même beaucoup de sympathie.
Bref, vous l'aurez compris, une expérience mitigée.
N'est pas Michalik qui veut, et revisiter l'histoire en y ajoutant sa patte, c'est une entreprise bien délicate.
Une idée intéressante, intelligente, mais des dialogues inégaux, un propos de départ qui s'égare et sert de prétexte à l'histoire dans l'Histoire, dont le traitement manque de panache.
Jean-Philippe Daguere, m'a bluffé, scotché à mon siège avec le brillant Adieu Mr Haffmann, là il me laisse dubitatif. Ce n'est pas mauvais, loin de là, mais simplement pas à sa mesure. Un rythme inégal, des ficelles trop évidentes, on tombe dans certains clichés, certaines banalités, on enfonce des portes déjà bien ouvertes. Et paradoxalement, parfois, on se surprend à apprécier une certaine finesse.
Un manque de travail ? Je ne sais pas.
Malgré tout ça, un décor sympathique et ingénieux, un Stéphane Dauch très charismatique qui endosse le rôle le plus difficile à endosser avec brio. Le reste de la distribution est un peu inégal. Le jeu de Geoffrey Palisse manque cruellement de nuances (formatage Cours Florent sans doute). Dommage car il a une très belle énergie.
Un très bel esprit de troupe contribue en partie à rattraper les défauts de ce spectacle, dont les acteurs inspirent tout de même beaucoup de sympathie.
Bref, vous l'aurez compris, une expérience mitigée.
Léo, jeune acteur part pour une audition et exprime son admiration pleine du théâtre et bien sûr de Molière. Son émotion le fera perdre connaissance et rêver l’histoire de la troupe de Molière, l’illustre théâtre.
La troupe est à Béziers et Molière créé alors la pièce en vers, le dépit amoureux. La ville est fermée pour cause de pandémie. Molière obtient la possibilité de jouer une nouvelle pièce qu’il va créer en quelques jours. Celle-ci sera un succès et ouvrira les portes de Paris et de la cour royale à Molière. Léo revient à la réalité.
L’histoire est facile, pas de grande innovation ni dans le ton ni dans les évènements. On joue avec quelques anachronismes de façon très soft. Le texte est ultra pédagogique (les acteurs roulent les « r »), bienveillant dans les échanges. Cela aboutit à un texte plat et gentillet ou même à une certaine mièvrerie.
J’ai été déçue par l’histoire. Pas de vrai fil si ce n’est la création de cette pièce. Léo venu du présent n’a alors pas trop d’apport dans cette histoire. Le violoncelle n'apporte pas grand chose non plus.
La mise en scène est sympa avec la roue qui sert de plateau aux différentes scènes. Cependant, il y a des changements assez lents. J’ai régulièrement eu le sentiment d’un rythme volontairement ralenti. L’idée est bonne mais pas exploité jusqu’au bout.
Les acteurs sont bons mais ont du mal à relever globalement la pièce.
En résumé j’attendais de Jean-Philippe Daguerre une histoire et une mise en scène bien ficelés dans un style commercial. Mais cela manque globalement de dynamisme.
La troupe est à Béziers et Molière créé alors la pièce en vers, le dépit amoureux. La ville est fermée pour cause de pandémie. Molière obtient la possibilité de jouer une nouvelle pièce qu’il va créer en quelques jours. Celle-ci sera un succès et ouvrira les portes de Paris et de la cour royale à Molière. Léo revient à la réalité.
L’histoire est facile, pas de grande innovation ni dans le ton ni dans les évènements. On joue avec quelques anachronismes de façon très soft. Le texte est ultra pédagogique (les acteurs roulent les « r »), bienveillant dans les échanges. Cela aboutit à un texte plat et gentillet ou même à une certaine mièvrerie.
J’ai été déçue par l’histoire. Pas de vrai fil si ce n’est la création de cette pièce. Léo venu du présent n’a alors pas trop d’apport dans cette histoire. Le violoncelle n'apporte pas grand chose non plus.
La mise en scène est sympa avec la roue qui sert de plateau aux différentes scènes. Cependant, il y a des changements assez lents. J’ai régulièrement eu le sentiment d’un rythme volontairement ralenti. L’idée est bonne mais pas exploité jusqu’au bout.
Les acteurs sont bons mais ont du mal à relever globalement la pièce.
En résumé j’attendais de Jean-Philippe Daguerre une histoire et une mise en scène bien ficelés dans un style commercial. Mais cela manque globalement de dynamisme.
Le voyage de Leo, acteur amateur de théatre contemporain, à l'époque d'un Molière débutant est ébouriffant et captivant .
On se laisse emporter par ce voyage imaginaire grâce au talent collectif de l'ensemble des acteurs
Le début de la pièce et la fin sont particulièrement réussis ...il y a quelques répliques un peu longues et difficilement compréhensible en milieu de pièce
La mise en scène est ingénieuse et originale....le jeu des acteurs est énergique et enthousiaste.
L'idée de rajouter un violoncelliste est très intéressante notamment pour habiller musicalement les changements de décor qui s'opèrent sous nos yeux au travers d'une roue actionnée par les acteurs .
Cette pièce est un hommage original et moderne au talent de Molière, mais surtout nous conte avec talent le processus de création artistique tellement complexe dans une époque si codifiée et si fermée.
Une vraie réussite !
On se laisse emporter par ce voyage imaginaire grâce au talent collectif de l'ensemble des acteurs
Le début de la pièce et la fin sont particulièrement réussis ...il y a quelques répliques un peu longues et difficilement compréhensible en milieu de pièce
La mise en scène est ingénieuse et originale....le jeu des acteurs est énergique et enthousiaste.
L'idée de rajouter un violoncelliste est très intéressante notamment pour habiller musicalement les changements de décor qui s'opèrent sous nos yeux au travers d'une roue actionnée par les acteurs .
Cette pièce est un hommage original et moderne au talent de Molière, mais surtout nous conte avec talent le processus de création artistique tellement complexe dans une époque si codifiée et si fermée.
Une vraie réussite !
L'idée est vraiment chouette et les acteurs sont bons.
Le décor et les costumes sont top.
On apprend pas mal de choses sur les interactions des membres de l'illustre théâtre.
Je reste un peu sur ma faim en ce qui concerne l'écriture toutefois. C'est un peu simple et on compte beaucoup sur les répliques originales.
La fin tire un peu en longueur.
A voir si vous avez envie de voir une pièce sympa sur un sujet intéressant.
Le décor et les costumes sont top.
On apprend pas mal de choses sur les interactions des membres de l'illustre théâtre.
Je reste un peu sur ma faim en ce qui concerne l'écriture toutefois. C'est un peu simple et on compte beaucoup sur les répliques originales.
La fin tire un peu en longueur.
A voir si vous avez envie de voir une pièce sympa sur un sujet intéressant.
Nous sommes témoins d’une leçon de théâtre historique, une plongée dans l’univers de Molière. Nous assistons en effet à une histoire largement inspirée de la vie de sa troupe nomade juste avant son arrivée à Versailles.
L’histoire débute dans notre époque contemporaine quand un jeune comédien peu sûr de lui passe un casting pour une pièce de Molière qu’il vénère. Il se retrouve, suite à un évanouissement de peur, plongé à l’époque de son maître. Rêverie ou magie du théâtre, il va pouvoir vivre au rythme de la troupe avec ses difficultés, ses épreuves et ses petits et grands bonheurs.
La mise en scène et parfaitement orchestrée et millimétrée. C’est dynamique, gai, vivant. La scénographie est particulièrement intéressante, énorme plateau tournant symbolisant l’errance de la troupe de Molière et permettant différents espaces de jeux pour les comédiens. Les costumes superbes nous plongent définitivement au XVIIème.
La troupe de la compagnie « le grenier de Babouchka » nous offre comme toujours avec réussite un spectacle plein d’énergie et de joie.
Du théâtre classique réinventé avec brio !
L’histoire débute dans notre époque contemporaine quand un jeune comédien peu sûr de lui passe un casting pour une pièce de Molière qu’il vénère. Il se retrouve, suite à un évanouissement de peur, plongé à l’époque de son maître. Rêverie ou magie du théâtre, il va pouvoir vivre au rythme de la troupe avec ses difficultés, ses épreuves et ses petits et grands bonheurs.
La mise en scène et parfaitement orchestrée et millimétrée. C’est dynamique, gai, vivant. La scénographie est particulièrement intéressante, énorme plateau tournant symbolisant l’errance de la troupe de Molière et permettant différents espaces de jeux pour les comédiens. Les costumes superbes nous plongent définitivement au XVIIème.
La troupe de la compagnie « le grenier de Babouchka » nous offre comme toujours avec réussite un spectacle plein d’énergie et de joie.
Du théâtre classique réinventé avec brio !
Nous sommes tous frères de scène !
Loin d'être un hommage de plus au grand auteur, cette histoire rêvée par Jean Philippe Daguerre et Pierre Olivier Scotto nous a beaucoup charmé.
Ce n'est pas Molière qui vient à nous, modernisé avec plus ou moins de réussite, mais nous qui allons à lui au cours d'un songe qui en ferait fantasmer plus d'un(e) dans la grande famille du théâtre.
Vous vous réveillez au beau milieu de la Troupe de Molière, et qui plus est, vivez, vibrez et jouez avec elle !
C'est à ce voyage enchanteur que nous sommes invités ....
Au commencement était le verbe, et cette écriture là, à quatre mains, est brillante.
La langue de Jean Baptiste côtoie celle des auteurs avec évidence et fluidité. De nombreuses références aux chef d'oeuvres du Maître parsèment le récit, parfois une rime, parfois une scène entière, telle celle du Tartuffe, pour n'en citer qu'une, qui est une vraie réussite.
La mise en scène pleine d'énergie est tout aussi formidable, tirant le meilleur parti de la grande roue au centre de la scène, tantôt voyage, tantôt tréteaux, tantôt coulisses.
Un grand bravo à Antoine Milian pour ce décor ingénieux.
Mais ce sont les comédiens, fort bien vêtus, qui nous ont vraiment enthousiasmé par leur talent.
Comme on dit aujourd'hui "C'est hyper bien joué" !
Le ton est parfaitement juste, la langue impeccablement maîtrisée, chaque personnage est parfait dans son rôle ! Voilà une troupe soudée, complice et qui connaît bien son affaire.
C'est d'autant plus dommage que toutes ces qualités soient un peu dépréciées par la présence trop fréquente et trop forte du violoncelle, qui agace l'oreille même pendant certains dialogues, au lieu d'être là en soutien. Et dont les accords, aussi justes soient ils, ne sont pas toujours harmonieux.
Ce qui n'empêche pas le Grenier de Babouchka de nous délivrer ce message essentiel :
L'amour du théâtre est un super pouvoir !
Loin d'être un hommage de plus au grand auteur, cette histoire rêvée par Jean Philippe Daguerre et Pierre Olivier Scotto nous a beaucoup charmé.
Ce n'est pas Molière qui vient à nous, modernisé avec plus ou moins de réussite, mais nous qui allons à lui au cours d'un songe qui en ferait fantasmer plus d'un(e) dans la grande famille du théâtre.
Vous vous réveillez au beau milieu de la Troupe de Molière, et qui plus est, vivez, vibrez et jouez avec elle !
C'est à ce voyage enchanteur que nous sommes invités ....
Au commencement était le verbe, et cette écriture là, à quatre mains, est brillante.
La langue de Jean Baptiste côtoie celle des auteurs avec évidence et fluidité. De nombreuses références aux chef d'oeuvres du Maître parsèment le récit, parfois une rime, parfois une scène entière, telle celle du Tartuffe, pour n'en citer qu'une, qui est une vraie réussite.
La mise en scène pleine d'énergie est tout aussi formidable, tirant le meilleur parti de la grande roue au centre de la scène, tantôt voyage, tantôt tréteaux, tantôt coulisses.
Un grand bravo à Antoine Milian pour ce décor ingénieux.
Mais ce sont les comédiens, fort bien vêtus, qui nous ont vraiment enthousiasmé par leur talent.
Comme on dit aujourd'hui "C'est hyper bien joué" !
Le ton est parfaitement juste, la langue impeccablement maîtrisée, chaque personnage est parfait dans son rôle ! Voilà une troupe soudée, complice et qui connaît bien son affaire.
C'est d'autant plus dommage que toutes ces qualités soient un peu dépréciées par la présence trop fréquente et trop forte du violoncelle, qui agace l'oreille même pendant certains dialogues, au lieu d'être là en soutien. Et dont les accords, aussi justes soient ils, ne sont pas toujours harmonieux.
Ce qui n'empêche pas le Grenier de Babouchka de nous délivrer ce message essentiel :
L'amour du théâtre est un super pouvoir !
Nous nous sommes régalés avec gourmandise de cet hommage superbe rendu au théâtre et à Molière.
Une pièce enjouée, drôle, émouvante sublimée par, des comédiens généreux et talentueux, une mise en scène magique et un texte de très grande qualité.
Nous avons été littéralement transportés en 1656 avec Léo (alias Léandre) à la rencontre de Jean-Baptiste et de sa troupe, à qui on rêve de donner la réplique. Un moment, immersif, indispensable de plaisir et d’émotions.
A ne rater sous aucun prétexte !
Une pièce enjouée, drôle, émouvante sublimée par, des comédiens généreux et talentueux, une mise en scène magique et un texte de très grande qualité.
Nous avons été littéralement transportés en 1656 avec Léo (alias Léandre) à la rencontre de Jean-Baptiste et de sa troupe, à qui on rêve de donner la réplique. Un moment, immersif, indispensable de plaisir et d’émotions.
A ne rater sous aucun prétexte !
2022, Léo fait des études de médecine, mais son rêve absolu c’est d’être comédien, il va donc passer une audition, mais pris par le trac il s’évanouit, et se réveille… au 17ème siècle en compagnie de comédiens, et pas des moindres, ceux de Molière et de son Illustre Théâtre !
Bien sûr, il va devoir expliquer certains anachronismes, tel son jean, et sa passion pour les Beatles ! Il s’en sort très bien, et la jeune Armande Béjart n’est pas insensible à son charme, et ce qui ne gâche rien elle ressemble à sa petite amie du XXIème siècle !
Molière décide d’engager ce jeune homme comme homme à tout faire et comédien, Léo connait bien la fin de l’histoire, et malgré tout il joue le jeu, se laisse séduire, se lie d’amitié avec Gros René mari de Marquise. Il poussera Molière et la troupe à partir à Paris on ne peut pas échapper à l’Histoire !
Pierre-Olivier Scotto et Jean-Philippe Daguerre, ont écrit une belle pièce sur l’amour du théâtre, sur notre « patron » Molière dont on souffle les 400 bougies cette année. Il y a du panache, de l’humour, de l’action, bravo pour les costumes et les décors, la mise en scène de Jean-Philippe Daguerre est dynamique, drôle, un vrai travail de troupe ! On s’amuse, on est ému, les comédiens sont excellents.
Bien sûr, il va devoir expliquer certains anachronismes, tel son jean, et sa passion pour les Beatles ! Il s’en sort très bien, et la jeune Armande Béjart n’est pas insensible à son charme, et ce qui ne gâche rien elle ressemble à sa petite amie du XXIème siècle !
Molière décide d’engager ce jeune homme comme homme à tout faire et comédien, Léo connait bien la fin de l’histoire, et malgré tout il joue le jeu, se laisse séduire, se lie d’amitié avec Gros René mari de Marquise. Il poussera Molière et la troupe à partir à Paris on ne peut pas échapper à l’Histoire !
Pierre-Olivier Scotto et Jean-Philippe Daguerre, ont écrit une belle pièce sur l’amour du théâtre, sur notre « patron » Molière dont on souffle les 400 bougies cette année. Il y a du panache, de l’humour, de l’action, bravo pour les costumes et les décors, la mise en scène de Jean-Philippe Daguerre est dynamique, drôle, un vrai travail de troupe ! On s’amuse, on est ému, les comédiens sont excellents.
Au-delà d’un hommage à Molière, ce spectacle est une magnifique et somptueuse déclaration d’amour au théâtre. C’est beau et prégnant. Tout simplement magique, féérique et terriblement touchant. Du baume au cœur et des étoiles dans les yeux tout le long... c'est normal cette émotion qui vous saisit dès le début et qui ne vous quitte pas ?
« Léo, un jeune homme du XXIe siècle qui rêve d’être comédien, se retrouve accidentellement plongé en 1656 au cœur de la troupe de l’Illustre Théâtre de Molière. Commence alors une aventure extraordinaire dans un monde créatif et cruel où la vie et la gloire ne tiennent qu’à un fil. »
L’écriture de Pierre-Olivier Scotto et Jean-Philippe Daguerre développe une fiction documentée située aux débuts de la vie de saltimbanque de Molière, sur les routes de France, avant qu’il n’arrive avec sa troupe à Versailles. Un rêve éveillé, une poétique de l’enchantement au pays des merveilles de l'Illustre Théâtre.
La mise en scène de Jean-Philippe Daguerre, comme à son habitude, pétille et brille de mille feux pour colorer toutes les situations d'une tendresse et d’un dynamisme débordant de vie, d’espoir et de joie. Et lorsque qu’il s’agit de moments plus sombres ou relâchés, l’attention apportée au récit conduit nécessairement vers l’émotion. C’est splendide et émouvant, la beauté et l’attrait de la narration nous captivent et nous enveloppent tout à la fois. L'univers musical, baigné de chants a capella et de parties instrumentales, est un pur régal qui accompagne et enveloppe les situations.
La troupe est au rendez-vous, truculence et justesse à la clé, elle joue de velours et de fougue chaque rôle et chaque scène comme si c’était une première fois, sublime et inoubliable. Grégoire Bourbier, Stéphane Dauch, Violette Erhart, Mathilde Hennekinne, Charlotte Matzneff, Teddy Melis, Geoffrey Palisse et Charlotte Ruby, justes et pêchus, habitent leurs personnages avec enthousiasme. Elles et ils nous emportent dans ce voyage qu’on aimerait tant ne jamais voir s’arrêter.
C’est la deuxième fois que je vois ce spectacle. Toujours cette même émotion et ce si grand plaisir, peut-être plus encore si l’on prendre en compte l’impatience de le voir. Un grand spectacle, vraiment. Une très belle histoire et une brillante interprétation. Incontournable !
« Léo, un jeune homme du XXIe siècle qui rêve d’être comédien, se retrouve accidentellement plongé en 1656 au cœur de la troupe de l’Illustre Théâtre de Molière. Commence alors une aventure extraordinaire dans un monde créatif et cruel où la vie et la gloire ne tiennent qu’à un fil. »
L’écriture de Pierre-Olivier Scotto et Jean-Philippe Daguerre développe une fiction documentée située aux débuts de la vie de saltimbanque de Molière, sur les routes de France, avant qu’il n’arrive avec sa troupe à Versailles. Un rêve éveillé, une poétique de l’enchantement au pays des merveilles de l'Illustre Théâtre.
La mise en scène de Jean-Philippe Daguerre, comme à son habitude, pétille et brille de mille feux pour colorer toutes les situations d'une tendresse et d’un dynamisme débordant de vie, d’espoir et de joie. Et lorsque qu’il s’agit de moments plus sombres ou relâchés, l’attention apportée au récit conduit nécessairement vers l’émotion. C’est splendide et émouvant, la beauté et l’attrait de la narration nous captivent et nous enveloppent tout à la fois. L'univers musical, baigné de chants a capella et de parties instrumentales, est un pur régal qui accompagne et enveloppe les situations.
La troupe est au rendez-vous, truculence et justesse à la clé, elle joue de velours et de fougue chaque rôle et chaque scène comme si c’était une première fois, sublime et inoubliable. Grégoire Bourbier, Stéphane Dauch, Violette Erhart, Mathilde Hennekinne, Charlotte Matzneff, Teddy Melis, Geoffrey Palisse et Charlotte Ruby, justes et pêchus, habitent leurs personnages avec enthousiasme. Elles et ils nous emportent dans ce voyage qu’on aimerait tant ne jamais voir s’arrêter.
C’est la deuxième fois que je vois ce spectacle. Toujours cette même émotion et ce si grand plaisir, peut-être plus encore si l’on prendre en compte l’impatience de le voir. Un grand spectacle, vraiment. Une très belle histoire et une brillante interprétation. Incontournable !
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