Critiques pour l'événement La Leçon de Danse
Une belle complicité entre les deux protagonistes et un bon jeu de comédiens.
Une pièce distrayante sur la différence, touchante, cependant, il manque quelque chose pour que l'alchimie prenne totalement.
On y passe donc un bon moment, mais j'ai trouvé Andrea Bescond meilleure dans "les chatouilles" qui m'avait vraiment émue.
Une pièce distrayante sur la différence, touchante, cependant, il manque quelque chose pour que l'alchimie prenne totalement.
On y passe donc un bon moment, mais j'ai trouvé Andrea Bescond meilleure dans "les chatouilles" qui m'avait vraiment émue.
Senga danseuse professionnelle, porte une attelle suite à un accident. Son plus cher instrument lui fait défaut. Elle en veut à la terre entière, se nourrit de chips, de DVD, d’alcool pour passer le temps... Et l’autre qui frappe à sa porte, il ne comprend pas qu’elle souhaite qu’on lui fiche la paix !
Adémar quant à lui, souhaite prendre des cours de danse, il prévoit de danser lors d’une cérémonie où il doit recevoir un prix. Il insiste et frappe chez sa voisine Senga pour lui proposer un marché. C’est une tête, un scientifique mais il est autiste, et le seul fait de l’approcher ou de le toucher est un problème ! Comment vont-ils s’en sortir. Voilà le défi que va relever Senga.
Nos deux handicapés de la vie, vont se retrouver, pour tenter d’apprivoiser l’autre, ce n’est pas une mince affaire, l’une est meurtrie dans sa chair et l’autre dans son mental. Senga à l’insulte facile et le verbe haut, Adémar parvient à la convaincre de lui donner des cours. Pas facile, pour un scientifique qui n’a pas vraiment le sens du rythme et pourtant Senga lui enseigne sa passion avec de la musique « soft » enfin qu’elle essaie d’adapter aux circonstances !
C’est une comédie romantique, amusante, interprétée avec sensibilité par Andréa Bescond et Eric Métayer.
Leur leçon de danse tourne vite à la rencontre de l’autre, à une remise en question aussi de notre regard sur le handicap, les préjugés. Alex Métayer est un savoureux Adémar, et comment résister à Andréa Bescond humaine, sensuelle. Et pour couronner le tout, de bons moments de rire avec les « leçons » de Senga.
Adémar quant à lui, souhaite prendre des cours de danse, il prévoit de danser lors d’une cérémonie où il doit recevoir un prix. Il insiste et frappe chez sa voisine Senga pour lui proposer un marché. C’est une tête, un scientifique mais il est autiste, et le seul fait de l’approcher ou de le toucher est un problème ! Comment vont-ils s’en sortir. Voilà le défi que va relever Senga.
Nos deux handicapés de la vie, vont se retrouver, pour tenter d’apprivoiser l’autre, ce n’est pas une mince affaire, l’une est meurtrie dans sa chair et l’autre dans son mental. Senga à l’insulte facile et le verbe haut, Adémar parvient à la convaincre de lui donner des cours. Pas facile, pour un scientifique qui n’a pas vraiment le sens du rythme et pourtant Senga lui enseigne sa passion avec de la musique « soft » enfin qu’elle essaie d’adapter aux circonstances !
C’est une comédie romantique, amusante, interprétée avec sensibilité par Andréa Bescond et Eric Métayer.
Leur leçon de danse tourne vite à la rencontre de l’autre, à une remise en question aussi de notre regard sur le handicap, les préjugés. Alex Métayer est un savoureux Adémar, et comment résister à Andréa Bescond humaine, sensuelle. Et pour couronner le tout, de bons moments de rire avec les « leçons » de Senga.
Avant que la pièce ne se joue dans ce théâtre que j'aime beaucoup et à la lecture du résumé, j'avais hâte de voir cette histoire se jouer. Et puis après les critiques mitigées, l'envie est un peu redescendue.
J'y suis allée finalement ce dimanche en ne m'attendant à rien et c'était peut être la meilleure façon d'apprécier une pièce ou de ne pas être déçue.
On peut reprocher à Andréa Bescond de surjouer, que l'autisme c'est pas vraiment ce que nous montre Éric Métayer, les critiques sont justifiées mais j'ai bien aimé cette pièce et j'ai même été émue par cette histoire entre une "aigrie" et un novice en relation sentimentale.
Un bon moment.
J'y suis allée finalement ce dimanche en ne m'attendant à rien et c'était peut être la meilleure façon d'apprécier une pièce ou de ne pas être déçue.
On peut reprocher à Andréa Bescond de surjouer, que l'autisme c'est pas vraiment ce que nous montre Éric Métayer, les critiques sont justifiées mais j'ai bien aimé cette pièce et j'ai même été émue par cette histoire entre une "aigrie" et un novice en relation sentimentale.
Un bon moment.
Une comédie romantique distrayante mais sans surprise !
Touchée par le jeu d'Eric Métayer mais moins convaincue par celui d'Andréa Bescond que j'avais adoré dans les Chatouilles !
Touchée par le jeu d'Eric Métayer mais moins convaincue par celui d'Andréa Bescond que j'avais adoré dans les Chatouilles !
Senga ne vit que pour la danse. Enfin jusqu'à ce qu'une mauvaise rencontre avec un taxi ne la cloue chez elle avec une atèle. Adémar est un scientifique. Ils sont voisins pourtant vivent dans des mondes différents.
Alors qu'il doit assister à une cérémonie où il recevra un prix Ademar demande à Senga de lui apprendre à danser. Le problème c'est qu'il souffre du syndrome d'Asperger ce qui lui pose quelques difficultés dans la gestion des relations sociales. Il refuse notamment tout contact physique. Si elle est neuro-typique (autrement dit "normal") Senga n'en a pas moins quelques problèmes relationnels hérités de son enfance. Tout les éloigne. Bien sûr cette leçon de danse va les rapprocher.
Après le succès des CHATOUILLES ou la danse de la colère Andréa Bescond et son compagnon et comparse Eric Metayer nous racontent une nouvelle histoire de dépassement de soi, mais sous le mode de la comédie romantique. La leçon de danse, de Mark St Germain est adapté par Gérald Sibleyras, lequel n'est pas à sa première adaptation réussie (Piège mortel, les 39 marches, Des fleurs pour Algernon, Abigail's party). On y retrouve les codes du genre : deux personnalités opposées, du rythme, des rapprochements et des chamailleries. Mais le texte de Mark St Germain met l'accent sur les difficultés du lien social. Loin d'être superficiel le texte est fin, drôle, pose un regard bienveillant sur les problèmes relationnels des autistes Asperger.
Andréa Bescond est une jeune femme qui à la sensibilité des écorchés vifs. Si la vie ne lui a pas montré comment exprimer ses sentiments l'accident qui la prive de l'exercice de sa passion la rend dépressive, agressive pour ne pas dire un peu acariâtre. Sa confrontation à un autre handicapé du lien social va faire fondre ses défenses. Eric Metayer se glisse avec justesse et humour dans le rôle d'Adémar. Son jeu tout en finesse et sensibilité montre toute la difficulté qu'ont les victimes du syndrome d'Asperger, tant dans la gestuelle que dans la parole. L'un comme l'autre devront surmonter leurs peurs, accepter l'autre, se dépasser pour affronter la vie.
La mise en scène est rythmée. Le décor classique et sobre situe l'action dans un univers très contemporain.
En bref : une comédie romantique qui se laisse voir avec autant de plaisir que celui dont font preuve les deux comédiens sur scène. Une leçon de vie et d'espoir non dénuée d'humour. Le public ne boude pas son plaisir.
Alors qu'il doit assister à une cérémonie où il recevra un prix Ademar demande à Senga de lui apprendre à danser. Le problème c'est qu'il souffre du syndrome d'Asperger ce qui lui pose quelques difficultés dans la gestion des relations sociales. Il refuse notamment tout contact physique. Si elle est neuro-typique (autrement dit "normal") Senga n'en a pas moins quelques problèmes relationnels hérités de son enfance. Tout les éloigne. Bien sûr cette leçon de danse va les rapprocher.
Après le succès des CHATOUILLES ou la danse de la colère Andréa Bescond et son compagnon et comparse Eric Metayer nous racontent une nouvelle histoire de dépassement de soi, mais sous le mode de la comédie romantique. La leçon de danse, de Mark St Germain est adapté par Gérald Sibleyras, lequel n'est pas à sa première adaptation réussie (Piège mortel, les 39 marches, Des fleurs pour Algernon, Abigail's party). On y retrouve les codes du genre : deux personnalités opposées, du rythme, des rapprochements et des chamailleries. Mais le texte de Mark St Germain met l'accent sur les difficultés du lien social. Loin d'être superficiel le texte est fin, drôle, pose un regard bienveillant sur les problèmes relationnels des autistes Asperger.
Andréa Bescond est une jeune femme qui à la sensibilité des écorchés vifs. Si la vie ne lui a pas montré comment exprimer ses sentiments l'accident qui la prive de l'exercice de sa passion la rend dépressive, agressive pour ne pas dire un peu acariâtre. Sa confrontation à un autre handicapé du lien social va faire fondre ses défenses. Eric Metayer se glisse avec justesse et humour dans le rôle d'Adémar. Son jeu tout en finesse et sensibilité montre toute la difficulté qu'ont les victimes du syndrome d'Asperger, tant dans la gestuelle que dans la parole. L'un comme l'autre devront surmonter leurs peurs, accepter l'autre, se dépasser pour affronter la vie.
La mise en scène est rythmée. Le décor classique et sobre situe l'action dans un univers très contemporain.
En bref : une comédie romantique qui se laisse voir avec autant de plaisir que celui dont font preuve les deux comédiens sur scène. Une leçon de vie et d'espoir non dénuée d'humour. Le public ne boude pas son plaisir.
Plutôt déçue par cette leçon de danse, moi qui espérait savoir danser après cette séance, je me retrouve un peu hésitante sur le bord de la piste.
Au cours de la représentation, je me suis souvenue d'avoir vue cette pièce en version anglaise et donc j'ai fini par comparer, malheureusement c'est au détriment de la version française.
La pièce originale est Dancing lessons de Mark ST Germain adaptée en français par Gérald Sibleyras. L'histoire, présentée comme une comédie romantique ne présente aucune surprise : deux humains opposés à l'extrême vont se fréquenter et je vous laisse deviner ce qu'il va advenir. Il s'en suivra quelques situations qui nous font sourire ou rire mais pas assez à mon gout.
Si le jeu d'Eric Metayer est vraiment bon et travaillé car il a adopté la gestuelle et le phrasé d'Ademar l'autiste qui veut apprendre à danser, le jeu d'Andréa Bescond est en deça de ce qu'on pouvait attendre et son cours de danse se réduit à des attitudes agressives et j'ai eu aussi la sensation qu'elle se regardait jouer.
Les décors sont sobres, la mise en scène propre.
C'est dommage car je n'ai pas pu adhérer à la pièce et donc je suis déçue.
Au cours de la représentation, je me suis souvenue d'avoir vue cette pièce en version anglaise et donc j'ai fini par comparer, malheureusement c'est au détriment de la version française.
La pièce originale est Dancing lessons de Mark ST Germain adaptée en français par Gérald Sibleyras. L'histoire, présentée comme une comédie romantique ne présente aucune surprise : deux humains opposés à l'extrême vont se fréquenter et je vous laisse deviner ce qu'il va advenir. Il s'en suivra quelques situations qui nous font sourire ou rire mais pas assez à mon gout.
Si le jeu d'Eric Metayer est vraiment bon et travaillé car il a adopté la gestuelle et le phrasé d'Ademar l'autiste qui veut apprendre à danser, le jeu d'Andréa Bescond est en deça de ce qu'on pouvait attendre et son cours de danse se réduit à des attitudes agressives et j'ai eu aussi la sensation qu'elle se regardait jouer.
Les décors sont sobres, la mise en scène propre.
C'est dommage car je n'ai pas pu adhérer à la pièce et donc je suis déçue.
L'angle par lequel la pièce traite le sujet de l'autisme est intéressant, et le texte est bien écrit.
Il en va de même pour l'interprétation d'E. Métayer.
En revanche, A. Bescond semble trop sur la défensive et l'agressivité ; soit son personnage, soit elle, manque de générosité.
Le public a largement applaudi !
Il en va de même pour l'interprétation d'E. Métayer.
En revanche, A. Bescond semble trop sur la défensive et l'agressivité ; soit son personnage, soit elle, manque de générosité.
Le public a largement applaudi !
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