Critiques pour l'événement J’ai envie de toi
7 févr. 2022
7/10
19
Un moment de plaisir et d'évasion servi par une troupe qui prend du plaisir à jouer sur scène.

Un vaudeville moderne plein de quiproquos. J'ai beaucoup aimé la mise en scène qui fait appelle à la séparation du plateau en 2 parties. Un thème à la Feydeau mais court et raconté à notre époque, donc ça parle au spectateur dont le rire fourni.
6 févr. 2022
9/10
20
Comédie légère, très agréable pour se détendre / se vider la tête. Merci aux acteurs
2 févr. 2022
7,5/10
22
J'ai bien rigolé dans cette pièce très fantaisiste où il ne faut retenir que le plaisir du moment.
7/10
75
Belle petite équipe de comédiens qui prennent plaisir à jouer sur scène.

Bien évidement Sébastien Castro se sent comme un poisson dans l'eau dans cette comédie pleine de quiproquos. Restera longtemps à l'affiche la salle est pleine.
7 févr. 2020
6,5/10
48
Qui ne connaît pas Sébastien Castro, son rythme, son talent, ses habitudes ?

Son metteur en scène en tout cas les maîtrise, peu être les admire-t-il trop, au point d'oublier de leur donner un sens ? La pièce est un amusant prétexte pour laisser libre court à sa fantaisie d'acteur, entouré de partenaires plus ou moins inspirés, on passe une agréable soirée de divertissement, ce qui est sommes toutes toujours bon à prendre.
27 nov. 2019
3/10
38
Perplexe...
Oui, moi aussi je suis perplexe. Je n'ai pas choisi d'aller voir cette pièce (je me doutais un peu de ce que j'allais y trouver).... Et en effet, je me suis bien ennuyée durant 1H30.... Je n'ai pas ri, à peine souri à quelques reprises. .. C'est du vaudeville outré (les situations qui se répètent, les portes qui claquent, les quiproquos...) et les acteurs surjouent leur rôle. J'ai trouvé que c'était une caricature d'une pièce de vaudeville. Mais le fait est que la salle est hilare... Donc, je ne la déconseille pas, cela dépend de ce qu'on va chercher en allant voir cela. Mais moi, je n'ai pas du tout aimé.
20 nov. 2019
9/10
36
Pièce un brin déjantée et délirante déconseillée aux pseudo intellos !
Sébastien Castro a construit une pièce amusante basée sur un scénario original ; bin évidemment du début à la fin rien ne se passe comme prévu et les acteurs bien dans leurs rôles, sont excellents aux côtés d'un Sébastien Castro en pleine forme.
Salle comble et comblée venue passer un moment de détente avec une pièce qui atteint pleinement son coeur de cible : faire rire au premier degré des spectateurs qui viennent pour cela.
10 nov. 2019
7,5/10
24
Du pur vaudeville avec des quiproquos et des portes qui claquent.

Une pièce pour se changer les idées menée par Sébastien Castro, qui confirme encore une fois son potentiel comique. Il ne faut pas en demander plus, mais le public est hilare du début à la fin et c'est bien l'essentiel !!
2 nov. 2019
7/10
28
On passe un très bon moment avec cette pièce bien rythmée.
Sébastien Castro, l’auteur, est vraiment très drôle ; les autres comédiens ne sont pas tous du même niveau mais le groupe fonctionne bien.

1h30 de divertissement.
31 oct. 2019
3/10
14
Cette pièce fera partie de mes interrogations de théâtre. C'EST CA QUI FAIT RIRE ??
Qu'est-ce qui peut bien faire rire les gens là-dedans ? C'est du mauvais boulevard sans surprise, sans texte.
Consternant, bête, au ras des pâquerettes.
Comique de répétition c'est bien mais quand il y a du comique. Quand on peut être un peu surpris par le contenu. Ne vous attendez à aucune surprise. Tous les poncifs sont là. Les mauvais calembours répétés à l'infini pour bien bien exploiter le filon.
Le comique de tic de langage qu'on nous sert 12 fois parce que si ça marche faut pas se gêner. Quand on s'arrêterait bien à la 1ere... ou même avant...
Les filles en petite tenue, le voisin qui joue excessivement mal (entre autre), le copain trompé irréaliste tellement il sur-joue, les mauvaises blagues sur-exploitées, les lieux communs.
C'est creux, c'est vide, c'est abyssal. C'est mauvais.
Mais comme d'habitude le spectateur est content, il est "diverti", c'est à dire qu'il n'en retient rien il s'est juste fait laver le cerveau pendant 1h20.
Je n'ai pas ri, ni même souri une seule seconde. Si je n'avais pas été accompagnée je serais partie à la 3mn. Très en colère qu'on puisse donner à voir ça sans état d'âme. Ne peut-on pas faire rire avec un peu plus de contenu ?
Ma note reconnait le travail de mise en scène et décors. Et le jeu plaisant de S. Castro qui malheureusement lui aussi joue sur-exploite cette diction particulière.
Affligeant. Et désespérant que ça plaise autant.
18 oct. 2019
6,5/10
22
Certes, les Comédien(ne)s, Maud Le Guénédal, Anne-Sophie Germanaz, Astrid Roos, Sébastien Castro, Guillaume Clérice, Alexandre Jérôme, interprètent bien leurs rôles dans cette comédie, on aurait toutefois apprécié un peu plus d'originalité de la pièce. C'est dommage!

Après avoir passé un agréable moment, la fin du spectacle nous laisse sur notre faim.
17 oct. 2019
9/10
30
Le rythme monte crescendo jusqu’au final, désopilant. Les six acteurs sont au top. On rit du début à la fin.
15 oct. 2019
4/10
11
Nous n'avons pas compris l'engouement pour cette pièce et avons été déçu.
Vaudeville peu original avec les grosses ficelles habituelles et des reprises de gags de certaines pièces de qualité (le dîner de cons, thé à la menthe ou t’es citron).
Nous avons toutefois apprécié la qualité du décor, ingénieux et très soigné.
5 oct. 2019
8,5/10
17
Qui ne s'est jamais trompé de destinataire en envoyant un SMS ou en répondant à un message Whatsapp ? La seconde configuration est sans doute plus lourde de conséquences car le message arrive alors forcément à quelqu'un avec qui on vient d'échanger. Et si on dit des choses différentes successivement à plusieurs personnes ça peut vite dégénérer... surtout si ce sont ces quelques mots : j'ai envie de toi.

Et si je te pose des questions
(qu'est-ce que tu diras?)
Et si je te réponds (qu'est-ce que tu diras?)
Si on parle d'amour (qu'est-ce que tu diras?)

Le spectacle commence avec la musique composée en 1972 par Véronique Sanson, Chanson sur ma drôle de vie. Le décor représente la double entrée de deux appartements mitoyens au quatrième étage de la toute proche Rue des Martyrs. A gauche habite Youssouf (Sébastien Castro) qui gagne sa vie en gardant des personnes âgées et de l'autre Guillaume (Guillaume Clerice), qui vient d'emménager. Les deux hommes ont des problèmes de copropriété, le premier revendiquant l'espace d'un placard qu'il compte bien récupérer. Pour le moment il a percé la cloison et la situation est un peu délicate puisqu'on peut passer d'un appartement à l'autre sans avoir besoin de faire le détour par le palier.

Si vous ajoutez à cette situation, déjà complexe, l'envoi par Guillaume d'un SMS à la mauvaise personne, et l'arrivée de ladite personne vous avez le point de départ pour une soirée de folie, ponctuée de ressorts comiques incessants, soutenus parfois par des effets spéciaux. Ce soir c'est la mère âgée, muette et handicapée de Sabine (Maud Le Guenedal) dont Youssouf va devoir s'occuper, tant bien que mal.

Christelle (Anne-Sophie Germanaz), l'ex de Guillaume, et Julie (Astrid Roos), sa conquête faite sur Internet se crêperont-elles le chignon ou se trouveront-elles des affinités ? Et si nous ajoutions Gaël, l'actuel compagnon très jaloux et très baraqué de Christelle (Alexandre Jerome) de quel côté la balance penchera-t-elle ?

Youssouf va devoir endosser un rôle auquel il n'est pas préparé bien qu'il estime qu'il est hyper bon en impro. Je n'en dirai pas davantage : Motus et bouche... mais rassurez-vous, personne ne sera maltraité pendant le spectacle.

Tous les ingrédients sont réunis pour passer une très bonne soirée, et rire beaucoup de l'enchainements de quiproquos (qui tiennent la route jusqu'au bout) en compagnie de la joyeuse bande. Cela faisant un moment que le vaudeville ne m'avait pas autant amusée. Bravo !
14 sept. 2019
8/10
44
Fan de Sebastien Castro, j'attendais beaucoup de cette pièce, l'une des premières de cette rentrée théâtrale. Je n'ai pas été déçue !

On retrouve sa "patte" tant dans le personnage de Youssouf, gauche et irrésistible, que dans sa plume, mesurée et moderne, avec un style et un jeu qui ont rendu ce comédien incontournable (Une semaine pas plus, ou encore C'est encore mieux l'après-midi, pour n'en citer que deux).

Le reste de la distribution n'est pas en reste, portant et emportant ce texte de boulevard brossé et actuel, et avec eux le public pour une bonne tranche de rigolade.

Les quiproquos s'enchaînent à un rythme effréné, les situations et les dialogues sont maîtrisés, rappelant un "dîner de cons" à la sauce Tinder.

La mise en scène de José Paul sied à ce tourbillon d'évènements et de personnages, dans un décor très réussi de Jean-Michel Adam.

Une comédie légère et efficace qui ne devrait pas manquer d'être un des succès de la saison.
9 sept. 2019
7/10
17
On ne va pas se mentir : j’aurais clairement snobé cette affiche et ce spectacle au titre digne d’une production du Palace à Avignon, si le nom de Sébastien Castro n’y avait pas été accolé.

J’ai hésité un temps : je n’avais aucune envie de prendre des places pour un spectacle qui me laisserait de glace, et de commencer ma saison théâtrale du mauvais pied par-dessus le marché, mais je n’avais pas non plus envie d’être trop influencée en lisant la trame et en en découvrant trop sur le spectacle. Je me suis finalement décidée à faire confiance à Sébastien Castro et à donner sa chance à son premier spectacle. C’était la bonne décision.

J’ai envie de toi, c’est une comédie de boulevard qui choisit le voisinage comme environnement. Il fallait que Youssouf choisisse justement ce soir-là pour décider de casser le mur donnant sur le placard de son voisin ! Ce dernier attendait justement un rendez-vous galant rencontré sur internet ! Préoccupé, la tête ailleurs, il envoie le SMS initialement destiné à sa charmante… à son ex, un brin harceleuse sur les bords. Toute prête à débarquer chez lui, il confie alors à son voisin la mission de l’occuper et surtout, surtout, de ne pas le mentionner. Evidemment, rien ne va se passer comme prévu…

Avec un titre pareil, je dois reconnaître que j’avais peur de la grosse comédie qui tache, avec ses blagues lourdes et ses situations attendues. Il n’en fut rien. L’écriture est plutôt fine, et le tout très bien ficelé : on sent que Sébastien Castro connaît son domaine, qu’il a navigué longtemps dans des comédies boulevards et qu’il y a puisé le meilleur avant de pondre le sien. J’ai même été impressionnée par l’écriture de sa pièce : les situations sont très bien trouvées et, sans jamais alourdir son propos par des explications trop soulignées, tout est toujours très clair pour le spectateur malgré les nombreux quiproquos qui règnent en maître sur le plateau.

En réalité, c’est même un travail peut-être un peu trop soigné, et la première partie de la pièce met un peu de temps à s’installer : les rires y sont plus éparses. Certaines répliques, qui ne font pas directement avancer l’action, pourraient être supprimées pour resserrer encore le propos et arriver plus rapidement au rythme délirant qui accompagne toute la fin du spectacle. On sent une volonté de bien faire et de donner à chaque comédien son moment sur scène, mais la pièce gagnerait à s’autoriser quelques coupes au service d’une vision d’ensemble.

Ce qui est un peu étrange dans ce spectacle, c’est que si j’ai trouvé l’intrigue plutôt originale et bien ficelée, j’ai eu l’impression que le rire ne venait pas directement des situations mais davantage d’ajouts comiques saupoudrés ça et là dans la pièce. Je m’explique. Les quiproquos sont certes brillants, mais ils m’ont fait sourire là où des répliques bien trouvées, une bonne dose d’humour noir ou des effets de comiques de langage venus de nulle part ont davantage provoqué l’hilarité. A mon sens, Sébastien Castro et José Paul n’ont pas suffisamment puisé dans le comique des situations : la pièce pourrait n’être qu’un grand rire général.

Il faut dire aussi que la grande arme de Sébastien Castro est dans la lenteur, ce qui a pu déteindre sur son ériture. C’est la quatrième fois que je le vois sur scène, et il réendosse le costume que je l’ai vu si souvent enfiler : celui du personnage a l’esprit pas bien rapide à qui il faut répéter les choses trois ou quatre fois et même là, on n’est pas sûr qu’il a bien compris. Quand il entre en scène et que je comprends qu’il va nous rejouer son numéro, j’en éprouve une certaine lassitude. Et puis la magie Castro prend : deux minutes après, je ne peux plus le quitter des yeux. Un sacré numéro !
9 sept. 2019
7/10
14
De et avec l’incontournable Sébastien Castro.

Cet homme est désopilant, il nous ferait rigoler rien qu’en lisant l’annuaire téléphonique. Une pièce efficace et percutante écrite sur mesure pour nous amuser. Les quiproquos s’enchainent en cascade humoristique. Les comédiens sont excellents à l’exception de ce pauvre Gael qui surjoue un peu trop à mon gout.

Ce vaudeville moderne, dans une mise en scène rythmée de José Paul, est irrésistiblement drôle. Astucieux décor de Jean-Michel Adam. Si vous avez envie de vous détendre allez voir cette comédie pour rire à gorge …
7 sept. 2019
10/10
48
Nous avons adoré cette pièce, rigolade assurée du début jusqu’à la fin, ça fait un bien fou.
Je recommande vivement cette pièce à ceux qui veulent passer une bonne soirée.
3 sept. 2019
8/10
22
Ah textoter ! de nos jours les doigts effleurent vite, bien trop vite le clavier et voilà Guillaume, charmeur, séducteur, qui se trompe dans son envoi, et c’est son ex Christelle, qui reçoit le message “J’ai envie de toi” destiné normalement à Julie, découverte sur Internet, mais qu’il ne connaît pas de visu ! Tout ça c’est la faute du voisin Yussouf et celui-ci est bien embêté, il a déjà découpé la cloison qui le sépare de l’appartement du jeune homme, en plus, pour arrondir ses fins de mois difficiles, il garde - enfin c’est un bien grand mot - les personnes âgées, pour soulager un peu les accompagnants, Sabine est toute heureuse de confier sa pauvre mère infirme, elle va pouvoir profiter de sa soirée, du moins c’est ce qu’elle croit...

Tout ne se passe pas comme prévu, vous pensez bien, ce serait trop facile… Donc en résumé Guillaume par la faute de Yussouf, va passer la plus mauvaise soirée qui soit ! Christelle va débarquer, et plus tard son compagnon Gaël, jaloux, pas commode qui s’exprime façon SMS, quant à Julie la super mannequin, elle va se tromper d’appartement. Quiproquos, malentendus, incompréhension totale, et comme dans toute bonne comédie à la Feydeau, la penderie joue un rôle important !

Enfin voilà une très amusante pièce, délirante et déjantée, écrite par Sébastien Castro, qui a bien eu raison de sauter le pas. La mise en scène de José Paul, est inventive, drôle, les comédiens sont excellents.
2 sept. 2019
7/10
20
Comment une petite erreur d’attention lors de l’envoi d’un SMS peut conduire à un imbroglio monstrueux dont il apparaît bien difficile de s’extirper ?

J’ai envie de toi en apporte la démonstration.

Les premières minutes installent ce qui semble être une comédie classique reposant sur une relation de voisinage envahissante. Le spectateur peut donc s’attendre à assister à une pièce humoristique ronronnant gentiment, une pièce dans laquelle le personnage incarné par Sébastien Castro va être la victime désignée des évènements qui vont survenir. Eh bien … oui, mais surtout non, car il est bien souvent l’instigateur des problèmes, parfois à son corps défendant. La petite comédie laisse place à un tourbillon humoristique qui ne va cesser d’aller crescendo jusqu’au final, plutôt bien pensé.

Texte bien ficelé, J’ai envie de toi fonctionne comme un Feydeau. Les personnages se succèdent sur scène au rythme des portes qui claquent. La mécanique est bien huilée.

Comédiennes et comédiens incarnent parfaitement leurs rôles.

En conclusion, une comédie fort sympathique qui vaut le détour.
1 sept. 2019
7,5/10
12
Oui il l’a fait ! Sébastien Castro a enfin écrit une pièce de théâtre et on n’est pas déçu du voyage !!

Le bébé s’appelle donc ‘J’ai envie de toi’. Ce sibyllin message qui a le mérite d’être clair : quand on reçoit ce type de sms, on sait pertinemment ce qu’il va se passer si on y répond… Mais quand on l’envoie par erreur à une ex qui a du mal à vous oublier, ça commence à se compliquer surtout quand on attend une autre jeune femme pour un rendez-vous galant. Ajoutez un voisin au prénom improbable, un brin soupe au lait, gaffeur à souhait et envahissant. Mélangez et voilà une histoire déjantée basée sur des quiproquos dignes héritiers du théâtre de Boulevard.

Il faut commencer par vous dire que Sébastien Castro, s’est entouré d’une équipe de choc : son complice José Paul à la mise en scène (ces compères nous avait livré une version excellente de ‘c’est encore mieux l’après-midi’ de Ray Cooney) et de Jean-Michel Adam pour un décor très ingénieux : puisque nous voyons ce qu’il se passe à la fois dans deux appartements mitoyens et le palier commun à ces deux appartements. Oui il y a des portes qui claquent mais aussi des portes absentes… et c’est très réussi ! On peut le dire : ça dépote bien sur scène et on est prié de ne pas en perdre une miette.

Pari réussi aussi pour le texte de Sébastien Castro, car on peut rire de tout et il le prouve avec beaucoup d’humour. Je ne dévoilerai pas les sujets mais je dis bravo car il y avait longtemps que je n’avais pas entendu parler de certains sujets évoqués et qui m’ont bien fait rire.

Autour du voisin envahissant joué par Sébastien Castro lui-même, il y a aussi une belle équipe de 5 jeunes comédiens : Guillaume Clérice, Anne-Sophie Germanaz, Alexandre Jérôme, Maud Le Guénédal et Astrid Roos. On les sent heureux sur scène, en témoignent les quelques fou-rires qui les ai ont saisis pendant la pièce. On rit beaucoup !

Evidemment dès que Sébastien Castro prend la parole avec ses intonations de voix si caractéristiques et son sens de la rupture, on ne peut que pleurer… de rire !

Label ‘rires assurés’ décerné par R42CultureGourmande.
Afficher les 3 commentaires
1 sept. 2019
10/10
25
Une comédie vraiment hilarante pour bien nous aider à attaquer la déprime de la rentrée !!
1 sept. 2019
8/10
39
« J’ai envie de toi » de Sébastien Castro au théâtre Fontaine dans une mise en scène de José Paul est une pièce comique, une comédie de Boulevard bien écrite et bien construite.

Sébastien Castro a enfoui, dans un de ses tiroirs, une pièce qu’il a écrite il y a une dizaine d’années et qu’il n’a jamais relue. Son ami, son complice José Paul trouvait qu’elle avait de bons dialogues, mais pêchait dans sa construction.

Ces deux compères connaissent et comprennent toutes les ficelles du Boulevard. Dernièrement faute de trouver une bonne pièce comique, ils avaient actualisé et monté « C’est encore mieux l’après-midi » de Ray Cooney dans une adaptation de Jean Poiret. Les voir tous les deux sur scène était un pur régal.
Ok c’était bien dit José Paul, mais la prochaine mission sera de créer une nouvelle pièce : Sébastien Castro sans rien dire à José Paul se mit à l’ouvrage et lui proposa un texte sans lui dire dans un premier temps qu’il était de lui. Les semaines passèrent et entre deux représentations de « C’est encore mieux l’après-midi » José Paul lu la pièce et dit en substance à Sébastien Castro, sans lui faire part de sa lecture, « il faut que l’on se parle ». Sébastien Castro tétanisé répondit ok et José Paul après quelques effets lui prononça les mots magiques : « C’était super ! ».
Et voilà en résumé comment est née cette superbe pièce que Sébastien Castro nous présente aujourd’hui au théâtre Fontaine : « J’ai envie de toi », sa première pièce sur scène !
Un boulevard c’est comme une maison, sans de bonnes fondations, elle s’écroule. Pour une pièce de bons dialogues ne suffisent pas, il faut une bonne construction et surtout qu’elle ne se voit pas.
Sébastien Castro a su tirer pleinement profit des conseils de José Paul, qui cette fois-ci ne signe que la mise en scène, et quelle mise en scène, efficace et comme toute bonne mise en scène, elle ne se voit pas. Le décor de Jean-Michel Adam tient sa promesse et répond parfaitement à l’intrigue et à la mise en scène.
José Paul a insufflé un rythme tirant partie du savoir faire de Sébastien Castro de son sens de la rupture, qu’il maîtrise à merveille avec ses intonations particulières.

Guillaume distrait par son voisin au nom très exotique qui vient de lui fracasser la cloison de son placard (mitoyen à son appartement dans lequel il est en train d’emménager) se retrouve nez à nez avec lui et agacé, par erreur envoie le message « J’ai envie de toi » à son ex-compagne Christelle plutôt qu’à la supposée sublime créature Julie qu’il souhaite rencontrer pour la première fois. Pour corser le tout, il ne l’a jamais vue.
La soirée s’annonce donc des plus folles et vous vous en doutez va dégénérer crescendo provoquant rire sur rire jusqu’au final explosif !

Une très belle construction, certes classique : X rencontre Y alors qu’il ne le devrait pas, Y rencontre Z et…c’est le début d’un cercle infernal. Cette construction n’est pas sans rappeler celle des pièces de Ray Cooney, le roi du Boulevard mais qui a fait ses preuves, et qui va provoquer des rebondissements en pagaille, avec à la clé comme il se doit de nombreux quiproquos servis par des dialogues surréalistes qui font mouche à chaque fois. Des dialogues, dans leurs tournures, qui m’ont remémoré des scènes des pièces de Marc Camoletti ou de Francis Veber, à vous de les découvrir.
Sébastien Castro n’a pas à rougir de son travail, de son écriture, qui font merveille.

Une comédie qui nous plonge efficacement dans les thèmes actuels de la vie de tous les jours, la rencontre via les sites, du virtuel à la réalité avec ses surprises, le « papysitting » (le pendant du babysitting), la jalousie, mêlant la loufoquerie à la tendresse.

Sébastien Castro et José Paul se sont entourés d’une belle brochette de jeunes comédiens très talentueux, motivés, bien dans leurs rôles, expressifs à souhait.
Maud Le Guénédal, Guillaume Clerice, Anne-Sophie Germanaz, Astrid Roos et Alexandre Jérôme en complément de leur capitaine Sébastien Castro forment cette belle équipe de ping pong où les répliques fusent dans le bon ordre et avec justesse.

En cette rentrée accompagnée de la prise de bonnes résolutions, prenez celle de faire travailler vos zygomatiques et courez voir cette comédie qui fait rire sainement. Elle a de beaux jours devant elle, c’est tout le mal que je lui souhaite !
1 sept. 2019
8,5/10
62
Ca devait bien arriver un jour !

Sébastien Castro est passé à l'acte ! Enfin !

Entendons-nous bien, cet acte-là, c'est l'écriture de sa première comédie.
Une comédie de boulevard, évidement, ce genre auquel M. Castro reste fidèle.

Le titre de sa première œuvre ne souffre aucune équivoque.
J'ai envie de toi... prononcer ou écrire une telle phrase ne laisse guère planer d'ambiguité sur les intentions de celui ou celle qui la prononce ou l'écrit, cette phrase-là...
Comme une évidence... Même que plus évident, ça ferait trop !

« J'ai envie de toi », c'est ce que textote Guillaume à Christelle, alors qu'il pensait l'envoyer à sa petite amie Julie...

Va s'ensuivre toute une série de quiproquos, de gags, de gaffes, qui vont rendre cette comédie hilarante, déjantée, surréaliste. Bref, une comedie de boulevard d'une redoutable efficacité.

Il faut dire aussi qu'à la manœuvre, nous trouvons José Paul, complice de longue date de l'auteur, qui met en scène tambour battant les six comédiens-comédiennes. Ca pulse, ça n'arrête pas, ça fuse !

La première grande réussite de l'entreprise, qui saute immédiatement aux yeux, c'est l'idée scénographique du décor de Jean-Michel Adam qui engendre la dramaturgie.
Un décor que n'aurait pas renié un certain Georges Feydeau.

Deux appartements reliés d'une étrange façon (je n'en dis pas plus, la trouvaille est épatante), et un palier. Nous sommes vraiment dans un décor vaudevillesque.
Pour claquer, les portes vont claquer. Même s'il n'y a par moments pas de porte...

Une autre excellente idée, c'est le support « téléphone ».
Un comédien qui enchaîne gaffe sur gaffe au téléphone, on pense évidemment à Jacques Villeret dans Le dîner de cons.
Ici, l'auteur-comédien démultiplie ces bévues pour porter le procédé à son paroxysme. De ces énormes bourdes va découler le restant de la pièce.

Sébastien Castro est ce personnage, un certain Yussuf, le voisin de Guillaume, et par qui les catastrophes vont arriver.
Airs de chien battu, voix qui plonge subitement dans les graves, ruptures hilarantes, paupières qui tombent, Castro s'en donne à cœur joie !
Son duo avec Guillaume Clérice, (le voisin de palier) fonctionne comme l'auguste et son clown blanc.

Autre réussite : le personnage interprété avec une réelle efficacité par Alexandre Jérôme, qui parle en ne finissant pas ses phrases.
J'ai immédiatement pensé au chanteur Jean-Michel Pasdechute, le personnage de Kad Mérad, qui ne finissait pas les phrases des chansons. Ici, le procédé fonctionne à …........................ , on est mort de …................. ,

Et puis Sébastien Castro ne craint pas de se moquer et rire du handicap et de la mort.
Oui, on peut vouloir et réussir à faire rire de tout, à condition que ce soit drôle ! Et ici, c'est vraiment le cas.
Impossible de rester de marbre à certaines situations.

Trois comédiennes tiennent tête aux trois garçons, Melles Maud Le Guénégal, Anne-Sophie Germanaz et Astrid Roos. Elles aussi « assurent grave ». Il n'y a pas de petits rôles.
Sur scène règnent un bonheur de jouer et une réelle complicité. J'en veux pour preuve certains fou-rires intempestifs.

On l'aura compris, voici une comédie de boulevard qui fonctionne du feu de ................... .
On passe un très bon moment, on rit beaucoup. Un signe qui ne trompe pas : à la sortie, certains spectateurs reprennent des éléments de tirades de la pièce.

De la très belle ouvrage dans un genre qui a toute sa place dans la palette dramaturgique théâtrale.
M. Castro, pour un coup d'essai, c'est un coup de …...................