Critiques pour l'événement Avant de s'envoler, Robert Hirsch
31 déc. 2016
7,5/10
118
J'avais raté 'le père' à plusieurs reprises donc hier, c'était une découverte totale.

Il faut rester attentif si on veut suivre et savoir où on en est. Ce n'est pas toujours simple, il y a aussi des longueurs par moment mais voilà, la pièce m'a tenu en haleine grace au jeu des comédiens et la mise en scène. Bien sur Robert Hirsch est fabuleux mais tous les autres ne déméritent pas.

Et puis il y a cette scène finale titanesque qui a déclenché chez moi une émotion énorme et incontrolable car la résonnance personnelle est forte. Je ne regrette pas d'avoir vu cette pièce même si les critiques étaient mitigées.
7/10
105
La pièce est légèrement confuse. On se demande si Zeller ne fait pas un peu exprès de nous embrouiller pour qu'on trouve ça intéressant.

Mais c'est un bonheur de voir de si bons acteurs sur scène !! Bravo.
16 nov. 2016
5/10
117
Après le père, où j'ai pris la plus grosse claque théâtrale de toute ma vie, avec le même auteur et le même comédien principal, "Avant de s'envoler" s'annonçait comme un nouveau grand moment.

Le théâtre de l'Oeuvre est plutôt un très beau théâtre pour ce type de pièce, entre les grands théâtres à Balcon, et ceux plus intimiste. Un conseil, ne pas se positionner dans les premières rangés où la proximité avec la scène et la sur élévation de celle-ci est plutôt un désavantage pour la bonne visibilité de l'ensemble. Ça reste très correct.

La pièce commence et la présence exceptionnelle de Robert Hirsch, 70 ans de travail d'acteur, s'impose dans l'air, un magnétisme, ça va être chargé d'une émotion exceptionnelle comme la dernière fois ...
Oui, mais malheureusement ça ne prend pas ... pour une raison simple : l'histoire, le texte ! On nous dessine un scénario pendant 20 minutes, puis en l'espace d'une seconde, tout ce qu'on nous a montré s'effondre, comme si ça n'avait pas existé, et on nous montre complètement autre chose, 15 minutes plus tard, re belotte, et ainsi de suite ...

Si bien qu'au bout d'un moment, on ne comprends plus rien ! La réaction des personnages perdent du coup toute crédibilité, ça n'a ni queue ni tête, l'atmosphère devient confuse, presque du n'importe quoi, si bien qu'au bout d'un moment, le cerveau décroche ...

Et on se dit quel dommage ! Florian Zeller, ou le producteur a voulu refaire un succès en prenant les mêmes ingrédients, mais a tapé complètement à coté ! A vouloir faire trop compliqué, on perd son auditoire.

Reste quand même ce comédien exceptionnel, Robert Hirsch, qui transporte tout en un souffle. La dernière scène est un véritable chef d'oeuvre de sa part !

Y aller en connaissance de cause, pour Robert Hirsch,
12 nov. 2016
7/10
125
Lorsque j'ai vu "Le père", pièce acclamée, récompensée par de nombreux prix et qui, selon le New York Times, est en cours d'adaptation pour être jouée à Broadway, le jeu de Robert Hirsch m'avait bouleversé. Cette pièce fut un véritable choc esthétique pour moi, j'étais ressortie en larmes et plongée dans un désarroi que seul le film "Marguerite" a depuis reproduit. Car Florian Zeller touche à l'humain dans ses vibrations les plus profondes.

Forte de ce constat je n'avais pas tellement envie de retourner voir Robert Hirsch dans "Avant de s'envoler" dans la crainte d'être à nouveau submergée par des émotions, il faut le dire, relativement désagréables. La mort, la solitude, Alzheimer, la perte de l'être aimé, le basculement de la vie d'un homme, l'immense acteur drapé dans sa vulnérabilité et son refus d'abandonner la scène. J'ai retrouvé tout ça au théâtre de l'Oeuvre. L'histoire a de nouveau pris des chemins obscurs mêlant l'affabulation à la réalité, perdant le spectateur, faisant monter le malaise. Ce qui marche une fois est difficilement reproductible et pour avoir senti mon coeur se serrer à plusieurs reprises je n'ai pas aimé cette représentation là. Seule Isabelle Sadoyan apporte une touche nouvelle dans cette pièce. Sa douceur, sa lucidité ne font qu'amplifier l'écho du vide face à cet homme perdu.

Je recommande donc vivement à ceux qui auraient manqué "Le Père" cette représentation hors du commun car le simple fait de venir est un hommage rendu à la performance de Robert Hirsch, ce monstre théâtral. Mais aux autres, je dirais sans détour : ne vous attendez à rien de neuf !
11 nov. 2016
6/10
97
Parfaitement d'accord avec la critique de la rédaction. C'est bien joué, mais trop d'interrogations et pas assez de réponses.

Bons comédiens, beau décor, belle lumière mais mise en scène confuse. Pas convaincue. Enfin, j'aurais au moins vu Hirsch sur scène, je l'ai loupé deux fois dans "Père".

Un rôle sur-mesure pour Robert Hirsch, 91 ans et peut-être une jolie manière de rester sur les planches le plus longtemps possible.
5 nov. 2016
5/10
152
Première fois au Théâtre de l’Oeuvre depuis que Frédéric Franck en a quitté la direction. Robert Hirsch dans une pièce de Zeller, quelle originalité pour ouvrir la nouvelle saison de François-Xavier Demaison et Benoît Lavigne. Mélange de sentiment à l’arrivée dans ce théâtre que j’adore : je vouais un culte aux propositions de Frédéric Franck, qui manquera cruellement à la direction de l’Oeuvre, mais j’ai hâte de revoir Robert Hirsch, et je laisserai une chance à Florian Zeller sur cette nouvelle pièce qu’il n’a apparemment pas écrite pour lui. Objectivité.

C’est une pièce qu’il décrit comme différente du Père qu’il avait monté il y a quelques années à la Madeleine ! Je veux bien, mais comme dans Père, le personnage central, s’appelle André. Comme lui, il est nonagénaire. Comme lui, il confond les moments passés, présents. Comme lui, Alzheimer l’habite peu à peu. Comme lui, son entourage parle de le mettre en maison spécialisée. Comme lui, il s’y refuse. Avant de s’envoler, c’est Le Père avec Anne Loiret qui remplace Isabelle Gélinas. Comment s’enthousiasmer pour un auteur qui ne sait écrire qu’une pièce, qui n’est même pas bonne ?

Pourtant, j’y ai cru. Durant le premier acte, j’ai pensé que ça prenait : la mise en scène permettait de suivre à peu près l’histoire malgré les fantômes présents sur scène qui parlaient à certaines scènes, marquant ainsi leur présence, et restaient absents à d’autres. Mais très vite, tout devient très flou, mais pas un flou artistique comme l’auteur aimerait nous faire croire. On assiste à un véritablement encombrement par désir de dissimuler qu’il y a du vide, un manque d’idée, de renouveau.

Pis encore, la pièce essaie de soulever des mystères dont on n’a cure. Elle soulève des histoires de famille qui n’ajoutent rien et ne font qu’ajouter des noeuds au noeud central déjà bien emmêlé, ajoute des relations extraconjugales inutiles, qui ne font pas avancer l’histoire, mais bien plus, font reculer encore notre compréhension et notre intérêt pour la pièce.

Néanmoins, je le savais, ce n’était pas pour Zeller que je me rendais à l’Oeuvre ce soir-là. Je suis étonnée qu’il arrive encore à baisser dans mon estime, alors que son acteur principal ne peut atteindre plus haut niveau. Voir Robert Hirsch jouer, c’est une leçon de théâtre, une leçon d’interprétation, un leçon d' "être André". Le frisson qui nous tient lorsqu’on voit ce monstre sacré entrer en scène est créé par notre connaissance. Celui qui s’instaure en nous devant une telle interprétation est entièrement due au talent d’un acteur qui n’a rien perdu avec les années. Rien. A ses côtés, Isabelle Sadoyan n’est pas en reste : lumineuse, elle forme un beau duo avec André. Elle est aussi juste que son partenaire, et est pour lui un contrepoids : lorsqu’il est perdu, elle est est le chemin le plus sûr pour qu’il se retrouve.

Je continue de me demander pourquoi de si grands comédiens jouent un si petit auteur.
30 oct. 2016
8,5/10
36
Quand le rideau se lève, il est de dos, regardant par une fenêtre, muré dans un mutisme agacé qui le rend sourd aux questions qu’on lui pose. Il est de dos, muet, mais sa main, qui finit par s’agiter, et son dos, nerveusement, se balancer, lèveraient le doute (s’il y en avait un), sur son identité. Quand le rideau se lève, Robert Hirsch est déjà en scène. Reconnaissable entre mille, à cette façon qu’il a de rester impatiemment immobile. Et la salle frémit qui, pardon pour les autres comédiens présents sur le plateau, est venue, avant tout, pour lui.

Pas même deux ans après l’avoir quitté – le temps de grandes vacances – voici donc Robert Hirsch de retour au théâtre. Ça tombe bien. Les planches lui manquaient. Et lui, l’interprète majuscule, manquait à son public. Lui, sa présence, sa diction, son phrasé, ses emportements, sa perspicacité, sa « vis comica », son talent, sa gestuelle (en apparence si désordonnée), les tressaillements de son visage, son intelligence des textes, et son engagement total dans ses rôles.

Le voici revenu, donc, dans une pièce que Florian Zeller a écrite pour lui. C’est la seconde. Avant, il y avait eu « le Père » (le portrait bouleversant d’un père qui perd la mémoire). Aujourd’hui il y a « Avant de s’envoler ». Sous ce titre magnifiquement évocateur, on découvre un texte sur la peur qui étreint un vieil homme face à l’éventualité de se voir « quitté » par sa femme, après cinquante ans d’un amour fusionnel.

Dans cette pièce, il y a un homme au soir de sa vie (Robert Hirsch), son épouse adorée ( Isabelle Sadoyan), leurs deux filles (Anne Loiret et Léa Bréban), une amie de la famille (Claire Nadeau), et un agent immobilier assez menaçant (François Feroleto). Florian Zeller a fait du vieil époux au bord du grand sommeil, le centre de sa pièce. Les autres personnages vont graviter autour de lui, l’écouter exprimer son angoisse de se retrouver seul, si sa femme venait à disparaître avant lui. Que feraient les enfants d’un père dévasté par le chagrin, démuni à cause de son grand âge ?

Les scènes se suivent, sans ordre rationnel. Elles sont parfois obscures. Certaines relèvent peut-être du rêve. On ne sait pas. On s’y perd donc un peu. Mais qu’importe! On se promène, avec émotion, dans ce texte nostalgique et cruel, qui navigue, avec poésie, entre tragédie et cocasserie aussi, car l’auteur Zeller connaît bien le penchant de l’acteur Hirsch pour la douce dinguerie.

A 91 ans, ce dernier semble défier le temps qui passe, le conjurant sans doute par son art, qu’il continue d’exercer au plus haut, de sa manière incomparable. Sur le plateau, il a du répondant. Ses partenaires sont tous parfaits. Notamment Isabelle Sadoyan, illuminée par la tendresse, et Anne Loiret, d’une subtilité toute de douceur et de compassion. C’est Ladislas Chollat, un metteur en scène à la fois très précis et très à l’écoute, qui les a dirigés. A la fin, les spectateurs se lèvent, n’en finissent pas d’applaudir. Robert Hirsch salue. On dirait un enfant facétieux qui vient, encore une fois, de nous jouer un bon tour. (Théâtre de l’Oeuvre - Paris).
15 oct. 2016
9/10
153
Florian Zeller ou l'invitation à se perdre dans plusieurs trames narratives...
Dépasser la réalité.
Transcender le vrai, le faux.

C'est à nouveau à ce genre de rendez-vous que nous sommes conviés.

Cette fois-ci encore, la recherche de la vérité (et quelle vérité ? ) se fait toute relative.

André et Madeleine, ce vieux couple, nous perdent dans les méandres de tous les possibles.
Quel passé ont ces personnages, dans cette petite maison à la campagne ?
Quel avenir ont-ils ?
Qui est vivant, qui ne l'est pas ?
Leurs enfants, pourquoi donc ont-ils décidé de leur rendre visite ?
Leur maison sera-t-elle vendue, pourquoi le gendre agent immobilier est-il ici ?
André intègrera-t-il la maison de retraite, avec le parc et le lac aux canards ?


La réponse à ces questions nous est bien indifférente, finalement.
Ce qui compte, ce sont les émotions.

Et les émotions, croyez-moi, elles sont là !

Dès le lever du torchon.
Il est là. Sur la scène.
Le jeune homme de 91 ans.
Il nous tourne le dos, en gilet et en pantalon de velours côtelé.
Lui, c'est évidemment Robert Hirsch.

La pièce commence, il n'a pas tout de suite de texte. Il écoute sa partenaire.
Et puis tout à coup, sa voix s'élève.
Cette voix aisément identifiable entre toutes.
Intacte. Envoutante. Puissante. Emouvante.

Tout au long de cette heure et demie, il sera extraordinaire, et le mot est bien faible.
Il est bouleversant, dans son rôle de vieil écrivain acariâtre. (Non, ce n'est pas la suite de « Père » du même Florian Zeller.)
Il est lui. Robert Hirsch.

Le monstre sacré.

Qui n'a rien perdu de son immense talent, et qui m'a une nouvelle fois fasciné.

Mais il ne faudrait pas oublier le reste de la distribution.

Isabelle Sadoyan (Madeleine) est elle aussi formidable.
Elle m'a beaucoup touchée, c'est peut-être elle qui a la partition la plus difficile, dans son rôle d'épouse.

Claire Nadeau, épatante, égale à elle même, campe avec brio et drôlerie cette étrange femme en manteau fuchsia, pour qui tout semble aller de soi.

Les « petits jeunes » sont à l'avenant.
Ils assurent, Anne Loiret, Lena Breban (les deux filles), et François Feroleto (l'agent immobilier, chéri de la cadette.)

La mise en scène de Ladislas Chollat a totalement et efficacement intégré cet apparent manque de logique dans les différentes narrations parallèles.
Il nous balade, aidé en cela par les jolies lumières d'Alban Sauvé.

« Au plus fort de l'orage, il y a toujours un oiseau pour nous rassurer. C'est l'oiseau inconnu. Il chante avant de s'envoler. »
Voici le poème de René Char qui a donné son titre là aussi plein d'émotion (et pour cause...) à cette pièce.

Cette pièce-là, très forte, très habile nous déstabilise en permanence.
C'est sa grande force.

Au final, nous aussi, nous nous sommes envolés.
Quelque part.
Ailleurs.
Puis, nous sommes redescendus. Il a bien fallu...
Bouleversés.

Je ne voudrais pas terminer sans évoquer le merveilleux clin d'oeil en forme d'hommage à Robert Hirsch que Zeller a glissé dans son texte.
A un moment, on apporte un beau bouquet.
Dans ce bouquet, le personnage de Robert Hirsch constate qu'il n'y a pas de carte.
Ca ne vous rappelle rien ?
14 oct. 2016
9,5/10
28
Madeleine et André vivent le bonheur de conjuguer la vie à deux depuis plus de cinquante ans. Un jour survient où un grain de sable porté par un vent mauvais vient se coincer là, au creux de leur vie. Grippant les rouages de leurs habitudes, ébranlant leur quiétude. On ne se passe pas d’un si puissant amour, on s’en prélasse, on s’y délasse, il est indéfectible. Alors malgré la maladie de l’un et le décès de l’autre, ils restent inséparables. Leurs deux filles les soutiennent et les accompagnent dans cette dernière ligne droite qu'ils empruntent tous les deux avant de s’envoler.

Entre rêves et réalité, nous nous laissons porter par des séquences éblouissantes, calmes ou ravageuses, dans un temps qui nous échappe. Nous cheminons parmi les souvenirs familiaux, les réminiscences du bonheur perdu et les confusions liées à la maladie. Le passé et le présent, le désir et la mémoire, la douleur et la joie, tout cela cohabite, se juxtapose, se confronte et se contredit. Mais il reste toujours cette cruelle absence, cet impossible manque.

À nouveau, l’écriture de Floran Zeller nous parle avec précision de l’humain. Il excelle dans la description des sentiments dilués dans les situations et dans les répliques. Il dépeint des personnages crédibles et sait flouter à merveille la réalité qu’ils vivent. La mise en scène de Ladislas Chollat sert le texte avec simplicité, le veloutant presque pour le montrer habilement. Cette histoire d’amour qui ne tarit pas nous cueille dès le début. La tension et l’émotion submergent la pièce. Nous nous sommes laissés prendre.

La pièce a été écrite en pensant à Robert Hirsch pour ce rôle explosant de tendresse et implosant de douleur. Criant de vérité et de justesse, il nous offre-là une nouvelle leçon de théâtre magistrale et mémorable. Il incarne André comme si les frontières entre le personnage et le comédien n’existaient pas. Isabelle Sadoyan est magnifique. Elle nous présente une Madeleine adorable et chaleureuse, nous faisant comprendre qu'on ne puisse qu'aimer une femme comme elle. Elle apporte sa part de délicatesse dans ce couple d’amoureux.

Anne Loiret et Léna Bréban sont remarquables. Entre la dignité meurtrie de l'une et l'effondrement éperdu de l'autre, elles réussissent toutes les deux à nous faire partager la souffrance des deux enfants qui entourent leurs parents, prenant soin d’eux jusqu’au bout. François Feroleto, dans un emploi peu aisé, marche vite et sourit beaucoup. Nous savourons la truculence de Claire Nadeau dont ne sait jamais par quel bout elle va nous entreprendre, nous saisissant à chaque fois.

Un spectacle très bien écrit, débordant d’humanité, dont nous sortons touchés. Un moment très intense.
13 oct. 2016
7,5/10
90
Quels acteurs !
Après une standing ovation d'environ dix minutes (faites par une salle dont la moyenne d'âge est supérieure à 65 ans) on ne peut qu'être d'accord avec la force de ce spectacle.

Suite au rachat du Théâtre de l'Oeuvre par Vincent Bolloré, on aurait pu craindre bien des choses, surtout à la vue des deux directeurs artistiques, François Xavier Demaison et Benoit Lavigne. Or la pièce reste digne de toutes les grandes pièces présentées jusqu'alors dans ce théâtre.

Les acteurs sont remarquables. Leur jeu est très juste. La mise en scène millimétrée permet aux acteurs de n'en faire ni trop ni pas assez. Et le jeu de lumière parfait permet de mieux comprendre ce texte dense, pourtant si simple.
Une vie c'est quoi ? Des tartines de confiture de fraises, des ballades en forêt pour ramasser des champignons, un peu de jardinage, quelque fois de l'amour, et beaucoup de souvenirs.
Ce sont ces derniers qui sont décortiqués dans la pièce. Vaut il mieux qu'elle parte en premier ? Et si ça avait été lui, aurait-ce été plus facile ? N'aurait il pas dû se suicider pour mourir ensemble et ne pas souffrir ?

Il est certain qu'en sortant de la salle, le public ne pourra s’empêcher de parler de la pièce, chercher le vrai du faux, le philosophique, du concret.