Critiques pour l'événement Ancien Malade des Hôpitaux de Paris
MONOLOGUE GESTICULATOIRE
Tous les soirs depuis le mois de mars Olivier SALADIN se glisse dans la peau du Docteur Galvan et nous fait revivre une folle nuit dans un service d'urgence d'un hôpital. Au cours de ce "monologue gesticulatoire" (sous-titre de la nouvelle de Daniel PENNAC qui donne naissance à ce spectacle), l'interne va transporter son malade dans tous les services de l’hôpital, rencontrer tous les mandarins de la maison pour tenter de découvrir de quoi souffre cet homme qui ne sait dire que "je ne me sens pas bien". Il devra surtout résoudre l'énigme existentielle qui décidera de sa carrière : qu'inscrire sur sa future carte de visite ?
REMARQUABLE PERFORMANCE D'ACTEUR
Pas une seconde de répit pour le comédien qui enchaîne les scènes à un rythme frénétique. Pas une seconde de répit non plus pour nos zygomatiques : pendant 1h15 les situations cocasses et les bons mots garantissent éclats de rire à répétition. Dans un décor très simple, composé de quelques chaises et d'un bureau moderne Olivier SALADIN se démène comme un beau diable et enfile l'identité d'une quinzaine de personnages plus ou moins caricaturaux. Tout le public adhère, y compris les médecins présents dans la salle qui se retrouvent dans la folle aventure du docteur Galvin qui nous tient en haleine jusqu'à sa surprenante conclusion.
Seul en scène l'ex raisonneur de la bande des Deschiens s'en donne à coeur joie dans cette précision mécanique du corps, cette panique professionnelle menée avec un humour ravageur, attendrissant mais jamais méchant. C'est sur une idée de François MOREL qu'a démarré cette aventure (voir mon article sur la rencontre avec Olivier SALADIN et Daniel PENNAC). Et on ne peut que se féliciter de cette brillante idée de confier à son compère et ami l'interprétation de cet interne dérouté par les symptômes incompréhensibles constaté sur son patient. Il nous livre une prestation d'une extrême justesse, multipliant les émotions, dans une mise en scène millimétrée de Benjamin GUILLARD.
En bref : Coup de cœur pour cette belle surprise. Toute la verve et l'humour de PENNAC porté par la magistrale performance d'acteur d'Olivier SALADIN. A ne manquer sous aucun prétexte.
Tous les soirs depuis le mois de mars Olivier SALADIN se glisse dans la peau du Docteur Galvan et nous fait revivre une folle nuit dans un service d'urgence d'un hôpital. Au cours de ce "monologue gesticulatoire" (sous-titre de la nouvelle de Daniel PENNAC qui donne naissance à ce spectacle), l'interne va transporter son malade dans tous les services de l’hôpital, rencontrer tous les mandarins de la maison pour tenter de découvrir de quoi souffre cet homme qui ne sait dire que "je ne me sens pas bien". Il devra surtout résoudre l'énigme existentielle qui décidera de sa carrière : qu'inscrire sur sa future carte de visite ?
REMARQUABLE PERFORMANCE D'ACTEUR
Pas une seconde de répit pour le comédien qui enchaîne les scènes à un rythme frénétique. Pas une seconde de répit non plus pour nos zygomatiques : pendant 1h15 les situations cocasses et les bons mots garantissent éclats de rire à répétition. Dans un décor très simple, composé de quelques chaises et d'un bureau moderne Olivier SALADIN se démène comme un beau diable et enfile l'identité d'une quinzaine de personnages plus ou moins caricaturaux. Tout le public adhère, y compris les médecins présents dans la salle qui se retrouvent dans la folle aventure du docteur Galvin qui nous tient en haleine jusqu'à sa surprenante conclusion.
Seul en scène l'ex raisonneur de la bande des Deschiens s'en donne à coeur joie dans cette précision mécanique du corps, cette panique professionnelle menée avec un humour ravageur, attendrissant mais jamais méchant. C'est sur une idée de François MOREL qu'a démarré cette aventure (voir mon article sur la rencontre avec Olivier SALADIN et Daniel PENNAC). Et on ne peut que se féliciter de cette brillante idée de confier à son compère et ami l'interprétation de cet interne dérouté par les symptômes incompréhensibles constaté sur son patient. Il nous livre une prestation d'une extrême justesse, multipliant les émotions, dans une mise en scène millimétrée de Benjamin GUILLARD.
En bref : Coup de cœur pour cette belle surprise. Toute la verve et l'humour de PENNAC porté par la magistrale performance d'acteur d'Olivier SALADIN. A ne manquer sous aucun prétexte.
Ne sachant rien du tout de la pièce, si ce n'est que le thème était la médecine, j'ai été agréablement surpris par la qualité du texte (que j'ignorais être issu d'un livre). Les premières minutes commencèrent cependant assez moyennement, avec un jeu d'acteur assez plat qui me laissait un peu dubitatif.
Cependant, c'est cette même façon de jouer qui m'a sans doute fait totalement accrocher par la suite, parce que j'arrivais d'autant mieux à m'imaginer l'acteur comme un ancien médecin qui venait nous raconter son récit. La mise en scène et les jeux de lumières m'ont aussi semblé un peu lourds, comme le jeu d'acteur, mais on s'y habitue vite et les effets prennent de la valeur avec le temps et avec l'accélération du rythme. Car la pièce s'emballe vite, on voit l'acteur dégager une incroyable énergie pour nous faire partager ce texte qui est tout de même bien foutu. L'heure et demie est passée très rapidement et on ressort heureux et plein de passages marquants en tête.
Pour ce qui est du fond maintenant, comme je l'ai dit le texte, même s'il a comme première vocation de faire rire, développe tout de même un regard assez critique et en même temps plein de compassion pour la médecine moderne hospitalière. C'est donc très agréable de voir s'acharner tous ces médecins autour de ce pauvre patient. Mais, même si le début de la pièce pourrait le faire croire avec une vision assez sombre et carriériste du personnage, on est tout de même loin de la satyre et tout cela reste bon enfant.
C'est donc une pièce que je recommande chaudement pour les personnes souhaitant s'amuser le temps d'une soirée et qui se laissent facilement emporter par les histoires incroyables de leur beau-frère ou de leur oncle pendant les repas de famille.
Cependant, c'est cette même façon de jouer qui m'a sans doute fait totalement accrocher par la suite, parce que j'arrivais d'autant mieux à m'imaginer l'acteur comme un ancien médecin qui venait nous raconter son récit. La mise en scène et les jeux de lumières m'ont aussi semblé un peu lourds, comme le jeu d'acteur, mais on s'y habitue vite et les effets prennent de la valeur avec le temps et avec l'accélération du rythme. Car la pièce s'emballe vite, on voit l'acteur dégager une incroyable énergie pour nous faire partager ce texte qui est tout de même bien foutu. L'heure et demie est passée très rapidement et on ressort heureux et plein de passages marquants en tête.
Pour ce qui est du fond maintenant, comme je l'ai dit le texte, même s'il a comme première vocation de faire rire, développe tout de même un regard assez critique et en même temps plein de compassion pour la médecine moderne hospitalière. C'est donc très agréable de voir s'acharner tous ces médecins autour de ce pauvre patient. Mais, même si le début de la pièce pourrait le faire croire avec une vision assez sombre et carriériste du personnage, on est tout de même loin de la satyre et tout cela reste bon enfant.
C'est donc une pièce que je recommande chaudement pour les personnes souhaitant s'amuser le temps d'une soirée et qui se laissent facilement emporter par les histoires incroyables de leur beau-frère ou de leur oncle pendant les repas de famille.
Il m’arrive parfois d’être influencé par les critiques spectateurs dans mes choix de spectacles, surtout quand elles sont unanimement positives. Bien souvent je ressors de la salle intéressé, conquis, et au taquet pour prêcher à mon tour la bonne parole. Puis, plus rarement, je repars perplexe en m’interrogeant sur les raisons du pataquès exercé autour du spectacle et sur ce qu’ont pu voir les autres spectateurs que je n’ai pas vu moi, ou ressenti, du fond de mon siège.
C’est le cas de ANCIEN MALADE DES HÔPITAUX DE PARIS, interprétée par Olivier SALADIN au très agréable Théâtre de l’Atelier, encensée par la critique mais qui m’a laissé fort perplexe. Pire, je m’y suis copieusement ennuyé ! La faute au texte de Daniel PENNAC que j’ai trouvé daté, répétitif et globalement sans intérêt. Oui, je suis au regret d’avouer que je fais parti de la minorité silencieuse qui n’a pas apprécié cette consultation collective.
SALADIN interprète le Docteur GALVAN, médecin urgentiste dans un grand hôpital, qui se remémore sa nuit la plus incroyable vécue aux urgences. Une histoire rocambolesque, burlesque même, qui démarre en fanfare pendant le premier quart d’heure avant de s’enliser petit à petit dans un comique de situation répétitif qui n’a pas réussi pas à maintenir mon intérêt sur le long terme (de fait j’ai inévitablement sombré dans l’ennui). Sous couvert d’une tentative de résolution d’un cas complexe nécessitant l’expertise de médecins spécialisés PENNAC a écrit une pièce sur le milieu médical pas vraiment palpitante, et encore moins pertinente. A l’époque des séries médicales d’excellente qualité comme Dr House j’ai trouvé le propos de la pièce et l’histoire finalement assez datés, tout comme sa vision clichée (mais probablement véridique) des médecins qui est censée nous faire rire. Mais c’est un humour daté lui aussi que l’on nous propose, un humour qui ne m’a arraché que quelques rares sourires puisque basé sue la même situation qui se répète de scène en scène… jusqu’à épuisement. Je suis quand même bien obligé d’avouer que la salle semblait être en transe, ce qui prouve qu’en matière d’humour chacun voit midi à sa porte.
L’interprétation énergique d’Olivier SALADIN n’a pas permis non plus de maintenir mon attention. S’il faut louer la performance (le comédien a d’ailleurs été nommé aux Molières 2016) force est de constater que celle-ci tourne rapidement à la vocifération du texte, sans réelle nuance dans l’interprétation des personnages : tout est un peu joué sur le même registre et souvent avec une excitation excessive, voire un excès injustifié. Il est clair que le comédien se donne à fond et ne se ménage pas, je regrette simplement que sa ferveur et son enthousiasme ne compensent pas l’absence total d’intérêt du texte. Notons tout de même la très belle mise en scène, inventive et millimétrée, qui lui permet, notamment de bien occuper l’espace de cette grande scène de l’Atelier. Seule la chute, dont on ne se saurait pas douter (c’est assez rare pour le souligner) apporte un peu de couleur pastel à cette triste entreprise.
Peut-être n’étais-je pas dans les meilleures dispositions ce soir-là… Sans doute aussi qu’en matière d’humour j’attends d’être vraiment plus surpris. Enfin, peut-être aussi que les critiques, unanimes et dithyrambiques, m’avaient conditionné à aimer ce spectacle avant même d’aller le voir et que de fait la désillusion en fut d’autant plus grande. Toujours est-il que je suis ressorti avec la désagréable impression d’être passer à côté de quelque chose… Heureusement que la présence d’Olivier SALADIN et le twist final ont réussi à sauver la soirée. Une chose est sûre : je ne suis pas prêt de revenir en consultation.
C’est le cas de ANCIEN MALADE DES HÔPITAUX DE PARIS, interprétée par Olivier SALADIN au très agréable Théâtre de l’Atelier, encensée par la critique mais qui m’a laissé fort perplexe. Pire, je m’y suis copieusement ennuyé ! La faute au texte de Daniel PENNAC que j’ai trouvé daté, répétitif et globalement sans intérêt. Oui, je suis au regret d’avouer que je fais parti de la minorité silencieuse qui n’a pas apprécié cette consultation collective.
SALADIN interprète le Docteur GALVAN, médecin urgentiste dans un grand hôpital, qui se remémore sa nuit la plus incroyable vécue aux urgences. Une histoire rocambolesque, burlesque même, qui démarre en fanfare pendant le premier quart d’heure avant de s’enliser petit à petit dans un comique de situation répétitif qui n’a pas réussi pas à maintenir mon intérêt sur le long terme (de fait j’ai inévitablement sombré dans l’ennui). Sous couvert d’une tentative de résolution d’un cas complexe nécessitant l’expertise de médecins spécialisés PENNAC a écrit une pièce sur le milieu médical pas vraiment palpitante, et encore moins pertinente. A l’époque des séries médicales d’excellente qualité comme Dr House j’ai trouvé le propos de la pièce et l’histoire finalement assez datés, tout comme sa vision clichée (mais probablement véridique) des médecins qui est censée nous faire rire. Mais c’est un humour daté lui aussi que l’on nous propose, un humour qui ne m’a arraché que quelques rares sourires puisque basé sue la même situation qui se répète de scène en scène… jusqu’à épuisement. Je suis quand même bien obligé d’avouer que la salle semblait être en transe, ce qui prouve qu’en matière d’humour chacun voit midi à sa porte.
L’interprétation énergique d’Olivier SALADIN n’a pas permis non plus de maintenir mon attention. S’il faut louer la performance (le comédien a d’ailleurs été nommé aux Molières 2016) force est de constater que celle-ci tourne rapidement à la vocifération du texte, sans réelle nuance dans l’interprétation des personnages : tout est un peu joué sur le même registre et souvent avec une excitation excessive, voire un excès injustifié. Il est clair que le comédien se donne à fond et ne se ménage pas, je regrette simplement que sa ferveur et son enthousiasme ne compensent pas l’absence total d’intérêt du texte. Notons tout de même la très belle mise en scène, inventive et millimétrée, qui lui permet, notamment de bien occuper l’espace de cette grande scène de l’Atelier. Seule la chute, dont on ne se saurait pas douter (c’est assez rare pour le souligner) apporte un peu de couleur pastel à cette triste entreprise.
Peut-être n’étais-je pas dans les meilleures dispositions ce soir-là… Sans doute aussi qu’en matière d’humour j’attends d’être vraiment plus surpris. Enfin, peut-être aussi que les critiques, unanimes et dithyrambiques, m’avaient conditionné à aimer ce spectacle avant même d’aller le voir et que de fait la désillusion en fut d’autant plus grande. Toujours est-il que je suis ressorti avec la désagréable impression d’être passer à côté de quelque chose… Heureusement que la présence d’Olivier SALADIN et le twist final ont réussi à sauver la soirée. Une chose est sûre : je ne suis pas prêt de revenir en consultation.
C'est une chance que le Théâtre de l'Atelier ait décidé de prolonger Olivier Saladin et de continuer à offrir au public ce texte de Daniel Pennac, Ancien malade des hôpitaux de Paris, qu'il avait sous-titré Monologue gesticulatoire (Folio éditeur).
Autant je ne partage pas les idées de cet auteur sur l'éducation, autant j'adore sa manière de nous raconter le milieu hospitalier (mais un urgentiste dira peut-être le contraire). C'est vif, plein de rebondissements et joyeux à la fois.
Profond aussi car il interroge sur la dignité humaine et le paraitre. Que nous faut-il pour exister ? Quelle importance de pouvoir brandir une carte de visite ?
Olivier Saladin est un de ces acteurs prodigieux qui savent tout faire, suggérer les larmes comme nous permettre de rire de bon coeur.
Rien d'étonnant donc à ce que le premier jury Molières ait retenu son interprétation dans la catégorie Seul en scène pour concourir aux Molières 2016. Nous aurons la réponse le 23 mai au soir (sur France 2). je le saurai un peu plus tôt mais j'ai promis, je tiendrai ma langue jusqu'à la levée de l'embargo.
Il démarre sur les chapeaux de roues dans un décor astucieusement inhospitalier (vous découvrirez vous-même la signification du mur du fond de scène) et ne nous lâche jamais.
Faudrait faire un bilan et poser un diagnostic ... Une heure durant nous sommes au chevet du docteur Galvan pour partager ses péripéties de couloir en couloir, de salle en salle, jusqu'à devenir nous-mêmes hypocondriaque à l'énoncé de ses symptômes.
Gérard Galvent endosse tous les rôles. Il sert un café à un spectateur et à tous ce qu'on appelle (et ce n'est pas péjoratif) un numéro d'acteur. Il est très agile, prend l'accent et les mimiques qui conviennent.
Vous connaissez forcément Olivier Saladin. Si je vous dis Deschiens ... Canal+ (avec François Morel et Yolande Moreau), ou encore Boulevard du Palais (il était Pluvinage) ... ça vous revient ?
Il communique toutes les émotions, coté patient : la peur, l'angoisse, l'effroi, l'optimisme aussi. Et coté médecin : la suffisance, comme la passion, quasiment la foi ... On aurait presque envie qu'il fasse sur le champ et sur un dos volontaire une ponction lombaire pour vérifier l'ensoleillement du liquide céphalo-rachidien.
On rit beaucoup, ce qui est une excellente thérapeutique, extrêmement contagieuse au demeurant.
Le comédien a le génie de nous faire toucher la mécanique de l'âme ! Il ne faut pas manquer ce spectacle que je regrette sincèrement de ne pas avoir été voir plus tôt.
Autant je ne partage pas les idées de cet auteur sur l'éducation, autant j'adore sa manière de nous raconter le milieu hospitalier (mais un urgentiste dira peut-être le contraire). C'est vif, plein de rebondissements et joyeux à la fois.
Profond aussi car il interroge sur la dignité humaine et le paraitre. Que nous faut-il pour exister ? Quelle importance de pouvoir brandir une carte de visite ?
Olivier Saladin est un de ces acteurs prodigieux qui savent tout faire, suggérer les larmes comme nous permettre de rire de bon coeur.
Rien d'étonnant donc à ce que le premier jury Molières ait retenu son interprétation dans la catégorie Seul en scène pour concourir aux Molières 2016. Nous aurons la réponse le 23 mai au soir (sur France 2). je le saurai un peu plus tôt mais j'ai promis, je tiendrai ma langue jusqu'à la levée de l'embargo.
Il démarre sur les chapeaux de roues dans un décor astucieusement inhospitalier (vous découvrirez vous-même la signification du mur du fond de scène) et ne nous lâche jamais.
Faudrait faire un bilan et poser un diagnostic ... Une heure durant nous sommes au chevet du docteur Galvan pour partager ses péripéties de couloir en couloir, de salle en salle, jusqu'à devenir nous-mêmes hypocondriaque à l'énoncé de ses symptômes.
Gérard Galvent endosse tous les rôles. Il sert un café à un spectateur et à tous ce qu'on appelle (et ce n'est pas péjoratif) un numéro d'acteur. Il est très agile, prend l'accent et les mimiques qui conviennent.
Vous connaissez forcément Olivier Saladin. Si je vous dis Deschiens ... Canal+ (avec François Morel et Yolande Moreau), ou encore Boulevard du Palais (il était Pluvinage) ... ça vous revient ?
Il communique toutes les émotions, coté patient : la peur, l'angoisse, l'effroi, l'optimisme aussi. Et coté médecin : la suffisance, comme la passion, quasiment la foi ... On aurait presque envie qu'il fasse sur le champ et sur un dos volontaire une ponction lombaire pour vérifier l'ensoleillement du liquide céphalo-rachidien.
On rit beaucoup, ce qui est une excellente thérapeutique, extrêmement contagieuse au demeurant.
Le comédien a le génie de nous faire toucher la mécanique de l'âme ! Il ne faut pas manquer ce spectacle que je regrette sincèrement de ne pas avoir été voir plus tôt.
Ah que j'avais hâte de retrouver sur scène le monologue gesticulatoire de Daniel Pennac !
Et cette fois, je n ai pas été déçue, Olivier Saladin sert à merveille ce texte qui m'avait déjà fait rire lors de sa lecture et où je m'imaginais les scènes dans un hôpital complètement mis sens dessus dessous avec une foule de médecins spécialistes à l'égo démesuré.
La mise en scène inventive et le talent d'Olivier Saladin ont mis sous mes yeux ce que j'avais imaginé mais avec le tour de force de n'avoir qu un seul comédien qui joue tous les intervenants.
C'est vraiment réussi, même pour les passages où le vocubulaire utilisé n'est pas à la portée de tout le monde, on a l'impression de tout comprendre.
Nous y sommes allés en famille et tout le monde, de l'ado qui y allait en reculant à la mamie débonnaire, a apprécié.
Et cette fois, je n ai pas été déçue, Olivier Saladin sert à merveille ce texte qui m'avait déjà fait rire lors de sa lecture et où je m'imaginais les scènes dans un hôpital complètement mis sens dessus dessous avec une foule de médecins spécialistes à l'égo démesuré.
La mise en scène inventive et le talent d'Olivier Saladin ont mis sous mes yeux ce que j'avais imaginé mais avec le tour de force de n'avoir qu un seul comédien qui joue tous les intervenants.
C'est vraiment réussi, même pour les passages où le vocubulaire utilisé n'est pas à la portée de tout le monde, on a l'impression de tout comprendre.
Nous y sommes allés en famille et tout le monde, de l'ado qui y allait en reculant à la mamie débonnaire, a apprécié.
Une performance d'acteur, une fin surprenante, une pièce que je recommande à tous.
Ce genre d'exercice est toujours délicat. J'y suis allé pour voir ce monstre d'Olivier Saladin, peu convaincu car je ne suis pas un grand adepte de Pennac (à tort!).
C'est une vraie réussite. Le texte est drôle, vivant, enlevé. Pas une seconde d'ennui ou de baisse d'intensité, on est captivé de la première à la dernière seconde par ce récit drôlissime.
Que dire sur Olivier Saladin ? Il porte le texte avec virtuosité, énergie, subtilité, et cette forme de génie qui n'appartient qu'à lui.
Un spectacle rare, que je conseille vivement. Un pur plaisir de théâtre.
C'est une vraie réussite. Le texte est drôle, vivant, enlevé. Pas une seconde d'ennui ou de baisse d'intensité, on est captivé de la première à la dernière seconde par ce récit drôlissime.
Que dire sur Olivier Saladin ? Il porte le texte avec virtuosité, énergie, subtilité, et cette forme de génie qui n'appartient qu'à lui.
Un spectacle rare, que je conseille vivement. Un pur plaisir de théâtre.
Lorsque le docteur Gérard Galvan débarque sur le plateau, il cherche du regard son interlocuteur.
Puis, il débute en s’adressant à un supposé écrivain qui aurait pris place dans la salle. Il lui offre un café avant de prendre son imaginaire présence comme prétexte à un besoin irrépressible de raconter ce qu’il a vécu un dimanche soir de pleine lune dans le service des urgences, alors qu’il n’était encore qu’un interne destiné à une belle carrière, il y a de cela trente ans, jour pour jour. Alors que « la médecine est la première maladie héréditaire », il se destine à embrasser la carrière médicale, perpétuant ainsi la tradition familiale. Plein d’ambition, il n’avait « pas encore creusé les fondations » qu’il rêvait déjà à sa statue, ou plutôt de sa carte de visite. A lui seul il était un dispensaire et voulait faire de toutes les spécialités sa spécialité, jusqu’à ce qu’il s’occupe de ce déroutant patient dont la multitude de symptômes le conduira à faire le tour d’une bonne partie des spécialistes médicaux de garde, de la cardiologue au service de traumatologie en passant par l’urologue.
Olivier Saladin se montre un brillant interprète. Très crédible, il incarne réellement son personnage au point que l’on s’y croirait vraiment ! A la fois cocasse et survolté, il nourrit notre imaginaire dans une mise en scène très sobre mais dynamique et astucieuse de Benjamin Guillard. Le docteur oscille entre avoir la foi en la médecine et la perdre. Il décrit un univers fascinant nous faisant plonger au cœur de l’équipe médicale perplexe face à un cas préoccupant dont le diagnostic ne parvient pas à être établi. Tout s’enchaine avec une fluidité déconcertante. Olivier Saladin est à la fois le docteur, le patient, ses collègues... Il relève avec brio le périlleux exercice qui consiste à donner vie à toute une galerie de personnages sans tomber dans la caricature, tout en injectant des caractéristiques uniques. Les très bons jeux de lumières, pertinents et précis, éclairent la narration et renforce la dynamique d’ensemble, jusqu’au final, étonnant mais formidablement jubilatoire. Drôle, rythmée, vivante, la pièce est un savoureux instant de grâce.
L’univers fascinant qui s’ouvre devant nos yeux nous permet de nous laisser surprendre et entraîner à toute vitesse dans cette folle nuit de garde aux urgences. Embarqués sur le brancard et déambulant dans les couloirs de l’hôpital, nous savourons ce jouissif moment à prescrire de toute urgence car Ancien malade des hôpitaux de Paris est un excellent remède contre la morosité ambiante.
Puis, il débute en s’adressant à un supposé écrivain qui aurait pris place dans la salle. Il lui offre un café avant de prendre son imaginaire présence comme prétexte à un besoin irrépressible de raconter ce qu’il a vécu un dimanche soir de pleine lune dans le service des urgences, alors qu’il n’était encore qu’un interne destiné à une belle carrière, il y a de cela trente ans, jour pour jour. Alors que « la médecine est la première maladie héréditaire », il se destine à embrasser la carrière médicale, perpétuant ainsi la tradition familiale. Plein d’ambition, il n’avait « pas encore creusé les fondations » qu’il rêvait déjà à sa statue, ou plutôt de sa carte de visite. A lui seul il était un dispensaire et voulait faire de toutes les spécialités sa spécialité, jusqu’à ce qu’il s’occupe de ce déroutant patient dont la multitude de symptômes le conduira à faire le tour d’une bonne partie des spécialistes médicaux de garde, de la cardiologue au service de traumatologie en passant par l’urologue.
Olivier Saladin se montre un brillant interprète. Très crédible, il incarne réellement son personnage au point que l’on s’y croirait vraiment ! A la fois cocasse et survolté, il nourrit notre imaginaire dans une mise en scène très sobre mais dynamique et astucieuse de Benjamin Guillard. Le docteur oscille entre avoir la foi en la médecine et la perdre. Il décrit un univers fascinant nous faisant plonger au cœur de l’équipe médicale perplexe face à un cas préoccupant dont le diagnostic ne parvient pas à être établi. Tout s’enchaine avec une fluidité déconcertante. Olivier Saladin est à la fois le docteur, le patient, ses collègues... Il relève avec brio le périlleux exercice qui consiste à donner vie à toute une galerie de personnages sans tomber dans la caricature, tout en injectant des caractéristiques uniques. Les très bons jeux de lumières, pertinents et précis, éclairent la narration et renforce la dynamique d’ensemble, jusqu’au final, étonnant mais formidablement jubilatoire. Drôle, rythmée, vivante, la pièce est un savoureux instant de grâce.
L’univers fascinant qui s’ouvre devant nos yeux nous permet de nous laisser surprendre et entraîner à toute vitesse dans cette folle nuit de garde aux urgences. Embarqués sur le brancard et déambulant dans les couloirs de l’hôpital, nous savourons ce jouissif moment à prescrire de toute urgence car Ancien malade des hôpitaux de Paris est un excellent remède contre la morosité ambiante.
Un vrai régal que ce "monologue gesticulatoire", comme l’indique son auteur Daniel Pennac !
Sous le burlesque assumé des situations se cache une peinture désopilante des us et coutumes urgentistes ainsi qu’une moquerie bien caustique de l’égo boursouflé de certains spécialistes. Olivier Saladin se démène avec fougue, incarne à lui seul une foultitude de personnages sans jamais perdre le spectateur. Il se délecte apparemment dans ce (trop court) monologue, joue avec des accessoires réduits au minimum (un téléphone, quelques chaises, une table qui se transformera en brancard…)…bref ce monologue d’une cocasserie folle se déguste le rire aux lèvres et se termine bien trop tôt.
Sous le burlesque assumé des situations se cache une peinture désopilante des us et coutumes urgentistes ainsi qu’une moquerie bien caustique de l’égo boursouflé de certains spécialistes. Olivier Saladin se démène avec fougue, incarne à lui seul une foultitude de personnages sans jamais perdre le spectateur. Il se délecte apparemment dans ce (trop court) monologue, joue avec des accessoires réduits au minimum (un téléphone, quelques chaises, une table qui se transformera en brancard…)…bref ce monologue d’une cocasserie folle se déguste le rire aux lèvres et se termine bien trop tôt.
Pennac/Saladin : association de bienfaiteurs. Ils devraient être remboursés par la sécu ! Pennac, nous connaissions, mais Saladin : quel talent !
Etourdissant dans le mime-peinture de tous ses personnages, admirable dans la précision de l'évocation, des échanges téléphoniques à mourir de rire et des descriptions d'actes médicaux affreux décrits avec délectation, capable de cavaler (à plusieurs) en poussant son chariot pendand 1h30 sans essoufflement..bref, en un seul mot, je résume notre soirée : éclatant !!
Etourdissant dans le mime-peinture de tous ses personnages, admirable dans la précision de l'évocation, des échanges téléphoniques à mourir de rire et des descriptions d'actes médicaux affreux décrits avec délectation, capable de cavaler (à plusieurs) en poussant son chariot pendand 1h30 sans essoufflement..bref, en un seul mot, je résume notre soirée : éclatant !!
Ancien Malade des Hôpitaux de Paris est le meilleur seul en scène de la saison. Le récit captivant d'Olivier Saladin nous fait rire, haleter et nous préoccuper de ce malade qui nous balade de services en services.
Comme un docteur House, on guette, on cherche ce que ce malade a. Une grippe ? Un éclatement de la vessie ? Une crise cardiaque ? Olivier Saladin, comme il le dit, passe la plus mauvaise nuit de sa vie, mais nous on exalte !
Le récit est imagé et l’on arrive à se représenter chaque scène, chaque problème comme si le malade était devant nous. Le rythme soutenu nous garde attentif et éveillé jusqu’au dénuement qui nous laisse très surpris.
Une belle trouvaille qui porte sur un sujet que l’on voit peu : l’hôpital tout en étant très drôle et très divertissant. A VOIR ABSOLUMENT, je conseille à tous !
Comme un docteur House, on guette, on cherche ce que ce malade a. Une grippe ? Un éclatement de la vessie ? Une crise cardiaque ? Olivier Saladin, comme il le dit, passe la plus mauvaise nuit de sa vie, mais nous on exalte !
Le récit est imagé et l’on arrive à se représenter chaque scène, chaque problème comme si le malade était devant nous. Le rythme soutenu nous garde attentif et éveillé jusqu’au dénuement qui nous laisse très surpris.
Une belle trouvaille qui porte sur un sujet que l’on voit peu : l’hôpital tout en étant très drôle et très divertissant. A VOIR ABSOLUMENT, je conseille à tous !
La magie des mots et la folie des situations de ce monologue gesticulatoire, ainsi dénommé par l’auteur Daniel Pennac lui-même, nous saisit dès la première scène et nous envoutera jusqu’à la dernière. Entre rêve et délire, poésie de la naïveté et enchantement du texte.
Nous allons de surprises en surprises, un soir d’urgence dans un hôpital, avec des médecins et un malade pas vraiment comme les autres…
Une incroyable histoire peignant avec adresse, à l’aide de quelques traits ironiques posés ici ou là, notre univers médical contemporain, ses ratés et ses gentils sots d’ambition prétentieuse et autres doctes personnages qui le compose.
Le talent d’Olivier Saladin éclate, il est époustouflant. Il sert la dramaturgie de ce spectacle hilarant et extrêmement bien écrit avec une maîtrise et un dynamisme quasi démoniaques. Du très grand art. Chaque mot, chaque respiration, chaque geste et chaque mouvement arrivent à point nommé avec simplicité et fluidité, sans artifice. Il fait mouche à tous les coups.
La mise en scène de Benjamin Guillard soigne la justesse dans les actions, les enchainements et les pauses. Le tout au cordeau. Du travail d’orfèvre pour un artisan hors pair.
Sourires, rires et fou-rires ponctuent les scènes. Que ce soit pour les répliques admirables ou pour les situations improbables et incongrues. Les effets sont percutants et les causes surprenantes. Nous passons de la drôlerie au comique pour aller toucher souvent au burlesque.
La performance d’Olivier Saladin impressionne. Il est irrésistible et stupéfiant. Un bonheur de spectacle pour du théâtre de plaisir.
Nous allons de surprises en surprises, un soir d’urgence dans un hôpital, avec des médecins et un malade pas vraiment comme les autres…
Une incroyable histoire peignant avec adresse, à l’aide de quelques traits ironiques posés ici ou là, notre univers médical contemporain, ses ratés et ses gentils sots d’ambition prétentieuse et autres doctes personnages qui le compose.
Le talent d’Olivier Saladin éclate, il est époustouflant. Il sert la dramaturgie de ce spectacle hilarant et extrêmement bien écrit avec une maîtrise et un dynamisme quasi démoniaques. Du très grand art. Chaque mot, chaque respiration, chaque geste et chaque mouvement arrivent à point nommé avec simplicité et fluidité, sans artifice. Il fait mouche à tous les coups.
La mise en scène de Benjamin Guillard soigne la justesse dans les actions, les enchainements et les pauses. Le tout au cordeau. Du travail d’orfèvre pour un artisan hors pair.
Sourires, rires et fou-rires ponctuent les scènes. Que ce soit pour les répliques admirables ou pour les situations improbables et incongrues. Les effets sont percutants et les causes surprenantes. Nous passons de la drôlerie au comique pour aller toucher souvent au burlesque.
La performance d’Olivier Saladin impressionne. Il est irrésistible et stupéfiant. Un bonheur de spectacle pour du théâtre de plaisir.
Quelle Nuit !!!
Seul sur scène, laissez vous embarquer au travers les couloirs de l'hôpital, au gré des rencontres de spécialistes et de l'évolution des symptômes d'un étrange malade.
L'interprétation est remarquable et le texte est brillant.
Je vous garantis que vous ne sortirez pas vacciné du théâtre et qu'au contraire, cette pièce est un moment de bonheur contagieux.
Seul sur scène, laissez vous embarquer au travers les couloirs de l'hôpital, au gré des rencontres de spécialistes et de l'évolution des symptômes d'un étrange malade.
L'interprétation est remarquable et le texte est brillant.
Je vous garantis que vous ne sortirez pas vacciné du théâtre et qu'au contraire, cette pièce est un moment de bonheur contagieux.
Un spectacle très drôle, bien écrit et admirablement joué. Le texte réserve des suprises en permanence et alterne efficacement entre scènes burlesques et humour de dérision.
On reconnaît bien le stype Pennac et Olivier Saladin donne parfaitement corps au personnage principal (et aux personnages que le principal imite dans son récit).
J'aurais été encore plus enthousiaste si la mise en scène n'avait pas cassé le rythme par moment, accentuant des scènes ou des effets d'écriture qui ne le méritent pas nécessairement.
On reconnaît bien le stype Pennac et Olivier Saladin donne parfaitement corps au personnage principal (et aux personnages que le principal imite dans son récit).
J'aurais été encore plus enthousiaste si la mise en scène n'avait pas cassé le rythme par moment, accentuant des scènes ou des effets d'écriture qui ne le méritent pas nécessairement.
Dans une interprétation magistrale du monologue gesticulatoire écrit par Daniel Pennac, Olivier Saladin nous embarque avec une facilité déconcertante dans l'univers du service des urgences d'un hôpital parisien durant une garde de nuit. On a vraiment l'impression d'y être.
Seul sur scène, Olivier Saladin est extrêmement crédible dans des rôles tellement différents les uns des autres. Rien que pour sa performance, cette pièce est à voir. D'autant qu'elle a également d'autres atouts : une mise en scène ingénieuse, un texte bien écrit...
Seul sur scène, Olivier Saladin est extrêmement crédible dans des rôles tellement différents les uns des autres. Rien que pour sa performance, cette pièce est à voir. D'autant qu'elle a également d'autres atouts : une mise en scène ingénieuse, un texte bien écrit...
Le temps passe et on ne le voit pas tant les éléments s'enchainent dans cette pièce, les personnages se succèdent et pourtant il n'y a qu'un seul acteur.
Saladin excelle, il manie à merveille tous ses personnages. En fait, on a l'impression de le suivre dans les couloirs d'un hôpital. Daniel Pennac a écrit un "monologue gesticulatoire", Olivier Saladin l'incarne à la perfection.
Coup de coeur pour l'ingé-lumière :) car les jeux de lumière sont exceptionnels !
Saladin excelle, il manie à merveille tous ses personnages. En fait, on a l'impression de le suivre dans les couloirs d'un hôpital. Daniel Pennac a écrit un "monologue gesticulatoire", Olivier Saladin l'incarne à la perfection.
Coup de coeur pour l'ingé-lumière :) car les jeux de lumière sont exceptionnels !
Jubilatoire ! Hilarant !
La vision de la médecine hospitalière de Daniel Pennac est pleinement servie par Olivier Saladin qui, pendant pratiquement une heure et demi illumine le plateau de sa présence, de sa faconde et de son humour.
Sa capacité à faire vivre cette brochettes de personnages parfois complètement allumés, cette capacité-là force le respect.
La galerie de médecins qu'il incarne génère sans discontinuer des éclats de rire, mais aussi une vraie réflexion sur le monde hospitalier, les rapports internes/mandarins, ignorants/sachants, soignés/soignants...
Saladin, sans forcer le trait, va à l'essentiel : décrire des caractères forts.
La mise en scène de Benjamin Guillard sert pleinement le comédien : le plateau, les accessoires sont très habilement utilisés.
J'ai particulièrement apprécié la création-lumière très élaborée, très précise, qui elle aussi, participe pleinement à cette belle réussite de la saison.
La vision de la médecine hospitalière de Daniel Pennac est pleinement servie par Olivier Saladin qui, pendant pratiquement une heure et demi illumine le plateau de sa présence, de sa faconde et de son humour.
Sa capacité à faire vivre cette brochettes de personnages parfois complètement allumés, cette capacité-là force le respect.
La galerie de médecins qu'il incarne génère sans discontinuer des éclats de rire, mais aussi une vraie réflexion sur le monde hospitalier, les rapports internes/mandarins, ignorants/sachants, soignés/soignants...
Saladin, sans forcer le trait, va à l'essentiel : décrire des caractères forts.
La mise en scène de Benjamin Guillard sert pleinement le comédien : le plateau, les accessoires sont très habilement utilisés.
J'ai particulièrement apprécié la création-lumière très élaborée, très précise, qui elle aussi, participe pleinement à cette belle réussite de la saison.
Un grand numéro d'acteur !
Olivier Saladin se livre dans ce spectacle à un exercice peu aisé - celui d'interpréter seul en scène toute une galerie de personnages, par l'art de mimiques, de différentes attitudes corporelles, de changements de voix... Et cela fonctionne à merveille : le comédien réussit à nous entraîner ainsi dans les tribulations d'un interne en médecine lors d'une garde de nuit aux urgences d'un hôpital parisien.
Rien que par la force de son interprétation, on visualise tout, le malade sur son brancard, la course effrénée dans les couloirs de l'hôpital, la tête du pneumologue, les patients dans la salle d'attente etc.
Je recommande vivement ce spectacle extrêmement évocateur, drôle et bourré d'humanité.
Conseil (pour les personnes de petite taille) : éviter le premier rang de la corbeille et celui du balcon - une barre horizontale gêne un peu la vue.
Olivier Saladin se livre dans ce spectacle à un exercice peu aisé - celui d'interpréter seul en scène toute une galerie de personnages, par l'art de mimiques, de différentes attitudes corporelles, de changements de voix... Et cela fonctionne à merveille : le comédien réussit à nous entraîner ainsi dans les tribulations d'un interne en médecine lors d'une garde de nuit aux urgences d'un hôpital parisien.
Rien que par la force de son interprétation, on visualise tout, le malade sur son brancard, la course effrénée dans les couloirs de l'hôpital, la tête du pneumologue, les patients dans la salle d'attente etc.
Je recommande vivement ce spectacle extrêmement évocateur, drôle et bourré d'humanité.
Conseil (pour les personnes de petite taille) : éviter le premier rang de la corbeille et celui du balcon - une barre horizontale gêne un peu la vue.
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