Ses critiques
229 critiques
7/10
Cette bande de jeunes qui commence à l'être moins car dans la trentaine, aimerait pouvoir se poser un peu.
Mais entre les galères d'argent, de coeur, de santé, de couple, ils n'ont pas encore l'opportunité de profiter de la vie.
Chacun à ses problèmes mais essaye d'avancer comme il peut. Souvent de manière bancale.
Ecriture fine et moderne, pas simplette, c'est parfois acide, souvent drôle, parfois doux, parfois compliqué mais jamais sirupeux.
Ce qui rend les différentes destinés intéressantes.
Les 5 comédiens sont tous très attachants.
Chaque personnage s'en sort comme il peut, souvent en mentant ou se mentant. Il cache, il camoufle à la société, aux amis. Les bassesses et lâchetés qu'on peut infliger aux autres pour sauver les apparences ou trouver son bonheur.
Finalement personne n'a toutes les réponses et solutions, et c'est encore en étant entouré d'amis qu'on s'en sort le mieux.
Mais entre les galères d'argent, de coeur, de santé, de couple, ils n'ont pas encore l'opportunité de profiter de la vie.
Chacun à ses problèmes mais essaye d'avancer comme il peut. Souvent de manière bancale.
Ecriture fine et moderne, pas simplette, c'est parfois acide, souvent drôle, parfois doux, parfois compliqué mais jamais sirupeux.
Ce qui rend les différentes destinés intéressantes.
Les 5 comédiens sont tous très attachants.
Chaque personnage s'en sort comme il peut, souvent en mentant ou se mentant. Il cache, il camoufle à la société, aux amis. Les bassesses et lâchetés qu'on peut infliger aux autres pour sauver les apparences ou trouver son bonheur.
Finalement personne n'a toutes les réponses et solutions, et c'est encore en étant entouré d'amis qu'on s'en sort le mieux.
9/10
Magnifique adaptation du film.
Enormement d'émotion.
Un groupe de jeunes comédiens franchement impeccables.
Un Stéphane Freiss tellement juste et plein de charme pour incarner ce professeur à contre courant.
Il a su lui donner son caractère tout en conservant une désinvolture profonde.
Une mise en scène qui a su trouver un rythme et des astuces pour nous transporter entre les différents lieux.
Cette pièce est merveilleuse et touchera tout le monde pour ceux qui veulent vivre des émotions.
Enormement d'émotion.
Un groupe de jeunes comédiens franchement impeccables.
Un Stéphane Freiss tellement juste et plein de charme pour incarner ce professeur à contre courant.
Il a su lui donner son caractère tout en conservant une désinvolture profonde.
Une mise en scène qui a su trouver un rythme et des astuces pour nous transporter entre les différents lieux.
Cette pièce est merveilleuse et touchera tout le monde pour ceux qui veulent vivre des émotions.
7/10
Diablement intelligente, cette pièce sur un diner de cons de haute volée m'a pourtant un peu laissée de côté.
Un groupe de bourgeois de province invite un petit juge local pour se venger d'humiliation vécues dans l'enfance pour l'un ou d'injustices pour d'autres.
Bref, le droit et la raison sont des vertus très variables selon les moments et les personnes.
Face au groupe qui se délecte de sa victime, le condamné peut se révéler plus compliqué à détruire.
On est tous le con ou le fourbe d'un autre.....
L'idée passionnante et intelligente est remarquablement portée par ces comédiens de grande valeur.
Le décor et les costumes sont magnifiques et d'une grande sophistication bien que d'apparence très simples.
C'est un tableau avec de clairs obscurs qui nous transportent dans un Rembrandt.
Cependant, il y a trop d'infos, trop de cris, trop de paroles parfois peu descriptibles.
Maxime d'Aboville s'apparente ici à un Louis de Funès un peu gênant face à la finesse des autres comédiens et du propos.
Ce qui avec Bouquet devait être subtile, raffiné, tranchant, devient un peu grotesque ici.
J'ai loupé le début de la scène historique pensant être encore dans un moment d'égarement.
A force, on se perd, on s'y perd dans tout ce bruit.
Un groupe de bourgeois de province invite un petit juge local pour se venger d'humiliation vécues dans l'enfance pour l'un ou d'injustices pour d'autres.
Bref, le droit et la raison sont des vertus très variables selon les moments et les personnes.
Face au groupe qui se délecte de sa victime, le condamné peut se révéler plus compliqué à détruire.
On est tous le con ou le fourbe d'un autre.....
L'idée passionnante et intelligente est remarquablement portée par ces comédiens de grande valeur.
Le décor et les costumes sont magnifiques et d'une grande sophistication bien que d'apparence très simples.
C'est un tableau avec de clairs obscurs qui nous transportent dans un Rembrandt.
Cependant, il y a trop d'infos, trop de cris, trop de paroles parfois peu descriptibles.
Maxime d'Aboville s'apparente ici à un Louis de Funès un peu gênant face à la finesse des autres comédiens et du propos.
Ce qui avec Bouquet devait être subtile, raffiné, tranchant, devient un peu grotesque ici.
J'ai loupé le début de la scène historique pensant être encore dans un moment d'égarement.
A force, on se perd, on s'y perd dans tout ce bruit.
6/10
Je le craignais, c'est arrivé, Michalik a encore fait du Michalik.
Je m'explique ; comme tout le monde j'ai été enchantée par Le Porteur d'Histoire, charmée par Le Cercle, emballée par Edmond, mais pas surprise par Intra-Muros et lassée par Une Histoire d'Amour.
Une mécanique, un thème, une équipe, de bons sentiments.
Il a fait l'histoire, le voyage, la création, la prison, l'homosexualité, l'homoparentalité, l'alcoolisme, il ne manquait plus que les migrants....
On dirait une rubrique de France Inter tellement c'est devenu prévisible.
Des sujets sociétaux bien pensants, et tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil.
On a les phrases qui font mouche, la blagounette quand ça commence à être long, les virevoltages joyeux, tous les ingrédients pour que ça fonctionne.
Ca fonctionne donc, mais on anticipe les ressorts sans trop se tromper.
Heureusement c'est un maestro du rythme, incomparable conteur, meneur de troupe.
Mais son jeu à vue systématique ne surprend plus.
Bravo à lui car c'est même devenu un style, un courant.
La jeune génération de metteurs en scène fait maintenant du Michalik au kilomètre.
Ceux qui l'adorent l'adoreront, ceux qui veulent être surpris, peut-être moins....
Je m'explique ; comme tout le monde j'ai été enchantée par Le Porteur d'Histoire, charmée par Le Cercle, emballée par Edmond, mais pas surprise par Intra-Muros et lassée par Une Histoire d'Amour.
Une mécanique, un thème, une équipe, de bons sentiments.
Il a fait l'histoire, le voyage, la création, la prison, l'homosexualité, l'homoparentalité, l'alcoolisme, il ne manquait plus que les migrants....
On dirait une rubrique de France Inter tellement c'est devenu prévisible.
Des sujets sociétaux bien pensants, et tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil.
On a les phrases qui font mouche, la blagounette quand ça commence à être long, les virevoltages joyeux, tous les ingrédients pour que ça fonctionne.
Ca fonctionne donc, mais on anticipe les ressorts sans trop se tromper.
Heureusement c'est un maestro du rythme, incomparable conteur, meneur de troupe.
Mais son jeu à vue systématique ne surprend plus.
Bravo à lui car c'est même devenu un style, un courant.
La jeune génération de metteurs en scène fait maintenant du Michalik au kilomètre.
Ceux qui l'adorent l'adoreront, ceux qui veulent être surpris, peut-être moins....
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6,5/10
Je suis restée longtemps au bord de la route de ce spectacle, ne sachant s'il fallait faire fi de la trame que je ne suis pas parvenue à bien comprendre.
L'écriture est fine et tranchante mais trop d'absurdité pour vraiment se laisser aller.
Au démarrage on est déboussolé et ensuite on s'accroche aux bons mots et au rythme très personnel de l'écriture de de Groodt.
De la plaisanterie décalée qu'on apprécie si on aime l'univers de l'auteur.
Sinon on patauge un peu...
L'écriture est fine et tranchante mais trop d'absurdité pour vraiment se laisser aller.
Au démarrage on est déboussolé et ensuite on s'accroche aux bons mots et au rythme très personnel de l'écriture de de Groodt.
De la plaisanterie décalée qu'on apprécie si on aime l'univers de l'auteur.
Sinon on patauge un peu...