- Théâtre contemporain
- Théâtre de la Renaissance
- Paris 10ème
Un léger doute

Mis en scène par Jérémie Lippmann
Avec Constance Dollé
- Constance Dollé
- Eric Elmosnino
- Stéphane De Groodt
6,8/10
- Théâtre de la Renaissance
- 20, boulevard Saint-Martin
- 75010 Paris
- Strasbourg-Saint-Denis (l.4, l.8, l.9)
Itinéraire
À l'affiche du :
29 septembre 2023 au 7 janvier 2024
Jours et horaires
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Que devient un acteur ou une comédienne lorsqu'il n'y a plus de public pour faire vivre leurs personnages ? Plus grand chose, ou presque... Mais lorsque le rideau se relève, s'agit-il de la comédie qui se joue ou de la vie qui reprend ses droits ?
Alors entre fiction et réalité, on ne sait plus qui est qui... Avec ce voyage en absurdie au cocktail détonnant, ce Léger Doute vous emmène dans le monde singulier, mais pluriel de Stéphane De Groodt dont c'est la première pièce.
Toutes les critiques
Rions sur le présent déjà passé et du futur faisons une donne, un jeu décalant les codes, décodant, déconnant intelligemment , en tous les cas avec des résonances, raisonnons sur la légèreté du temps, sur cette faille cognitive qui met une petite mort à chaque instant.
Nous sommes autant habités par la mort que par son opposée présence , la conscience de l'instant qui ramène à cette même peine de mort.
Au cours d'un dîner peut être nous dirons nous des choses, sortant de l'inertie nos non dits dans nos âmes engourdies, ce sera le moment d'un sondage, savoir ce qui reste vivant en nous et redéfinir cette notion souvent relative.
Sous des aspects de comédie d'un soir, Stéphane de Groodt nous présente une invitation à ce paradoxe éternel de l'existence, sourire sans rire à la Bergson, philologie et bal à blanc, enterrement de ronds de serviette dans un banquet post platonique.
Modeste et bon.
Nous sommes autant habités par la mort que par son opposée présence , la conscience de l'instant qui ramène à cette même peine de mort.
Au cours d'un dîner peut être nous dirons nous des choses, sortant de l'inertie nos non dits dans nos âmes engourdies, ce sera le moment d'un sondage, savoir ce qui reste vivant en nous et redéfinir cette notion souvent relative.
Sous des aspects de comédie d'un soir, Stéphane de Groodt nous présente une invitation à ce paradoxe éternel de l'existence, sourire sans rire à la Bergson, philologie et bal à blanc, enterrement de ronds de serviette dans un banquet post platonique.
Modeste et bon.
J’ai effectivement "un léger doute”… ou plutôt un doute général sur le succès de la pièce. " Le temps qui passe ", " la perception de ce qui est présent et futur "… Voilà autant de thèmes que Stéphane de Groodt explique vouloir aborder dans sa première pièce de théâtre.
Sur scène, son personnage/acteur veut nous faire douter en nous plongeant dans une situation de départ absurde… Qui déclenche bien vite d’autres doutes. Des thématiques à priori intéressantes qui dégringolent malheureusement du haut du registre choisi : celui de la comédie de boulevard pure.
En effet, même avec de la bonne volonté, on se perd dans l’absurde quand chaque réplique qui pourrait atteindre une profondeur de pensée se retrouve détournée net par une vanne ou remarque bête. L’équilibre vacille et le discours du doute choit sans se déployer si bien qu’on assite à une succession de gags un peu vaseux et une intrigue assez pauvre. Sans être bégueule, les échanges un peu graveleux sur qui baise avec qui ont, par exemple, une utilité limitée.
Les plus grosses têtes d’affiches se reposent sur leur notoriété et seule Bérengère McNeese, assignée au rôle de la nunuche de service, tire son épingle du jeu en assumant pleinement son rôle. Elle le joue bien mieux que son partenaire Eric Elmosnino qui bêle sans arrêt et que Stéphane de Groodt qui ne joue pas tant que ça finalement… Constance Dollé, quant à elle, relance bien mais adopte un jeu comique assez convenu.
L’humour belge de Stéphane de Groodt dévie trop de mon esprit franco-cartésien. Sans aucun doute j’aurais aimé rire un peu plus avec lui sur un texte faisant plus honneur à l'intelligence dont il fait preuve en parlant de sa pièce.
Dommage !
Sur scène, son personnage/acteur veut nous faire douter en nous plongeant dans une situation de départ absurde… Qui déclenche bien vite d’autres doutes. Des thématiques à priori intéressantes qui dégringolent malheureusement du haut du registre choisi : celui de la comédie de boulevard pure.
En effet, même avec de la bonne volonté, on se perd dans l’absurde quand chaque réplique qui pourrait atteindre une profondeur de pensée se retrouve détournée net par une vanne ou remarque bête. L’équilibre vacille et le discours du doute choit sans se déployer si bien qu’on assite à une succession de gags un peu vaseux et une intrigue assez pauvre. Sans être bégueule, les échanges un peu graveleux sur qui baise avec qui ont, par exemple, une utilité limitée.
Les plus grosses têtes d’affiches se reposent sur leur notoriété et seule Bérengère McNeese, assignée au rôle de la nunuche de service, tire son épingle du jeu en assumant pleinement son rôle. Elle le joue bien mieux que son partenaire Eric Elmosnino qui bêle sans arrêt et que Stéphane de Groodt qui ne joue pas tant que ça finalement… Constance Dollé, quant à elle, relance bien mais adopte un jeu comique assez convenu.
L’humour belge de Stéphane de Groodt dévie trop de mon esprit franco-cartésien. Sans aucun doute j’aurais aimé rire un peu plus avec lui sur un texte faisant plus honneur à l'intelligence dont il fait preuve en parlant de sa pièce.
Dommage !
Lever de rideau, on applaudit les comédiens qui apparemment ont fini la représentation ! et oui et nous ne sommes pas au bout de nos surprises !
Constance fait comprendre à Stéphane qu’il doit lui donner la réplique, celui-ci était pourtant prêt à partir, puisqu’ils ont salué, mais devant l’insistance de sa partenaire, il consent à jouer enfin rejouer…
Eric et Bérangère entrent à point nommé pour leur scène, mais quand on est dans le délire le plus total, on ne peut guère garder son sérieux ! Qui a raison, qui a tort, à vous de juger.
Ce n’est plus un léger doute mais un énorme doute, qui de toutes façons vous fera pleurer de rire !
Constance fait comprendre à Stéphane qu’il doit lui donner la réplique, celui-ci était pourtant prêt à partir, puisqu’ils ont salué, mais devant l’insistance de sa partenaire, il consent à jouer enfin rejouer…
Eric et Bérangère entrent à point nommé pour leur scène, mais quand on est dans le délire le plus total, on ne peut guère garder son sérieux ! Qui a raison, qui a tort, à vous de juger.
Ce n’est plus un léger doute mais un énorme doute, qui de toutes façons vous fera pleurer de rire !
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