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Yann Le Galopin
Yann Le Galopin
Critique remarquable
120 ans
6 espions
espionner Ne plus espionner
Son blog : https://legalopin75.blogspot.fr/
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Ses critiques

45 critiques
Face à Face, Emmanuelle Bercot

Face à Face, Emmanuelle Bercot

7,5/10
11
Jenny comme son mari est psychiatre avec leur fille, elle mène une vie qui semble harmonieuse et équilibrée. Victime d'une tentative de viol, elle va sombrer dans la dépression, et faire une tentative de suicide.
Entre désir de mourir ou de vivre, rêves et cauchemars, Jenny combat ses démons en se livrant à un face à face avec elle même.

Le film d'Ingmar Bergman (1976) est adapté et mis en scène par Léonard Matton. Avec un tel sujet et surtout dans la seconde partie, il était facile de tomber dans l'excès, ce n'est pas le cas, c'est juste, sobre et émouvant.
Dans le cube noir conçu par le scénographe Yves Collet quelques meubles qui font l'objet de changements à vue, un rideau transparent au fond, permettent de concentrer l'attention sur la mise en scène, le texte et les comédiens.
David Arribe, Philippe Dormoy, Thomas Gendronneau, Lola Le Lann, Nathalie Kousnetzoff sont parfaits et c'est un vrai plaisir de retrouver Evelyne Istria beaucoup trop rare.
Je connaissais Emmanuelle Bercot, comme réalisatrice et comédienne au cinéma, je la découvre pour la première fois au théâtre , elle est formidable d'authenticité et d'émotion.

Face à face est un spectacle qui cherche pas la facilité, et qui maintient la tension pendant toute sa durée.
Et encore une fois Emmanuelle Bercot y est magnifique.
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Cold Blood

Cold Blood

8/10
14
Un, deux, trois, tandis que le noir se fait, le narrateur nous indique que nous allons et assister à sept morts.

L'écran qui tenait lieu de rideau de scène se lève en partie , et derrière nous découvrons un studio de cinéma avec caméras et machinistes. Le tournage commence, et nous assistons simultanément à la fabrication du film et à sa projection.
Sept décès aux circonstances absurdes, vont nous être racontés.

La première victime est la seule ne pas avoir survécue au crash de son avion pour avoir eu la mauvaise idée d'aller aux toilettes au moment où c'est arrivé… Les six autres vont suivre. Rassurez vous, rien de morbide, c'est au contraire un moyen pour chacun d'entre eux de se souvenir des moments heureux de leurs existences, de ce qu'ils faisaient juste avant et c'est conté avec beaucoup d'humour.

Comme dans Kiss and cry, le spectacle est nanodansé, il évoque au passage et au fil des histoires, les fantaisies aquatiques d'Esther Williams, le Boléro de Ravel chorégraphié par Béjart, les fantaisies visuelles de Bubsy Berkeley, 2001 odyssée de l'espace et le duo Fred Astaire Ginger Rogers dont les chaussures pour claquettes sont ici remplacées par des dés à coudre
Que dire sinon que c'est beau, c'est drôle, inventif
En regardant l'écran, on se pose souvent la question mais comment font ils çà ?

Sur le plateau les comédiens-manipulateurs-nanodanseurs, avec quelques accessoires créent une patinoire, font pousser un champ de coquelicots une barre d'immeubles… Avec leurs mains et leurs doigts véritables virtuoses, ils donnent vie à une foule de personnages, créent des paysages, animent des kaleïdoscopes.

Jaco Van Dormael et Michele Anne De May après Kiss and Cry , nous embarquent dans leur univers poétique et merveilleux. et nous sommes heureux de les accompagner.
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Peau d’Âne

Peau d’Âne

9,5/10
17
Lorsqu'au début de l'année 2018 j'ai appris que la réouverture du théâtre Marigny se ferait avec une adaptation de peau d'âne le film de Jacques Demy j'ai été à la fois très excité mais aussi un peu inquiet.

Jacques Demy est un de mes réalisateurs préférés, je connais presque par coeur les airs des parapluies de Cherbourg, des demoiselles de Rochefort, et de peau d'âne, trois de ses films vus si souvent.
Le spectacle allait il savoir recréer l'univers poétique fantasque et musical du film ?
La réponse est OUI et un très grand OUI.

Catherine Deneuve, Jacques Perrin, Delphine Seyrig, Jean Marais, Micheline Presle...
sont inoubliables alors qui pour leur succéder ?
Marie Oppert délicieuse peau d'âne, Emma Kate Nelson piquante fée des lilas à l'accent british.
Michaël Denard royal, Mathieu Spinosi, Marie-Agnès Gillot et Franck Lopez prince, reine et roi du royaume rouge, Christine Gagnieux vieille paysanne, et Claire Chazal narratrice qui ouvre et ferme le spectacle,
Ils sont tous épatants et le défi est relevé.

Emilio Sagi qui fût le metteur en scène d'un inoubliable et kitchissime "chanteur de Mexico" au Chatelet assure la direction artistique du spectacle chorégraphié par Nuria Castejon, avec Daniel Bianco (scénographie), Pepa Ojanguren (costumes), Eduardo Bravo (lumières).
Ici tout est "en vrai", pas de vidéos, pas d'effets numériques, et pour ce qu'il était impossible de transposer sur scène il a suffi aux créateurs d'avoir de l'imagination... Mais "chut", il ne faut rien révéler.
Le résultat est magnifique

Peau d'âne c'est aussi bien sûr les musiques de l'immense Michel Legrand et les chansons
La recette du cake d'amour, les conseils de la fée des Lilas, Amour Amour, Les rêves secrets d'un prince et d'une princesse... qui ont été réorchestrées pour l'occasion, et sont jouées par un orchestre live dirigé par Thierry Boulanger ou Patrice Peyrieras.

Ce conte musical devenu une somptueuse féerie musicale grâce à la merveilleuse idée de Jean-Luc Choplin directeur du Marigny, met des étoiles dans les yeux, et on sort du théâtre sur un petit nuage en fredonnant.

Si vous aimez le film vous ne serez pas déçus et moi j'ai déjà réservé pour la dernière.
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We will rock you

We will rock you

7/10
7
Crée à Londres en 2002, joué pendant 12 ans, et représenté un peu partout dans le monde, We will rock you est à Paris depuis fin septembre.

Dans un monde futuriste (nous sommes en 2300), standardisé et dirigé de façon totalitaire par Killer Queen, toutes formes de créations musicales non "homologuées" sont interdites.
Un groupe "les bohémiens" mené par Galiléo et sa compagne entre en résistance. Parviendront ils à faire renaître le rock and roll ?

Disons le tout de suite le livret original de Ben Elton adapté en français par Ned Grujic est un peu léger et à prendre au 2ème ou 3ème degré. Il est surtout prétexte à faire entendre les titres les plus célèbres de Queen et de son leader Freddie Mercury. I want to break free, Don't stop me now, Bohemian Rhapsody, we are the champions et bien sûr we will rock you, qui sont interprétés en anglais avec des musiciens live, par un cast français excellent dans lequel on retrouve Claire Pérot (qui m'a donné des frissons quand elle chante no-one but you), Charlotte Hervieux, Ana Ka, Doryan Ben, Antoine Lelandais...

On oubliera vite quelques défauts, un son trop fort, une scénographie un peu simpliste, pour ne retenir que l'énergie et la niaque de la troupe, le plaisir évident qu'ils ont a être sur scène. Plaisir communicatif, puisque le public chante, tape dans les mains, et finalement se lève pour des standings ovations lors des rappels.
C'est Ned Grujic, un spécialiste du genre qui met en scène. Dépêchez vous il ne reste plus que quelques représentations.
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Laïka

Laïka

8/10
18
Le personnage de la pièce partage son appartement avec Pierre, son colocataire accordéoniste.
Quand il rentre du bar où il vient de prendre un café ou quelques verres de vin, il raconte
les milliers de noyés en Méditerranée, les gens de l'immeuble, ceux de l'entrepôt d'à côté
le sdf qui ne l'a pas toujours été, la prostituée qui a accepté sa condition, la voisine dont l'esprit bat la campagne.
Les histoires de tous ces cabossés de la vie, ceux que nous cotoyons tous le jours sans les voir, sans y prêter attention.
Le texte d'Ascanio Celestini est drôle, mais aussi plein d'humanité, sans pathos.
Il est porté par David Murgia formidable conteur. Maurice Blanchy qui parle avec la voix de Yolande Moreau ponctue le spectacle avec quelques virgules musicales.
Pourquoi Laïka ? nous le comprenons à la fin, c'est beau, fort et émouvant.
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