Un spectacle de Valérie Lemercier, c’est génial, ça vaut 10/10.

En se forçant un peu, on doit bien pouvoir trouver quelques critiques à formuler.

Commençons par le prix des places. Au parterre, plus de 70 euros ! Pour ce prix là, le producteur aurait pu embaucher un ingénieur du son compétent. Le son est pourri. Je ne sais pas si c’est mon ouïe qui commence à être défaillante mais je n’ai pas tout compris.

Si vous n’aimez pas Valérie Lemercier vous pouvez aller voir ce spectacle, elle ne vous impose pas sa présence sur une durée trop longue. Comme, en plus, le spectacle commence de bonne heure, c’est bien vous êtes libérés tôt. Ça vous laisse le temps d’aller diner avant le dernier métro.

Valérie Lemercier nous rejoue quelques anciens sketchs des ses spectacles précédents. Elle recycle aussi quelques personnages mythiques, avec des nouveaux textes. Sinon, il y a aussi quelques minutes de spectacle 100% neuves.

J’ai beaucoup aimé ce nouveau (????) spectacle de Valérie Lemercier. Elle est toujours aussi talentueuse et flemmarde.

Il y a quelques mois j’avais adoré Bash de Neil Labute au Théâtre 14. La pièce m’avait scotché. ‘Enorme !’ est un peu mois forte, plus grand public. C’est une comédie, mais ce n’est pas que ça. C’est drôle, intelligent acide, bien joué et bien mis en scène par Marie Pascale Osterrieth. On ne s’ennuie pas. Les comédiens sont sympathiques et talentueux. Le décor est léger, mais on s’en moque. Il vaut mieux une bonne pièce sans décor qu’une pièce inepte avec un joli décor…

Le sujet me semble original. Je n’ai pas le souvenir d’avoir déjà vu beaucoup de pièces sur ce thème de la surcharge pondérale et du regard des autres sur ce problème. On aurait pu tomber dans quelque chose de vulgaire. Ce n’est pas le cas.

Une pièce à voir.

Il y a certaines pièces pour lesquelles on se dit au bout de 3 minutes qu’on va passer une excellente soirée. C’est ce que je me suis dit pour cette pièce. Et malheureusement, plus elle a avancé, plus j’ai pensé que la soirée n’allait peut être pas être aussi réussie que ce que j’avais pensé au début.

La pièce n’est pas mauvaise, loin de là, mais elle n’est pas ‘géniale’. Je l’ai vue il y a plusieurs semaines et j’ai oublié de mettre une critique sur ce site. J’oublie aussi d’en parler à mes amis quand ils me conseillent une bonne pièce. Donc une pièce qu'on oublie très vite...

J’ai adoré la première scène : les parents bobos turbulents qui ont un fils très strict. Certes, on aurait pu voir ça dans un téléfilm, mais j’ai trouvé que c’était bien fait. Et surtout, José Paul est comme toujours fabuleux.

Malheureusement, ensuite, on se perd avec des parents juifs à qui leur fils reproche de pratiquer leur religion avec un certain laxisme.

La caricature des bobos passait bien, celle des juifs m’a semblé plus discutable, voir gênante.
L’auteur a voulu traiter à la fois le sujet des bobos et celui des pratiques religieuses. C’est bizarre, l’association des deux ne fonctionne pas bien.

Bon, je dois être honnête, j’ai quand même passé un bon moment. La pièce est drôle et rythmée. Nous sommes juste passé à côté de ce qui aurait pu être LA grande comédie de l’année.

Il y a deux personnes que j’ai appréciées lors de cette représentation :
L’ouvreur qui nous a placé, jeune, sympa et rigolo.
Pierre Palmade qui est charismatique, avec une véritable puissance comique (ce n’est pas un scoop…). Il pourrait rendre intéressant et drôle même le texte le plus inepte.

Pour le reste rien à dire. Cette pièce sur des fous qui papotent dans un asile, s’adresse à des spectateurs extrêmement intelligents. Je ne suis pas le cœur de cible. Je suis trop bête pour saisir toutes les subtilités d’une pièce comme Home, à supposer qu’il y en ait… Je n’ai rien compris et je me suis ennuyé lorsque Pierre Palmade n’était pas sur scène. Et pourtant, les comédiens ne sont pas mauvais. Le décor est sympa. Il a un petit côté Deschiens.

Une pièce avec Pierre Arditi, mise en scène par Bernard Murat au Théâtre Edouard VII, a forcément une certaine tenue.

On sait que les décors vont être jolis, que les comédiens vont être bien dirigés… La question est de savoir si c’est plus ou moins réussi. Malheureusement, avec ‘Le Mensonge’, nous sommes plutôt dans le ‘moins réussi’. La pièce de Zeller est longue, ennuyeuse, pénible. Elle tourne en rond et aboutit nulle part. Pierre Arditi se donne du mal pour empêcher les spectateurs de sombrer dans le sommeil. Son ‘léger’ surjeu ne me pose pas de problème quand la pièce est bonne.

Là, on a l’impression qu’il force son jeu pour compenser les faiblesses de la pièce.