Ses critiques
61 critiques
5/10
L’idée de départ de la pièce est bizarre : un metteur en scène convoque des comédiens pour répéter en une journée un spectacle sur Jean Vilar.
On ne comprend pas comment c’est possible…
Pour résumer, c’est une pièce sur les comédiens et le théâtre. Je ne suis pas certain que cela soit passionnant pour des personnes qui n’évoluent pas dans ce domaine. Pour moi, qui connait un peu le milieu du théâtre, le début de la pièce m’a amusé car j’ai reconnu des stéréotypes de comédiens que j’avais croisés.
Ensuite, je me suis d’abord ennuyé et ensuite j’ai sombré dans un léger sommeil. Un spectacle à éviter quand on est fatigué.
On ne comprend pas comment c’est possible…
Pour résumer, c’est une pièce sur les comédiens et le théâtre. Je ne suis pas certain que cela soit passionnant pour des personnes qui n’évoluent pas dans ce domaine. Pour moi, qui connait un peu le milieu du théâtre, le début de la pièce m’a amusé car j’ai reconnu des stéréotypes de comédiens que j’avais croisés.
Ensuite, je me suis d’abord ennuyé et ensuite j’ai sombré dans un léger sommeil. Un spectacle à éviter quand on est fatigué.
1/10
Un boulevard boulevardissime fatigant. Hystérique.
Certes, ce genre de pièce doit se jouer vite. Mais il ne faut pas confondre rythme et précipitation. Là, on ne peut plus parler de rythme. On peut parler d’agitation, de déplacements injustifiés, de cris, de comédiens qui courent dans tous les sens et qui patinent car ils veulent parler trop vite.
J’étais gêné pour les comédiens embarqués dans cette galère. Mal à l’aise, épuisé par une mise en scène stressante, je n’avais plus envie de rire.
Une comédie efficace repose sur une mécanique très précise. Avec ‘Rumeurs’ on est plus dans le grand n’importe quoi que dans la précision.
Certes, ce genre de pièce doit se jouer vite. Mais il ne faut pas confondre rythme et précipitation. Là, on ne peut plus parler de rythme. On peut parler d’agitation, de déplacements injustifiés, de cris, de comédiens qui courent dans tous les sens et qui patinent car ils veulent parler trop vite.
J’étais gêné pour les comédiens embarqués dans cette galère. Mal à l’aise, épuisé par une mise en scène stressante, je n’avais plus envie de rire.
Une comédie efficace repose sur une mécanique très précise. Avec ‘Rumeurs’ on est plus dans le grand n’importe quoi que dans la précision.
7/10
Philippe Lellouche n’est pas un grand auteur de théâtre, mais il écrit des pièces charmantes. C’est pour cela qu’elles ont autant de succès. On sait qu’on ne va pas voir un chef-d’œuvre, mais qu’on va passer un bon moment.
Philippe Lellouche et Gérard Darmon sont sympathiques. On prend du plaisir à passer une heure et demie en leur compagnie.
La mise en scène de Darmon est bien. Il fait ce qu’il peut avec une pièce inégale. Il y a des parties longuettes, explicatives, pas très bien écrites. Lellouche a peut-être eu une bonne idée, mais il a du mal à la justifier, à l’amener et à la fin de la pièce, à s’en sortir. C’est dommage qu’il y ait ce côté laborieux.
Attention, les comédiens s’amusent beaucoup entre eux. Le public aime bien cela. Le risque, c’est toujours de sortir de la pièce. Par moment, on perd les personnages, en regardant deux comédiens rigolos qui se font des blagues sur scène. C’est bon enfant, mais pas très pro.
Philippe Lellouche et Gérard Darmon sont sympathiques. On prend du plaisir à passer une heure et demie en leur compagnie.
La mise en scène de Darmon est bien. Il fait ce qu’il peut avec une pièce inégale. Il y a des parties longuettes, explicatives, pas très bien écrites. Lellouche a peut-être eu une bonne idée, mais il a du mal à la justifier, à l’amener et à la fin de la pièce, à s’en sortir. C’est dommage qu’il y ait ce côté laborieux.
Attention, les comédiens s’amusent beaucoup entre eux. Le public aime bien cela. Le risque, c’est toujours de sortir de la pièce. Par moment, on perd les personnages, en regardant deux comédiens rigolos qui se font des blagues sur scène. C’est bon enfant, mais pas très pro.
1/10
Qui pourrait se permettre de dire à Daniel Auteuil qu’il n’est pas doué pour la mise en scène. Il a sûrement beaucoup de qualités, mais la mise en scène, ce n’est pas son truc.
Il me semble que la pièce de Zeller pourrait être acceptable (j’ai dit ‘acceptable’, je n’ai pas dit ‘bonne’) avec quelques coupes et une mise en scène intelligente. La mise en scène d’Auteuil est bête et vulgaire.
Il lui a manqué un regard critique qui lui aurait permis de réaliser que son interprétation, qui se situe entre Louis de Funès et Michel Galabru, plombe la pièce. Au lieu de l’élever, il la rabaisse en permanence. Pendant toute la soirée, j’ai imaginé ce qu’un comédien et metteur en scène subtil comme José Paul aurait pu faire avec le même texte.
Comme souvent, le Théâtre de Paris programme une pièce décevante dans sa grande salle (prix des places délirant) et une bonne pièce dans sa petite salle (Salle Réjane, prix des places plus raisonnable). Fuyez ‘L’envers du décor’ et allez voir ‘Maris et femmes’.
Dans la grande salle, le directeur est obligé de programmer des pièces populaires pour attirer un grand nombre de spectateurs et les comités d’entreprises. Le problème, c’est qu’il considère, avec mépris, que le public populaire ne peut apprécier que des pièces médiocres. Quand on programme une pièce dans laquelle il est question de la couleur de la chatte de l’une des comédiennes et de la manière dont elle se rase (excusez moi pour cette vulgarité Zellerienne), parce qu’on pense que ça va faire rire le ‘grand public’, je considère qu’on ne le respecte pas.
Il me semble que la pièce de Zeller pourrait être acceptable (j’ai dit ‘acceptable’, je n’ai pas dit ‘bonne’) avec quelques coupes et une mise en scène intelligente. La mise en scène d’Auteuil est bête et vulgaire.
Il lui a manqué un regard critique qui lui aurait permis de réaliser que son interprétation, qui se situe entre Louis de Funès et Michel Galabru, plombe la pièce. Au lieu de l’élever, il la rabaisse en permanence. Pendant toute la soirée, j’ai imaginé ce qu’un comédien et metteur en scène subtil comme José Paul aurait pu faire avec le même texte.
Comme souvent, le Théâtre de Paris programme une pièce décevante dans sa grande salle (prix des places délirant) et une bonne pièce dans sa petite salle (Salle Réjane, prix des places plus raisonnable). Fuyez ‘L’envers du décor’ et allez voir ‘Maris et femmes’.
Dans la grande salle, le directeur est obligé de programmer des pièces populaires pour attirer un grand nombre de spectateurs et les comités d’entreprises. Le problème, c’est qu’il considère, avec mépris, que le public populaire ne peut apprécier que des pièces médiocres. Quand on programme une pièce dans laquelle il est question de la couleur de la chatte de l’une des comédiennes et de la manière dont elle se rase (excusez moi pour cette vulgarité Zellerienne), parce qu’on pense que ça va faire rire le ‘grand public’, je considère qu’on ne le respecte pas.
2,5/10
‘Les ambitieux’ ou Comment faire une mauvaise pièce à partir d’une bonne idée de départ. La pièce est un peu bébête, presque ringarde, pas très drôle, vite ennuyeuse. Il n’y a aucune intelligence, ce qui est dommage. Avec un tel sujet, il y avait de quoi faire un spectacle brillant.
Je l’ai vue au Splendid le 5 décembre. Même le régisseur dormait, il a oublié d’envoyer la plupart des sons. Si on ajoute un décor inexistant, une mise en scène parfois douteuse, limite vulgaire, des comédiens qui surjouaient (particulièrement Patrick Zard), on avait l’impression d’assister au mauvais spectacle de fin d’année d’une troupe de théâtre amateur.
Je l’ai vue au Splendid le 5 décembre. Même le régisseur dormait, il a oublié d’envoyer la plupart des sons. Si on ajoute un décor inexistant, une mise en scène parfois douteuse, limite vulgaire, des comédiens qui surjouaient (particulièrement Patrick Zard), on avait l’impression d’assister au mauvais spectacle de fin d’année d’une troupe de théâtre amateur.