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Christine Le Théatre CotéCoeur
Christine Le Théatre CotéCoeur
Superhéroïne
55 ans
41 espions
espionner Ne plus espionner
Je veux vous faire partager ma passion pour le théâtre, mes coups de coeurs, mes impressions, mes envies, mes émotions, et vous donner envie d'aller au Théâtre à Paris ou ailleurs.
Son blog : http://le-theatre-cote-coeur.blogspot.fr/
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Ses critiques

160 critiques
Les Franglaises

Les Franglaises

8/10
75
Quel bonheur de retrouver Les Franglaises, ces 12 filles et garçons. Pendant deux heures ils nous entraînent sur les chemin de la pop britannique et américaine en nous la montrant sous un angle burlesque. On retrouve le même petit jeu avec le public : l'un d'entre eux lit les paroles d'un hit anglophone mais dans sa traduction littérale en français. Saurez-vous reconnaître la chanson ?

De Reine à Michel fils de Jean, des Aigles à Paul Anka, des Pierres qui Roulent aux Filles Épices, tous les styles et tous les plus grands tubes sont passés à la moulinette et font l'objet de mises en scènes savoureuses. Il se dégage de l'ensemble une énergie folle qui ne vous quittera pas à la sortie du spectacle. Et attention à ne pas devenir "le un" (les fans comprendront, les autres courront à Bobino pour savoir).

Ce spectacle musical a reçu le Molière 2015 du spectacle musical. Récompense amplement mérité pour ces excellents musiciens / chanteurs / comédiens complètement déjantés.

Une énergie ébouriffante et entraîne le public dans un délire jouissif. A ne pas manquer.
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Les Faux British

Les Faux British

7/10
198
Le titre original est "The play that goes wrong" (la pièce où tout va mal). On ne saurait mieux dire. Ce groupe de passionnés de romans policiers qui se lance dans l'aventure de la création d'une pièce de théâtre n'est pas sans faire penser aux artisans de William Shakespeare dans "Le songe d'une nuit d'été". Ils ne vont pas tarder à découvrir qu'il n'est pas si simple que cela de faire du théâtre.

L'adaptation très réussie de la pièce de Henry Lewis Jonathan Sayer et Henri Shield réinvente avec bonheur le genre "les bras cassés font du théâtre". La troupe survoltée, dirigée par Gwen Aduh, déborde d'énergie et nous offre une soirée placée sous le signe du rire et du délire. Ils maîtrisent parfaitement tous les ressorts du comique. Du décor qui part vrille aux faux comédiens amateurs plus vrais que nature, c'est avec un légendaire flegme britannique qu'ils s'en donnent à cœur joie dans l'art de ne pas rattraper que qui dérape et ne laissent pas une seconde de répit à nos zygomatiques. Les situations toutes plus burlesques les unes que les autres s’enchaînent à un rythme très soutenu. C'est parfois potache, mais on se laisse emporter avec délice dans cet enchaînement de catastrophes

Tous les éléments sont réunis pour faire de ce délirant spectacle une réussite. La troupe ne ménage pas ses efforts pour nous faire passer un grand moment d'humour et de détente. Le spectacle idéal pour une sortie entre amis.
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Les Damnés

Les Damnés

9/10
59
C'est le dramaturge flamant Ivo van Hove, doublement récompensé par l'APCTMD pour Vu du Pont à l'Odéon et Kings of War à Chaillot et primé dans plusieurs pays pour ses mises en scène percutantes, parfois dérangeantes, qui ne laissent personne insensible, qui a choisi d'adapter ce scénario.

S'il s'agit d'une libre adaptation du scénario des Damnés, le film de Luchino Visconti apparu sur les écrans en 1969, la trame reste fidèle. Nous suivons sur quelques mois le destin des Essenbeck, famille bourgeoise allemande, maîtres de la sidérurgie, au moment de la montée du nazisme. Le patriarche (Didier Sandre) fête son anniversaire entouré des siens quand ils apprennent l'incendie du Reichstag. Tiraillé entre ses principes et les intérêts du groupe industriel familial il hésite à s’incliner devant les forces montantes du nazisme, l'incendie du Reichstag fait pencher la balance. Autour de lui gravite une famille qui rassemble tout ce qui fait la caricature des ces familles décadentes. Tous pensent que les Essenbeck s'en sortiront toujours en faisant le bon choix au bon moment, surfant sur les courants politiques permettant de défendre les intérêts de la famille. Manque le fils aîné, le martyr mort pour la patrie. Ne restent que des bons à rien (du point de vue du patriarche) : un musicien, un gamin paumé, dépravé, sous l'emprise de sa mère, un cousin membre des SA, un autre chez les SS, un gendre qui pourrait faire de l'ombre, une mère qui veut faire monter son amant sur la plus haute marche, un directeur d'usine prêt à tout pour atteindre son ambition.

La mise en scène d'Ivo van Hove fait beaucoup (trop) intervenir la vidéo. Pas facile de tirer le meilleur de l'immense scène de la Cour d’Honneur du Palais des Papes. S'il n'utilise la verticalité du mur que pour une scène, c'est le parti pris de l'horizontalité qui est retenu. D'un côté de la scène les coiffeuses et portant où les comédiens se changent à vue et qui dans la première partie permettent la mise en place et l'identification des personnages dans un long moment très cinématographique. De l'autre côté de l'immense plateau 6 cercueils alignés qui se rempliront l'un après l'autre, au fur et à mesure de la progression de la prise de contrôle par les nazis et de l'élimination des obstacles. Au centre au sol un plastique orange. Au fond un écran sur lequel sont projetés des documents d'archives, des captations en direct des comédiens et du public, des vidéos. Une omniprésence de l'image qui si elle permet des gros plans saisissants peut aussi être gênante pour le spectateur dont le regard est attiré au détriment parfois de ce qui se passe sur la scène. Elle offre aussi quelques-uns des moments très dérangeants de la mise en scène percutante.

La grande force de ces Damnés c'est l'intensité de l'interprétation. Sous la direction d'Ivo van Hove ces formidables comédiens qui constituent l'une des plus prestigieuses troupes au monde semblent être allés puiser au fond d'eux-même des émotions extrêmement puissantes. La présence de la caméra semble les décupler. La distribution est extrêmement bien réussie. Didier Sandre est un patriarche impérial. Eric Génovèse / Von Aschenbach est glaçant de cynisme. Denis Podalydès est un Baron Konstantin d'une extrême dureté. Guillame Galliène / Friedrich Bruckmann est un étonnant arriviste prêt à tout. Loïc Corbery / Herbert Thallman et Clément Hervieu-Léger / Günther von Essenbeck sont d'une très grande sensibilité. Elsa Lepoivre est une éclatante, sublime, fabuleuse Sophie von Essenbeck. Enfin celui qui éblouit le plus par sa composition extraordinaire est Christophe Montenez qui sublime les errances de Martin. On a hâte de le revoir très vite dans la salle Richelieu.

Ivo van Hove donne des Damnés une vision qui porte la perversion à son paroxysme, que ce soit plus particulièrement au travers du personnage de Martin, le petit-fils à la sexualité et la personnalité perturbés, ou dans la grande et troublante scène de la Nuit des Longs Couteaux. Chacun des personnages est habité par cette perversion, plus ou moins profondément. Aucun ne semble pouvoir y échapper, pas même Günther le musicien. Martin finira par vendre son âme au diable, payant le prix cher, fustigeant le public qui a laissé faire sans bouger, témoin passif de la montée du monstre.

Comment ne pas faire de parallèle avec le monde actuel. Comment ne pas penser à la montée des nationalismes en Europe, des intégrismes un peu partout dans le monde. Lors des deux dernières représentations dans le cadre du Festival d'Avignon comment ne pas trouver Les Damnés d'une redoutable actualité.
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La Dame Blanche

La Dame Blanche

7,5/10
463
Courez au théâtre pour vivre une expérience très réussie. Un thriller fantastique de qualité, bien plus drôle à vivre que devant une télévision.
Toutes les émotions sont réunies et ce travail de qualité mérite de prendre le risque de se confronter à ses peurs.

Une équipe talentueuse qui réussit une fois de plus le pari de nous surprendre, de nous faire rire et de nous faire peur.
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Gutenberg le Musical

Gutenberg le Musical

7,5/10
65
"Demain commence ce soir, y croire c'est écrire l'histoire". On se croirait dans un musical de Broadway n'est-ce. Eh bien ils l'ont fait, ils ont écrit l'histoire. Enfin une histoire. Seulement si Sam a écrit le livret et Max la musique, qu'ensemble ils ont écrit les paroles, cette histoire il faut la vendre à des producteurs. C'est donc en fait à une lecture que nous assistons. Enfin c'est quand même un peu plus. Avec pour seuls outils des casquettes qui leur permettent de jongler avec les personnages et un carton de déménagement ils nous emportent dans leur univers. Accompagnés d'un pianiste, ils nous embarquent dans leur rêve et on y croit aussi fort qu'eux. Une histoire de dépassement de soi et d'accomplissement personnel qui nous touche.

L'écriture du spectacle montre une parfaite connaissance du genre. Tous les codes des comédies musicales à succès s'y retrouvent. Il n'en faut pas beaucoup pour se croire à Broadway. Bon, j'anticipe un peu et me laisse emporter par mon enthousiasme, mais Philippe d'Avilla et Sébastien Valter sont fabuleux. Comédie, chant, danse : ils excellent. Avec trois bouts de ficelle, du travail et de la passion ils nous ont concocté une parodie de comédie musicale a tout ce qu'il faut pour séduire un large public. On rit de bon cœur, on chante, on encourage, on applaudit.

Car n'oubliez pas "le vin c'est très bien, mais le vin ce n'est rien qu'un mot"

Un des ces spectacles bonheur, empli d'une fantaisie saine, plein de rythme et de fraîcheur, porté par deux comédiens enthousiastes, qui donne la pêche et que l'on a envie de partager avec ses amis. Impatiente de les revoir à Paris (ou ailleurs) car nul doute qu'ils ne sont qu'au début d'une belle aventure.
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