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Yves Poey
Yves Poey
Mini-Molière du Critique
120 ans
62 espions
espionner Ne plus espionner
Des critiques de théâtre, des interviews webradio, des coups de coeur, des coups de gueule.
Son blog : http://delacouraujardin.over-blog.com/
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Ses critiques

1005 critiques
Grammaire des mammifères

Grammaire des mammifères

10/10
11
Dans la jungle, terrible jungle, le moi n’est pas mort ce soir !

La jungle où les mammifères que nous sommes rôdent, la jungle contemporaine où nous autres protagonistes humains tentons d’exister tant bien que mal, de survivre comme nous pouvons, empêtrés que nous sommes dans des codes sociaux et moraux.

La jungle des mots de William Pellier, ce mots qui vont justement mettre en évidence ces codes et ces rites pour mieux les faire voler en éclat, les pulvériser, les atomiser.

La jungle de cette étonnante grammaire faite de règles étranges et étonnantes qui va renvoyer à chacun des spectateurs, à chaque QQN, QQCH qui relève de sa propre image au sein de l’actuel corps sociétal.



Cette pièce où les mots semblent surgir dans des fulgurances bégayantes et de subtiles enchevêtrements , où les phrases se succèdent dans une logorrhée savamment orchestrée et dans un processus apparemment chaotique mais totalement maîtrisé, cette pièce est un magnifique miroir de notre condition humaine, dans lequel nos pulsions, nos conditionnements en tous genres nous sont renvoyés à la figure.

Une grammaire humaine, quoi…



Dans son fief tourangeau du théâtre Olympia, Jacques Vincey et une admirable (oui je pèse cet épithète) troupe de huit jeunes comédiennes et comédiens épatants nous proposent un très grand moment de théâtre.

Qui commencent d’ailleurs par nous surprendre une première fois, avant de descendre dans la grande salle du Centre dramatique national.

Le ton va être immédiatement donné. Le moi est mis en évidence.
Chacun d’entre eux, chaque moi, va se présenter et jurer qu’il ne trahira pas l’auteur.

Le noir s’installe dans la salle et sur le plateau. Avec un avertissement.

Durant une longue séquence dans l’obscurité, alors que les mots de William Pellier sonnent et s’affichent sur un rideau de fils noir, nous allons finir par distinguer huit créatures plus ou moins informes, comme des golems faits d’une matière étrange et indéfinissable, des avatars prêts à devenir des entités mystérieuses : des hommes et des femmes.

Durant deux heures et quart, vont régner sur le plateau une incroyable énergie, un total engagement des jeunes gens, qui dans un magnifique abattage au sens noble du terme, nous plongent dans un réjouissant maelström dramaturgique.

Il va se dégager très vite de l’entreprise artistique quelque chose de viscéral, d’organique.
Une véritable dissection de l’être humain, dans une quantité de situations que ce réjouissant club des huit va nous montrer de façon passionnante.

Ce faisant, chaque spectateur, chaque être humain présent dans la salle va devoir s’impliquer personnellement.

Car, dans un premier temps, les comédiens qui donnent beaucoup de leur personne ont mis beaucoup d’eux-mêmes dans ces personnages plus ou moins hallucinés représentant nos archétypaux comportements.
Comment pourrait-il en être autrement, à prendre ainsi à bras le corps un tel texte-miroir.
Un texte qui leur a demandé de mettre dans ces personnages beaucoup d’eux-mêmes.

Ce qui débouche forcément pour nous aussi sur une obligation de nous projeter de façon très personnelle et parfois très intime dans ce qu’ils nous disent et nous jouent.

Je n’ai pu faire autrement que me rappeler quantité de souvenirs, de situations plus ou moins vécues à l’identique qui résonnent furieusement, de me projeter dans ce qui est montré, en voyant les personnages se débattre comme ils peuvent de façon jouissive dans cette jungle sociétale.

Jacques Vincey, avec la complicité de Vanasay Khamphommala, dramaturge et chanteuse, et du chorégraphe Thomas Lebun, a su parfaitement poser le cadre.


Un cadre exigeant, précis et dans lequel Alexandra Blajovici, Garance Degos, Marie Depoorter, Cécile Feuillet, Romain Gy, Hugo Kuchel, Tamara Lipszyc et Nans Mérieux savent nous captiver, nous sidérer, nous épater, nous étonner et nous confronter à nous-mêmes.

De grands moments de théâtre nous attendent.
Des moments qui nous font souvent beaucoup rire. La dérision de nos petites vies est tellement bien mise en évidence.
Je n’en citerai qu’un : au milieu des palmiers et autres palétuviers, la cuisson d’un batracien par une sorte de Maïté à l’accent landais prononcé est absolument surréaliste et magnifique.

Et puis un spectateur est choisi au hasard.
Pour lui aussi nous dire quelques fragments de sa condition humaine, pour se dévoiler un peu.

Le processus d’appropriation fonctionne toujours également à merveille.
Pour ne donner qu’un petit exemple, quand lui est demandé de raconter un souvenir en compagnie de l’un de ses parents, chacun d’entre nous ne peut que réfléchir alors à ses propres expériences.

Et c’est ainsi qu’hier, le le Docteur Nicolas Sauvage a acquis une incroyable notoriété en Touraine.

Un très grand moment de théâtre, donc.
Qui vous prend aux tripes.
Qui vous évoque un sujet complexe, étrange et finalement fascinant : vous-même...
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J'ai un nouveau projet

J'ai un nouveau projet

4/10
13
Non, non et non...

Quand ce que l'on voit sur le plateau ne correspond pas au dossier de presse...

Le propos politique et sociologique de départ est dilué dans un spectacle beaucoup trop long, boursouflé, non maîtrisé, bourré de gadgets et de tics dramaturgiques sans aucun intérêt.

L'écriture est très pauvre, les personnages caricaturaux sans volonté d'assumer, on s'ennuie ferme pendant trois heures..
Les comédiens font ce qu''on leur a demandé de faire...

Ils semblent s'amuser. Eux.

A oublier.
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Yves Poey
Yves Poey

Il est rare que je poste ce genre de critique, mais là, c’est vraiment trop indigent et surtout hors du propos exprimé dans le DP.

1
Samedi 6 novembre 2021
Yves Poey
Yves Poey

Il est rare que je poste ce genre de critique, mais là, c’est vraiment trop indigent et surtout hors du propos exprimé dans le DP.

0
Samedi 6 novembre 2021
Utilisateur Supprimé
Utilisateur Supprimé

Je partage cette démarche. Quand il y a tromperie, c'est juste dégeulasse (sic assumé).

0
Dimanche 7 novembre 2021
Morphine

Morphine

9/10
12
Garçon, "l’addiction", s’il vous plaît !

Garçon ? Garçons ! Avec un « s » !

Morphine est une nouvelle écrite par Mikaïl Boulgakov, tout comme les Carnets d’un jeune médecin.
Il a été ce jeune médecin-là, avant d’être l’écrivain que l’on sait.

Mariana Lézin a eu l’excellente idée de fusionner les deux textes pour en tirer un spectacle purement et simplement captivant.
Une étonnante mise en abyme de la vie et de la double personnalité de l’auteur.

Cette concaténation littéraire va déboucher sur une vision impressionnante, hallucinante et sanguinolente, mais également très burlesque.
Une passionnante et fascinante descente aux enfers.

Durant une heure et dix minutes, va nous être narrée l’histoire d’une assuétude, une dépendance de plus en plus implacable envers la morphine.



Tout commence à l’hôpital, stérile et immaculé. (pour l’instant, immaculé…)


Voici Bomgard, un jeune médecin, fraîchement diplômé et nommé dans cet établissement de soins.
Nous allons assister à ses débuts, livré à lui même, seuls avec ses premiers patients.
Une amputation sur une toute jeune fille, et puis un accouchement très difficile.

D’emblée.

La réalité : le sang, le liquide amniotique vont gicler.

En ce sens, ce sera un spectacle très « coule ».

Les liquides rouges et jaunes vont salir le sol et le mur du lointain, bientôt rejoints par une solution médicamenteuse bleue, dans une sorte de cartoon grand-guignolesque.

Brice Cousin, puis Paul Tilmont, vont s’en donner à cœur joie !

Et que je te scie un fémur à en casser la lame, et que j’extirpe le bébé du ventre maternel !


Dans cette première partie, tout de blancs vêtus, avec des bottes de laiterie, les deux comédiens ressemblent plutôt à des bouchers.

Brice Cousin ne ménage pas sa peine. Le blanc devient multicolore !

Dans une interprétation étonnante et hallucinée qui m’a fait penser aux meilleures créations de Benoît Poelvoorde (et sous mon traitement de texte, c’est un vrai compliment ), il nous sidère et nous fait beaucoup rire dans des situations parfois surréalistes !

Mais le propos ne tarde pas à changer du tout au tout : le rire ne tarde pas céder la place à l’effroi.

Pour supporter tout ça, le personnage aura recours à la première injection de morphine.
Qui sera suivie d’autres. De beaucoup d’autres…

La descente aux enfers, donc.
Avec une phase stimulante, au début, suivie bientôt par l’augmentation des doses, des injections, puis par la déchéance physique et psychique.

Une implacable schizophrénie.

Paul Tilmont prend alors plus particulièrement le relais. La deuxième nouvelle.

Le comédien est déchirant, à nous décrire cette plongée dans l’horreur personnelle.
Il nous glace, nous émeut, nous fait nous accrocher à nos sièges.
Ce qu’il nous dit et nous joue est effroyable, au sens premier du terme !
Quelle interprétation !

Sur scène nous comprenons alors sans peine la dualité propre de l’écrivain.

La mise en scène de Mariana Lézin ne nous laisse pas un seul moment de répit.

Tout s’enchaîne sans temps mort afin de créer ce chaos totalement organisé.

La dramaturgie d’Adèle Chaniolleau et la très belle scénographie d’Emmanuelle Debeusscher contribuent elles aussi à ce sentiment de folie et de descente aux enfers.
La façon dont le noir succède au blanc est particulièrement réussi, avec une scène magnifique et mémorable.
C’est très beau et très fort !



Il faut absolument assister à ce spectacle hors du commun, à la folie complètement maîtrisée.

Un spectacle qui peut déranger, certes, mais n’est-ce pas le propre du théâtre, également, que de dire et montrer des choses dérangeantes ?

C’est une incontestable réussite !
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Cent mètres papillon

Cent mètres papillon

9/10
15
Non mais à l’eau, quoi !
L’eau qui vous porte, vous pousse, vous enveloppe et vous fait rêver.
L’eau chlorée qui peut également finir par vous faire douter, et vous décourager…

Cent mètres papillon, c’est l’histoire du jeune Larie, 16 ans, du Montpellier Université Club, en train de devenir nageur de haut niveau.
L’histoire de Maxime Taffanel.

Il nous attend dans l’obscurité, au lointain. Il arpente plusieurs fois de suite le plateau de jardin à cour, de cour à jardin.

Et s’assoit sur une chaise, face à nous.

Le comédien sait de quoi il va nous parler. Presque 9000 kilomètres de nage au compteur !
Tous les jours, dès le petit matin, week-ends compris.
Oui, la natation, il connaît.

La première chose qui frappe, dans ce spectacle étonnant, c’est la qualité littéraire du texte écrit par Maxime Taffanel.
Oui, ce qu’il nous dit est passionnant. Un vrai conte authentique et criant de vérité.

Et pour cause.

Mais ce texte, encore faut-il pouvoir le porter avec succès sur la scène, le dire et le jouer.
Ici, c’est pleinement le cas.

La reconversion de l’ancien sportif a très bien fonctionné.
Elève de l’ENSAD de Montpellier, ancien élève de l’Académie de la Comédie Française en 2012/2013, membre du Collectif Collecte, Maxime Taffanel va nous attraper dans ses filets pour ne plus nous lâcher jusqu’au noir final.

Ce qu’il va nous conter et nous montrer est purement et simplement captivant.


Moi pour qui le sport est un monde étrange dont je ne connais que fort peu les codes, les tenants et les aboutissants, je me suis pris complètement au jeu : j’ai été totalement fasciné par les enjeux de ce qu’il nous raconte.

Ici, il est question d’une passion dévorante, exigeante, parfois gratifiante, certes, mais à quel prix !

Et nous de comprendre les efforts, le rapport à l’eau, les rituels, les renoncements, les sacrifices pour arriver au plus haut niveau.

Ce spectacle quasi auto-biographique est souvent très drôle.

Le comédien joue souvent sur le registre de l’humour, avec de grands moments, comme celui consacré au coach.
Un entraîneur qui aurait un peu la diction et la faconde, les mimiques et la gestuelle d’un Aimé Jacquet au mieux de sa forme.
Nous rions énormément.

L’imitation d’un reporter sportif comme on n’en fait plus (ah si ? ), avec tous les tics de langage et le phrasé si particulier est également irrésistible !

Sans oublier une présentation de collègues nageurs aux championnats de France, ou encore un podium et une remise de médailles très drôle.

Mis en scène de façon très précise et très fluide (forcément…) par Nelly Pulicani, M. Taffanel ne va ménager ni sa peine ni son énergie.

L’expression « mouiller le maillot », ici en l’occurrence le haut de survêtement assorti aux yeux bleus, rarement cette expression aura pris tout son sens.

Dans de louables moments pédagogiques, il nous fait vivre son sport, son art, devrais-je presque écrire, tant par moments, de véritables chorégraphies nous sont montrées.

Le comédien qui a délaissé le haut et le bas reste alors en maillot, lunettes et bonnet.
Il vibre, virevolte, saute, rebondit, s’envole, retombe sur ses pieds.
Nous, nous sommes sidérés par ce ballet à la fois technique et très gracieux.
La grâce également, cette main qui imite l’ondulation du corps dans l’élément liquide.

Le travail de ce corps est alors mis pleinement en évidence, nous avons une idée de les hallucinantes technique et précision nécessaires à ce sport, surtout à un niveau on ne peut plus élevé.
Une technique qui rappelle celle des musiciens. La musique aura beaucoup d’importance dans le spectacle.

Et puis, le comédien va nous émouvoir. Beaucoup.
Le découragement. L’épuisement.
L’annonce faite au coach.
Je me suis surpris à compatir on ne peut plus sincèrement à cette décision qui nous est montrée avec subtilité et intensité. C’est une scène très forte.



Une scène qui va annoncer la fin de cette heure. Une scène qui sous-tend le passage à autre chose.
A l’élément liquide succédera un élément plus solide : les planches.

Vous aussi, venez donc plonger dans le grand bain, ne manquez pas cette reprise de ce fascinant seul en scène.

Une histoire de sport, une histoire de natation, mais également et surtout, l’histoire d’un homme qui voulait retrouver la parole après avoir passé tant de temps dans un univers liquide ne permettant pas à la voix de s’élever.
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Le Mozart Group, Globetrotters

Le Mozart Group, Globetrotters

9/10
14
Mozart… Vous avez dit Mozart ?
Comme c’est Mozart !

Ils sont de retour à Bobino, les quatre musiciens virtuoses du Mozart Group !
Un quatuor déjanté et ô combien talentueux, qui va nous prouver une nouvelle fois que Mozart mène à tout à condition d’en sortir.

Et quand on a le formidable sens de l’humour de ces quatre-là, c’est encore mieux !

Sur le plateau, nous attendent quatre chaises. Normal.
Quatre pupitres. Normal aussi.

Une bouilloire rouge qui dépasse un peu.
Beaucoup moins normal, déjà, en ce qui concerne un concert d’un quatuor de musique de chambre.

Ils arrivent enfin, les compères polonais.
Filip Jaslar, premier violon, Michal Sikorski, second violon, Pawel Kowaluk à l’alto et Boleslaw Blasczyk au violoncelle.

Cette fois-ci, l’argument du spectacle repose sur leurs vingt-cinq années de métier à jouer dans le monde entier, à savoir plus de cinquante pays.
Ils nous proposent un voyage musical en quatre-vingts… minutes, mais avec néanmoins un certain Jules Verne à la voix off.

C’est l’Italie qui est le premier pays visité.
Et nous de comprendre immédiatement à qui nous avons affaire.

Ces quatre-là sont des virtuoses, vraiment, tous diplômés des prestigieuses académies de musique de Varsovie et de Lodz.

La technique instrumentale irréprochable est bel est bien là.
Pour vous donner un ordre d’idées, interpréter le début du caprice N° 13 de Paganini, même avec des cornes lumineuses sur le tête, ceci n’est pas donné aux élèves de première année de violon…

Mais ne nous y trompons pas. I
Ils vont jouer, certes, du Mozart, mais pas que, et surtout, ils vont nous faire rire !

Enormément rire !

Parce que tous ces tubes de la musique classique archi-connus, ils vont les détourner, les interpréter à leur manière, les incorporer à des musiques beaucoup plus modernes, les parodier, mais également parfois les écorcher volontairement.

Pour vous donner un exemple, on peut être quatre musiciens à cordes et quatre garçons dans le vent. (et je n’en dis pas plus...)

Il faut beaucoup de pratique, de technique et de conscience musicales, pour jouer faux volontairement.
Jouer faux, tout le monde peut y arriver, mais jouer faux volontairement, et à chaque concert la même fausseté, c’est une autre paire de manches blanches à boutons de manchettes.

Ces quatre gaillards ont plusieurs cordes à leur arc. Ce sont également des comédiens, des mimes, des artistes polyvalents et accomplis.

Le concert, burlesque, enchante les spectateurs qui vont découvrir que l’on peut également jouer d’étranges instruments : on peut jouer du pupitre, de la flute à coulisse, du révolver (la scène est d’une troublante actualité et fait un peu froid dans le dos…), et d’autres divers ustensiles que je ne vous révélerai évidemment pas.

Une séquence musico-sportive est hilarante. (Avec un coup de chapeau à l’ingénieur du son qui a dû sonoriser une….. Non, n’insistez pas, vous n’en saurez pas plus…)

Une grand moment du show est consacré à la musique française, qui nous prouve l’étendue du répertoire des quatre compères : Bizet, Satie, Kreutzer, Offenbach, Gounod, Ravel, sans oublier, et comme j’en fus heureux, Stéphane Grappelli.

Comment parler musique sans aborder les musiques actuelles : le rap et le hip-hop sont également au programme, dans une séquence délirante de drôlerie.
Nous comprendrons au passage qu’on peut scratcher avec un tout autre accessoire qu’une platine Technics 1200…

La covid est passée par là, depuis leur dernière venue en France.
Johann Strauss a du s’en apercevoir, là où il est, avec cette version désopilante du Beau Danube (et du masque) bleu.

Et puis, un peu de science-fiction ne peut pas nuire. Que se passerait-il si un système informatisé par GPS faisait office de chef d’orchestre ?
Filip, Boleslaw, Michal et Pawel y ont songé pour nous.

Et puis, qu’ils en soient remerciés, nous allons faire de fulgurants progrès en ce qui concerne l’apprentissage de leur langue d’origine. Crocodile !

Durant cette heure un quart, les fou-rires gagnent la salle en permanence, les éclats de rire montent à tout moment.
Les spectateurs sont sidérés et totalement séduits par ce magnifique mélange de virtuosité musicale et de comédie burlesque.


Nos zygomatiques sont mis à très rude épreuve !

Ne manquez pas ce spectacle irrésistible de drôlerie qui vous fera réviser vos classiques de façon on ne peut plus passionnante.

Ogromne podziękowania kieruję do czterech muzyków grupy Mozart !
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