Son balcon
SAISON 2024-2025
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Mini Molières
634reçus
Bleue
Son classement : 256 / 6063
Avant elle
Sam Lasarga
6 critiques
Après elle
Ode Hell
6 critiques
Niveau
3 / 20
3 / 20
6
critiques
filatures
10
6
Espions
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Actualités de ses filatures
Je ne sais combien de fois j’ai entendu le haut de l’arbre généalogique vanter Barbey d’Aurevilly. En bonne progéniture qui se respecte, je me suis évidemment positionnée contre le conseil parental (mais j’ai lu d’autres choses, ne vous inquiétez pas). Il n’empêche que, quelque part, le harcèlement a fonctionné, la curiosité est là, et bientôt mon inculture sera comblée !
Alors, qu’est-ce qu’elles racontent, ces fameuses Diaboliques tant redoutées ? Ce sont des nouvelles qui s’écoutent comme de véritables petits contes en réalité, avec ce plaisir enfantin de découvrir l’histoire qui se joue devant nous. Plaisir d’autant plus grand peut-être par les sujets sulfureux qu’elles abordent, aussi scandaleux que savoureux, puisqu’on y croise l’amour, l’adultère, le meurtre, la vengeance ou encore la rancune. Ces Diaboliques ont quelque chose d’immoral. De délicieusement immoral. Pas si barbant, le Barbey !
Je me disais un peu que si Les Diaboliques ne m’avaient pas par le théâtre, alors j’étais perdue pour cette cause. Coup de chance – ou de talent – elles m’ont eues. Et bien eues. Genre positionnées en haut de la pile-à-lire dès la sortie du spectacle. Il faut dire que l’adaptation était pertinente. La langue de Barbey d’Aurevilly fonctionne très bien en bouche, et le format du texte, avec ces conteurs et ces personnages comme deux strates du récit, a en lui-même quelque chose d’éminemment théâtral.
Pas étonnant de retrouver Nicolas Briançon aux manettes de pareil texte. Les Diaboliques parlent des tréfonds de l’âme humaine, de passions portée à un niveau d’incandescence invraisemblable. Il y a bien quelque chose de sombre, dans ce texte, mais qui touche à un sublime noir.
Sombre, mais jamais triste. Cette noirceur teintée de touches de couleurs, Nicolas Briançon la rend superbement sur scène. C’est cru, mais jubilatoire. Excessif. Frénétique. Outrancier. Complètement vivant. Il faut dire qu’il s’est entouré d’une belle équipe. Cette narration qui passe de bouche en bouche – les trois comédiens ont d’ailleurs de magnifiques coffres de conteur – est parfaitement maîtrisée, fluide, équilibrée, maintenant un rythme toujours palpitant. Sur le plateau, ils ont quelque chose de très complémentaire.
Comme si, à eux quatre, ils portaient, avec légèreté, toute l’immoralité des hommes.
Alors, qu’est-ce qu’elles racontent, ces fameuses Diaboliques tant redoutées ? Ce sont des nouvelles qui s’écoutent comme de véritables petits contes en réalité, avec ce plaisir enfantin de découvrir l’histoire qui se joue devant nous. Plaisir d’autant plus grand peut-être par les sujets sulfureux qu’elles abordent, aussi scandaleux que savoureux, puisqu’on y croise l’amour, l’adultère, le meurtre, la vengeance ou encore la rancune. Ces Diaboliques ont quelque chose d’immoral. De délicieusement immoral. Pas si barbant, le Barbey !
Je me disais un peu que si Les Diaboliques ne m’avaient pas par le théâtre, alors j’étais perdue pour cette cause. Coup de chance – ou de talent – elles m’ont eues. Et bien eues. Genre positionnées en haut de la pile-à-lire dès la sortie du spectacle. Il faut dire que l’adaptation était pertinente. La langue de Barbey d’Aurevilly fonctionne très bien en bouche, et le format du texte, avec ces conteurs et ces personnages comme deux strates du récit, a en lui-même quelque chose d’éminemment théâtral.
Pas étonnant de retrouver Nicolas Briançon aux manettes de pareil texte. Les Diaboliques parlent des tréfonds de l’âme humaine, de passions portée à un niveau d’incandescence invraisemblable. Il y a bien quelque chose de sombre, dans ce texte, mais qui touche à un sublime noir.
Sombre, mais jamais triste. Cette noirceur teintée de touches de couleurs, Nicolas Briançon la rend superbement sur scène. C’est cru, mais jubilatoire. Excessif. Frénétique. Outrancier. Complètement vivant. Il faut dire qu’il s’est entouré d’une belle équipe. Cette narration qui passe de bouche en bouche – les trois comédiens ont d’ailleurs de magnifiques coffres de conteur – est parfaitement maîtrisée, fluide, équilibrée, maintenant un rythme toujours palpitant. Sur le plateau, ils ont quelque chose de très complémentaire.
Comme si, à eux quatre, ils portaient, avec légèreté, toute l’immoralité des hommes.
Un spectacle mémorable pour découvrir ou retrouver cette pièce superbe. Une mise en scène savoureuse et savante. Une interprétation exemplaire et littéralement captivante. Véritablement un incontournable spectacle !
https://www.spectatif.com/2023/09/zoo-story-au-theatre-de-poche-montparnasse.html
https://www.spectatif.com/2023/09/zoo-story-au-theatre-de-poche-montparnasse.html
Un moment de théâtre musical pour petits et grands, aussi intelligent que divertissant.
Courez-y !
https://www.spectatif.com/2023/09/courgette-au-theatre-tristan-bernard.html
Courez-y !
https://www.spectatif.com/2023/09/courgette-au-theatre-tristan-bernard.html
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Un spectacle drôle mais pas que, qui touche au cœur et qui nous ravit, comme le sont les bons moments de théâtre où le plaisir vient du savant cheminement conjugué de la raison et de l’émotion.
Encore quelques jours, courez-y !
https://www.spectatif.com/2023/08/la-p-tite-debrouille-au-theatre-du-lucernaire.html
Encore quelques jours, courez-y !
https://www.spectatif.com/2023/08/la-p-tite-debrouille-au-theatre-du-lucernaire.html
Un détour au Funambule, à Montmartre, pour entendre s’écharper deux amants heureux, parler et chanter d’amour, voilà une bonne idée pour une comédie d’été.
https://www.spectatif.com/2023/07/les-amants-de-montmartre-au-theatre-le-funambule.html
https://www.spectatif.com/2023/07/les-amants-de-montmartre-au-theatre-le-funambule.html