- Théâtre contemporain
- Théâtre Tristan-Bernard
- Paris 8ème
Courgette
- Théâtre Tristan-Bernard
- 64, rue du Rocher
- 75008 Paris
- St-Lazare (l.3, l.9, l.12, l.13, l.14, RER E, Trans J et L)
Une statuette bien méritée pour Vanessa Cailhol et la pièce revient au théâtre Tristan Bernard pour 20 dates exceptionnelles ! Eh oui, ce petit garçon placé en foyer a séduit les coeurs.
Si vous l'avez manqué, n'hésitez plus !
« Les adultes, faudrait les secouer pour faire tomber l’enfant qui est en eux. »
À la suite d’un accident familial, Icare, alias Courgette, se retrouve dans un « foyer pour enfants écorchés » où il rencontre Simon, Ahmed, et la mystérieuse Camille. Là où le jeu et la poésie deviennent une nécessité, ils vont apprendre à se construire, à « s’élever » et à se réparer .....
Et puis il y a Raymond, le gendarme, qui va peu à peu endosser le rôle de père de substitution, et qui, grâce à Courgette, va aussi reprendre goût à la vie… Rencontrer autrui devient la possibilité d’un espoir, hors de tout déterminisme, en faisant preuve de résilience.
Après Ma vie de Courgette (nomination aux Oscars et deux Césars en 2017), Pamela Ravassard et Garlan Le Martelot adaptent au Théâtre Tristan Bernard le roman de Gilles Paris, Autobiographie d’une Courgette, en nous racontant une histoire pleine de lumière et de musique…
L'AVIS DE LA REDACTION : 8/10
Recoudre les coeurs !
Gros succès à Avignon cet été, ce conte "feel good" est une adaptation du roman à succès de Gilles Paris par le couple Pamela Ravassard et Garlan le Martelot.
La première prend les rênes de la mise en scène tandis que le second endosse le rôle de Courgette, enfant meurtri par la vie.
Joli clin d'oeil pour cette histoire qui parle de familles brisées justement.
Quand les parents manquent, les enfants trinquent .....
Sauf que là, aux Fontaines, foyer pour enfants écorchés, c'est de résilience dont il est question.
D'humanité, d'entraide et d'amitiés.
Et c'est cela qui est beau dans ce spectacle.
Sans pathos, les cinq comédiens, tous formidables, nous entraînent dans ce récit touchant avec une belle générosité, une vraie sensibilité et beaucoup de naturel.
Ils sont également chanteurs et musiciens, ce qui permert à Pamela Ravassard , la metteure en scène, d'orchestrer cette jolie histoire en musique, avec beaucoup de rythme et de fantaisie, dans un décor formidable.
La salle, pleine, manifeste son enthousiasme.
Une délicieuse bouffée d'optimisme et de bons sentiments souffle sur la scène de Tristan Bernard !
Sylvie Tuffier
Icare, appelé Courgette, vit avec sa mère alcoolique et qui le frappe. Le père est « parti avec une poule ». Courgette croit littéralement l’expression. Un jour, alors que sa mère insulte le ciel, il prend le revolver et veut tuer naïvement le ciel. Il tuera sa mère qui tente de le désarmer. La gendarmerie vient et le confie aux services sociaux. Courgette finit dans le centre « Les Fontaines ».
La pièce est la vie des enfants dans ce centre. Un des gendarmes s’attachera à Courgette et s’occupera de lui.
Dans une interprétation très sympathique et fraiche, on suit la vie de ce groupe d’enfants. La troupe est crédible dans l’interprétation d’enfants. Ils alternent avec de la musique, ce qui est une très bonne idée. Bref, c’est une bonne interprétation.
Par contre, j’ai un gros problème sur la crédibilité du texte. On voit un groupe d’enfants de 9 ans plus ou moins où tout est naïf. Ce sont des enfants qui ont des histoires traumatisantes et on insiste sur la naïveté, sur le fait qu’ils ne se rendent pas compte. Cela m’a paru totalement impossible pour des enfants de cet âge. Le texte a un côté extrêmement mièvre qui m’a paru très dérangeant. Imaginer qu’un enfant de 9 ans ne comprenne pas qu’il a tué sa mère est incroyable. Je n’ai pas aimé l’idée rance que les enfants traumatisés ne se rendent peut être pas compte de ce qui s’est passé et tant mieux. C’est juste une idée pour des adultes qui veulent se rassurer.
Le texte est pour moi très critiquable. En tout cas, je n’ai adhéré à aucune idée du texte.
Dans cette ambivalence, j’ai aimé le montage avec la musique, les interprétations. Mais je suis restée dehors à cause d’un texte totalement irréaliste.
Gros succès à Avignon cet été, ce conte "feel good" est une adaptation du roman à succès de Gilles Paris par le duo mère-fils Pamela Ravassard et Garlan le Martelot.
La première prend les rênes de la mise en scène tandis que le second endosse le rôle de Courgette, enfant meurtri par la vie.
Joli clin d'oeil pour cette histoire qui parle de familles brisées justement.
Quand les parents manquent, les enfants trinquent .....
Sauf que là, aux Fontaines, foyer pour enfants écorchés, c'est de résilience dont il est question.
D'humanité, d'entraide et d'amitiés.
Et c'est cela qui est beau dans ce spectacle.
Sans pathos, les cinq comédiens, tous formidables, nous entraînent dans ce récit touchant avec une belle générosité, une vraie sensibilité et beaucoup de naturel.
Ils sont également chanteurs et musiciens, ce qui permert à Pamela Ravassard , la metteure en scène, d'orchestrer cette jolie histoire en musique, avec beaucoup de rythme et de fantaisie, dans un décor formidable.
La salle, pleine, manifeste son enthousiasme.
Une délicieuse bouffée d'optimisme et de bons sentiments souffle sur la scène de Tristan Bernard !
Les comédiens entrent dans la peau d'enfants de 10 ans à peine et nous font oublier par leur talent qu'ils sont adultes.
Pamela Ravassard a sur apporter du rythme et une énergie à l'histoire avec la musique live, notamment la batterie, qui ponctue les scènes.
C'est drôle et triste à la fois, très émouvant et plein d'espoir.