Ses critiques
36 critiques
7,5/10
Inconditionnelle des humoristes « politiques » de France Inter, j'ai vu en spectacle Stéphane Guillon, Sophia Aram, et bien sûr, l'un de mes humoristes belges préférés avec Charline Vanhoenacker et Jean-Claude Van Damme, j'ai nommé Alex Vizorek. Si les one (wo)man-shows des deux premiers sont résolument politiques, celui d'Alex Vizorek est plus inattendu, puisque ce dernier a concocté un spectacle autour de l'art contemporain... et des cymbales. Un choix audacieux mais payant.
Intelligent, intéressant et drôle, son spectacle laisse un souvenir durable, et il n'est pas étonnant qu'il le joue depuis plusieurs années. La suite, la suite !
Intelligent, intéressant et drôle, son spectacle laisse un souvenir durable, et il n'est pas étonnant qu'il le joue depuis plusieurs années. La suite, la suite !
3/10
Nous avons vu ce spectacle entre adultes, et franchement, bien mal nous en a pris ! Les personnages sont complètement niais, l’histoire est d’une mièvrerie sans nom, et les rebondissements, si tant est qu’ils en méritent le nom, sont cousus de fil blanc. Le tout est enrobé de chansons aussi interchangeables qu’interminables, desservies par des paroles aussi inspirées que « Quand la lune dit I love you ». Oui, vous avez bien lu, car l’oncle Fétide s’entiche de la Lune ! Le traitement étant d’une grande subtilité, la frontière entre poétique et pathétique est rapidement franchie.
Cette famille Addams version comédie musicale a gagné en bons sentiments ce qu’elle a perdu en piquant. La partition est insipide, les personnages et les situations sont au mieux sommaires, au pire vraiment stupides. À vrai dire, je ne crois pas être la cible de ce spectacle, qui m’a lobotomisée pendant près de 2h30. Eh oui, en plus, ça raconte très peu de choses en beaucoup de temps. À mon avis, passé 8 ans, vous vous ennuierez ferme et baillerez autant que ma voisine, même si la troupe s’époumone plus que de raison et que le son est assez fort pour réveiller les morts.
Heureusement, la mise en scène, les danseurs d’outre-tombe, les costumes, et les décors sauvent un peu les meubles.
Cette famille Addams version comédie musicale a gagné en bons sentiments ce qu’elle a perdu en piquant. La partition est insipide, les personnages et les situations sont au mieux sommaires, au pire vraiment stupides. À vrai dire, je ne crois pas être la cible de ce spectacle, qui m’a lobotomisée pendant près de 2h30. Eh oui, en plus, ça raconte très peu de choses en beaucoup de temps. À mon avis, passé 8 ans, vous vous ennuierez ferme et baillerez autant que ma voisine, même si la troupe s’époumone plus que de raison et que le son est assez fort pour réveiller les morts.
Heureusement, la mise en scène, les danseurs d’outre-tombe, les costumes, et les décors sauvent un peu les meubles.
6,5/10
J'aurais tant aimé plus l'aimer !
Hélas, si on ne peut que s'incliner devant les qualités d'interprète de Christelle Chollet, difficile d'adhérer vraiment à un humour très consensuel, qui manque cruellement d'originalité.
En dépit de l'émotion apportée à une version de Mistral Gagnant d'abord toute en douceur et qui part ensuite en crescendo, ou une démonstration de puissance sur Whitney Houston, ce spectacle m'a semblé assez tiède. Le concept de mélanger humour et chant est intéressant, mais les parties humoristiques sont vraiment trop « passe-partout ».
Quelques jours après le spectacle, difficile de se remémorer le moindre sketch ou jeu de mots. En résumé, une soirée agréable, sans être marquante.
Hélas, si on ne peut que s'incliner devant les qualités d'interprète de Christelle Chollet, difficile d'adhérer vraiment à un humour très consensuel, qui manque cruellement d'originalité.
En dépit de l'émotion apportée à une version de Mistral Gagnant d'abord toute en douceur et qui part ensuite en crescendo, ou une démonstration de puissance sur Whitney Houston, ce spectacle m'a semblé assez tiède. Le concept de mélanger humour et chant est intéressant, mais les parties humoristiques sont vraiment trop « passe-partout ».
Quelques jours après le spectacle, difficile de se remémorer le moindre sketch ou jeu de mots. En résumé, une soirée agréable, sans être marquante.
7/10
Martin Piche va mal. Tout l'ennuie, rien ne l'intéresse. Il va donc consulter un spécialiste pour tenter de guérir.
Une rencontre étonnante et parfaitement bien orchestrée entre un docteur et un patient atteint d'une pathologie inédite. Au début, on craint beaucoup la répétition, le personnage principal n'étant pas seul à tourner en rond, les dialogues s'enlisant rapidement dans la redondance. Passé ce court moment d'ennui, le rythme s'accélère et la pièce se transforme en un jeu du chat et de la souris réjouissant. Les hypothèses émises par le docteur sur l'état de son patient sont matière à des scènes absurdes et burlesques.
Si on ne rit pas forcément tout le temps à gorge déployée, on en ressort assurément le sourire aux lèvres.
Une rencontre étonnante et parfaitement bien orchestrée entre un docteur et un patient atteint d'une pathologie inédite. Au début, on craint beaucoup la répétition, le personnage principal n'étant pas seul à tourner en rond, les dialogues s'enlisant rapidement dans la redondance. Passé ce court moment d'ennui, le rythme s'accélère et la pièce se transforme en un jeu du chat et de la souris réjouissant. Les hypothèses émises par le docteur sur l'état de son patient sont matière à des scènes absurdes et burlesques.
Si on ne rit pas forcément tout le temps à gorge déployée, on en ressort assurément le sourire aux lèvres.
9/10
Une scène dépouillée de tout décor. Deux acteurs nous entraînent dans la mystérieuse trajectoire de Samuel, qui a toujours semblé préférer les chiens aux hommes. Mutique et secret, il demeure un inconnu aux yeux de sa fille comme de son ami écrivain. Un événement tragique déclenche la plongée de ces deux personnages dans le terrible passé de Samuel.
Cette pièce sans artifice est bouleversante. Le texte d'Eric-Emmanuel Schmitt offre aux acteurs une partition subtile, tout en nuances. Les personnages y sont déchirants d'humanité, et les souvenirs rapportés prennent vie à travers les monologues successifs de chacun des acteurs. Les deux acteurs incarnent ainsi tous les protagonistes de l'histoire, modulant leur voix et changeant de ton et d'émotion en un battement de cil.
Le propos est magnifique d'humanisme, les acteurs sont émouvants et on en ressort la larme à l'oeil, touchés par une ultime réplique à l'image de la pièce : poignante.
Cette pièce sans artifice est bouleversante. Le texte d'Eric-Emmanuel Schmitt offre aux acteurs une partition subtile, tout en nuances. Les personnages y sont déchirants d'humanité, et les souvenirs rapportés prennent vie à travers les monologues successifs de chacun des acteurs. Les deux acteurs incarnent ainsi tous les protagonistes de l'histoire, modulant leur voix et changeant de ton et d'émotion en un battement de cil.
Le propos est magnifique d'humanisme, les acteurs sont émouvants et on en ressort la larme à l'oeil, touchés par une ultime réplique à l'image de la pièce : poignante.