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Antoine Michel
Antoine Michel
Critique débutante
31 ans
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  • Son Balcon
  • Ses critiques
  • Ses filatures / espions

Son balcon

SAISON 2024-2025
Aucun challenge culturel pour le moment
Mini Molières
116reçus
Note moyenne
8,2/10
La meilleure Bérénice, Bouquet
6,5/10
La pire Bérénice, Bouquet
6,5/10
Critique débutante
Son classement : 702 / 6163
Avant elle
Mélanie Nicolau
Mélanie Nicolau
1 critique
Après elle
Alain James
Alain James
1 critique
Niveau
1 / 20
1
critique
1 avant le prochain niveau
filatures
3
0
Espions
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Actualités de ses filatures

Tombé(s) du Ciel

Tombé(s) du Ciel
Place Premium
Superstar
40 ans , 17 espions
espionner
Place Premium
18 avr. 2017
4/10
37
Après le décès de son compagnon Antoine, Paul est convaincu de ne plus pouvoir retrouver l’amour l’envie d’aimer. Mais c’est sans compter sur l’arrivée de Valentin fraîchement débarqué de sa campagne natale. Tout ça sous le regard d’Antoine qui n’arrive pas à passer de l’autre côté…

Sur le papier TOMBÉ(S) DU CIEL intrigue : une comédie romantique – gay plus est – sur fond de surnaturel c’est plutôt original au théâtre. Et plutôt casse-gueule aussi, le mélange des genres étant bien souvent voué à l’échec si l’équilibre n’est pas respecté. Tâche ardue que peine à relever l’auteur-interprête Jérome SANCHEZ avec une pièce pas dénuée d’intérêt mais qui manque un peu sa cible…

CHERCHER L’ÉMOTION SANS LA TROUVER
Est-il possible de retomber amoureux après la mort de sa moitié sans avoir le sentiment de la trahir. Thématique universelle abordée ici avec plus ou moins de réussite. Il faut dire que tenter de divertir avec cette histoire pas franchement gaie n’est pas évident. Je dois avouer que j’ai eu peur sur le premier quart d’heure : entre clichés et interprétation approximative je me suis dit que ça allait être long. Puis, petit à petit, j’ai été pris par l’histoire et l’écho qu’elle a fait résonner en moi. Pour autant je n’ai jamais réussi pleinement à rentrer dedans à cause d’un manque d’émotion et de crédibilité dans l’écriture. L’histoire est un peu téléphonée et je n’ai pas particulièrement apprécié le personnage de Paul et son interaction avec Antoine et un Valentin un peu caricatural quand même. Il manquait quelque chose de vrai, de plus touchant. De plus simple aussi en quelque sorte. Avec ce genre de pièce c’est la crédibilité qu’on vient chercher, comédie ou non. Un goût d’inachevé me concernant. D’autant que le fantôme n’apporte pas grand chose à l’histoire, à part peut-être de pousser Paul vers Valentin.

La pièce n’évite pas quelques uns des écueils habituels sur les gays, loin de la réalité du quotidien de la plupart des intéressés, ce qui a toujours tendance à m’irriter : les sorties en boîte gay, la fille à PD, la drag-queen, le jeune provincial chaud de la braguette, le sexe instantané (à l’exception notable du personnage principal)… Somme toute on est passé à côté du stéréotype de la folle, ce qui est déjà pas si mal. J’attends avec impatience que quelqu’un se décide à écrire une histoire crédible, hors milieu et sans personnages caricaturaux, comme dans TANGO AU BORD DE MER par exemple.

UN CASTING DISPARATE MAIS SOUDE
Un petit mot sur l’interprétation, inégale, des interprètes. Autant être honnête je ne suis pas du tout fan de l’interprétation de SANCHEZ sur laquelle je ne m’étalerai pas. Solène GENTRIC excelle dans son rôle de nympho même si elle en fait beaucoup (trop ?). Certes je n’apprécie pas particulièrement les personnages excentrique à outrance mais il faut bien évoluer qu’ils font une très bonne matière à comédie. En fantôme Stéphane HENRIOT est juste et interprète son personnage avec sobriété. Dans le rôle de Valentin Nicolas MAZZOCO a de la présence mais quelques tics de jeu plutôt gênants font que le naturel n’est pas toujours au rendez-vous. En meilleur ami Gérard LOPEZ s’en sort avec les honneurs et Evelyne WALTER se dédouble avec plus ou moins de réussite avec un personnage raté (et caricatural) de productrice et celui plus plus comique de la mère de qui se re-découvre une vie sexuelle. Une troupe disparate et complémentaire qui défend la pièce avec une belle énergie.

En conclusion, saluons l’audace de la compagnie Angel’s Factory de monter ce type de pièce et le capital sympathie de la troupe. Pour autant à l’évidence c’est une impression de rendez-vous manqué qui est ressenti à la fin de la représentation, l’auteur peinant à trouver un juste équilibre entre émotion et comédie. Sans compter les écueils habituels sur les gays, contre lesquels je renoncerai jamais à l’exigence la plus totale.
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Columbo

Columbo
Place Premium
Superstar
40 ans , 17 espions
espionner
Place Premium
22 févr. 2017
7/10
56
Saviez-vous qu’avant d’être la série TV à succès que l’on connaît COLUMBO était une pièce de théâtre ? Moi, non. Aussi l’annonce d’un retour aux sources avec Martin LAMOTTE dans le rôle titre et Didier CARON à la mise en scène suscitait-elle ma curiosité. D’autant que c’est le tout premier épisode de la série (enfin du “feuilleton” pour revendre le terme de l’époque) du célèbre inspecteur lieutenant, Meurtre sous prescription, qui est adaptée sur la scène du Théâtre Michel. La rendu final n’est clairement pas dénué d’intérêt et m’a donné l’impression de regarder un épisode de la série, ce qui est en soit le signe d’un pari réussi mais également celui d’une expérience théâtrale qui est peut-être (légèrement) passée à côté de son sujet.

NOSTALGIE QUAND TU NOUS TIENS
On connaît tous la particularité d’un épisode de Columbo : dévoiler dans les toutes premières minutes l’identité du meurtrier et assister au détricotage de son plan machiavélique par un Columbo perspicace qui ne laisse passer, vous vous en doutez, aucun des petits détails qui le chiffonne. Cet épisode ne déroge pas à la règle et c’est ainsi que la pièce s’ouvre sur le générique de la série (on est plongé tout de suite dans l’ambiance !) et sur Ray Flemming (Pierre AZEMA), psychiatre de son état, en train d’assassiner sa future victime. Effets sonores et atmosphère à la Columbo garantis. Un petit côté nostalgie qui est, avouons-le, fort plaisant !

Mais comme tout bon épisode de Columbo qui se respecte l’histoire, bien qu’intrigante et construite efficacement (elle est d’ailleurs signée William Link, auteur de plusieurs épisodes de la série) manque de rythme (Columbo n’ayant jamais été réputé pour ses scènes d’action). Un manque accentué par la mise en scène et les nombreux (et longs !) changements de décor qui viennent ralentir l’action et font inévitablement retomber l’attention du spectateur. A la décharge du metteur en scène Didier CARON (dont j’avais apprécié le travail sur COIFFURE & CONFIDENCES) je conçois que ce n’est pas évident de tenter d’insuffler un tempo plus soutenu sans dénaturer le rythme volontairement indolent de la série. Ainsi, si on suit avec plaisir la découverte par Columbo des petits indices improbables trahissant le meurtrier, il n’en reste pas moins que le suspense n’est au final pas moins soutenu que prévu.

LAMOTTE ÉVITE LA CARICATURE
Pour donner vie au personnage la production a donc fait appel à Martin LAMOTTE. Un choix qui n’est pas forcément une évidence, le bonhomme étant habituellement plus enclin à la comédie. J’avais donc quelques appréhensions quant à son interprétation : pour que la pièce fonctionne il ne fallait surtout pas qu’il nous propose une pâle copie du Columbo d’origine. Fort heureusement ce ne fut pas le cas : LAMOTTE apporte à son personnage juste ce qu’il faut pour en faire un Columbo crédible (tics de langages, allure et accessoires aidant) sans pour autant tomber dans une caricature grotesque de Peter FALK. Pierre AZEMA, reconnaissable à sa voix et son phrasé singulier, campe un vilain de série impeccable. L’homme démontre une nouvelle fois qu’il peut s’approprier n’importe quel type de personnage. Face à ce duo les deux autres comédiens sont plus en retrait, et semblent plus détachés. Enfin, je regrette l’absence du non-moins célèbre compagnon d’enquête de Columbo, Le Chien, qui, s’il est mentionné au même titre que sa femme, n’apparaît pas sur scène à ses côtés (pas évident de diriger un canidé !).

Je vous invite donc à découvrir cette adaptation de Columbo avant d’attaquer les rediffusions de TMC qui font, je crois comprendre, d’excellentes audiences actuellement. Si le suspense n’est pas à couper au couteau (parions d’ailleurs que les Experts {insérer ici la ville de votre choix} auraient découvert la supercherie avant la première pub!) on passe quand même une agréable soirée. Saluons enfin le Théâtre Michel pour sa programmation alternative qui change des éternelles grosses comédies sans saveur.
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Oliver Twist, le musical

Oliver Twist, le musical
Place Premium
Superstar
40 ans , 17 espions
espionner
Place Premium
18 févr. 2017
9/10
78
Pendant longtemps on nous a dit qu’en France on n’était pas capable de produire des comédies musicales de la qualité de celles proposées par nos amis américains ou anglais. Pendant longtemps on nous a dit qu’en France on avait ni les moyens techniques ni les talents nécessaires pour rivaliser avec les anglo-saxons. Pourtant un constat sans appel s’est imposé à moi à la sortie de la salle Gaveau : pendant longtemps en France on s’est bien foutu de nous ! Production, chorégraphie, musique et interprétation OLIVER TWIST s’affranchit des limites de la comédie musicale à la française pour nous proposer un spectacle digne de Broadway. Une réussite totale (ou presque).

TOUT CE QUI BRILLE
Chez Gaveau on ne fait pas les choses à moitié : pour l’occasion la salle est relookée aux couleurs du spectacle et c’est un vrai plaisir pour les yeux que de découvrir le travail des décorateurs. Un bel hommage au classique de Charles Dickens ! Sur scène, une troupe d’une quinzaine d’artistes passe avec brio de la comédie à la chanson, pour nous faire revivre les aventures du jeune orphelin, accompagnés par un orchestre live, ce qui est assez rare pour le souligner. J’ai été ébloui par la qualité de ce spectacle : décors et chorégraphies (magnifiques scènes de rue !), costumes et musique, on en a plein les yeux et les oreilles. La mise scène de Ladislas CHOLLAT (dont j’avais apprécié le travail dans un autre registre sur LES CARTES DU POUVOIR) est pêchue et mise en valeur par une scénographie réussie. Les comédiens-chanteurs, notamment Prisca DEMAREZ dont le jeux et la voix m’ont ensorcelé, se donnent à fond pour sublimer cette adaptation signée Christopher DELARUE et Shay ALON. Mention spéciale au couple DUMBLY pour leur double interprétation. Mais la vraie révélation du spectacle c’est Oliver lui-même, interprété par Nicolas MOTET. Du haut de ses 16 printemps le jeune homme porte littéralement le show sur ses (frêles) épaules : comédie, chant, chorégraphie, il sait tout faire, rien ne lui résiste ! Un vrai entertainer à l américaine ! Bref tout est réuni pour proposer aux spectateurs, petits et grands, une excellente expérience.

LE CÔTÉ OBSCUR DE LA FORCE
Néanmoins quelques touches de gris viennent contraster ce tableau aux milles couleurs. En premier lieu le son des micros, plusieurs fois de mauvaises qualités ou intelligible parce que la musique live (kudos aux musiciens !) recouvrait parfois la voix des comédiens. Du coup je me suis surpris à plusieurs reprises à ne pas comprendre les paroles et pourtant j’étais extrêmement bien placé en carré or. Ce qui est assez dommageable pour une comédie musicale se basant principalement sur ses chansons pour faire avancer l’histoire. Côté chansons justement j’ai trouvé qu’elles étaient assez inégales et qu’il manquait au spectacle 1 ou 2 chansons fortes et entêtantes. Clairement les auteurs n’ont pas fait marcher la machine à tube à la française, donc contrairement à d’autres spectacles je ne me suis pas dit qu’il fallait que je mette la main sur le CD à la fin de la représentation. Comme quoi trouver le juste équilibre entre spectacle à l’américaine et chansons commerciales à la française n’est pas chose aisé. Enfin, comme la plupart des spectacles de ce genre c’est beaucoup trop long : 2h30 (entracte inclus), de quoi voir son attention inévitablement retombée.

Indéniablement cette version d’OLIVER TWIST est une réussite et prouve l’efficacité de la production qui a mis le paquet pour éblouir le spectateur. De fait la standing ovation de fin de spectacle n’est ni feinte ni exagérée. Un spectacle pour toute la famille que je recommande chaudement, sublimé par la prestation de sa tête d’affiche dont je fais le pari qu’on n’a pas fini d’en entendre parler.
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Piège Mortel

Piège Mortel
Place Premium
Superstar
40 ans , 17 espions
espionner
Place Premium
17 févr. 2017
8/10
44
Tâche ardue que de rédiger la critique de ce déroutant Piège Mortel proposé par le Théâtre La Bruyère sans en dévoiler trop. Car pour ménager la surprise – et le plaisir – des spectateurs, il est préférable de ne RIEN révéler. Si ce n’est qu’une fois le piège lancé c’est une succession de rebondissements plutôt efficaces qui se succèdent dans une atmosphère angoissante, le tout mis en scène par Eric METAYER dans un décor magnifique. On a clairement affaire à une production de qualité ! Laissez vous donc piéger, foi de spectateur averti vous passerez une agréable (et mortelle) soirée.

UN POTAGE AUX MILLES SAVEURS
Sidney Brown est un auteur de pièces à succès qui se confronte au syndrôme de la page blanche. Un jeu auteur lui envoie le manuscrit d’une pièce dont Sydney sent qu’il a le potentiel pour être un succès… Voilà pour l’intrigue de départ, le reste est à découvrir. On dit souvent que c’est dans les vieux pots qu’on fait les meilleures soupes : le goût de cette soupe-ci est surprenante, veloutée et pimentée à souhait ! Il s’agit d’une nouvelle adaptation de la pièce Deathtrap de Ira LEVIN (créée en 1978 et auréolée de nombreux récompenses à Broadway) signée Gérald SIBLEYRAS qui, je crois comprendre, prend quelques libertés avec la pièce d’origine. Pour autant la mécanique semble respecter : une pièce en deux actes dans un décor unique avec cinq personnages. Et des rebondissements en cascades qui vous font sursauter sur votre siège (et croyez moi je suis du genre stoïque habituellement).

Coups de théâtre sur coups de théâtre disais-je, certains peinant néanmoins à trouver le juste équilibre entre crédibilité et surenchère… De fait il faut avoir l’esprit ouvert pour les apprécier à leur juste valeur ! La mise en scène rythmée et survoltée de METAYER tend aussi à souligner le côté farce de la pièce. A noter que même si j’aurais fort volontiers apprécié un ton plus sombre mais j’ai totalement adhéré à la proposition du metteur en scène.

UNE TÊTE D’AFFICHE AU MEILLEUR DE SA FORME
En dramaturge en panne d’inspiration à la recherche de sa gloire passée Nicolas BRIANÇON interprète à la perfection un personnage ambigu, à la fois ouvert et sinistre. Le bonhomme semble prendre un plaisir évident à interpréter ce personnage, dont l’évolution est plus intéressante que son personnage du très insipide La Rivière l’année dernière. Dans le rôle du jeune auteur prometteur aspirant au même rêve de gloire que Sidney Cyril GARNIER apporte juste ce qu’il faut de fraîcheur et de candeur à son personnage. En épouse dévouée et protectrice Virginie LEMOINE est juste et attachante. Seul bémol à mes yeux le personnage interprété par Marie VINCENT, dont l’excentricité excessive n’était pas spécialement à mon goût. Pour autant en terme de comédie la comédienne est d’une efficacité redoutable.

Amateurs de thriller à rebondissements, je vous invite donc à découvrir le machiavélisme jusqu’au boutiste de ce PIEGE MORTEL. Une excellente surprise théâtrale qui allie suspense, humour et frissons fort à propos. Aussi je me joins avec insistance aux comédiens pour vous supplier, une fois le piège révélé à vos yeux ébahis, de ne pas dévoiler une once de l’intrigue. Vous êtes prévenus.
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Michael Hirsch, Pourquoi ?

Michael Hirsch, Pourquoi ?
Place Premium
Superstar
40 ans , 17 espions
espionner
Place Premium
14 nov. 2016
8/10
65
Comme beaucoup je ne connaissais pas du tout Michael HIRSCH. Pour autant j’avais entendu pas mal de choses positives à son sujet : digne successeur de Raymond DEVOS, drôle et poétique à la fois, un spectacle intelligent, j’en passe et des meilleurs. Ma curiosité ayant été piquée au vif, je ne pouvais décemment pas passer à côté, d’autant que je ne suis pas le dernier pour apprécier jeux d‘esprit et calembours. Et je n’ai pas été déçu ! Qu’on se le dise POURQUOI ? est un spectacle atypique, loin des canons habituels des seuls en scène, fin, poétique aussi et surtout plein de charme, une véritable bulle de fraîcheur l’espace d’une heure quinze. Je vais tenter de vous le faire découvrir en quelques lignes.

UNE RÉFLEXION PLEINE DE POÉSIE
Dans ce théâtre concept du Lucernaire (le lieu accueille aussi une salle de cinéma, une librairie, un restaurant et un bar !) le public s’installe au pas de charge pour la représentation de 21h30 (deux par banquettes hein c’est important !) pendant que Michaël jauge discrètement le public derrière le rideau. La salle est pleine à craquer, ça déborde de partout, c’est dire la popularité du bonhomme et le bouche à oreille positif. D’entrée le spectateur est plongé dans un univers aux antipodes des spectacles médiocres de stand up qui pullulent comme des verrues aux quatre coins de Paris. Au travers une galerie de personnages haut en couleurs (tous représentant Michael lui-même, ou son double, de la petite enfance au troisième âge) se posant des questions pertinentes de tous les jours, existentielles ou non, qui avec des yeux d’enfants, qui avec des yeux marqués par l’expérience de la vie, mais toujours avec des yeux lucides et bienveillants. Comment trouver le sens de sa vie ? L’amour ? Le sommeil ? Et dans quel ordre ? Les questions et les réponses s’enchaînent avec humour, dérision et ce petit quelque chose en plus, rare et précieux, qu’on ne trouve pas ailleurs.

UN ARTISTE AUX MULTIPLES FACETTES
Dans son seul en scène décalé Michael a fait le choix de faire côtoyer propos ontologiques et propos plus légers, l’objectif de l’humoriste étant de faire réfléchir son public, de le transporter dans un univers (insolite et déroutant) ponctué de jeux de mots et de calembours d’une grande finesse. Ainsi l’imagination du public est-elle intelligemment mise à contribution et c’est avec bonheur que celui-ci assiste à cette délicieuse parenthèse qui ne tombe jamais dans la facilité, encore moins dans la vulgarité. La mise en scène signée Ivan CALBERAC, élégante et pleine de charme, met en valeur le texte et permet de lui donner du rythme sans rompre l’aspect poétique du spectacle. Si on ne ressort pas en se tordant de rire, pour autant on ressort heureux d’avoir découvert une petite pépite, et ravi d’avoir accumulé une dose d’énergie suffisante pour nous aussi ouvrir les yeux sur le monde et nous aider à le comprendre.

Un vrai bon moment que ce seul en scène atypique. J’ai bon espoir de voir ce jeune talent conquérir des scènes plus importantes et une audience plus large. En plus le bonhomme est sympathique et invite le spectateur à partager liqueurs et bons mots autour d’un pot de l’amitié à la fin du spectacle. Sa façon à lui de prolonger le plaisir et d’échanger en toute simplicité avec son public. Sa prestation s’est terminée fin Juin au Lucernaire et après avoir joué les prolongations en juillet en Avignon Michael est actuellement en tournée dans toute la France. Si vous avez l’occasion n’hésitez pas à aller profiter de cette parenthèse fraîche et pleine de saveur.
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