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Hier au Théâtre
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Mini-Molière du Critique
25 ans
67 espions
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Passionné de théâtre, je donne mon avis sans concession sur les pièces auxquelles j'assiste pour vous aider à choisir parmi la multitude de spectacles parisiens.

Bonne lecture !
Son blog : https://hierautheatre.wordpress.com/
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Ses critiques

343 critiques
Piège Mortel

Piège Mortel

7,5/10
48
Piège mortel pose un sacré souci à quiconque souhaiterait en rédiger la critique.

Comment éviter de spoiler à tout va alors que cette comédie policière d’Ira Levin enchaîne les rebondissements à une vitesse folle ? Habitué à imprimer un rythme d’enfer à ses mises en scène, Éric Metayer nage comme un poisson dans l’eau au Théâtre La Bruyère.

Colombo aurait sans doute apprécié l’affaire mais le pauvre se serait emmêlé les pinceaux tellement l’intrigue est tordue ! Le quatuor de dingos aux offices regorge de surprises et nous tient en haleine jusqu’au bout. Un divertissement familial de haute voltige qui vous fera envisager les dramaturges sous un nouvel œil…

Sidney Brown a le moral en berne : après avoir navigué de succès en succès, cet auteur de pièces policières se retrouve confronté à la page blanche. Son épouse Meera l’aide du mieux qu’elle peut mais les difficultés financières ne vont pas se régler d’un coup de baguette magique. Or, voici qu’arrive Piège mortel, une pièce prometteuse d’un de ses étudiants. Sidney fleure le bon filon et y voit l’occasion de briller sous les projecteurs… Jusqu’où ira-t-il pour retrouver la gloire ?

Mine de rien, le polar théâtral d’Ira Levin égratigne comme il faut l’ego et les appétits des gens du spectacle tout en livrant une réflexion juste sur l’aspect terriblement éphémère du succès dans une industrie sans cesse en quête de renouvellement. On retrouve l’idée d’une transmission, d’une passation de pouvoir qui ne se déroulera pas sans heurts… Avec son système diabolique de poupées russes, Piège mortel déroute sans arrêt : on pense avoir trouvé la solution et paf, renversement brutal de situation ! Certains crieront à la facilité, au grotesque même de ces situations hallucinantes mais nous sommes en plein dans une comédie acide qui maltraite allègrement ses personnages.

Suspects tourbillonnants
Ceux-ci sont très bien brossés et les comédiens qui endossent leur costume trempent la chemise. En tête, Nicolas Briançon mène la barque en vieux briscard irascible et orgueilleux. Son impulsivité et sa passion pour les armes (sacrée collection au passage qui orne les murs du décor cocooning d’Olivier Hébert). Il se démène comme un diable ! Virginie Lemoine n’a pas à rougir en épouse mi-soumise, mi-révoltée tandis que Marie Vincent déclenche les fous rires en voyante allemande perspicace. Cyril Garnier, enfin, grande tige, joue le jeune dramaturge encombrant avec la malice d’un gamin faussement ingénu. Les quatre font la paire et prennent visiblement plaisir à évoluer ensemble. Nous aussi. Metayer, toujours aussi farceur, multiplie les jeux avec les accessoires, l’ambiance maison hantée avec les volets qui claquent et l’orage qui gronde… De l’humour et des frissons !

Inutile d’en dire plus : si vous adorez les surprises et le suspense, tout en appréciant une bonne tranche de rire, Piège mortel est faite pour vous !
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L'Aigle à Deux Têtes

L'Aigle à Deux Têtes

3/10
29
Qu'est ce que c'est mal joué et so années 50's...

Aucune idée de mise en scène, des comédiens mal dirigés (pauvre Alexis Moncorgé), un texte beaucoup trop tordu pour être crédible...

Bref, à fuir.
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Venise n'est pas en Italie

Venise n'est pas en Italie

7,5/10
91
Quand on tape le nom de Thomas Solivérès sur un moteur de recherche, on reste surpris devant l’âge indiqué : vingt-six ans au compteur. Avec sa fraîcheur de poupon et sa vitalité de saltimbanque, on lui en donnerait facilement dix de moins. Ivan Calbérac ne s’est pas trompé en lui proposant de jouer dans l’adaptation de son roman Venise n’est pas en Italie. Dans ce seul en scène électrisant, le jeune comédien ne se ménage pas. Son énergie infatigable fait plaisir à voir tout comme ses talents de caméléon.

Émile, quinze ans, tombe amoureux de la brune Pauline lors d’un match de ping-pong heureux. Adolescent pataud et timide, il consigne ses états d’âme dans son journal intime. Quand l’occasion lui est donnée de venir assister à un concert de son amoureuse (elle joue du violon pour faire plaisir au papa chef d’orchestre) à Venise, le sang d’Émile ne fait qu’un tour. Il doit l’accompagner pour lui déclarer sa flemme ! Sauf qu’entre des parents un peu beaufs et une caravane en guise de maison, la situation n’est pas idéale. Qu’à cela ne tienne, le road-trip peut commencer.

Venise n’est pas en Italie s’interroge avec fantaisie et justesse sur le grand voyage qu’est l’adolescence. On rit et on a de la peine face aux espoirs et aux déceptions d’Émile. La mise en scène de l’auteur, très alerte et ultra inventive malgré peu de moyens, place le jeune comédien au centre de l’action. Des éclairages judicieux, une poupée gonflable ou des phares suffisent à planter le décor et accompagnent avec sobriété la performance de Thomas Solivérès.

Ce grand dadais aux cheveux longs et bouclés ne manque pas de peps. Il campe à lui seul avec brio une douzaine de personnages : ses mimiques, son timbre de voix suffisent pour naviguer de l’un à l’autre. Tornade déchaînée, il capte les excès et les émois de l’adolescence avec une spontanéité attachante.
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Le Sourire d'Audrey Hepburn

Le Sourire d'Audrey Hepburn

6/10
145
Isabelle Carré dans la peau d’Audrey Hepburn ? Au premier abord, l’association surprend puis l’évidence saute aux yeux : les deux comédiennes ressemblent à une petite souris, gracile et espiègle, fragile et vulnérable. Dans Le Sourire d’Audrey Hepburn, la Française se livre dans une retenue (trop) pudique, d’une dignité folle. Elle se montre touchante au Théâtre de l’Œuvre mais Jérôme Kircher, qui la dirige, aurait dû la pousser davantage dans ses derniers retranchements. La confession se révèle austère, un brin monocorde, sèche. Malgré tout, la présence astrale d’Isabelle Carré, dame Soleil et Artémis blessée, sauve la mise.

Si les stars du grand écran resplendissent devant la caméra, les ombres du désenchantement et de l’amertume les engloutissent une fois le clap de fin hurlé à grands cris. Audrey Hepburn ne déroge pas à la règle. La belle de Diamants sur canapé a toujours souffert de l’absence de son père, un homme distant qui a fui sa famille pour collaborer avec Hitler. Ce lourd secret familial, Audrey le porte comme un fardeau. L’éternelle angoissée a l’occasion de revoir son géniteur trente ans après son départ. L’occasion d’essayer de recoller les morceaux.

Le monologue signé Clémence Bouloque retrace le parcours contrarié de Mrs Hepburn, qui aurait voulu devenir danseuse-étoile. La séance poussé d’introspection qui nous est offerte place le père indigne au centre de l’attention. Cette façon de se confier imaginairement à l’autre désengagé ne manque pas de mystère ni d’élégance. Les récriminations de la comédienne ne se transforment jamais en harangue. Non, c’est plus fin que cela.

Soleil caché
Le défaut de cette qualité réside peut-être en un verrouillage des émotions. Sans verser dans le pathos bien sûr, on aurait souhaité des épanchements plus marqués, plus prononcés. L’atmosphère trop éthérée (à dessein) nous plonge trop dans l’onirisme réflexif et pas assez dans la générosité du partage. La mise en scène minimaliste de Jérôme Kircher se révèle lisse : il aurait pu guider Isabelle Carré vers plus d’aspérités, de ruptures.

Néanmoins, la comédienne rayonne sur scène : sa présence, timide et discrète, comme un nouvel élève qui débarque en milieu d’année comme une classe, séduit. Si elle ne parvient pas à dévoiler suffisamment une palette d’émotions élargie, elle possède cette stature délicate et parfois si affirmée. Elle verbalise les fêlures de son aînée avec délicatesse. Vers la fin de la pièce, elle se met à ressembler à un personnage issu des tableaux de Hopper à la fenêtre. Mélancolique, un sourire au coin des lèvres mais les pensées bien occupées.
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42nd Street

42nd Street

9,5/10
98
Explosion paillettée au Châtelet !

Avant la fermeture des lieux pour travaux, Jean-Luc Choplin a vu les choses en grand en programmant 42nd Street. Kitchissime, le show assume ses excès et ses éclats dans une mise en scène tonitruante de Stephen Mear. Le public en liesse en redemande ; un cadeau idéal pour les fêtes de fin d’année !

42nd Street propose de nous faire voir l’envers du décor d’une comédie musicale après la Grande Dépression. Ce procédé commode de mise en abyme suit les pérégrinations de Peggy Sawyer, une campagnarde venue tenter sa chance à Broadway. Par un concours heureux de circonstances, elle va devenir l’étoile de Pretty Lady. Ce « backstage musical » se savoure comme un bonne série TV entre crise d’égo, jalousies, rivalités et course contre la montre. Le livret composé par Michael Stewart et Mark Bramble est piquant, bourré d’humour.

42nd Street est un musical baroque, qui multiplie les excentricités en tout genre : costumes invraisemblables avec des chapeaux en forme de bouteilles ou de tulipes ; des kilos de paillettes qui saturent la scène, un débordement joyeux à tout va. Bref, on dirait que toute la troupe a consommé des champignons magiques tellement ce délire visuel et interprétatif s’avère contagieux. Il faut dire que la mise en scène vitaminée de Stephen Mear ne nous laisse aucun répit.

Au niveau des lyrics, peu de chansons ressortent réellement. En revanche, les chorégraphies enchantent les mirettes. Plusieurs numéros de claquettes époustouflants ponctuent le show et la synchronie des trente danseurs ainsi que la fluidité de leurs mouvements laissent baba. Une pure merveille.

Monique Young mène la danse dans le rôle de Peggy : sa fraîcheur communicative, ses talents de danseuse et son joli grain de voix séduisent. On distinguera également Ria Jones en vieille star sur le retour, délicieusement odieuse tout comme Jennie Dale, fantasque auteur et Stephan Anelli à la voix envoûtante.

Pour ses adieux provisoires, le Châtelet place donc la barre très haut et offre tout simplement la meilleure comédie musicale du moment. Que la force des claquettes soit avec vous !
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