Son balcon
SAISON 2025-2026
Aucun challenge culturel pour le moment
Mini Molières
1 625reçus
Critique compétent
Son classement : 74 / 6179
Avant lui

La gazette de Elena
34 critiques
Après lui

Miss Inlovewiththeater
33 critiques
Niveau
6 / 20
6 / 20
34
critiques
filatures
5
2
Espions
Derniers curieux qui ont visité son profil
Actualités de ses filatures
[Vu au festival d'Avignon]
Martial vient de passer par-dessus bord un homme au large de Brest. Il l’a tué et est présenté au juge. Martial va expliquer qu’il a tout perdu pour avoir investi dans une promotion immobilières gérée par cet homme. La promotion devait être le modernisme arrivé dans ce petit lieu. C’était le rêve assuré et l’affaire du siècle. Tout s’écroule quelques années après. Martial explique au juge l’histoire, le mécanisme du rêve vendu, la chute de l’opération immobilière et sa lutte perdue pour faire reconnaître l’arnaque.
Le texte analyse tout. Martial, dans son langage simple et pragmatique, démonte le mécanisme malheureusement fréquent. Il décrit la lutte du pot de fer contre le pot de terre. Il explique le temps, la rancœur, la colère grandissante, la construction du drame. Le texte nous met du côté de Martial et nous révolte. La fin nous renvoie sur le cas de conscience qui se pose.
L’interprétation d’Emmanuel Noblet est excellente. Il incarne à la perfection cet homme simple, taiseux et qui a toujours essayé de faire au mieux. Il nous rend touchant et valeureux cet homme qui a tout perdu.
Martial vient de passer par-dessus bord un homme au large de Brest. Il l’a tué et est présenté au juge. Martial va expliquer qu’il a tout perdu pour avoir investi dans une promotion immobilières gérée par cet homme. La promotion devait être le modernisme arrivé dans ce petit lieu. C’était le rêve assuré et l’affaire du siècle. Tout s’écroule quelques années après. Martial explique au juge l’histoire, le mécanisme du rêve vendu, la chute de l’opération immobilière et sa lutte perdue pour faire reconnaître l’arnaque.
Le texte analyse tout. Martial, dans son langage simple et pragmatique, démonte le mécanisme malheureusement fréquent. Il décrit la lutte du pot de fer contre le pot de terre. Il explique le temps, la rancœur, la colère grandissante, la construction du drame. Le texte nous met du côté de Martial et nous révolte. La fin nous renvoie sur le cas de conscience qui se pose.
L’interprétation d’Emmanuel Noblet est excellente. Il incarne à la perfection cet homme simple, taiseux et qui a toujours essayé de faire au mieux. Il nous rend touchant et valeureux cet homme qui a tout perdu.
Nous sommes tous des éco victimes !
En ces temps troublés où l'écologie recule au profit des grands groupes, où les décisions d'un gouvernement sont prises en dépit des alarmes citoyennes, cette fiction politique très réussie met le doigt sur les enjeux actuels et démontre de manière parfaitement pertinente les différents points de vue des parties concernées.
Puisant cette fois encore dans les classiques, c'est dans le combat d'Antigone contre Créon que Sébastien Bizeau nous montre que l'histoire se répète toujours et encore .....La grande comme la petite.
Chloé et Antoine sont déchirés entre leur amour et leurs convictions politiques.
Antoine, préfet, est coincé dans le système.
Chloé, Antigone des temps modernes, combat ce système de toutes ses forces....
La mise en scène, formidablement rythmée, nous embarque dès les premières minutes.
Plus de quatrième mur, les spectateurs sont dans l'action.
Alternant débats politiques et scènes intimes, combats et tentatives de conciliation, les quatre comédiens sont tous convaincants, en particulier Paul Martin dans le rôle du préfet.
En sortant de la salle, je me suis dit que Sébastien Bizeau avait bien raison.
Antigone est une idole, et toutes celles et ceux qui lui ressemblent devraient l'être tout autant.
Le spectacle, auquel nous prédisons un joli succès, se jouera au théâtre de la Concorde du 16 au 20 septembre ....pour le moment !
Sylvie Tuffier
En ces temps troublés où l'écologie recule au profit des grands groupes, où les décisions d'un gouvernement sont prises en dépit des alarmes citoyennes, cette fiction politique très réussie met le doigt sur les enjeux actuels et démontre de manière parfaitement pertinente les différents points de vue des parties concernées.
Puisant cette fois encore dans les classiques, c'est dans le combat d'Antigone contre Créon que Sébastien Bizeau nous montre que l'histoire se répète toujours et encore .....La grande comme la petite.
Chloé et Antoine sont déchirés entre leur amour et leurs convictions politiques.
Antoine, préfet, est coincé dans le système.
Chloé, Antigone des temps modernes, combat ce système de toutes ses forces....
La mise en scène, formidablement rythmée, nous embarque dès les premières minutes.
Plus de quatrième mur, les spectateurs sont dans l'action.
Alternant débats politiques et scènes intimes, combats et tentatives de conciliation, les quatre comédiens sont tous convaincants, en particulier Paul Martin dans le rôle du préfet.
En sortant de la salle, je me suis dit que Sébastien Bizeau avait bien raison.
Antigone est une idole, et toutes celles et ceux qui lui ressemblent devraient l'être tout autant.
Le spectacle, auquel nous prédisons un joli succès, se jouera au théâtre de la Concorde du 16 au 20 septembre ....pour le moment !
Sylvie Tuffier
Frères de peau .....
Voici un vrai renouveau du classique trio mari - femme - amant.
Loin, bien loin du théâtre de boulevard, la pièce de Sylvain Meyniac, d'une vraie modernité et d'une grande tendresse, met en scène deux hommes qui attendent la même femme.
Chacun d'eux ayant une bonne raison qui n'est pas du tout celle que l'on croit !
Nicolas Vaude et Thierry Frémont incarnent ces deux personnages très attachants avec beaucoup de sensibilité.
Le premier avec son jeu si particulier que l'on adore.
Le second avec sobriété et intensité.
Chacun des deux comédiens fait résonner ce texte plein de finesse, dans lequel on entend parfaitement le coeur des hommes.
Le contraste de leur personnalité colle parfaitement à celui de leurs deux personnages.
Amour, doute, besoin de reconnaissance....c'est tout l'enjeu de ce face à face dans lequel l'ombre de la femme les enveloppe complètement.
La mise en scène de Delphine de Malherbe, très fine, laisse la part belle au texte et au jeu des acteurs.
Un succès à retrouver au théâtre de l'Oeuvre à la rentrée
Voici un vrai renouveau du classique trio mari - femme - amant.
Loin, bien loin du théâtre de boulevard, la pièce de Sylvain Meyniac, d'une vraie modernité et d'une grande tendresse, met en scène deux hommes qui attendent la même femme.
Chacun d'eux ayant une bonne raison qui n'est pas du tout celle que l'on croit !
Nicolas Vaude et Thierry Frémont incarnent ces deux personnages très attachants avec beaucoup de sensibilité.
Le premier avec son jeu si particulier que l'on adore.
Le second avec sobriété et intensité.
Chacun des deux comédiens fait résonner ce texte plein de finesse, dans lequel on entend parfaitement le coeur des hommes.
Le contraste de leur personnalité colle parfaitement à celui de leurs deux personnages.
Amour, doute, besoin de reconnaissance....c'est tout l'enjeu de ce face à face dans lequel l'ombre de la femme les enveloppe complètement.
La mise en scène de Delphine de Malherbe, très fine, laisse la part belle au texte et au jeu des acteurs.
Un succès à retrouver au théâtre de l'Oeuvre à la rentrée
Ceux qui changent le monde ....
De tous les héros qui ont eu un rôle à jouer pendant la guerre, certains ont traversé le temps, d'autres non.
Celui de Joseph Kessel pendant la Résistance restera longtemps dans les mémoires.
Mais l'histoire a toujours laissé les femmes dans l'oubli et Germaine Sablon ne fait pas exception.
Malgré les risques qu'elle a pris pendant l'occupation et ses merveilleuses chansons qui ont séduit tant d'hommes et de femmes son nom a pratiquement disparu.
Julien Delpech et Alexandre Foulon, la talentueuse équipe des Téméraires, redonnent une voix à cette femme courageuse et pleine de talent que Kessel a follement aimée.
Une histoire d'amour intense et de courage à laquelle Charlotte Matzneff choisit d'imprimer un rythme frénétique.
La metteuse en scène, à qui l'on doit de nombreux succès, fait défiler à toute vitesse les épisodes de cette période bien sombre de l'histoire.
Grâce à une scénographie très inventive on passe à toute allure d'un train à un cabaret, d'une station de radio à un salon, d'une époque à une autre.
Très vite, trop vite peut être car l'émotion n'a pas le temps de nous atteindre !
Les comédiens, tous excellents, passent en un clin d'oeil d'un personnage, d'un lieu à un autre, mais ne parviennent pas vraiment à nous toucher.
Cà chante, cà joue, mais là aussi les notes filent sans nous émouvoir.
La salle est séduite, mais nous restons sur notre faim, un peu comme si l'histoire nous avait laissé sur le quai ....
De tous les héros qui ont eu un rôle à jouer pendant la guerre, certains ont traversé le temps, d'autres non.
Celui de Joseph Kessel pendant la Résistance restera longtemps dans les mémoires.
Mais l'histoire a toujours laissé les femmes dans l'oubli et Germaine Sablon ne fait pas exception.
Malgré les risques qu'elle a pris pendant l'occupation et ses merveilleuses chansons qui ont séduit tant d'hommes et de femmes son nom a pratiquement disparu.
Julien Delpech et Alexandre Foulon, la talentueuse équipe des Téméraires, redonnent une voix à cette femme courageuse et pleine de talent que Kessel a follement aimée.
Une histoire d'amour intense et de courage à laquelle Charlotte Matzneff choisit d'imprimer un rythme frénétique.
La metteuse en scène, à qui l'on doit de nombreux succès, fait défiler à toute vitesse les épisodes de cette période bien sombre de l'histoire.
Grâce à une scénographie très inventive on passe à toute allure d'un train à un cabaret, d'une station de radio à un salon, d'une époque à une autre.
Très vite, trop vite peut être car l'émotion n'a pas le temps de nous atteindre !
Les comédiens, tous excellents, passent en un clin d'oeil d'un personnage, d'un lieu à un autre, mais ne parviennent pas vraiment à nous toucher.
Cà chante, cà joue, mais là aussi les notes filent sans nous émouvoir.
La salle est séduite, mais nous restons sur notre faim, un peu comme si l'histoire nous avait laissé sur le quai ....
Tant qu'il y aura des mères !
Elle ferait tout pour "son Burt" cette mère courage célibataire.
Nommé ainsi à cause d'une soirée au ciné durant laquelle il fut conçu.
Le père n'ayant pas crû bon d'assumer son acte, la pauvrette de 18 ans à peine se retrouve chef de famille.
Avec toutes les galères, privations, et solitude qui en découlent.
Pamela Ravassard est extrêmement touchante dans ce rôle de mère, prête à tout.
Même si ....
Même si elle ne fait pas toujours ce qu'il faut, mais on ne lui a pas appris l'amour maternel alors ....
Entre rire et larmes, on suit les péripéties de cette jeune femme tellement courageuse qui a décidé que son bébé serait une étoile de cinéma.
On a le droit de rêver non ?!
La comédienne se met en scène, et avec quelques chaises elle passe d'un lieu, d'une époque à l'autre.
Sans jamais baisser les bras.
Le texte de Gilles Granouillet est lumineux, plein d'espoir et de résilience et on sort de cette belle histoire émus et remplis d'empathie pour cette héroïne des temps modernes.
La musique, présente tout le long, donne un petit supplément d'âme à cette belle histoire.
Une réussite !
Sylvie Tuffier
Elle ferait tout pour "son Burt" cette mère courage célibataire.
Nommé ainsi à cause d'une soirée au ciné durant laquelle il fut conçu.
Le père n'ayant pas crû bon d'assumer son acte, la pauvrette de 18 ans à peine se retrouve chef de famille.
Avec toutes les galères, privations, et solitude qui en découlent.
Pamela Ravassard est extrêmement touchante dans ce rôle de mère, prête à tout.
Même si ....
Même si elle ne fait pas toujours ce qu'il faut, mais on ne lui a pas appris l'amour maternel alors ....
Entre rire et larmes, on suit les péripéties de cette jeune femme tellement courageuse qui a décidé que son bébé serait une étoile de cinéma.
On a le droit de rêver non ?!
La comédienne se met en scène, et avec quelques chaises elle passe d'un lieu, d'une époque à l'autre.
Sans jamais baisser les bras.
Le texte de Gilles Granouillet est lumineux, plein d'espoir et de résilience et on sort de cette belle histoire émus et remplis d'empathie pour cette héroïne des temps modernes.
La musique, présente tout le long, donne un petit supplément d'âme à cette belle histoire.
Une réussite !
Sylvie Tuffier