Son balcon
SAISON 2024-2025
Son challenge culturel !
Objectif de voir 60 pièces de théâtre
22%
13 pièces vues
Mini Molières
1 439reçus
Critique compétent
Son classement : 74 / 6163
Avant lui

Audrey H
36 critiques
Après lui

Delphine C
34 critiques
Niveau
6 / 20
6 / 20
35
critiques
filatures
5
2
Espions
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Actualités de ses filatures
Florimont, agent zéro de François 1er, dans sa grande mission
Mission Florimont qui est repris, c’est une nouvelle qui me met en joie. Je parle d’un temps que les moins de 20 ans ne peuvent pas connaître, mais qu’est-ce qu’on a aimé cette pièce en son temps ! Petite pièce à l’époque qui a fait rire tant de gens et qui a émergé. Alors quand je vois que cette pièce est reprise, je pars le cœur léger voir Florimont de la Courneuve œuvrer dans sa mission secrète. Je sais ce que je vais voir et je sais que je vais passer un bon moment.
François 1er a besoin de passer un accord avec Soliman le Magnifique. Pour cela, il doit envoyer un espion pour lui communiquer un traité entre les deux souverains. Il envoie un espion, le seul qui lui reste, Florimont de la Courneuve. Cet espion de pacotille est nul mais il n’y a plus que lui. La pièce est le voyage de Florimont jusqu’à Istanbul. Les espions de Charles Quint tentent de l’arrêter. Il fera le chemin avec Margot qui elle aussi tire ses propres ficelles.
Les gags s’enchainent. Florimont est nul à souhait. Les espagnols, Olé, sont stéréotypés. Margot est une traitre. On rit. C’est potache et sympathique. Les anachronismes fusent de toute part. C’est drôle, très drôle.
Le texte a été réactualisé. Tout n’est pas réussi mais il y a un enchainement tel de gags que l’on trouve toujours quelque chose qui nous fait rire. Tout est utilisé, humour de répétition, humour de situation, jeux de mots, gags. C’est ce riche enchainement qui plait.
La mise en scène est interactive comme toujours avec Sébastien Azzopardi mais sans excès et tant mieux. Elle est bien faite. Elle joue beaucoup avec la multiplication des rôles pour chaque acteur. L’interprétation est bonne. Le groupe fonctionne. On a le sentiment qu’ils prennent du plaisir ensemble. Les parties improvisées sont plutôt bien menées. On se laisse porter dans cette rétrospective historique improbable.
On passe un excellent moment !
A voir en famille et pour ceux qui ne connaissent pas, il faut se laisser surprendre par l’histoire.
Mission Florimont qui est repris, c’est une nouvelle qui me met en joie. Je parle d’un temps que les moins de 20 ans ne peuvent pas connaître, mais qu’est-ce qu’on a aimé cette pièce en son temps ! Petite pièce à l’époque qui a fait rire tant de gens et qui a émergé. Alors quand je vois que cette pièce est reprise, je pars le cœur léger voir Florimont de la Courneuve œuvrer dans sa mission secrète. Je sais ce que je vais voir et je sais que je vais passer un bon moment.
François 1er a besoin de passer un accord avec Soliman le Magnifique. Pour cela, il doit envoyer un espion pour lui communiquer un traité entre les deux souverains. Il envoie un espion, le seul qui lui reste, Florimont de la Courneuve. Cet espion de pacotille est nul mais il n’y a plus que lui. La pièce est le voyage de Florimont jusqu’à Istanbul. Les espions de Charles Quint tentent de l’arrêter. Il fera le chemin avec Margot qui elle aussi tire ses propres ficelles.
Les gags s’enchainent. Florimont est nul à souhait. Les espagnols, Olé, sont stéréotypés. Margot est une traitre. On rit. C’est potache et sympathique. Les anachronismes fusent de toute part. C’est drôle, très drôle.
Le texte a été réactualisé. Tout n’est pas réussi mais il y a un enchainement tel de gags que l’on trouve toujours quelque chose qui nous fait rire. Tout est utilisé, humour de répétition, humour de situation, jeux de mots, gags. C’est ce riche enchainement qui plait.
La mise en scène est interactive comme toujours avec Sébastien Azzopardi mais sans excès et tant mieux. Elle est bien faite. Elle joue beaucoup avec la multiplication des rôles pour chaque acteur. L’interprétation est bonne. Le groupe fonctionne. On a le sentiment qu’ils prennent du plaisir ensemble. Les parties improvisées sont plutôt bien menées. On se laisse porter dans cette rétrospective historique improbable.
On passe un excellent moment !
A voir en famille et pour ceux qui ne connaissent pas, il faut se laisser surprendre par l’histoire.
Sur les ailes du temps la tristesse s'envole !
En proie chacun à un deuil d'amour, inconsolables, la Marquise et le Chevalier, voisins de jardin, voisins de chagrin, n'en finissent pas de se tourner autour, croyant vivre une amitié et non pas un amour ....
Nos deux héros, malheureux comme les pierres, prisonniers des conventions, de leur extrême pudeur, et d'une formidable confusion des sentiments, trouvent dans la tristesse de l'autre de quoi apaiser la leur.
Plus libres et plus avisés, leurs servante et valet, qui eux ne font pas tant de manières, tentent de les rapprocher et par là même se découvrent des sentiments.
La nature on le sait a horreur du vide, et ces deux infirmes de la parole tentent de le remplir avec des mots, tandis que leurs corps, qui ont un coup d'avance, disent clairement le contraire.
Croyez-moi, ils sont peu nombreux, metteurs en scène comme comédiens à pouvoir faire vibrer une salle entière pendant près de 2H avec un tel texte, écrit en 1727, tant la langue est en décalage avec l'intrigue, tant elle se contredit et entraîne les personnages d'un malentendu à l'autre.
Alain Françon nous prouve une fois de plus, s'il en était besoin, qu'il possède un vrai génie théâtral, ainsi qu'un sens du verbe hors du commun. Brillant directeur d'acteurs, formidable jongleur de mots.....
Dans un décor absolument sublime où chaque tableau est magnifié par l'immense fresque végétale, les comédiens nous régalent, nous enchantent et nous emmènent dans une autre époque, un temps où l'on prenait le temps.
Georgia Scalliet, divine marquise, nous fait entendre à la perfection la dualité de son personnage, alternant avec un égal bonheur profondeur et légèreté.
Pierre François-Garrel, plus vrai que nature en Chevalier désespéré et sourd à ses propres inclinations.
Suzanne De Baecque, géniale en servante mi dévouée mi espiègle.
Son prétendant Thomas Blanchard, bluffant de naturel.
Alexandre Ruby, comte d'une grande classe.
Quant à Rodolphe Congé, sa pédanterie n'a d'égale que sa mauvaise foi.
Ainsi La Fontaine avait-il bien raison avec sa "Jeune veuve"
- La perte d'un époux ne va point sans soupirs
- On fait beaucoup de bruit et puis on se console
- Sur les ailes du temps la tristesse s'envole
- Le temps ramène les plaisirs.
- .....On dit qu'on est inconsolable
- On le dit mais il n'en est rien !
Indéniablement, notre coup de coeur de ce début d'été !!
Sylvie Tuffier
En proie chacun à un deuil d'amour, inconsolables, la Marquise et le Chevalier, voisins de jardin, voisins de chagrin, n'en finissent pas de se tourner autour, croyant vivre une amitié et non pas un amour ....
Nos deux héros, malheureux comme les pierres, prisonniers des conventions, de leur extrême pudeur, et d'une formidable confusion des sentiments, trouvent dans la tristesse de l'autre de quoi apaiser la leur.
Plus libres et plus avisés, leurs servante et valet, qui eux ne font pas tant de manières, tentent de les rapprocher et par là même se découvrent des sentiments.
La nature on le sait a horreur du vide, et ces deux infirmes de la parole tentent de le remplir avec des mots, tandis que leurs corps, qui ont un coup d'avance, disent clairement le contraire.
Croyez-moi, ils sont peu nombreux, metteurs en scène comme comédiens à pouvoir faire vibrer une salle entière pendant près de 2H avec un tel texte, écrit en 1727, tant la langue est en décalage avec l'intrigue, tant elle se contredit et entraîne les personnages d'un malentendu à l'autre.
Alain Françon nous prouve une fois de plus, s'il en était besoin, qu'il possède un vrai génie théâtral, ainsi qu'un sens du verbe hors du commun. Brillant directeur d'acteurs, formidable jongleur de mots.....
Dans un décor absolument sublime où chaque tableau est magnifié par l'immense fresque végétale, les comédiens nous régalent, nous enchantent et nous emmènent dans une autre époque, un temps où l'on prenait le temps.
Georgia Scalliet, divine marquise, nous fait entendre à la perfection la dualité de son personnage, alternant avec un égal bonheur profondeur et légèreté.
Pierre François-Garrel, plus vrai que nature en Chevalier désespéré et sourd à ses propres inclinations.
Suzanne De Baecque, géniale en servante mi dévouée mi espiègle.
Son prétendant Thomas Blanchard, bluffant de naturel.
Alexandre Ruby, comte d'une grande classe.
Quant à Rodolphe Congé, sa pédanterie n'a d'égale que sa mauvaise foi.
Ainsi La Fontaine avait-il bien raison avec sa "Jeune veuve"
- La perte d'un époux ne va point sans soupirs
- On fait beaucoup de bruit et puis on se console
- Sur les ailes du temps la tristesse s'envole
- Le temps ramène les plaisirs.
- .....On dit qu'on est inconsolable
- On le dit mais il n'en est rien !
Indéniablement, notre coup de coeur de ce début d'été !!
Sylvie Tuffier
De l'importance des cages d'escalier !
Célèbre pour ses vaudevilles incomparables, Georges Feydeau a écrit
cette comédie en trois actes en 1894, et la belle n'a pas pris une
ride.
La recette fonctionne toujours à merveille.
Que ce soient les personnages complètement loufoques, les quiproquos
parfaitement improbables, les situations totalement irréalistes, tout
est réuni pour notre plus grand plaisir !
Toute la difficulté de ce genre de théâtre, le plus exigeant qui soit,
c'est que la sincérité est indispensable afin que l'invraisemblable
soit une évidence, que le rocambolesque soit indiscutable, bref que la
raison du plus fou soit toujours la meilleure.
Florence le Corre et Philippe Person connaissent parfaitement les
ressorts du théâtre de Feydeau, eux qui nous avaient réjouis avec "Le
Dindon" sur cette même scène.
Ils font souffler un vent de folie sur le plateau, leur créativité
sans limite est réjouissive, plus c'est extravagant et mieux ça
marche.
Ajoutez à cela un brin de lubricité, une pointe de paillardise et le
tour est joué !
La toute jeune troupe de comédiens, qui sort juste de l'école, se
démène comme un beau diable qui se serait échappé de sa boîte.
Chacun des interprètes relève le défi, et même s'il y a parfois
quelques faiblesses dans le jeu de certains, l'ensemble est
réjouissant pour ne pas dire jubilatoire.
Nous avons vu en particulier un "Bouzin" très convaincant, et Dieu
sait si le rôle est exigeant.
Quand il y a du plaisir, il n'y a pas de gêne, et croyez moi du
plaisir il y en a.
La salle, archi pleine est conquise !
Un des musts de l'été !
Célèbre pour ses vaudevilles incomparables, Georges Feydeau a écrit
cette comédie en trois actes en 1894, et la belle n'a pas pris une
ride.
La recette fonctionne toujours à merveille.
Que ce soient les personnages complètement loufoques, les quiproquos
parfaitement improbables, les situations totalement irréalistes, tout
est réuni pour notre plus grand plaisir !
Toute la difficulté de ce genre de théâtre, le plus exigeant qui soit,
c'est que la sincérité est indispensable afin que l'invraisemblable
soit une évidence, que le rocambolesque soit indiscutable, bref que la
raison du plus fou soit toujours la meilleure.
Florence le Corre et Philippe Person connaissent parfaitement les
ressorts du théâtre de Feydeau, eux qui nous avaient réjouis avec "Le
Dindon" sur cette même scène.
Ils font souffler un vent de folie sur le plateau, leur créativité
sans limite est réjouissive, plus c'est extravagant et mieux ça
marche.
Ajoutez à cela un brin de lubricité, une pointe de paillardise et le
tour est joué !
La toute jeune troupe de comédiens, qui sort juste de l'école, se
démène comme un beau diable qui se serait échappé de sa boîte.
Chacun des interprètes relève le défi, et même s'il y a parfois
quelques faiblesses dans le jeu de certains, l'ensemble est
réjouissant pour ne pas dire jubilatoire.
Nous avons vu en particulier un "Bouzin" très convaincant, et Dieu
sait si le rôle est exigeant.
Quand il y a du plaisir, il n'y a pas de gêne, et croyez moi du
plaisir il y en a.
La salle, archi pleine est conquise !
Un des musts de l'été !
Si vous ne m'aimiez pas, vous ne le crieriez pas si fort !
Léocadia est une des trois pièces roses d' Anouilh, et fut un gros succès à sa création à la Michodière en 1940.
Vertiges de l'amour, amour perdu, amour naissant, amour heureux ou malheureux mais amour toujours.
Une fable moderne qui nous parle du besoin que nous avons tous de nous raconter sans cesse des histoires.
La jeune Compagnie " Les Ballons Rouges" qui s'était déjà distinguée avec "Le Barbier de Séville" s'empare de ce conte de fées et, gardant l'esprit de l'auteur, nous invite dans ce théâtre populaire qui n'a pas vieilli malgré les années.
David Legras est aux commandes de cette charmante histoire romantique à souhait, dans laquelle les sentiments et le rire se mêlent d'une bien jolie manière.
La mise en scène et la scénographie sont aussi réussies qu'ingénieuses.
Un grand manège aux airs de gloriette occupe le plateau, et tourne au gré des scènes et des espaces où se situe l'intrigue.
Les comédiens s'y tiennent soit debout, soit assis sur de très petits sièges, créant ainsi encore plus d'intimité.
L'interprétation est savoureuse, avec d'un côté Valérie Français, parfaite en comtesse déjantée, Axel Stein-Kurdzielelewicz, inénarrable dans le rôle de Germain et dont les chapeaux n'ont d'égal que la maladresse, et Drys Penthier, très à l'aise en serveur pas très malin.
Camille Delpech et Emilien Raineau incarnent quant à eux le couple romantique de cette comédie où la tendresse finit par prendre le dessus.
Les quelques petites longueurs - qui seront vite gommées avec le temps - ne doivent pas vous empêcher d'aller applaudir cette jeune et talentueuse troupe.
Dimanche dernier, les bravos étaient au rendez-vous !
Sylvie Tuffier
Léocadia est une des trois pièces roses d' Anouilh, et fut un gros succès à sa création à la Michodière en 1940.
Vertiges de l'amour, amour perdu, amour naissant, amour heureux ou malheureux mais amour toujours.
Une fable moderne qui nous parle du besoin que nous avons tous de nous raconter sans cesse des histoires.
La jeune Compagnie " Les Ballons Rouges" qui s'était déjà distinguée avec "Le Barbier de Séville" s'empare de ce conte de fées et, gardant l'esprit de l'auteur, nous invite dans ce théâtre populaire qui n'a pas vieilli malgré les années.
David Legras est aux commandes de cette charmante histoire romantique à souhait, dans laquelle les sentiments et le rire se mêlent d'une bien jolie manière.
La mise en scène et la scénographie sont aussi réussies qu'ingénieuses.
Un grand manège aux airs de gloriette occupe le plateau, et tourne au gré des scènes et des espaces où se situe l'intrigue.
Les comédiens s'y tiennent soit debout, soit assis sur de très petits sièges, créant ainsi encore plus d'intimité.
L'interprétation est savoureuse, avec d'un côté Valérie Français, parfaite en comtesse déjantée, Axel Stein-Kurdzielelewicz, inénarrable dans le rôle de Germain et dont les chapeaux n'ont d'égal que la maladresse, et Drys Penthier, très à l'aise en serveur pas très malin.
Camille Delpech et Emilien Raineau incarnent quant à eux le couple romantique de cette comédie où la tendresse finit par prendre le dessus.
Les quelques petites longueurs - qui seront vite gommées avec le temps - ne doivent pas vous empêcher d'aller applaudir cette jeune et talentueuse troupe.
Dimanche dernier, les bravos étaient au rendez-vous !
Sylvie Tuffier
Leçon d’histoire pour un tableau mythique
Toute l’histoire du tableau de Géricault, le radeau de la méduse, nous est racontée. Le contexte historique est détaillé et la symbolique du tableau nous est donnée. C’est intéressant, instructif et bien documenté. On apprend l’importance de ce tableau dans l’histoire de l’art.
Sur un mode conférence et examen, Anne Cangelosi interroge le public et nous amuse sur nos propres approximations. Le public est remis gentiment en situation de mauvais élève. Cela apporte du divertissement à l’exposé.
Le parallèle avec la vie privée de la conférencière m’a paru quelque peu artificiel et apporte peu par le texte. C’est dommage. On pouvait s’en passer.
Interprété avec beaucoup d’énergie et de passion, la pièce tourne à la conférence. Il n’y a pas vraiment de performance d’interprétation.
En résumé, on apprend, c’est intéressant mais la pièce relève de la conférence.
Cela reste un moment intéressant.
Toute l’histoire du tableau de Géricault, le radeau de la méduse, nous est racontée. Le contexte historique est détaillé et la symbolique du tableau nous est donnée. C’est intéressant, instructif et bien documenté. On apprend l’importance de ce tableau dans l’histoire de l’art.
Sur un mode conférence et examen, Anne Cangelosi interroge le public et nous amuse sur nos propres approximations. Le public est remis gentiment en situation de mauvais élève. Cela apporte du divertissement à l’exposé.
Le parallèle avec la vie privée de la conférencière m’a paru quelque peu artificiel et apporte peu par le texte. C’est dommage. On pouvait s’en passer.
Interprété avec beaucoup d’énergie et de passion, la pièce tourne à la conférence. Il n’y a pas vraiment de performance d’interprétation.
En résumé, on apprend, c’est intéressant mais la pièce relève de la conférence.
Cela reste un moment intéressant.