Son balcon
SAISON 2024-2025
Son challenge culturel !
Objectif de voir 60 pièces de théâtre
22%
13 pièces vues
Mini Molières
666reçus
Critique compétent
Son classement : 75 / 6143
Avant lui

Audrey H
36 critiques
Après lui

Delphine C
34 critiques
Niveau
6 / 20
6 / 20
35
critiques
filatures
5
2
Espions
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Actualités de ses filatures
Attention fragiles !
Au commencement étaient les mots.
Ceux magnifiques de Delphine de Vigan.
Ceux que Michka, ancienne parolière de chansons, a perdu.
Michka est atteinte d'aphasie, les mots se carambolent l'un contre l'autre, elle n'y peut rien.
Dans la solitude de cette chambre d'Ehpad, ni pire ni mieux qu'un autre, elle rencontre Jérôme, orthophoniste tendre et passionné, lui aussi un peu abîmé par la vie. Qui est là pour ralentir la chute.
Et puis il y a Marie, sa jeune voisine qu'elle recueillait souvent quand elle était jeune et qui vient la voir tous les week-ends.
Le premier la fait travailler - ces moments là nous font sourire au milieu des larmes - et il finit par livrer lui aussi ses blessures.
La seconde fait partie de ces êtres rares qui rendent la bonté par la bonté, qui savent dire merci, qui chassent les regrets comme les rancoeurs.
Fabien Gorgeart a merveilleusement adapté et mis en scène ce roman poignant.
Avec un plateau nu et beaucoup de musique, il nous raconte ces histoires qui contiennent tant de tendresse et un coeur gros comme ça.
Il faut dire que les comédiens sont incroyables.
Catherine Hiegel, avec une simplicité et une vérité bluffantes, se glisse dans la peau de cette octogénaire qui coule doucement vers la fin.
Tout en délicatesse, sans jamais en faire trop - et Dieu sait que ce serait tentant ! - elle est incroyablement touchante, parfois drôle, souvent désemparée.
Une femme perdue.
A ses côtés, Pascal Sangla, avec sensibilité et une immense empathie essaie de ralentir la chute. Le talentueux comédien/musicien joue au piano les notes qui vont aider sa patiente. Là encore la simplicité de son jeu est touchante.
Dans la peau de Marie, Laure Blatter, chanteuse aussi bien que comédienne, est le rayon de soleil et d'optimisme de la chambre.
Cà devrait être comme çà dans la vie, on donne, on reçoit, c'est pas plus compliqué.....Voilà la leçon de ce spectacle.
Ca résonne fort dans la salle.
Quand on aime ....on ne "pompte" pas !
Au commencement étaient les mots.
Ceux magnifiques de Delphine de Vigan.
Ceux que Michka, ancienne parolière de chansons, a perdu.
Michka est atteinte d'aphasie, les mots se carambolent l'un contre l'autre, elle n'y peut rien.
Dans la solitude de cette chambre d'Ehpad, ni pire ni mieux qu'un autre, elle rencontre Jérôme, orthophoniste tendre et passionné, lui aussi un peu abîmé par la vie. Qui est là pour ralentir la chute.
Et puis il y a Marie, sa jeune voisine qu'elle recueillait souvent quand elle était jeune et qui vient la voir tous les week-ends.
Le premier la fait travailler - ces moments là nous font sourire au milieu des larmes - et il finit par livrer lui aussi ses blessures.
La seconde fait partie de ces êtres rares qui rendent la bonté par la bonté, qui savent dire merci, qui chassent les regrets comme les rancoeurs.
Fabien Gorgeart a merveilleusement adapté et mis en scène ce roman poignant.
Avec un plateau nu et beaucoup de musique, il nous raconte ces histoires qui contiennent tant de tendresse et un coeur gros comme ça.
Il faut dire que les comédiens sont incroyables.
Catherine Hiegel, avec une simplicité et une vérité bluffantes, se glisse dans la peau de cette octogénaire qui coule doucement vers la fin.
Tout en délicatesse, sans jamais en faire trop - et Dieu sait que ce serait tentant ! - elle est incroyablement touchante, parfois drôle, souvent désemparée.
Une femme perdue.
A ses côtés, Pascal Sangla, avec sensibilité et une immense empathie essaie de ralentir la chute. Le talentueux comédien/musicien joue au piano les notes qui vont aider sa patiente. Là encore la simplicité de son jeu est touchante.
Dans la peau de Marie, Laure Blatter, chanteuse aussi bien que comédienne, est le rayon de soleil et d'optimisme de la chambre.
Cà devrait être comme çà dans la vie, on donne, on reçoit, c'est pas plus compliqué.....Voilà la leçon de ce spectacle.
Ca résonne fort dans la salle.
Quand on aime ....on ne "pompte" pas !
Raconter la vie de Pauline Carton avec un petit carton dans les mains.
A vrai dire, je suis venue me régaler du jeu de Christine Murillo. Cette dame du théâtre nous enchante toujours par son expérience, son énergie et sa joie de vivre.
Cette pièce lui convient. Pauline Carton est une référence du théâtre, experte des seconds rôles, des rôles de soubrettes. Elle vit librement sa passion et sa vie. Grande amie de Sacha Guitry, elle travailla beaucoup pour lui tant au cinéma qu’au théâtre. Ce personnage haut en couleur et qui n’a pas la langue dans sa poche nous raconte sa passion du théâtre. Elle témoigne de son évolution, de son investissement dans cet art tout en conservant une légèreté sur les anecdotes.
Christine Murillo nous transmet cette énergie et incarne Pauline Carton sans l’imiter et tant mieux. Elle chante des chansons autour de cette histoire sans aucune prétention de chanteuse. Elle nous régale de l’histoire d’une femme qui elle aussi nous raconte le théâtre du 20ème siècle.
On passe un excellent moment où on s’amuse, on rit. On boit la joie de vivre de Christine Murillo. Cela devient presqu’une discussion de salon, à la bonne franquette. Mais on y trouve son plaisir et son intérêt.
Une belle heure de divertissement.
A vrai dire, je suis venue me régaler du jeu de Christine Murillo. Cette dame du théâtre nous enchante toujours par son expérience, son énergie et sa joie de vivre.
Cette pièce lui convient. Pauline Carton est une référence du théâtre, experte des seconds rôles, des rôles de soubrettes. Elle vit librement sa passion et sa vie. Grande amie de Sacha Guitry, elle travailla beaucoup pour lui tant au cinéma qu’au théâtre. Ce personnage haut en couleur et qui n’a pas la langue dans sa poche nous raconte sa passion du théâtre. Elle témoigne de son évolution, de son investissement dans cet art tout en conservant une légèreté sur les anecdotes.
Christine Murillo nous transmet cette énergie et incarne Pauline Carton sans l’imiter et tant mieux. Elle chante des chansons autour de cette histoire sans aucune prétention de chanteuse. Elle nous régale de l’histoire d’une femme qui elle aussi nous raconte le théâtre du 20ème siècle.
On passe un excellent moment où on s’amuse, on rit. On boit la joie de vivre de Christine Murillo. Cela devient presqu’une discussion de salon, à la bonne franquette. Mais on y trouve son plaisir et son intérêt.
Une belle heure de divertissement.
Qui a dit qu'on ne badinait pas avec l'amour ?
Cinq courtes, très courtes pièces qui en moins de deux vous posent une situation, vous font rire et sourire et vous rappellent un temps que les moins de 20 ans ne peuvent pas connaître .....
La troupe, qui se régale à jouer ces bons mots du grand Sacha, est menée de main de maîtresse par Laure Trégouët qui dirige ses comédiens à un rythme soutenu.
La metteure en scène s'amuse visiblement beaucoup également dans la première et dernière querelle, qui sont les plus savoureuses.
Avec sa soeur Nathalie elles ouvrent le bal dans une dispute hilarante entre deux voisines.
Une paire de gifles clôture en beauté ce spectacle plein de malice et d'intelligence sur les relations humaines.
Les décors et les costumes sont également très réussis.
"Ne faites jamais l'amour le samedi, car s'il pleut le dimanche vous ne saurez plus quoi faire"
Allez plutôt au théâtre !
Cinq courtes, très courtes pièces qui en moins de deux vous posent une situation, vous font rire et sourire et vous rappellent un temps que les moins de 20 ans ne peuvent pas connaître .....
La troupe, qui se régale à jouer ces bons mots du grand Sacha, est menée de main de maîtresse par Laure Trégouët qui dirige ses comédiens à un rythme soutenu.
La metteure en scène s'amuse visiblement beaucoup également dans la première et dernière querelle, qui sont les plus savoureuses.
Avec sa soeur Nathalie elles ouvrent le bal dans une dispute hilarante entre deux voisines.
Une paire de gifles clôture en beauté ce spectacle plein de malice et d'intelligence sur les relations humaines.
Les décors et les costumes sont également très réussis.
"Ne faites jamais l'amour le samedi, car s'il pleut le dimanche vous ne saurez plus quoi faire"
Allez plutôt au théâtre !
Une jolie surprise !
C'est finalement une seule histoire, un seul pays, une seule femme que nous raconte Kheiron.
Une seule victime universelle de régimes moyenâgeux, construits par des hommes pour des hommes.
Qui sont si faibles qu'ils n'ont pas d'autre moyen pour se sentir forts que d'opprimer les femmes, les réduire, les écraser.
Ces femmes, magnifiques, fortes, qui essaient sans relâche d'ouvrir des portes fermées depuis si longtemps.
Si nous connaissons la situation en Iran, celle au Salvador est par contre une découverte !
Encore un bastion de cette domination masculine à rajouter, malheureusement, à une liste déjà bien longue, dans laquelle la bêtise n'a d'égale que la cruauté et l'injustice.
Ce spectacle, nécessaire, a beaucoup d'atouts, et tout d'abord celui de raconter sans cris ni pathos, mais avec une belle simplicité et beaucoup de sensibilité.
Kheiron, l'auteur et metteur en scène, peut s'appuyer sur ses comédiens, tous formidables de sincérité et de naturel.
Sabrina Ould Hammouda nous a particulièrement séduit.
Chacun d'entre eux joue plusieurs personnages, ce qui renforce cette impression que nous sommes finalement tous connectés.
Courrez-y il reste peu de dates .....Du moins pour le moment !
C'est finalement une seule histoire, un seul pays, une seule femme que nous raconte Kheiron.
Une seule victime universelle de régimes moyenâgeux, construits par des hommes pour des hommes.
Qui sont si faibles qu'ils n'ont pas d'autre moyen pour se sentir forts que d'opprimer les femmes, les réduire, les écraser.
Ces femmes, magnifiques, fortes, qui essaient sans relâche d'ouvrir des portes fermées depuis si longtemps.
Si nous connaissons la situation en Iran, celle au Salvador est par contre une découverte !
Encore un bastion de cette domination masculine à rajouter, malheureusement, à une liste déjà bien longue, dans laquelle la bêtise n'a d'égale que la cruauté et l'injustice.
Ce spectacle, nécessaire, a beaucoup d'atouts, et tout d'abord celui de raconter sans cris ni pathos, mais avec une belle simplicité et beaucoup de sensibilité.
Kheiron, l'auteur et metteur en scène, peut s'appuyer sur ses comédiens, tous formidables de sincérité et de naturel.
Sabrina Ould Hammouda nous a particulièrement séduit.
Chacun d'entre eux joue plusieurs personnages, ce qui renforce cette impression que nous sommes finalement tous connectés.
Courrez-y il reste peu de dates .....Du moins pour le moment !
Soyez résolus de ne servir plus, et vous serez libres !
Le texte d’Etienne de La Boétie est proposé dans une version actualisée.
Comment un tyran peut-il diriger une nation entière ? Comment un homme seul peut-il réduire à la contrainte des millions d’hommes ?
Le texte analyse le pouvoir, l’autoritarisme et les mécanismes mis en place.
Etienne de La Boétie analyse les fils du pouvoir, s’interroge sur ce qui permet au tyran, quelle que soit la forme, de s’ériger, de se penser au-dessus et de pouvoir faire basculer une nation entière. Sa thèse vient de la servitude volontaire dont ont besoin les peuples. LM Fromentin nous propose une version actualisée du texte. L’actualité résonne pour les spectateurs.
C’est notre liberté individuelle et collective qui est en jeu.
Le sujet et son actualité omniprésente fait nécessairement écho pour chacun. On écoute, on acquiesce, on doute, on réfléchit. Personnellement, même si je n’ai pas adhéré à tout, j’ai adoré m’interroger en parallèle, suivre le raisonnement, ajouter mes arguments, me surprendre à trouver l’argument très pertinent… Cela ne peut laisser personne indifférent. Comprendre le mécanisme d’existence du tyran est peut-être le moyen de savoir comment les mettre en déroute. J’ai aimé cette heure de philosophie politique qui nous est proposée. L’actualisation essaie de n’avoir aucun parti pris et cela rend cette réflexion agréable. Il y a bien sûr tous les clins d’œil sur l’actualité qui nous font peur. On ne peut pas être insensible au texte. Il appelle la réaction et la réflexion.
En plus du texte, l’interprétation de Jean-Paul Farré est exceptionnelle (comme toujours). Il nous emporte dans le raisonnement. J’ai eu l’impression qu’il nous prenait par la main pour nous expliquer simplement et doucement tous les concepts. Il incarne le texte.
C’est remarquable.
Que l’on soit d’accord ou pas, peu importe, le pari est gagné parce que tout le monde y va de sa réflexion. Chacun aura son opinion, mais il est utile de réfléchir sur ce sujet d’actualité.
En résumé, j’ai aimé cette heure de philosophie et il faut avant tout voir l’interprétation magnifique.
Le texte d’Etienne de La Boétie est proposé dans une version actualisée.
Comment un tyran peut-il diriger une nation entière ? Comment un homme seul peut-il réduire à la contrainte des millions d’hommes ?
Le texte analyse le pouvoir, l’autoritarisme et les mécanismes mis en place.
Etienne de La Boétie analyse les fils du pouvoir, s’interroge sur ce qui permet au tyran, quelle que soit la forme, de s’ériger, de se penser au-dessus et de pouvoir faire basculer une nation entière. Sa thèse vient de la servitude volontaire dont ont besoin les peuples. LM Fromentin nous propose une version actualisée du texte. L’actualité résonne pour les spectateurs.
C’est notre liberté individuelle et collective qui est en jeu.
Le sujet et son actualité omniprésente fait nécessairement écho pour chacun. On écoute, on acquiesce, on doute, on réfléchit. Personnellement, même si je n’ai pas adhéré à tout, j’ai adoré m’interroger en parallèle, suivre le raisonnement, ajouter mes arguments, me surprendre à trouver l’argument très pertinent… Cela ne peut laisser personne indifférent. Comprendre le mécanisme d’existence du tyran est peut-être le moyen de savoir comment les mettre en déroute. J’ai aimé cette heure de philosophie politique qui nous est proposée. L’actualisation essaie de n’avoir aucun parti pris et cela rend cette réflexion agréable. Il y a bien sûr tous les clins d’œil sur l’actualité qui nous font peur. On ne peut pas être insensible au texte. Il appelle la réaction et la réflexion.
En plus du texte, l’interprétation de Jean-Paul Farré est exceptionnelle (comme toujours). Il nous emporte dans le raisonnement. J’ai eu l’impression qu’il nous prenait par la main pour nous expliquer simplement et doucement tous les concepts. Il incarne le texte.
C’est remarquable.
Que l’on soit d’accord ou pas, peu importe, le pari est gagné parce que tout le monde y va de sa réflexion. Chacun aura son opinion, mais il est utile de réfléchir sur ce sujet d’actualité.
En résumé, j’ai aimé cette heure de philosophie et il faut avant tout voir l’interprétation magnifique.