- Théâtre contemporain
- Théâtre Gaîté Rive Gauche
- Paris 14ème
La maison du loup

- Théâtre Gaîté Rive Gauche
- 6, rue de la Gaité
- 75014 Paris
- Edgard Quinet (l.6), Gaité (l.13)
Été 1913. Depuis sa libération, Ed Morrell se bat pour que son ami, Jacob Heimer, échappe à la peine de mort. Frappée par ce combat, Charmian, épouse du célèbre écrivain Jack London, invite Ed dans leur vaste propriété « La Maison du loup ». Son objectif est de provoquer chez Jack, en perte d’inspiration, une sorte d’étincelle.
AVIS DE LA REDACTION: 7/10.
Nous sommes à l’été 1913 lorsque la pièce commence. Dans la chaleur estivale – tel Jean Valjean dans Les Misérables – un homme nommé Ed, ancien prisonnier libéré se battant pour son ami Jacob resté enfermé, traverse l’Amérique pour rencontrer la belle Charmian qui l’a invité dans la Maison du Loup… Cette dernière est la femme de l’écrivain américain Jack London et espère que l’histoire du détenu, qui l’a émue aux larmes, déclenche chez son mari le désir d’écrire à nouveau. Désespérée, Charmian explique à Ed comment Jack, ce grand auteur engagé, a baissé les bras et comment désormais il erre, en proie à l’ennui, dans l’immense maison qu’il s’est achetée avec l’argent gagné de ces précédents livres. Ed, qui a lu l'œuvre de London lorsqu’il était en prison et qui admire l’écrivain, découvre un homme taciturne ayant trouvé refuge dans l’alcool. Amer, Jack London ne veut plus écrire au désarroi de son épouse qui, pleine de vie et de fougue, cherche par tous les moyens à lui faire retrouver le chemin de l’inspiration et de l’engagement… Ed se met alors à raconter l’histoire difficile et émouvante de sa vie… Touché en plein cœur, Jack London retrouvera-t-il le goût d’écrire ? Le récit d’Ed inspirera-t-il un nouveau chef d'œuvre à l’écrivain ?
Le texte de Benoît Solès permet de (re)découvrir la vie de Jack London ; accessible, l’histoire de la Maison du Loup, peut plaire à un public adulte mais aussi, et surtout, à un public familial.
La mise en scène signée Tristan Petitgirard et la très belle scénographie de Juliette Azzopardi plongent immédiatement les spectateurs dans l’Amérique des années 1900 et dans la vie de l’écrivain : la maison en bois, le rocking chair, la vieille chaloupe abandonnée… c’est tout un univers qui enveloppe le public.
En revanche, un jeu plus en nuances et plus doux aiderait peut-être à une plus grande émotion dans la réception du texte… Benoît Solès, Amaury de Crayencour et Anne Plantey portent le texte avec un engagement parfois trop emphatique qui, malheureusement, peut laisser le spectateur à l’écart, extérieur à l’histoire qui se joue devant lui…
Marie Dumas.
Pas de temps mort, le récit et le jeu des acteurs sont passionnés (et non trop emphatiques) et nous vibrons avec eux.
Je conseille vivement.
La personnalité tumultueuse, la vie aventureuse ( évoquée assez rapidement mais bienvenue, il est vrai, par la vidéo ) et le talent immense de Jack London méritaient mieux que ce spectacle assez fade et "facile" alourdi par un décor trop chargé.
La maison du Loup est la maison de Jack London. Ed Morrell est journaliste et est invité par Charmian, la femme de Jack London. Elle a été touchée par le combat d’Ed pour éviter la peine de mort à un détenu. Elle pense que raconter cette histoire rallumera la flamme de l’écriture qu’a perdu son mari. Elle souhaite qu’il lui raconte cette histoire afin que Jack en fasse un livre. Son manque d’inspiration dure. Il rencontre donc le couple. Il refuse de raconter l’histoire car son combat ne peut pas attendre la publication d’un livre. Le couple et Ed se découvrent. Jack est un homme malade et alcoolisé. Il est conscient de sa déchéance et cela déclenche une colère envers les autres doublée d’une certaine arrogance puisqu’il est l’auteur américain le plus lu. Son manque d’inspiration est en train de le ruiner. Il ne peut plus faire face à ses dépenses somptuaires. Sa femme supporte son mari avec une flamme amoureuse qui s’éteint en raison de l’attitude de Jack et le fait de le voir se détruire.
Ed tombe instantanément sous le charme de Charmian. Il parle peu et cache sa vie. Ed apprendra que le prisonnier qu’il défend a été exécuté. Ed et Charmian se rapprocheront. Après réflexion, il acceptera de raconter son histoire qui est celle d’une vie d’incarcéré et cela sera le nouveau livre de Jack London : « Le vagabond des étoiles ».
Nous assistons à un moment de la vie de Jack London. Le texte est plaisant et précis sur l’aspect biographique. On sent toutefois que c’est emphatisé.
J’ai quand même une remarque générale. L’écriture place Ed comme un personnage presque plus important que Jack London. C’est un parti pris de l’auteur-acteur.
Le décor est parfait et très travaillé. La mise en scène est juste.
Le tout donne une pièce commerciale bien équilibrée.
Une belle histoire agrémentée d’une bonne mise en scène et jouée par 3 acteurs excellents. Le texte est bien écrit avec peut être quand même quelques longueurs dans certains passages.
L’ensemble est réussi et quel plaisir de voir jouer de si bons artistes dans une pièce pourtant difficile à interpréter.
Bravo!!
Cette dernière est la femme de l’écrivain américain Jack London et espère que l’histoire du détenu, qui l’a émue aux larmes, déclenche chez son mari le désir d’écrire à nouveau. Désespérée, Charmian explique à Ed comment Jack, ce grand auteur engagé, a baissé les bras et comment désormais il erre, en proie à l’ennui, dans l’immense maison qu’il s’est achetée avec l’argent gagné de ces précédents livres.
Ed, qui a lu l'œuvre de London lorsqu’il était en prison et qui admire l’écrivain, découvre un homme taciturne ayant trouvé refuge dans l’alcool. Amer, Jack London ne veut plus écrire au désarroi de son épouse qui, pleine de vie et de fougue, cherche par tous les moyens à lui faire retrouver le chemin de l’inspiration et de l’engagement… Ed se met alors à raconter l’histoire difficile et émouvante de sa vie…
Touché en plein cœur, Jack London retrouvera-t-il le goût d’écrire ? Le récit d’Ed inspirera-t-il un nouveau chef d'œuvre à l’écrivain ?
Le texte de Benoît Solès permet de (re)découvrir la vie de Jack London ; accessible, l’histoire de la Maison du Loup, peut plaire à un public adulte mais aussi, et surtout, à un public familial.
La mise en scène signée Tristan Petitgirard et la très belle scénographie de Juliette Azzopardi plongent immédiatement les spectateurs dans l’Amérique des années 1900 et dans la vie de l’écrivain : la maison en bois, le rocking chair, la vieille chaloupe abandonnée… c’est tout un univers qui enveloppe le public.
En revanche, un jeu plus en nuances et plus doux aiderait peut-être à une plus grande émotion dans la réception du texte… Benoît Solès, Amaury de Crayencour et Anne Plantey portent le texte avec un engagement parfois trop emphatique qui, malheureusement, peut laisser le spectateur à l’écart, extérieur à l’histoire qui se joue devant lui…