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Eimelle Laure
Eimelle Laure
The best critique ever
38 ans
1 espion
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Son blog : https://toursetculture.com/
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Ses critiques

62 critiques
Nous sommes repus mais pas repentis

Nous sommes repus mais pas repentis

5,5/10
7
Voilà un spectacle surprenant, et questionnant!

Dans le chaos des débris de porcelaine, une société s’effondre…
Un frère, tout juste sorti de l’hôpital psychiatrique du Steinhof de Vienne, deux soeurs, comédiennes… et beaucoup de questions.
Le début m’a laissé un peu de côté, un petit temps d’adaptation nécessaire, à la sonorisation en particulier et à la vidéo, avant de se prendre au jeu de ces questions:
Sur la folie, bien sûr… qui l’est le plus? Lui, ou elles? Qui joue le plus ? Marie Bos a des accents à la Fanny Ardant, le texte s’en mêle, clin d’oeil à la mise en scène, et lorsque le frère se met à écrire un « traité de l’actrice », nous plongeons dans le théâtre dans le théâtre.
Sur l’identité, sur la famille, le poids du passé, l’héritage familial, des parents disparus très présents, et pas que dans le mobilier ou la vaisselle. Comment y échapper?
Sur l’histoire, du nazisme à aujourd’hui, de l’Autriche à la France, les questions sont toujours d’actualité.
Sur le texte lui même, les textes plutôt, à relire! De la réflexion, des rires aussi…
Vaisselle cassée, fureur, musique, omniprésente, avec une jolie surprise à la fin...
Uun spectacle qui secoue!
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M comme Méliès

M comme Méliès

6/10
25
Bienvenue dans le monde de l’illusion… et de son artisanat!

Le spectacle nous relate la vie de Méliès, depuis son enfance jusqu’à une fin de vie plutôt misérable.
Une voix-off raconte, des comédiens jouent des passages, il y a aussi des marionnettes, des projections d’extraits de films de Méliès, et quelques tours de magie en direct qui raviront petits et grands!

Le texte est peut-être un peu ardu pour les plus jeunes, mais les visuels devraient leur permettre de raccrocher au fil de l’histoire (quelques passages dansés peut-être un peu longs, les petits devant moi ont décroché, peut-être plus de « jeu » les aurait davantage captivés? pas facile de viser un public large et que chacun y trouve son compte ).

On glisse dans les coulisses de la création, le bricolage des effets spéciaux, les secrets de la pellicule… mais aussi la concurrence, les piratages, Edison, Pathé, quelle époque! Les costumes, masques… sont autant de clins d’oeil à des films de l’artiste, il faudra d’ailleurs que je me replonge un peu plus dans ses créations, un sacré génie!

A travers Méliès, c’est aussi l’histoire du tournant des années 1900, l’exposition universelle, la fée électricité, l’arrivée d’un train en gare de la Ciotat… mais aussi celle de la guerre de 1914.
Le spectacle évoque aussi sa vie personnelle, sa famille, son actrice fétiche Jeanne d’Alcy qui deviendra sa femme après guerre, devenue marchande de bonbons à la gare Montparnasse.

Un panorama très complet de la vie de l’artiste, un bel hommage!
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Illusions Nocturnes

Illusions Nocturnes

8/10
5
Si cela commence tout en légèreté, strass et paillette, le final sera beaucoup plus sombre.

Les personnages qui se croisent dans les coulisses du futur cabaret, que son propriétaire imagine tel un petit Broadway à Paris, sont bien croqués : du poète devenu éclairagiste à la serveuse ancienne prostituée, de la chanteuse polonaise au peintre, tous ont leur lot de blessures qui vont se révéler peu à peu et tisser de nouveaux liens entre eux.

Mais Montmartre, c’est aussi Rémi l’Apache, des codes, une violence que la guerre ne parviendra pas à faire passer au second plan.

Cela joue, cela chante, on se prend au jeu de l’enthousiasme et de l’énergie des jeunes interprètes, on y croit avec eux, on espère avec eux à la réussite de ce cabaret, on repousse le moment d’admettre l’inéluctable… et pourtant…

Bref, un bon moment!
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Kim Schwarck, Des Papilles dans le ventre

Kim Schwarck, Des Papilles dans le ventre

6,5/10
3
Avec beaucoup de bonne humeur et d’énergie, Kim Schwarck nous raconte ses souvenirs d’enfance, sous l’angle culinaire.

Au départ, on se demande un peu où elle veut en venir, c’est sympathique, cela donne faim, il y a les fricadelles de Mamie Esther (dont elle nous donne la recette illustrée à la fin du spectacle), les cueillettes de framboises ou du cresson, mais aussi le bac à semoule de l’hôpital… et là, tout prend une autre dimension…
Car derrière la légèreté du début, se cache une enfance chaotique entre maladie et séparation des parents.
Alors si l’humour et le second degré sont très présents, l’émotion affleure aussi…

Et puis ses souvenirs font rejaillir les nôtres, des cabines à cartes téléphoniques aux chansons de Claude François avec lequel sa mère, chanteuse qui a représenté la France à l’Eurovision 1973 avec Sans Toi, avait partagé le duo Quelquefois…

Et nos souvenirs culinaires à nous, quels sont-ils ?
A qui nous rattachent-ils ?
Un spectacle qui ouvre l’appétit!
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Beaucoup de bruit pour rien

Beaucoup de bruit pour rien

9/10
4
Nous sommes à Messine, en Sicile, la guerre vient de s’achever (j’en profite tout de suite pour saluer la bande sonore qui évoque guerre, fête… avec la même efficacité et le même dynamisme), le prince rentre chez lui…

On rit, on boit, on se prend en photo, les coeurs sont à la fête, à l’amour, à la conquête… sauf pour Don John, le frère bâtard du prince qui ne souhaite qu’à répendre le fiel… et briser un futur mariage, quelle belle occupation!

En revanche, Bénédict et Béatrice les deux célibataires endurcis pourraient bien succomber… leurs amis vont tout faire pour en tout cas.

Pourquoi ne pas manquer cette pièce ?
D’abord, pour l’adaptation du texte, et la mise en scène, pas un instant de répit, c’est foisonnant, drôle, touchant, tout en étant d’une parfaite clarté.

La langue est la pire des armes, le crayon une épée acérée , « Madame la rumeur » peut être mortelle (et à l’heure des fake news et autres lynchages sur les réseaux sociaux, la thématique de cette pièce est d’une actualité brûlante! Écrite hier , non ? )

Les costumes sont particulièrement élégants, les masques animaliers de la scène du bal, tout est au diapason pour faire sens et pour le plaisir de l’oeil.

La distribution ensuite est idéale, on retrouve ici un Arnaud Denis à la fois fier et digne en prince, et hilarant dans son second rôle d’un policier qui marquera les mémoires.

Tous mériteraient d’être cités, Eric Laugérias le père sicilien, Salomé Villiers en cette Béatrice aux répliques cinglantes et au tempérament de feu et son duo avec Etienne Launay, Clara Hesse en touchante fiancée victime de la calomnie…

En bref ? A ne pas manquer!
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