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Illusions Nocturnes
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Paris, 1939. Un artiste visionnaire revenu de Broadway rachète une ancienne imprimerie pour y créer le cabaret du siècle.
Pétri d'ambitions, mais sans ressources financières, il s'entoure comme il peut d'une serveuse ancienne prostituée, d'un éclairagiste poète, d'un peintre révolutionnaire et d'une jeune polonaise chanteuse de métro, engagée pour assurer le spectacle.
Tous ces êtres cassés vont se reconnaître dans leur quête commune, la création et l'Art.
Le spectacle sera grandiose !
Mais l'ombre de la guerre imminente plane sur Paris et les destins de ces artistes restent incertains...
Toutes les critiques
Si cela commence tout en légèreté, strass et paillette, le final sera beaucoup plus sombre.
Les personnages qui se croisent dans les coulisses du futur cabaret, que son propriétaire imagine tel un petit Broadway à Paris, sont bien croqués : du poète devenu éclairagiste à la serveuse ancienne prostituée, de la chanteuse polonaise au peintre, tous ont leur lot de blessures qui vont se révéler peu à peu et tisser de nouveaux liens entre eux.
Mais Montmartre, c’est aussi Rémi l’Apache, des codes, une violence que la guerre ne parviendra pas à faire passer au second plan.
Cela joue, cela chante, on se prend au jeu de l’enthousiasme et de l’énergie des jeunes interprètes, on y croit avec eux, on espère avec eux à la réussite de ce cabaret, on repousse le moment d’admettre l’inéluctable… et pourtant…
Bref, un bon moment!
Les personnages qui se croisent dans les coulisses du futur cabaret, que son propriétaire imagine tel un petit Broadway à Paris, sont bien croqués : du poète devenu éclairagiste à la serveuse ancienne prostituée, de la chanteuse polonaise au peintre, tous ont leur lot de blessures qui vont se révéler peu à peu et tisser de nouveaux liens entre eux.
Mais Montmartre, c’est aussi Rémi l’Apache, des codes, une violence que la guerre ne parviendra pas à faire passer au second plan.
Cela joue, cela chante, on se prend au jeu de l’enthousiasme et de l’énergie des jeunes interprètes, on y croit avec eux, on espère avec eux à la réussite de ce cabaret, on repousse le moment d’admettre l’inéluctable… et pourtant…
Bref, un bon moment!
Illusions nocturnes a fait partie des excellentes pièces programmées au festival d'Avignon. Il me semble qu'on n'en a insuffisamment fait l'éloge ...
Paris, 1939. Claude Hermon (Yoann Berger), artiste visionnaire revenu de Broadway rachète une ancienne imprimerie montmartroise pour y créer le cabaret du siècle et monter un show à l'américaine, et pouvoir dire "hello to the success".
L'homme est pétri d’ambitions, sans ressources financières mais il a beaucoup d'idées et de détermination, pratiquant l'art de la récupération, notamment des anciens costumes de sa mère. Il a un moral d'acier et une devise qu'on devrait adopter : si les temps sont durs c'est qu'ils seront doux ensuite.
Et surtout il s’entoure de talents, dont certains n'avaient pas a priori les compétences pour devenir artiste de cabaret. Il y aura une serveuse ancienne prostituée (Lucile Bodin), un éclairagiste poète (Pascal Lacoste), un peintre révolutionnaire (Benjamin Thomas) et une jeune polonaise chanteuse de métro (Mélodie Molinaro), hélas pour elle malmenée par son "jules", Rémi l'Apache (Iliès Bella), dont l'évocation m'a donné envie de rouvrir la BD de Alex W. Inker.
Ils vont tous se reconnaitre dans l'esprit de troupe que Claude Hermon réussit à créer et se mettre au service de leur quête commune, la création et l’Art. Ils ont rêvé que le spectacle soit grandiose. le spectateur y croit avec eux. Mais l’ombre de la guerre imminente plane sur Paris, sur le Mandragore et sur les destins de ces artistes restent incertains…
Juliette Moltes a fait une mise en scène dynamique et fonctionnelle, très agréablement musicale (les voix ont juste ce qu'il faut de gouaille pour qu'on soit plongé dans ce passé pas si ancien), parfaitement chorégraphié, en quelque sorte dans l'esprit du projet du personnage principal, et de cette époque si particulière qui annonce la Seconde guerre mondiale.
J'ai le sentiment que le genre théâtre musical prend un coup de jeune en ce moment, avec des spectacles comme celui-ci ou Est-ce que j'ai une gueule d'Arletty ?
Pascal Lacoste (également comédien) a écrit une pièce touchante et convaincante dont on ressort contaminé par une belle énergie. Les illusions ne doivent pas mourir !
Paris, 1939. Claude Hermon (Yoann Berger), artiste visionnaire revenu de Broadway rachète une ancienne imprimerie montmartroise pour y créer le cabaret du siècle et monter un show à l'américaine, et pouvoir dire "hello to the success".
L'homme est pétri d’ambitions, sans ressources financières mais il a beaucoup d'idées et de détermination, pratiquant l'art de la récupération, notamment des anciens costumes de sa mère. Il a un moral d'acier et une devise qu'on devrait adopter : si les temps sont durs c'est qu'ils seront doux ensuite.
Et surtout il s’entoure de talents, dont certains n'avaient pas a priori les compétences pour devenir artiste de cabaret. Il y aura une serveuse ancienne prostituée (Lucile Bodin), un éclairagiste poète (Pascal Lacoste), un peintre révolutionnaire (Benjamin Thomas) et une jeune polonaise chanteuse de métro (Mélodie Molinaro), hélas pour elle malmenée par son "jules", Rémi l'Apache (Iliès Bella), dont l'évocation m'a donné envie de rouvrir la BD de Alex W. Inker.
Ils vont tous se reconnaitre dans l'esprit de troupe que Claude Hermon réussit à créer et se mettre au service de leur quête commune, la création et l’Art. Ils ont rêvé que le spectacle soit grandiose. le spectateur y croit avec eux. Mais l’ombre de la guerre imminente plane sur Paris, sur le Mandragore et sur les destins de ces artistes restent incertains…
Juliette Moltes a fait une mise en scène dynamique et fonctionnelle, très agréablement musicale (les voix ont juste ce qu'il faut de gouaille pour qu'on soit plongé dans ce passé pas si ancien), parfaitement chorégraphié, en quelque sorte dans l'esprit du projet du personnage principal, et de cette époque si particulière qui annonce la Seconde guerre mondiale.
J'ai le sentiment que le genre théâtre musical prend un coup de jeune en ce moment, avec des spectacles comme celui-ci ou Est-ce que j'ai une gueule d'Arletty ?
Pascal Lacoste (également comédien) a écrit une pièce touchante et convaincante dont on ressort contaminé par une belle énergie. Les illusions ne doivent pas mourir !
Joyeux, dynamique, poignant.
Nous sommes en 1939 à Montmartre, Mr Hermon revient de Broadway, il est plein d’ambitions et décide de créer un cabaret. Pour ce faire, il achète une ancienne imprimerie, embauche des êtres hors du commun, des êtres parfois cassés par la vie, des êtres remplis d’espérance et de créativité.
Une jeune femme au parcours difficile comme serveuse.
Un décorateur artiste peintre idéaliste et révolutionnaire.
Un éclairagiste-poète. Ne vivant que pour son art.
Une réfugiée polonaise chantant dans le métro ayant une voix magnifique.
Cette petite troupe talentueuse va investir avec conviction et entrain dans la création de ce nouveau cabaret.
Sous nos yeux nous assistons à son élaboration, aux répétitions joyeuses et pleines d’ardeur de cette jeunesse battante et optimiste.
Ils chantent, dansent, c’est dynamique, vivant. Comme eux nous croyons à la réussite de cette entreprise mais la guerre n'est pas loin... Leur projet va-t-il aboutir ?
Les comédiens : Iliès Bella, Yoann Berger, Lucile Bodin, Pascal Lacoste, Melodie Molinaro, Benjamin Thomas, Juliette Moltes sont pétillants, bouillonnants, ils nous émeuvent et nous ravient.
La mise en scènes de Juliette Moltes nous plonge agréablement dans le Paris des années avant-guerre. C’est vivant et authentique.
Merci à Julien Goetz et Niccolas Laustriat qui ont créé des chansons originales pour ce spectacle.
Ce texte est un bel hommage à la jeunesse et aux artistes de l’entre-deux-guerres.
Nous sommes en 1939 à Montmartre, Mr Hermon revient de Broadway, il est plein d’ambitions et décide de créer un cabaret. Pour ce faire, il achète une ancienne imprimerie, embauche des êtres hors du commun, des êtres parfois cassés par la vie, des êtres remplis d’espérance et de créativité.
Une jeune femme au parcours difficile comme serveuse.
Un décorateur artiste peintre idéaliste et révolutionnaire.
Un éclairagiste-poète. Ne vivant que pour son art.
Une réfugiée polonaise chantant dans le métro ayant une voix magnifique.
Cette petite troupe talentueuse va investir avec conviction et entrain dans la création de ce nouveau cabaret.
Sous nos yeux nous assistons à son élaboration, aux répétitions joyeuses et pleines d’ardeur de cette jeunesse battante et optimiste.
Ils chantent, dansent, c’est dynamique, vivant. Comme eux nous croyons à la réussite de cette entreprise mais la guerre n'est pas loin... Leur projet va-t-il aboutir ?
Les comédiens : Iliès Bella, Yoann Berger, Lucile Bodin, Pascal Lacoste, Melodie Molinaro, Benjamin Thomas, Juliette Moltes sont pétillants, bouillonnants, ils nous émeuvent et nous ravient.
La mise en scènes de Juliette Moltes nous plonge agréablement dans le Paris des années avant-guerre. C’est vivant et authentique.
Merci à Julien Goetz et Niccolas Laustriat qui ont créé des chansons originales pour ce spectacle.
Ce texte est un bel hommage à la jeunesse et aux artistes de l’entre-deux-guerres.
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