Ses critiques
16 critiques
5,5/10
Pierre Mazard (Pierre Palmade) l’écrivain à succès a décidé d’avoir un enfant. À quelques problèmes près cela ne serait pas un problème !
Son compagnon n’est pas favorable à l’idée (Benjamin Gauthier un peu effacé).
Et il a demandé à deux femmes de le porter : sa meilleure amie (Anne-Elisabeth Blateau aussi pétulante que sur M6) et Camille Cottin (La connasse sur Canal).
C’est drôle sans être la pièce comique du siècle ; assez paresseux à l'écriture on attendait plus de Palmade qui ne mouille pas trop sa chemise. Les deux comédiennes font le job sans plus.
Décor improbable qui bouge lorsque les portes claquent. Costume de Palmade qui ne va pas avec un auteur à succès (il ne devait plus y avoir sa taille…)
On aurait aimé être ému et rire aux larmes.
Le compagnon de Pierre Ménard est complètement absent de la réflexion. Un comble sur le thème de l'homoparentalité.
Un bon moment très vite oublié.
Son compagnon n’est pas favorable à l’idée (Benjamin Gauthier un peu effacé).
Et il a demandé à deux femmes de le porter : sa meilleure amie (Anne-Elisabeth Blateau aussi pétulante que sur M6) et Camille Cottin (La connasse sur Canal).
C’est drôle sans être la pièce comique du siècle ; assez paresseux à l'écriture on attendait plus de Palmade qui ne mouille pas trop sa chemise. Les deux comédiennes font le job sans plus.
Décor improbable qui bouge lorsque les portes claquent. Costume de Palmade qui ne va pas avec un auteur à succès (il ne devait plus y avoir sa taille…)
On aurait aimé être ému et rire aux larmes.
Le compagnon de Pierre Ménard est complètement absent de la réflexion. Un comble sur le thème de l'homoparentalité.
Un bon moment très vite oublié.
7/10
Ah… Feydeau. Ou plutôt, Feydeau pour les nuls en un condensé sur une pièce.
Le grand mérite de la pièce d’Eric-Emmanuel Schmitt c’est de nous caler tous les classiques de l’auteur en une seule pièce (un homme en caleçon à l’acte deux, une fille de joie en déshabillé affriolant, une étrangère dont il se moquera…)
Et comme dans un vrai Feydeau, le rythme est intense et les portes claquent.
Il faut du métier et de l’ardeur pour que les comédiens relèvent le défi. Alexandre Brasseur, Davy Sardou, Thierry Lopez… on les adore tous. Ils ne se tirent pas la couverture et on en redemande.
C’est bien habillé par Pascale Bordet, le décor de Stéphanie Jarre, très minimaliste est un véritable écrin et la mise en scène de Steve Suissa réussie.
Yes.
Le grand mérite de la pièce d’Eric-Emmanuel Schmitt c’est de nous caler tous les classiques de l’auteur en une seule pièce (un homme en caleçon à l’acte deux, une fille de joie en déshabillé affriolant, une étrangère dont il se moquera…)
Et comme dans un vrai Feydeau, le rythme est intense et les portes claquent.
Il faut du métier et de l’ardeur pour que les comédiens relèvent le défi. Alexandre Brasseur, Davy Sardou, Thierry Lopez… on les adore tous. Ils ne se tirent pas la couverture et on en redemande.
C’est bien habillé par Pascale Bordet, le décor de Stéphanie Jarre, très minimaliste est un véritable écrin et la mise en scène de Steve Suissa réussie.
Yes.
6,5/10
Le sujet pourrait être traité façon boulevard, façon Feydeau ou façon Bergman. Il l’est façon Marc Fayet. Au moins après avoir vu Scoop ou L’un dans l’autre, on sait que l’auteur ne tirera pas sur les grosses ficelles.
Le sujet de la pièce a le mérite de nous faire venir avec nos propres clichés sur l’amour au long terme, l’adultère, les relations homme-femme, entre copains, ou entre copines. Le titre interpelle également : Ne sommes-nous pas tous des « gens intelligents » lorsque nous nous jugeons nous-mêmes ?
La mise en scène de l’auteur est habile. Le décor (Édouard Laug) réaliste et bien pensé, très bien éclairé par Laurent Beal. Les six acteurs sont vraiment très bons.
Un petit coup de mou dans le rythme au milieu de la représentation et tout repart sur les chapeaux de roue.
À conseiller.
Le sujet de la pièce a le mérite de nous faire venir avec nos propres clichés sur l’amour au long terme, l’adultère, les relations homme-femme, entre copains, ou entre copines. Le titre interpelle également : Ne sommes-nous pas tous des « gens intelligents » lorsque nous nous jugeons nous-mêmes ?
La mise en scène de l’auteur est habile. Le décor (Édouard Laug) réaliste et bien pensé, très bien éclairé par Laurent Beal. Les six acteurs sont vraiment très bons.
Un petit coup de mou dans le rythme au milieu de la représentation et tout repart sur les chapeaux de roue.
À conseiller.
4/10
Retour vers le passé pour Alex qui par un tour de passe-passe un peu simpliste se retrouve 40 ans en arrière, à l’heure du choix qui guidera toute sa vie future.
Ça rame un peu sur scène avec un manque de rythme qui vient à la fois du texte et des comédiens.
On aurait aimé plus de fraîcheur des petits jeunes et plus de complicité de la part du loup de mer. Sardou n’est pas mauvais mais on est persuadé qu’il ne croit pas à ce qu’il lui arrive.
Pas la meilleure pièce d’Eric-Emmanuel Schmitt.
Les lumières de Jacques Rouveyrolles sont parfaites.
Les costumes bien taillés (ah… le caleçon de Félix Beauperin ! On n’a pas fini d’en entendre parler)
Le décor de Stéphanie Jarre laisse perplexe. On peine à reconnaître une maison des années soixante-dix. Sur scène on voit plutôt un décor bourgeois d’Au Théâtre ce soir (mais oui ! J’oubliais que c’était dans les années soixante-dix)
La mise en scène de Steve Suissa est pour le coup très plan-plan.
Une pensée pour Françoise Bertin qui était excellente.
Ça rame un peu sur scène avec un manque de rythme qui vient à la fois du texte et des comédiens.
On aurait aimé plus de fraîcheur des petits jeunes et plus de complicité de la part du loup de mer. Sardou n’est pas mauvais mais on est persuadé qu’il ne croit pas à ce qu’il lui arrive.
Pas la meilleure pièce d’Eric-Emmanuel Schmitt.
Les lumières de Jacques Rouveyrolles sont parfaites.
Les costumes bien taillés (ah… le caleçon de Félix Beauperin ! On n’a pas fini d’en entendre parler)
Le décor de Stéphanie Jarre laisse perplexe. On peine à reconnaître une maison des années soixante-dix. Sur scène on voit plutôt un décor bourgeois d’Au Théâtre ce soir (mais oui ! J’oubliais que c’était dans les années soixante-dix)
La mise en scène de Steve Suissa est pour le coup très plan-plan.
Une pensée pour Françoise Bertin qui était excellente.
9/10
Par trois fois j'ai été subjugué par l'excellence de cette pièce d'Alexis Michalik.
Retour aux sources de l'Histoire... comment nous conter un récit à la manière d'Alexandre Dumas, en nous faisant rêver.
Pas de décor, peu de costumes. Juste l'illusion, le talent des comédiens pour la narration et le mime.
On rentre dans l'histoire en étant surpris, on ne la quitte plus jusqu'à la fin.
L'auteur a dû avoir un papa qui lui racontait des histoires le soir avant de dormir et il ne tenait plus jusqu'au lendemain pour connaître la suite.
Brillant.
Retour aux sources de l'Histoire... comment nous conter un récit à la manière d'Alexandre Dumas, en nous faisant rêver.
Pas de décor, peu de costumes. Juste l'illusion, le talent des comédiens pour la narration et le mime.
On rentre dans l'histoire en étant surpris, on ne la quitte plus jusqu'à la fin.
L'auteur a dû avoir un papa qui lui racontait des histoires le soir avant de dormir et il ne tenait plus jusqu'au lendemain pour connaître la suite.
Brillant.