Ses critiques
61 critiques
9/10
Quel choc cette pièce...
Le premier tableau plante le décor.
La salle est plongée dans le noir. On aperçoit la lumière d'une lampe torche et on entend une voix douce de femme qui s'approche. Elle semble s'adresser à quelqu'un. Puis doucement la lumière s'allume sur la scène, pour éclairer, avec beaucoup de pudeur, un homme, le torse nu.
Cet homme c'est Sam, metteur en scène juif. Il se tient debout, les éclairages entre ombre et lumière, nous dévoilent un être affaibli. Il est atteint d’un cancer et va mourir.
Il a appelé sa meilleure amie pour lui demander de terminer la mise en scène de sa dernière pièce "Antigone" de Jean Anouilh, à Beyrouth. Les comédiens sont composés de chaque communauté résidant sur place.
Le lieu, un vieux cinéma désaffecté.
C’est dans un climat de guerre que la narratrice tente cet exploit.
On y côtoie tout un peuple dans la tourmente.
De part cette violence, différentes émotions la traversent.
Mais est-il possible de faire oublier l’horreur à un peuple en souffrance à travers un événement culturel ? Est-ce que le rêve tient encore une place dans une telle barbarie et peut-on s’en échapper, ne serait-ce que l’espace d’une heure, quand l’esprit de survie tient toute la place ?
Va-t-elle réussir à monter cette pièce et s’en sortira-t-elle indemne ?
Au théâtre le quatrième mur est un mur imaginaire qui sépare le public de la scène.
La mise en scène est composée de deux rideaux sur lesquels passe un film où l’on rencontre les divers personnages. Certains ne sont pas présents. Ils ont été filmés à Beyrouth et interviennent à travers l’image ce qui nous fait encore plus entrer dans l’univers de la guerre et le ressenti de ce peuple. La narratrice est les autres comédiens naviguent entre les deux.
Sur le côté, un musicien, Sam, à la guitare. Il chante un chant torturé et puissant. Il joue à merveille et nous livre une magnifique version de « The Sound of Silence" de Simon & Garfunkel.
C’est puissant, bouleversant, touchant et majestueux.
J’y retournerai bien tellement j’ai aimé.
Ce style de pièce est dans l’esprit de ce théâtre qui nous offre, régulièrement, une très bonne programmation.
Je vous conseille vivement d’aller voir cette pièce.
Le premier tableau plante le décor.
La salle est plongée dans le noir. On aperçoit la lumière d'une lampe torche et on entend une voix douce de femme qui s'approche. Elle semble s'adresser à quelqu'un. Puis doucement la lumière s'allume sur la scène, pour éclairer, avec beaucoup de pudeur, un homme, le torse nu.
Cet homme c'est Sam, metteur en scène juif. Il se tient debout, les éclairages entre ombre et lumière, nous dévoilent un être affaibli. Il est atteint d’un cancer et va mourir.
Il a appelé sa meilleure amie pour lui demander de terminer la mise en scène de sa dernière pièce "Antigone" de Jean Anouilh, à Beyrouth. Les comédiens sont composés de chaque communauté résidant sur place.
Le lieu, un vieux cinéma désaffecté.
C’est dans un climat de guerre que la narratrice tente cet exploit.
On y côtoie tout un peuple dans la tourmente.
De part cette violence, différentes émotions la traversent.
Mais est-il possible de faire oublier l’horreur à un peuple en souffrance à travers un événement culturel ? Est-ce que le rêve tient encore une place dans une telle barbarie et peut-on s’en échapper, ne serait-ce que l’espace d’une heure, quand l’esprit de survie tient toute la place ?
Va-t-elle réussir à monter cette pièce et s’en sortira-t-elle indemne ?
Au théâtre le quatrième mur est un mur imaginaire qui sépare le public de la scène.
La mise en scène est composée de deux rideaux sur lesquels passe un film où l’on rencontre les divers personnages. Certains ne sont pas présents. Ils ont été filmés à Beyrouth et interviennent à travers l’image ce qui nous fait encore plus entrer dans l’univers de la guerre et le ressenti de ce peuple. La narratrice est les autres comédiens naviguent entre les deux.
Sur le côté, un musicien, Sam, à la guitare. Il chante un chant torturé et puissant. Il joue à merveille et nous livre une magnifique version de « The Sound of Silence" de Simon & Garfunkel.
C’est puissant, bouleversant, touchant et majestueux.
J’y retournerai bien tellement j’ai aimé.
Ce style de pièce est dans l’esprit de ce théâtre qui nous offre, régulièrement, une très bonne programmation.
Je vous conseille vivement d’aller voir cette pièce.
9,5/10
Je ne peux que vous recommander d'aller voir cette pièce. Le texte est bon, la mise en scène intelligente et le jeu de tous les comédiens fabuleux.
Il y a de l'émotion et beaucoup d'humour. Sur un tel sujet, c'est extrêmement difficile. Et même si on rit à plusieurs reprises, la scène finale est tellement forte, avec une telle pression, que l'on a la larme à l'oeil. C'est un festival d'émotions.
Pas étonnant qu'elle ait eu autant de nominations pour les Molières.
Il y a de l'émotion et beaucoup d'humour. Sur un tel sujet, c'est extrêmement difficile. Et même si on rit à plusieurs reprises, la scène finale est tellement forte, avec une telle pression, que l'on a la larme à l'oeil. C'est un festival d'émotions.
Pas étonnant qu'elle ait eu autant de nominations pour les Molières.
5/10
J'aime beaucoup ce lieu où la programmation est généralement bonne.
Cependant, je reste mitigée sur cette pièce.
Pour ma part, le théâtre, les spectacles ou le cinéma, doivent m'émouvoir, m'émerveiller. Je n'ai pas ressenti d'émotion...
Le décor est beau, chaleureux, les comédiens sont bons, justes, mais j'ai trouvé la mise en scène compliquée et j'ai été perdu toute la première partie.
Je connais cet auteure Nancy Huston que j'apprécie, pas ce livre. Je suis donc curieuse de le lire pour me faire une idée du choix de cette mise en scène.
Cependant, je reste mitigée sur cette pièce.
Pour ma part, le théâtre, les spectacles ou le cinéma, doivent m'émouvoir, m'émerveiller. Je n'ai pas ressenti d'émotion...
Le décor est beau, chaleureux, les comédiens sont bons, justes, mais j'ai trouvé la mise en scène compliquée et j'ai été perdu toute la première partie.
Je connais cet auteure Nancy Huston que j'apprécie, pas ce livre. Je suis donc curieuse de le lire pour me faire une idée du choix de cette mise en scène.
9/10
Quand le comédien se met à nu.
Dérangeant au tout début par la nudité abrupte, sans masque, en pleine lumière, et cette expression de souffrance sur les visages, on se laisse imprégner par ce spectacle.
Les comédiens, danseurs, évoluent sur scène, avec un rôle bien défini. On est ému, on rit, mais on ne reste pas indifférent. Bien au contraire.
Chacun y trouve sa propre interprétation.
C'est un bon et très intéressant spectacle que je recommande vivement.
Dérangeant au tout début par la nudité abrupte, sans masque, en pleine lumière, et cette expression de souffrance sur les visages, on se laisse imprégner par ce spectacle.
Les comédiens, danseurs, évoluent sur scène, avec un rôle bien défini. On est ému, on rit, mais on ne reste pas indifférent. Bien au contraire.
Chacun y trouve sa propre interprétation.
C'est un bon et très intéressant spectacle que je recommande vivement.
8,5/10
Je viens de voir cette pièce et j'ai passé un merveilleux moment de poésie.
Sous forme d'interview, le comédien (Yves-Pol Denielou) répond avec de magnifiques textes de Victor Hugo, malheureusement trop peu connus. Il ne joue pas, il est Victor Hugo.
Il est tellement bon narrateur que nous voyons la scène, sentons les odeurs, entendons les sons et ressentons les émotions des protagonistes. Notamment et surtout quand il nous conte, l'histoire d'un crapaud martyrisé par des humains, tiré d'un magnifique texte du recueil de poèmes "La légende des siècles". Nous souffrons avec ce crapaud victime de la cruauté des hommes...
Il termine ce spectacle avec emphase, avec un texte sublime sur le réveil de la nature d'Edmond Rostand.
Nous avons vraiment eu l'impression d'avoir Hugo devant nous. C'était divin.
Sous forme d'interview, le comédien (Yves-Pol Denielou) répond avec de magnifiques textes de Victor Hugo, malheureusement trop peu connus. Il ne joue pas, il est Victor Hugo.
Il est tellement bon narrateur que nous voyons la scène, sentons les odeurs, entendons les sons et ressentons les émotions des protagonistes. Notamment et surtout quand il nous conte, l'histoire d'un crapaud martyrisé par des humains, tiré d'un magnifique texte du recueil de poèmes "La légende des siècles". Nous souffrons avec ce crapaud victime de la cruauté des hommes...
Il termine ce spectacle avec emphase, avec un texte sublime sur le réveil de la nature d'Edmond Rostand.
Nous avons vraiment eu l'impression d'avoir Hugo devant nous. C'était divin.