Ses critiques
47 critiques
6/10
Les échos étant plus que favorables, je me pose la question : pourquoi suis-je passée à côté, pourquoi n'ai je pas réussi à me laisser attendrir, par ce couple totalement perdu, dont les failles... abyssales sont esquissées... Trop peu, ou trop...
Le rythme est pourtant très soutenu, un grand huit des émotions traverse cette Barbie et ce Ken. Du lisse béat et sucré, on plonge dans le trash, l'adversité, la brutalité limite morbide pour revenir vers une esquisse de l'apaisement.
La construction est habile, le fond est là... Le prisme de l'enfant qui, dans sa différence et sa singularité conduit ses parents à changer le regard qu'ils se portent et revoir leur mode de communication est remarquable, de même que la lecture d'Alice aux pays des merveilles (ce conte m'a toujours laissé en réflexion, même enfant).
Peut être que la forme n'a pas permis de provoquer l'enthousiasme tant attendu... sans compter le public (mes voisins proches ont très vite "lâché" et se sont, du coup, avérés dissipés).
Le rythme est pourtant très soutenu, un grand huit des émotions traverse cette Barbie et ce Ken. Du lisse béat et sucré, on plonge dans le trash, l'adversité, la brutalité limite morbide pour revenir vers une esquisse de l'apaisement.
La construction est habile, le fond est là... Le prisme de l'enfant qui, dans sa différence et sa singularité conduit ses parents à changer le regard qu'ils se portent et revoir leur mode de communication est remarquable, de même que la lecture d'Alice aux pays des merveilles (ce conte m'a toujours laissé en réflexion, même enfant).
Peut être que la forme n'a pas permis de provoquer l'enthousiasme tant attendu... sans compter le public (mes voisins proches ont très vite "lâché" et se sont, du coup, avérés dissipés).
8,5/10
Contexte :
Bruno Gaccio a décidé d’écrire et interpréter une pièce sur l’amitié avec Philippe Giangreco, qu’il connaît depuis des lustres. Tous les deux sont auteurs mais il ont fait appel à Jean Carol Larrivé, scénariste et autre ami, afin de garder de la distance par rapport à leur complicité.
On connaissait “La Soupe aux choux”, il y a désormais “Les pâtes à l’ail”, pièce cuisinée par Bruno Gaccio, coauteur des mythiques “Guignols de l’info”.
Nos ressentis
Pièce qui met à l’honneur les liens d’une amitié profonde, sincère, plus qu’une histoire de potes d’enfance, c’est une ode à la complicité, à cette amitié dont nous rêvons tous avec un grand A :
– ce lien indéfectible qui se tisse sans jamais se rompre, même s’il s’est parfois effiloché, tendu, ou distendu
– ce fil d’Ariane la tendresse qui nous lie avec nos souvenirs d’enfance, qui dépasse les rivalités sentimentales, les clivages, les échecs et réussites.
Ces pâtes à l’ail devenues rituel sacré, entre les deux complices désormais cuites deviennent soudainement trop cuites. La comédie et la tragédie se côtoient dans un dosage savamment orchestré, Les dialogues ne perdent jamais de vue l’équilibre entre l’humour , l’enthousiasme , le badinage et des notes plus sombres, mélancoliques.
J’ai aimé les insertions du jargon italien, la respiration musicale, toutes ces digressions joyeuses glissées judicieusement en interstice i des moments de tension , d’émotions intenses sur des sujets difficiles comme la déchéance, la mort mais aussi le syndrome de l’imposteur, de l’amour et ses variations, la trahison…
La pelote semble si facile à tricoter qu’il aurait aisé de verser dans le drame, le tragique, la psychose mais les écueils sont évités avec brio, le rythme est là, les deux comédiens sont justes, très justes dans le ton et les intentions !
En conclusion : même” trop cuite”, ses pâtes à l’Ail se laissent savourer avec grand plaisir et pimenteront votre soirée et pourront même jouer les prolongations le temps d’une digestion ( au gré des réflexions qu’elle n’aura pas manqué d’insuffler chez chacun..)
Bruno Gaccio a décidé d’écrire et interpréter une pièce sur l’amitié avec Philippe Giangreco, qu’il connaît depuis des lustres. Tous les deux sont auteurs mais il ont fait appel à Jean Carol Larrivé, scénariste et autre ami, afin de garder de la distance par rapport à leur complicité.
On connaissait “La Soupe aux choux”, il y a désormais “Les pâtes à l’ail”, pièce cuisinée par Bruno Gaccio, coauteur des mythiques “Guignols de l’info”.
Nos ressentis
Pièce qui met à l’honneur les liens d’une amitié profonde, sincère, plus qu’une histoire de potes d’enfance, c’est une ode à la complicité, à cette amitié dont nous rêvons tous avec un grand A :
– ce lien indéfectible qui se tisse sans jamais se rompre, même s’il s’est parfois effiloché, tendu, ou distendu
– ce fil d’Ariane la tendresse qui nous lie avec nos souvenirs d’enfance, qui dépasse les rivalités sentimentales, les clivages, les échecs et réussites.
Ces pâtes à l’ail devenues rituel sacré, entre les deux complices désormais cuites deviennent soudainement trop cuites. La comédie et la tragédie se côtoient dans un dosage savamment orchestré, Les dialogues ne perdent jamais de vue l’équilibre entre l’humour , l’enthousiasme , le badinage et des notes plus sombres, mélancoliques.
J’ai aimé les insertions du jargon italien, la respiration musicale, toutes ces digressions joyeuses glissées judicieusement en interstice i des moments de tension , d’émotions intenses sur des sujets difficiles comme la déchéance, la mort mais aussi le syndrome de l’imposteur, de l’amour et ses variations, la trahison…
La pelote semble si facile à tricoter qu’il aurait aisé de verser dans le drame, le tragique, la psychose mais les écueils sont évités avec brio, le rythme est là, les deux comédiens sont justes, très justes dans le ton et les intentions !
En conclusion : même” trop cuite”, ses pâtes à l’Ail se laissent savourer avec grand plaisir et pimenteront votre soirée et pourront même jouer les prolongations le temps d’une digestion ( au gré des réflexions qu’elle n’aura pas manqué d’insuffler chez chacun..)
8/10
Je n'avais pas ouvert un livre de Sylvain Tesson, je découvre une écriture d'une belle poésie, précise et dentelée, ourlée, une musicalité intérieure qui parvient doucement mais surement aux lecteurs.
William Mesguish a souhaité, sortir de "son cadre" et nous entrainer dans "sa cabane », pas celle blottie au fond des bois au canada mais celle perdue dans la taïga de Sibérie.
Il y a bien évidemment les anecdotes livrées comme le journal de bord de cet aventurier hors du commun, l'expérience d'une retraite incroyable en milieu "hostile" avec ces conditions de vie extrême que William Mesguich nous fait vivre non sans humour mais il y aussi toutes ces réflexions provoquées par cet isolement absolu, cette vie d'ermite.
L'auteur et le comédien nous mènent sur les sentes de l'intériorité, s'interrogent et nous questionnent sur nos référentiels, nos bases, nos fondements, le siège de nos émotions primaires.
Il y a cette cabane "cocon » vous met à l'abri du monde, des intempéries, mais dont il faut aussi savoir s'extraire, ces silences assourdissants, ces acouphènes de la solitude qui laissent place à toutes les cogitations, cette immensité des espaces qui fait bouger nos lignes d'horizon...et ce temps que nous laissons filer sans en disposer vraiment...
Revenir au dénuement, redevenir simplement "chasseur cueilleur" pour apprécier de nouveau les richesses, redécouvrir notre richesse intérieure
Une scène minuscule qui permet une proximité majuscule avec une entrée et une sortie comme pour fermer le cercle…
Une mise en lumière très poétique, qui nous met en situation, une lune qui apparaît dans l’espace de nos fauteuils, et ces sensations de vivre ces ambiances d’aurore boréale, de la danse des flammes du poêle à bois sont autant de détails qui ajoutent à la magie !
Est il utile de rappeler le talent de William Mesguich, oui, quand même !
Pour conclure : un spectacle qui mérite le détour par le théâtre de la Huchette.
William Mesguish a souhaité, sortir de "son cadre" et nous entrainer dans "sa cabane », pas celle blottie au fond des bois au canada mais celle perdue dans la taïga de Sibérie.
Il y a bien évidemment les anecdotes livrées comme le journal de bord de cet aventurier hors du commun, l'expérience d'une retraite incroyable en milieu "hostile" avec ces conditions de vie extrême que William Mesguich nous fait vivre non sans humour mais il y aussi toutes ces réflexions provoquées par cet isolement absolu, cette vie d'ermite.
L'auteur et le comédien nous mènent sur les sentes de l'intériorité, s'interrogent et nous questionnent sur nos référentiels, nos bases, nos fondements, le siège de nos émotions primaires.
Il y a cette cabane "cocon » vous met à l'abri du monde, des intempéries, mais dont il faut aussi savoir s'extraire, ces silences assourdissants, ces acouphènes de la solitude qui laissent place à toutes les cogitations, cette immensité des espaces qui fait bouger nos lignes d'horizon...et ce temps que nous laissons filer sans en disposer vraiment...
Revenir au dénuement, redevenir simplement "chasseur cueilleur" pour apprécier de nouveau les richesses, redécouvrir notre richesse intérieure
Une scène minuscule qui permet une proximité majuscule avec une entrée et une sortie comme pour fermer le cercle…
Une mise en lumière très poétique, qui nous met en situation, une lune qui apparaît dans l’espace de nos fauteuils, et ces sensations de vivre ces ambiances d’aurore boréale, de la danse des flammes du poêle à bois sont autant de détails qui ajoutent à la magie !
Est il utile de rappeler le talent de William Mesguich, oui, quand même !
Pour conclure : un spectacle qui mérite le détour par le théâtre de la Huchette.
7/10
La demande du couple d’invités à leurs hôtes en détresse financière est assez invraisemblable. Bastien étant antipathique au possible et Romain très émotif, ce dîner se déroule dans une ambiance tendue...
Le jeu des acteurs est juste, d'autant que la salle permet que le chuchotement serait presque audible et cela est très agréable, confortable et permet d'éviter le surjeu...
Une spéciale dédicace pour les deux garçons Arnaud Gidoin, le "parvenu de la com", nanti, imbu et infect et Loïc Legendre, le "serial looser" attachant, émouvant, bien que les personnages soient un peu trop caricaturaux.
J'aurais aimé un peu plus de nuances, un peu plus de rythme mais la thématique est actuelle, la réflexion sur la paternité et la sincérité permettent de soulever quelques questionnements sans pour autant verser dans la démagogie.
Il y a du rire, de l'émotion, une bonne soirée somme toute.
Le jeu des acteurs est juste, d'autant que la salle permet que le chuchotement serait presque audible et cela est très agréable, confortable et permet d'éviter le surjeu...
Une spéciale dédicace pour les deux garçons Arnaud Gidoin, le "parvenu de la com", nanti, imbu et infect et Loïc Legendre, le "serial looser" attachant, émouvant, bien que les personnages soient un peu trop caricaturaux.
J'aurais aimé un peu plus de nuances, un peu plus de rythme mais la thématique est actuelle, la réflexion sur la paternité et la sincérité permettent de soulever quelques questionnements sans pour autant verser dans la démagogie.
Il y a du rire, de l'émotion, une bonne soirée somme toute.
7/10
Je n’avais pas envisagé de voir cette pièce mais l’occasion et le hasard ont bien fait les choses – Concours de circonstances favorables pour une heureuse et joyeuse surprise !
Un thème original “le re-meet” pour rebooster la libido des personnages et sauver (ou pas) une relation avec la cohabitation forcée d’un homme étrange et intriguant. Le 4ème mur est allègrement franchi avec une invitation du public à entrer dans le jeu ! Le ton et les acteurs sont justes, l’humour est au rendez vous et fait mouche tandis que se tisse une histoire tendre et féroce à la fois. Une approche de la relation amoureuse pertinente sous le vernis de l’humour parfois caustique à souhait.
Un moment de théâtre très sympa qui ne manquera pas d’égayer votre soirée !
Un thème original “le re-meet” pour rebooster la libido des personnages et sauver (ou pas) une relation avec la cohabitation forcée d’un homme étrange et intriguant. Le 4ème mur est allègrement franchi avec une invitation du public à entrer dans le jeu ! Le ton et les acteurs sont justes, l’humour est au rendez vous et fait mouche tandis que se tisse une histoire tendre et féroce à la fois. Une approche de la relation amoureuse pertinente sous le vernis de l’humour parfois caustique à souhait.
Un moment de théâtre très sympa qui ne manquera pas d’égayer votre soirée !