Ses critiques
55 critiques
8/10
Cette exposition se passe dans la très charmante maison (musée et parc) du peintre Ernest Hébert à la Tronche, près de Grenoble.
Hébert, comme tant d'autres collectionneurs français et européens, de la fin du XIXème siècle, céda à l'engouement pour le "japonisme". Dans sa collection sur l'Empire du Soleil Levant, se remarquent kimonos, orgue à bouche, une bataille de squelettes (lavis sur soie) et autres bols à thé ... La deuxième partie de l'exposition est consacrée à l'art contemporain japonais et autres suiveurs français comme Martine Rey, formés aux techniques japonaises, notamment à Kyoto. Au Japon, il n'existe pas de différence entre l'art et l'artisanat, entre l'artisan et l'artiste. De la vannerie à la branche d'un arbre revisité par le travail de la laque, en passant par les courbes de niveau sur washi (papier japonais) de Martine Rey et les boîtes de Naoko Ito, vous allez être véritablement ravis et conquis par cette exposition dans ce lieu si agréable. Entrée libre de surcroît. Je la conseille vivement.
Attention aux heures d'ouverture de la partie exposition d'art contemporain qui sont différentes du musée (téléphonez avant).
Hébert, comme tant d'autres collectionneurs français et européens, de la fin du XIXème siècle, céda à l'engouement pour le "japonisme". Dans sa collection sur l'Empire du Soleil Levant, se remarquent kimonos, orgue à bouche, une bataille de squelettes (lavis sur soie) et autres bols à thé ... La deuxième partie de l'exposition est consacrée à l'art contemporain japonais et autres suiveurs français comme Martine Rey, formés aux techniques japonaises, notamment à Kyoto. Au Japon, il n'existe pas de différence entre l'art et l'artisanat, entre l'artisan et l'artiste. De la vannerie à la branche d'un arbre revisité par le travail de la laque, en passant par les courbes de niveau sur washi (papier japonais) de Martine Rey et les boîtes de Naoko Ito, vous allez être véritablement ravis et conquis par cette exposition dans ce lieu si agréable. Entrée libre de surcroît. Je la conseille vivement.
Attention aux heures d'ouverture de la partie exposition d'art contemporain qui sont différentes du musée (téléphonez avant).
8,5/10
Rétrospective la plus complète dédiée à ce photographe, à la Sucrière Lyon jusqu'au 26 mai 2019.
200 photographies "témoignages de leur temps" comme se plaît à le dire le photographe états-unien. Les portraits sont magnifiques, les couleurs toujours étincelantes. L'Afghane aux yeux verts symbolise à elle seule la souffrance du peuple afghan en guerre. Les vidéos nous permettent d'apprécier les qualités nécessaires à ce travail : la mise en confiance et l'attente.
Cependant la dernière video en grande salle n'est pas de bonne qualité, pas traduite et m'a rendue mal à l'aise face à l'exploitation photographique de cette jeune afghane.
200 photographies "témoignages de leur temps" comme se plaît à le dire le photographe états-unien. Les portraits sont magnifiques, les couleurs toujours étincelantes. L'Afghane aux yeux verts symbolise à elle seule la souffrance du peuple afghan en guerre. Les vidéos nous permettent d'apprécier les qualités nécessaires à ce travail : la mise en confiance et l'attente.
Cependant la dernière video en grande salle n'est pas de bonne qualité, pas traduite et m'a rendue mal à l'aise face à l'exploitation photographique de cette jeune afghane.
9/10
Pièce vue le 20 février 2019 au TNP Villeurbanne
Je découvre pour la première fois l'auteur Denis Kelly et je sais d'ores et déjà qu'il va dorénavant compter pour moi.
Dans un abri anti-atomique, un huit clos s'installe entre un homme et une femme, après une explosion nucléaire.
Ce face à face morbide va se danser en 4 temps, enchaînant mépris et auto-critique, séduction et domination, stratégie et terreur. Ce drame non dénué d'humour parfois caustique, entraîne les spectateurs à observer les protagonistes qui se pulvérisent sous ses yeux.
Baptiste Guiton, le metteur en scène parle de "théâtre à l'os" : belle expression.
Les jeunes acteurs sont parfaitement à la hauteur de cette épreuve.
Cette pièce nous démontre une fois de plus qu'il est nul besoin d'être dans la cour des Papes pour voir du très beau travail théâtral !
Je découvre pour la première fois l'auteur Denis Kelly et je sais d'ores et déjà qu'il va dorénavant compter pour moi.
Dans un abri anti-atomique, un huit clos s'installe entre un homme et une femme, après une explosion nucléaire.
Ce face à face morbide va se danser en 4 temps, enchaînant mépris et auto-critique, séduction et domination, stratégie et terreur. Ce drame non dénué d'humour parfois caustique, entraîne les spectateurs à observer les protagonistes qui se pulvérisent sous ses yeux.
Baptiste Guiton, le metteur en scène parle de "théâtre à l'os" : belle expression.
Les jeunes acteurs sont parfaitement à la hauteur de cette épreuve.
Cette pièce nous démontre une fois de plus qu'il est nul besoin d'être dans la cour des Papes pour voir du très beau travail théâtral !
7/10
Le genre d'exposition contemporaine où on a l'impression, de prime abord, qu'il n'y a pas grand-chose ... Et puis ... des effets opèrent ...
D'abord la désorientation : aller de ce côté-ci ou de ce côté-là ? dans tel espace ou tel autre ? Tourner autour du volume ou oser passer par en-dessous ? Lever la tête, attiré vers une source triangulaire de lumière ou aller chercher l'interstice longitudinal ? Puis, il y a la déstabilisation : ai-je toujours les pieds sur la terre ferme ? Pourquoi cette sensation d'étourdissement ? Le sol va t-il se dérober sous mes pieds ? Vais-je lâcher prise ? Et, enfin, le film sur les phasmes pour nous aider à la résolution : comment apprendre à se camoufler -ici en brindille- ou comment évoluer dans un environnement en perpétuelle métamorphose, construit de formes géométriques blanches touchées par la lumière.
Expérience intéressante à faire, sans se prendre la tête.
D'abord la désorientation : aller de ce côté-ci ou de ce côté-là ? dans tel espace ou tel autre ? Tourner autour du volume ou oser passer par en-dessous ? Lever la tête, attiré vers une source triangulaire de lumière ou aller chercher l'interstice longitudinal ? Puis, il y a la déstabilisation : ai-je toujours les pieds sur la terre ferme ? Pourquoi cette sensation d'étourdissement ? Le sol va t-il se dérober sous mes pieds ? Vais-je lâcher prise ? Et, enfin, le film sur les phasmes pour nous aider à la résolution : comment apprendre à se camoufler -ici en brindille- ou comment évoluer dans un environnement en perpétuelle métamorphose, construit de formes géométriques blanches touchées par la lumière.
Expérience intéressante à faire, sans se prendre la tête.
10/10
Spectacle vu aux Célestins Lyon le 13 février 2019.
Les critiques sont unanimes. Voir celle excellente d'Yves Poey sur ce site. Inutile, donc, que je pérore ou que j'ânonne "ma" critique.
Excellente pièce. Le théâtre "antique" nous montre une fois de plus sa grandeur et ses intransigeances à rester dans le questionnement de la condition humaine et de ses tabous.
La mise en scène de Thomas Jolly est brillante, soutenue par des acteurs de chair ... et un décor presque de science fiction.
Le spectateur ne sort pas indemne de ce spectacle théâtral.
BRAVISSIMO !
Les critiques sont unanimes. Voir celle excellente d'Yves Poey sur ce site. Inutile, donc, que je pérore ou que j'ânonne "ma" critique.
Excellente pièce. Le théâtre "antique" nous montre une fois de plus sa grandeur et ses intransigeances à rester dans le questionnement de la condition humaine et de ses tabous.
La mise en scène de Thomas Jolly est brillante, soutenue par des acteurs de chair ... et un décor presque de science fiction.
Le spectateur ne sort pas indemne de ce spectacle théâtral.
BRAVISSIMO !