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Catherine Correze
Catherine Correze
Théâtrholic
119 ans
12 espions
espionner Ne plus espionner
Son blog : https://manithea.wordpress.com/
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Ses critiques

207 critiques
Fred Blin dans A-t-on toujours raison ? Which witch are you ?

Fred Blin dans A-t-on toujours raison ? Which witch are you ?

8,5/10
2
Fred Blin est connu entre autres comme l’un des membres du groupe clownesque Les Chiche Capon. J’avais vu (plusieurs fois) et beaucoup ri devant leurs spectacles et c’est avec curiosité que je suis venue découvrir ce solo.

Le comédien nous accueille et nous met rapidement en garde, ce spectacle risque de déraper, nous allons assister à un spectacle imparfait. Au moins nous sommes prévenus. Et en effet Fred Blin maitrise l’art du ratage avec brio. De changements de costumes en tentatives de nous occuper, Fred Blin se transforme, se démène et nous surprend.

Des promesses non tenues, des illusions, des longueurs annoncées… l’ensemble est décalé, loufoque, déroutant et hilarant. Sa maladresse est poussée à son extrême, on rit de ses erreurs, de ses cafouillages et l’on est conquis. Ruptures archi maitrisées, technique du rythme, le comédien a un véritable talent et contrôle parfaitement l’art de nous faire rire. Il assume toutes ces erreurs, s’y engouffre et s’en délecte pour notre plus grand amusement.

Si tout semble improvisé et libre on sent bien que tout est étudié, contrôlé et travaillé. Ses mimiques improbables et son jeu extrêmement précis sont remarquables. S’il est drôle, il est également très touchant et il nous séduit par son petit coté enfant plein de tendresse et de colère. Il nous embarque en un seul mot, en un geste avorté et on l’accompagne avec plaisir dans son joyeux délire, dans son univers unique et attachant.

Ce spectacle déjanté, absurde et délirant est une bulle de jouissance et de fantaisie.
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JE NE COURS, PAS JE VOLE !

JE NE COURS, PAS JE VOLE !

9/10
3
«Etre… INTOUCHABLE ! Détendre mes muscles… Dans 40 minutes, moi, Julie Linard, je courrai la demi-finale du 800 mètres des JO. 12 ans que je m’entraîne, 12 années que j’attends ces 2 minutes de course avec pour objectif la médaille d’or olympique.

Aujourd’hui, j’ai un mental de championne et ce n’est pas ma douleur au tendon d’Achille qui me fera fléchir. Non ! Aujourd’hui je vais marquer l’histoire ! »

Le récit haletant de Elodie Menant, dont l’écriture vive et rythmée ne laisse rien de côté, s’accorde parfaitement avec la mise en scène cadencée et précise de Johanna Boyé. On assiste à un enchaînement de courtes scènes, alternance d’entraînements, de tranches de vie familiale et de compétitions. On se laisse embarquer par le destin croisé de ses cinq sportifs de haut niveau : pression et soutien de l’entourage, souffrance, choix à faire, persévérance, alternance d’échecs et de victoires…

Plein de justesse et de profondeur pour un sujet original. Même lorsqu’on n’aime pas le sport et que l’on n’y connaît rien (comme moi) la pièce est intéressante. La mise en scène est fluide et dynamique pleine d’inventivité et sans aucun temps mort. Les comédiens/danseurs, physiquement très engagés, sont tous excellents, spontanés et justes.

Une pièce riche avec une belle énergie : c’est drôle, émouvant et instructif.

Une réussite !
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Haute couture

Haute couture

9/10
36
Qui n’a pas rêvé de se retrouver dans le corps de l’homme invisible pour pouvoir aller observer discrètement ce qu’il se passe chez les autres ? Et bien c’est enfin possible puisque vous aurez la possibilité en assistant à la pièce Haute Couture de devenir une petite souris et de vous promener de pièce en pièce sans vous faire remarquer.
En entrant dans cet hôtel particulier du 16ème arrondissement de Paris vous voyagerez dans le temps jusqu’en 1959 au cœur d’un atelier de mode où des choses bien étranges se passent. Vous vous retrouverez en effet plongé au milieu d’une intrigue policière. Complots, cachotteries, regrets, ambitions, vous pourrez connaitre les secrets les plus profonds de chacun des huit personnages.

On se laisse vraiment prendre au jeu, on espionne un individu, on file en observer un autre, on écoute à une porte, puis vite, deux personnes viennent de se glisser discrètement dans une petite chambre, on les suit rapidement avant qu’ils ne referment la porte, vont-ils avoir une discussion musclée ou échanger un fervent baiser ? Seul les spectateurs qui sont rentrés avec eux vont en être les témoins, les autres assistent dans l’atelier ou dans le petit bureau à une autre conversation, à un autre drame…. Le spectateur choisit lui-même le point de vue qu’il va suivre au gré de sa curiosité et de ses envies.

On est surpris, amusé, terrifié, bref on ne s’ennuie pas une seconde.

La compagnie 5e Acte nous propose de vivre une expérience de théâtre immersif et pour cette immersion les choses n’ont pas été faites à moitié. Le réalisme des décors et des costumes est parfait et nous fait pénétrer dans l’univers des films noirs français et américains des années 50. Dès que l’on gravit l’étage de l’Hôtel Kergorlay Langsdorff on plonge dans le bain.

La compagnie prévient bien, il ne s’agit pas d’une enquête, ni d’une murder party, ni d’un escape game. En revanche il s’agit bien d’un polar à suspens, et en effet il y a de quoi frissonner tant les rebondissements sont nombreux. Les intrigues se chevauchent et s’entremêlent. Qui est véritablement honnête dans cette maison ? Qui n’a pas de lourd secret à cacher aux autres ? Où est passé Paul ? La mort de François est-elle vraiment naturelle ? Et que dire du suicide de Juliette ? Que d’intrigues !!

Le plus amusant est de partager cette expérience à plusieurs et de se séparer pour pouvoir à l’issue de la représentation consolider ses informations, confronter ses opinions sur les personnages. En effet, il est impossible de tout observer puisque les intrigues se déroulent et s’entrecroisent en temps réel et donc en simultané. En revanche pas d’inquiétude, la narration est faite pour que tous les spectateurs comprennent l’histoire quel que soit leur parcours mais il est amusant de se raconter ce qui nous a échappé dans les autres pièces.

Tension, stress, porte qui claques, conversations chuchotées, complots, surprise, plongez dans Haute Couture !
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Stephanie Chevallier
Stephanie Chevallier

Merci pour la critique. J'ai vu l'affiche dans le métro et cela m'a donné envie de voir cette pièce. Vous m'avez convaincue !

0
Dimanche 25 décembre 2022
Stephanie Chevallier
Stephanie Chevallier

Nous y serons demain APM

0
Mercredi 28 décembre 2022
Les couleurs de l'air

Les couleurs de l'air

8,5/10
7
La pièce est une vaste mise en abime, Igor Mendjisky crée et interprète Ilia, personnage qui se lance dans le tournage d’un biopic de son père quelques années après sa mort. La pièce/le film est un travail thérapeutique, avec pour objectif une nécessité de se reconstruire, de comprendre afin de pouvoir avancer.

Pour mener à bien ce travail d’analyse, Igor Mendjisky/Ilia exécute, dans son travail d’écriture/réalisation, une quête à la recherche des vérités ou pseudo vérités concernant la vie de son père. Il mène en particulier l’enquête auprès de ses frères et sœurs à travers leurs souvenirs et ressentis. Cette exploration s’accompagne d’une introspection sur son propre rapport avec ce père charmeur, manipulateur, mythomane et mégalomane. Escroc génial, peintre reconnu plus que père modèle, le fils décrit ici le père sans paillette ni complaisance.

D’ailleurs la pièce, comme pour faire écho à ce personnage grandiloquent, ne fait pas dans la demi-mesure. Dans un rythme soutenu, les scènes s’enchainent en s’enchevêtrant, sans pause, alternant scène de tournage et moment de « solitude » du personnage dans sa chambre d’hôtel. Les moments de tournage relatent à la fois le passé trouble de ce père fantasque tout en gardant comme fils conducteur l’après mort, le testament, les révélations, les avis de chacun de ceux qui lui survivent…

L’histoire s’attarde également sur le métier de comédiens, mettant en évidence avec beaucoup de justesse et d’humour les espoirs, les angoisses, les caprices, les difficultés de ceux qui interprètent les acteurs jouant dans le film d’Ilia.

La scénographie d’abord minimaliste s’étoffe dans la deuxième et troisième parties comme pour s’élargir au fur et à mesure où le fils avance dans ses réflexions, prend de la hauteur et se perd dans ses méditations. D’abord assez clair sur ce qu’il veut et sur ce qu’il sait, il s’égare, assailli par ses angoisses de père, de mari, de fils. Hanté par ses fantômes, il perd pied.

C’est donc une histoire de filiation, le récit d’un fils fasciné, presque obsédé par son père, d’un fils en colère contre celui qui lui échappe et dont il n’arrive pas à saisir qui il est ni quel est son rapport à lui. C’est l’histoire d’une famille recomposée, disloquée, éclatée que seule la figure écrasante du père rassemble.

En sortant j’entends deux petites dames qui ruminent « comme souvent au théâtre il y avait une demi-heure de trop ! » je ne suis pas loin de leur donner raison, je trouve souvent que le théâtre devrait plutôt être trop court que trop long et à un moment il m’a un peu perdu j’avoue.

Mais la pièce est belle, les comédiens sont excellents, alternant drame et humour avec souplesse. La mise en scène est ultra fluide et le thème universelle de la transmission filiale est creusé et abordé avec originalité et intelligence.

Une pièce intéressante.
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C'est un métier d'homme

C'est un métier d'homme

9/10
12
Cela fait 50 ans que l’OuLiPo joue avec les mots et cela continue aujourd’hui dans la salle Tardieu du Théâtre du Rond-Point
Nous assistons à une vingtaine d’autoportraits écrits comme une variation d’un même texte, L’Autoportrait du Descendeur de Paul Fournel. Les récits vantent les hautes performances de ces hommes, jusqu’à l’aveu de leur aveu de ratage et leur constat d’échec.

Un exercice étonnant et joyeux porté avec fierté et ridicule par deux comédiens irrésistibles. David Migeot et Denis Fouquereau s’en donnent en effet à cœur joie, tantôt facétieux, prétentieux, un peu triste aussi parfois. Autant de finesse, de diversité et de virtuosité est à saluer, ils sautent d’un personnage à l’autre, changent de costumes et se transforment tour à tour en descendeur, buveur, séducteur, écrivain, psychanalyste… Ils nous embarquent dans des histoires invraisemblables et burlesques, ils se moque de tout et c’est une réussite.

La mise en scène intelligente évite l’ennuie, elle alterne des scènes jouées sur le plateau, des sons et des vidéos. Dès que l’on s’interroge si cela ne devient pas lassant d’entendre à quelques variations près le même texte, la pièce se réinvente et propose quelque chose de nouveau et d’original.
C’est subtil et plein d’humour, les textes sont jouissifs, irrévérencieux et désopilants.
On se laisser surprendre avec plaisir.

Bref on passe une excellente soirée avec ses deux hurluberlus !
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