Ses critiques
207 critiques
9,5/10
Franck Desmedt, seul sur une scène presque vide se lance dans cette histoire incroyable. Il nous livre ce récit avec force et tranquillité, comme animé de l’intérieur, semblant revivre chaque anecdote au fur et à mesure qu’il raconte. La prose est nerveuse, le regard perçant. Il nous captive et à aucun moment on ne se lasse de l’écouter.
Peu de comédien osent se lancer dans ce long et périlleux voyage qu’est l’adaptation de Céline, tant le risque est grand d’en faire un spectacle pompeux et grandiloquent. Ici, bien au contraire, le comédien aborde le texte avec humilité et douceur. Cette simplicité nous met en confiance. Charmés, nous acceptons sans résister de partir avec lui et de nous laisser entrainer dans les tranchées, au fond de l’Afrique, puis enfin aux États Unis.
Le décor simplissime, laissant la part belle aux mots de Céline et au jeu subtil du comédien, nous prouve que l’on peut transporter le public à l’autre bout du monde avec uniquement du talent et de l’envie.
Les morceaux sont parfaitement choisis et le texte s’enchaîne avec fluidité et cohérence. Espoir, désillusion, souffrance, croyance… Franck Desmedt nous offre son voyage et nous le recevons avec délectation et émotion.
Peu de comédien osent se lancer dans ce long et périlleux voyage qu’est l’adaptation de Céline, tant le risque est grand d’en faire un spectacle pompeux et grandiloquent. Ici, bien au contraire, le comédien aborde le texte avec humilité et douceur. Cette simplicité nous met en confiance. Charmés, nous acceptons sans résister de partir avec lui et de nous laisser entrainer dans les tranchées, au fond de l’Afrique, puis enfin aux États Unis.
Le décor simplissime, laissant la part belle aux mots de Céline et au jeu subtil du comédien, nous prouve que l’on peut transporter le public à l’autre bout du monde avec uniquement du talent et de l’envie.
Les morceaux sont parfaitement choisis et le texte s’enchaîne avec fluidité et cohérence. Espoir, désillusion, souffrance, croyance… Franck Desmedt nous offre son voyage et nous le recevons avec délectation et émotion.
9/10
Nous suivons l’aventure de Colin, un ado peu sûr de lui. Suite à un drame familial, il s’est mis à bégayer et à son arrivée dans son nouveau collège on lui conseille/impose, pour son bien, de rejoindre le club théâtre.
C’est son histoire que l’on écoute mais cela pourrait être la notre, tant ce garçon vit une aventure universelle et intemporelle. C’est l’histoire des différences, des complexes, des difficulté d’intégration et du regard des autres et l’on a tous vécu à un moment ou à un autre ces moments de solitude ou de doutes dans nos relations.
Pour traverser cette épreuve, Colin est entouré d’adultes et d’enfants de son âge. On retrouve tous les types de personnalités : l’ado trop sûr de lui et provocateur, le bon copain qui cherche à aider, la jolie fille à qui il n’ose pas parler, la psy qui tombe à côté, le prof de français bienveillant qui, lui, trouve le bon ton.
Les 7 personnages de cette histoire sont tous interprétés avec virtuose par Nicolas Devort : ils sont à la fois drôles, fragiles et touchants et le comédien les rend incroyablement présents et vivants.
Dans la peau de Cyrano aborde avec sensibilité et humour toutes les grandes problématiques de l’adolescence : l’image de soi, la conquête de l’amour, les différentes inquiétudes, les petits et grands drames que l’on vit à cet âge charnière.
C’est un spectacle intelligent, drôle et émouvant. D’ailleurs le public ne s’y trompe pas et la pièce a déjà été jouée 600 fois.
Si vous n’avez pas encore eu la chance de voir cette petite merveille : courez-y.
Avec ou sans enfant (à partir de 10 ans)
Et pour varier les plaisirs : les mardis soirs la pièce sera jouée en anglais !
C’est son histoire que l’on écoute mais cela pourrait être la notre, tant ce garçon vit une aventure universelle et intemporelle. C’est l’histoire des différences, des complexes, des difficulté d’intégration et du regard des autres et l’on a tous vécu à un moment ou à un autre ces moments de solitude ou de doutes dans nos relations.
Pour traverser cette épreuve, Colin est entouré d’adultes et d’enfants de son âge. On retrouve tous les types de personnalités : l’ado trop sûr de lui et provocateur, le bon copain qui cherche à aider, la jolie fille à qui il n’ose pas parler, la psy qui tombe à côté, le prof de français bienveillant qui, lui, trouve le bon ton.
Les 7 personnages de cette histoire sont tous interprétés avec virtuose par Nicolas Devort : ils sont à la fois drôles, fragiles et touchants et le comédien les rend incroyablement présents et vivants.
Dans la peau de Cyrano aborde avec sensibilité et humour toutes les grandes problématiques de l’adolescence : l’image de soi, la conquête de l’amour, les différentes inquiétudes, les petits et grands drames que l’on vit à cet âge charnière.
C’est un spectacle intelligent, drôle et émouvant. D’ailleurs le public ne s’y trompe pas et la pièce a déjà été jouée 600 fois.
Si vous n’avez pas encore eu la chance de voir cette petite merveille : courez-y.
Avec ou sans enfant (à partir de 10 ans)
Et pour varier les plaisirs : les mardis soirs la pièce sera jouée en anglais !
5/10
Tout était rassemblé pour faire une grande pièce, les comédiens sont excellents et remplissent parfaitement leur rôle.
Vincent Dedienne en particulier quitte son habit de comédie pour investir ce rôle dramatique avec finesse et humilité. La mise en scène est réussie, la scénographie fluide et cohérente. Bref on espérait beaucoup et… rien.
Au bout d’une demi-heure on se rend compte que le temps va nous paraître long et effectivement, les deux heures de spectacle nous semblent interminables.
Les timides applaudissements qui s’élèvent à la fin mettent presque mal à l’aise. Dommage….
Vincent Dedienne en particulier quitte son habit de comédie pour investir ce rôle dramatique avec finesse et humilité. La mise en scène est réussie, la scénographie fluide et cohérente. Bref on espérait beaucoup et… rien.
Au bout d’une demi-heure on se rend compte que le temps va nous paraître long et effectivement, les deux heures de spectacle nous semblent interminables.
Les timides applaudissements qui s’élèvent à la fin mettent presque mal à l’aise. Dommage….
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8/10
Kean est un acteur londonien du début du XIXème siècle qui a donné toute sa vie à la scène. Homme extravagant et excessif, passionné et fou, il a un besoin extrême d’être au centre de l’attention. L’œuvre de Dumas, adaptée par Jean-Paul Sartre, raconte un épisode de sa vie où l’argent, les femmes et bien sur la scène prennent toute la place.
C’est un hommage au théâtre, une mise en abîme : quel est le rôle, la vie, la place d’un acteur si grand soit-il ? Quelles sont ses rapports aux autres, sont-ils vrais ou sont-ils toujours pervertis par sa position d’éternelle saltimbanque ? Où se place la limite entre le comédien et l’homme ? Quand l’acteur s’arrête-t-il de paraître ?
Tous les personnages vivants dans la périphérie de Kean sont fascinés par sa personnalité et son talent. Le prince de Galles recherche son amitié, les femmes ses faveurs et son serviteur lui est totalement dévoué malgré ses débordements et ses folies.
Deux heures qui passent tranquillement et très agréablement. L’intrigue est plaisante, les tableaux vivants et les comédiens tous excellents. Une mention particulière à Alexis Desseaux, parfait dandy excessif, à la fois généreux, insolent et brillant et à la pétillante Justine Thibaudat qui incarne avec simplicité une Anna dont la nativité et la fraîcheur cache une réelle finesse et intelligence.
Les costumes sont particulièrement soignées.
Une pièce bien agréable !
C’est un hommage au théâtre, une mise en abîme : quel est le rôle, la vie, la place d’un acteur si grand soit-il ? Quelles sont ses rapports aux autres, sont-ils vrais ou sont-ils toujours pervertis par sa position d’éternelle saltimbanque ? Où se place la limite entre le comédien et l’homme ? Quand l’acteur s’arrête-t-il de paraître ?
Tous les personnages vivants dans la périphérie de Kean sont fascinés par sa personnalité et son talent. Le prince de Galles recherche son amitié, les femmes ses faveurs et son serviteur lui est totalement dévoué malgré ses débordements et ses folies.
Deux heures qui passent tranquillement et très agréablement. L’intrigue est plaisante, les tableaux vivants et les comédiens tous excellents. Une mention particulière à Alexis Desseaux, parfait dandy excessif, à la fois généreux, insolent et brillant et à la pétillante Justine Thibaudat qui incarne avec simplicité une Anna dont la nativité et la fraîcheur cache une réelle finesse et intelligence.
Les costumes sont particulièrement soignées.
Une pièce bien agréable !
6,5/10
Beaucoup d’énergie de la part de cette troupe qui a choisi de remettre au goût du jour une comédie musicale dont une des chansons avait été chantée à l’époque par Arletty.
Les comédiens dansent et chantent à la perfection. C’est frais et léger. Après un démarrage un peu lent, on est pris par l’intrigue et charmé par les airs entraînants. On passe donc un bon moment devant cette pièce malgré certaines longueurs (1h30 aurait suffit…)
On peut y emmener ses parents pour Noël, c’est gai et agréable.
Les comédiens dansent et chantent à la perfection. C’est frais et léger. Après un démarrage un peu lent, on est pris par l’intrigue et charmé par les airs entraînants. On passe donc un bon moment devant cette pièce malgré certaines longueurs (1h30 aurait suffit…)
On peut y emmener ses parents pour Noël, c’est gai et agréable.