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Catherine Correze
Catherine Correze
Théâtrholic
119 ans
12 espions
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Son blog : https://manithea.wordpress.com/
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Ses critiques

207 critiques
Le Misanthrope, avec Lambert Wilson

Le Misanthrope, avec Lambert Wilson

6,5/10
89
Le texte de Molière est mis ici à l’honneur, on l’entend en effet particulièrement bien. Le metteur en scène place les comédiens au cœur de sa proposition et les mots de Molière en profitent.
Un très fond de scène représentant une galerie des glaces, et quelques fauteuils, constituent le sobre et épuré décor.

Lambert Wilson campe un Alceste élégant et tourmenté. À la fois charmant et partagé, il tente de sortir de l’impasse dans laquelle sa relation avec Célimène le met. Son amour pour elle résistera-t-il à ses principes et ses valeurs ? Ou son penchant pour la belle, viendra-t-il adoucir sa rigidité pleine de bonne morale ?
On peut admirer le courage de Molière d’avoir présenté ce misanthrope si extrême et catégorique à la cour, ce personnage si en opposition avec les mœurs de l’époque.

Pair ailleurs, ce texte est encore d’une incroyable modernité : toute vérité est-elle bonne à dire ? Quelle doit être la part d’hypocrisie pour établir des relations humaines adaptées ? Et le silence et la flatterie doivent-ils prendre le pas sur la sincérité ?

A la fin de cette pièce, presque tous semblent perdants, très peu ayant compris l’utilité de la bonne mesure dans les rapports aux autres. Une comédie humaine très sombre. Pour autant, le metteur en scène réussi à mettre en avant tout le ridicule des personnages sans les rabaisser. Beaucoup de tendresse et d’indulgence dans sa vision.
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Oncle Vania fait les trois huit

Oncle Vania fait les trois huit

9/10
11
Un groupe de comédiens amateurs, tous issus de la même usine de robinets, décident cette année de monter Vania.
S’attaquer à Tchekhov ne fait pas peur à certains, ils n’en sont pas à leur première expérience – une des comédienne a déjà perdu quelques kilos en galopant lors d’un Feydeau monté il y a quelques années. En revanche d’autres ont plus de mal, ne comprennent pas toutes les subtilités de l’auteur russe et trouvent le texte difficile à apprendre.
Mais chacun a de bonnes raisons de se retrouver dans ce groupe. Cela les change de la chaîne et de leur quotidien et tous, malgré les événements, iront jusqu’au bout.

Le choix du texte n’est pas anodin, il reprend en effet la problématique de la servitude à un patron tout-puissant, situation malheureusement bien réelle dans ces usines éloignées de tout autre pôle économique où le travail est souvent synonyme de survie.

L’idée de base de cette création est originale et le texte très intéressant. Les personnages sont confrontés à l’actualité de leur vie d’ouvrier : l’usine menace de fermer, c’est la grève, l’occupation, la police…
L’usine est un élément contextuel de l’intrigue, sans en devenir le centre. Les personnages sont impactés, changés, blessés ou au contraire exaltés en raison ou à cause de ce que la situation leur fait vivre. Mais le théâtre reste l’élément principal, le fil conducteur.

Une chronique ouvrière développée de manière fine et inédite. Quelques très bons moments d’émotion aux côtés de cette troupe engagée. Une pièce riche, à la fois très drôle et touchante.
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La Réunification des Deux Corées

La Réunification des Deux Corées

9,5/10
21
On le sait, ce n’est un secret pour personne, Joel Pommerat est un génie. Génie de l’écriture, génie de la mise en scène et bien sûr, génie de la direction d’acteurs. Et de fait aucune surprise pour La réunification des deux Corées, c’est parfait.
La scénographie est en apparence très simple : Des gradins qui se font face, les spectateurs de chaque coté, laissant un immense couloir où les comédiens jouent, et bien sûr, comme toujours chez Pommerat, un jeu de lumière incroyable (création de Eric Soyer) qui délimitera les zones, créera des ambiances et façonnera des lieux. C’est d’une magnifique simplicité, à la fois efficace et presque magique (les changements de décors sont tellement rapides qu’ils semblent féériques). Notre regard est amené vers l’emplacement choisi, aucune distraction n’est possible, tout est concentré sur l’action.
Les comédiens sont tous incroyables, précis, impliqués, présents, tour à tour amusants et émouvants.
La pièce est riche de sens, c’est émouvant, intelligent, sensible, fin, grinçant et drôle. Une pièce complète est pleine.
Je me suis imaginée le même texte dit, joué, interprété différemment. En effet certaines scènes pourraient être mise en scène comme une pièce de boulevard, au premier degré et le rendu serait méconnaissable. C’est là toute la force, tout le talent de Pommerat et ses comédiens. Nous donner à voir l’invisible, nous dévoiler le non-dit. Nous montrer le singulier dans le quotidien.
Un chef-d’œuvre.
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En attendant Bojangles

En attendant Bojangles

8/10
62
Un couple, une rencontre, une histoire d’amour et un enfant qui raconte. Il raconte sa mère, son père, leur relation si forte et lui, au milieu de tout ce bonheur apparent, lui au milieu de cette famille si singulière.

Au début, on est un peu surpris par le ton et la présence de ce narrateur, à la fois acteur et spectateur de sa propre vie. Et puis les personnages se dessinent, les personnalités se dévoilent. On comprend ce que cette étrange famille a d’extraordinaire. On découvre les fêlures, les fragilités des personnages et on est touché en plein cœur. La richesse de leur relation, la force et l’amplitude de leur amour est bouleversante.

On est embarqué dans cette vie qu’est la leur, une vie déchaînée, libérée des contraintes et du conformisme. Une existence dans laquelle l’important est de vivre pleinement l’instant présent et de partager les moments de bonheur et de folie avec spontanéité et passion. On envie presque leur joie, leur naïveté et l’intensité de chaque moment vécu si pleinement. Mais la réalité les rattrape et en douceur, la chute s’installe, belle mais fatale.

Mister Bojangles et la voix chaude de Nina Simone accompagne cette famille fantasque et nous enveloppe de sa chaleur.
Cette pièce unique et originale est merveilleusement écrite et l’on comprend le succès public qu’a reçu le livre d’Olivier Bourdeaut dont est tiré la pièce. L’adaptation et la mise en scène de Victoire Berger-Perrin respecte et met en valeur le texte avec douceur et subtilité et les trois comédiens sont excellents.

Impossible de ne pas tomber sous le charme de cette comédie dramatique pleine de fantaisie de bienveillance.
Une pièce à la fois tendre, originale et poétique à ne pas rater.
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Le Canard à l’orange

Le Canard à l’orange

9/10
26
Ce soir, au théâtre de la Michodière, on sait ce que l’on va voir. Personne n’a été pris en traître, tout est clair : on va assister à du boulevard, du bon boulevard pur et dur, du boulevard comme avant, avec le mari, la femme et l’amant, les cris, les situations improbables, les revirements…

Et en effet, tout est là ! Même le joli clin d’œil que Nicolas Briançon nous fait à la fin des saluts pour présenter l’équipe à l’ancienne, termine de nous en assurer.
Une fois le genre posé, finalement, que donne en 2019 la reprise de cette pièce jouée entre autres par Poiret en 1979 ?

Eh bien c’est une réelle réussite. Le texte est savoureux, les effets, pauses et minauderies des comédiens font mouche. Nicolas Briançon, en particulier, s’amuse comme un petit fou et fait rire la galerie. Difficile en effet de ne pas tomber sous son charme : Badin est blagueur, il manipule son petit monde avec élégance. Les autres ne sont pas en reste ; François Vincentelli est excellent et terriblement drôle et Anne Charrier, Sophie Artur et Alice Dufour tiennent parfaitement leur rôle.
Mais la pièce est moins légère qu’elle n’y paraît et sous son enveloppe comique et frivole, on y trouve tout de même de vraies émotions et une analyse plutôt fine de la vie de couple. La personnalité des personnages est en effet plus complexe et approfondie qu’on ne pourrait le penser et l’histoire vraiment bien construite. C’est drôle mais pas que !

Une tragi-comédie réjouissante : on en redemande !
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