Ses critiques
207 critiques
9/10
Venir voir François Morel c’est un peu comme un dimanche après-midi au coin du feu.
C’est doux et familier, c’est plein de tendresse et de bienveillance. On est charmé par ses petites mimiques modestes et tendres.
On rit aussi, bien sûr, car il est drôle et que les textes de Devos sont savoureux. On les redécouvre d’ailleurs avec joie. François Morel s’en délecte et nous les offre avec plaisir. On en redemande : qu’il chante, parle ou même qu’il se taise, François Morel ne cesse de nous séduire. Et cette fois là comme les autres on est content de le retrouver.
C’est doux et familier, c’est plein de tendresse et de bienveillance. On est charmé par ses petites mimiques modestes et tendres.
On rit aussi, bien sûr, car il est drôle et que les textes de Devos sont savoureux. On les redécouvre d’ailleurs avec joie. François Morel s’en délecte et nous les offre avec plaisir. On en redemande : qu’il chante, parle ou même qu’il se taise, François Morel ne cesse de nous séduire. Et cette fois là comme les autres on est content de le retrouver.
8/10
C'est un extraterrestre que cette jolie comédienne touche à tout, pleine de justesse et de fantaisie ! Un spectacle tout en émotion et en poésie sur des sujets d’actualité !
Elle est vivante, engagée et impliquée. Elle est là pour nous, avec un message à nous faire passer. Elle le partage avec nous, le dépose à nos pieds, sans juger, sans gronder, juste pour prévenir et essayer de guérir. Il y a une sorte d’urgence dans son discours mais beaucoup de douceur et de simplicité.
La comédienne est juste et présente, elle nous entraîne dans son univers. Un mélange de féerie et d’ultra concret. Un tour de force !
A voir parce qu’il est urgent d’écouter ce genre de voix qui se lève et s’exprime, parce qu’il est urgent de le dire et surtout de le faire.
Le théâtre est outil de communication et de revendication et c’est utile !
Elle est vivante, engagée et impliquée. Elle est là pour nous, avec un message à nous faire passer. Elle le partage avec nous, le dépose à nos pieds, sans juger, sans gronder, juste pour prévenir et essayer de guérir. Il y a une sorte d’urgence dans son discours mais beaucoup de douceur et de simplicité.
La comédienne est juste et présente, elle nous entraîne dans son univers. Un mélange de féerie et d’ultra concret. Un tour de force !
A voir parce qu’il est urgent d’écouter ce genre de voix qui se lève et s’exprime, parce qu’il est urgent de le dire et surtout de le faire.
Le théâtre est outil de communication et de revendication et c’est utile !
8/10
Un étrange spectacle dans lequel nous entraîne Manon Kneusé, portée par les mots de Nathalie Fillion.
Un voyage imaginaire à la fois comique touchant et tragique.
Cassandre Archambault, personnage énigmatique, avance, tourne en rond, rebondit, recule, saute…
S’il est difficile parfois de la suivre, il est tout aussi impossible de ne pas l’accompagner.
À mi-chemin entre rêve et réalité, conscient et inconscient, elle nous entraîne dans son voyage initiatique à la recherche de réponses sur elle, sur le monde, la vie. Elle observe, compare, mesure, divague…
De très jolies ruptures rendent l’ensemble vivant et amusant. En une heure, Manon semble aller partout, au bout de tout et dans tous les sens. Comme si elle souhaitait poser toutes les questions qui lui sont passées par la tête depuis qu’elle est petite.
Une pièce solaire, portée par une comédienne engagée et joyeuse. Une performance poétique, drôle et pleine de fantaisie.
Un voyage imaginaire à la fois comique touchant et tragique.
Cassandre Archambault, personnage énigmatique, avance, tourne en rond, rebondit, recule, saute…
S’il est difficile parfois de la suivre, il est tout aussi impossible de ne pas l’accompagner.
À mi-chemin entre rêve et réalité, conscient et inconscient, elle nous entraîne dans son voyage initiatique à la recherche de réponses sur elle, sur le monde, la vie. Elle observe, compare, mesure, divague…
De très jolies ruptures rendent l’ensemble vivant et amusant. En une heure, Manon semble aller partout, au bout de tout et dans tous les sens. Comme si elle souhaitait poser toutes les questions qui lui sont passées par la tête depuis qu’elle est petite.
Une pièce solaire, portée par une comédienne engagée et joyeuse. Une performance poétique, drôle et pleine de fantaisie.
9/10
A l’entrée des spectateurs Kelly Rivière est déjà sur scène et son air pensif et inspiré nous intrigue déjà.
Et puis tout d’un coup elle se met à parler, un peu comme on plonge dans le grand bain, sans transition et surtout sans retour possible et tout de suite on a envie de l’écouter, d’en savoir plus, de comprendre et de découvrir son histoire.
Kelly Rivière, comédienne de cette Irish Story, en est aussi l’auteure. Cette histoire c’est en partie la sienne. Une histoire qui a pour base ses interrogations et ses recherches sur la disparition de son propre grand père. Ces questionnements l’ont amenée sur un plateau, parce qu’en parler et inventer la part du mystère qu’elle n’avait pu découvrir était un soulagement.
Kelly Ruisseau, personnage de ce récit, nous entraîne donc derrière elle à la recherche de ses origines. Elle a désespérément besoin de combler le trou noir qu’a laissé son grand-père disparu. Elle va lutter avec persévérance contre tous les obstacles qui se présentent (résistance de sa mère, refus violent de sa grand-mère…) pour tenter de découvrir la vérité. Son objectif : savoir qui était vraiment ce personnage énigmatique dont on ne parle jamais dans la famille.
Une histoire à la fois captivante et touchante. La comédienne, sensible et drôle, nous guide dans sa quête. On ne la quitte pas du début à la fin, 1h25 d’histoire, d’aventure, de passion, de questions, de larmes, de rires…
Quelle partie de nous se construit à partir de l’histoire de notre famille ? Quel héritage nous laissent les souffrances de nos ancêtres ?
Une fiction autobiographique, une épopée moderne sur fond d’exil, de double culture, de difficultés d’insertion et de secret de famille. Une pièce passionnante et touchante, magnifiquement interprétée.
Et puis tout d’un coup elle se met à parler, un peu comme on plonge dans le grand bain, sans transition et surtout sans retour possible et tout de suite on a envie de l’écouter, d’en savoir plus, de comprendre et de découvrir son histoire.
Kelly Rivière, comédienne de cette Irish Story, en est aussi l’auteure. Cette histoire c’est en partie la sienne. Une histoire qui a pour base ses interrogations et ses recherches sur la disparition de son propre grand père. Ces questionnements l’ont amenée sur un plateau, parce qu’en parler et inventer la part du mystère qu’elle n’avait pu découvrir était un soulagement.
Kelly Ruisseau, personnage de ce récit, nous entraîne donc derrière elle à la recherche de ses origines. Elle a désespérément besoin de combler le trou noir qu’a laissé son grand-père disparu. Elle va lutter avec persévérance contre tous les obstacles qui se présentent (résistance de sa mère, refus violent de sa grand-mère…) pour tenter de découvrir la vérité. Son objectif : savoir qui était vraiment ce personnage énigmatique dont on ne parle jamais dans la famille.
Une histoire à la fois captivante et touchante. La comédienne, sensible et drôle, nous guide dans sa quête. On ne la quitte pas du début à la fin, 1h25 d’histoire, d’aventure, de passion, de questions, de larmes, de rires…
Quelle partie de nous se construit à partir de l’histoire de notre famille ? Quel héritage nous laissent les souffrances de nos ancêtres ?
Une fiction autobiographique, une épopée moderne sur fond d’exil, de double culture, de difficultés d’insertion et de secret de famille. Une pièce passionnante et touchante, magnifiquement interprétée.
9/10
Difficile de décrire cette pièce, électron libre, à la fois surréaliste et drolatique.
Sébastien Thiéry, l’auteur de cet ovni, a son univers bien à lui, inclassable.
Le texte est joussif, direct, sans fioritures et va à l’essentiel. Les relations sont épurées, et libres. Tout semble simple et clair dans cet univers étrange. Les répliques percutantes font mouche et les situations improbables se succèdent, plus étonnantes les unes que les autres.
La pièce est une succession de sketchs dans lesquels les deux personnages vivent tour à tour des petites aventures d’un quotidien absurde et décalé. Ces scènes pourraient se passer dans le futur ou dans un univers parallèle. Pour les personnages pourtant, tout semble normal, logique et habituel. Ce sont des petits, des isolés, des inaptes, des imbéciles heureux, des gentils inoffensifs. Ils ne se révoltent jamais mais acceptent leur réalité avec calme et même bonheur.
Ils sont terriblement pathétiques mais étrangement on ne les plaint pas car ils semblent sympathiques et heureux. Ils sont finalement assez émouvants et touchants.
C’est pourtant une vision assez sombre qui plane derrière l’aspect comique de ce spectacle. On assiste en effet à de petites tragédies du quotidien, situations insolites et absurdes que les personnages traversent tranquillement avec dérision et résignation.
C’est ce décalage bien sûr qui est hilarant. Le jeu hyper naturel des comédiens Éric Verdin et Renaud Danner y est d’ailleurs pour beaucoup. C’est subtil et intelligent.
Une pièce loufoque et cocasse.
On rit beaucoup !
Sébastien Thiéry, l’auteur de cet ovni, a son univers bien à lui, inclassable.
Le texte est joussif, direct, sans fioritures et va à l’essentiel. Les relations sont épurées, et libres. Tout semble simple et clair dans cet univers étrange. Les répliques percutantes font mouche et les situations improbables se succèdent, plus étonnantes les unes que les autres.
La pièce est une succession de sketchs dans lesquels les deux personnages vivent tour à tour des petites aventures d’un quotidien absurde et décalé. Ces scènes pourraient se passer dans le futur ou dans un univers parallèle. Pour les personnages pourtant, tout semble normal, logique et habituel. Ce sont des petits, des isolés, des inaptes, des imbéciles heureux, des gentils inoffensifs. Ils ne se révoltent jamais mais acceptent leur réalité avec calme et même bonheur.
Ils sont terriblement pathétiques mais étrangement on ne les plaint pas car ils semblent sympathiques et heureux. Ils sont finalement assez émouvants et touchants.
C’est pourtant une vision assez sombre qui plane derrière l’aspect comique de ce spectacle. On assiste en effet à de petites tragédies du quotidien, situations insolites et absurdes que les personnages traversent tranquillement avec dérision et résignation.
C’est ce décalage bien sûr qui est hilarant. Le jeu hyper naturel des comédiens Éric Verdin et Renaud Danner y est d’ailleurs pour beaucoup. C’est subtil et intelligent.
Une pièce loufoque et cocasse.
On rit beaucoup !