Ses critiques
207 critiques
7,5/10
Première création originale de la RB Dance Company, STORIES est un spectacle de qualité.
Le public de la salle frétille, la compagnie est connue grâce à « Un incroyable talent » et les danseurs sont acclamés dès leur entrée. Mais ce n’est pas si évident de passer d’un passage télé de 5 minutes à une heure pleine de spectacle. Le talent de Romain Rachline Borgeaud réussit ce pari.
On assiste à une succession de tableaux, mêlant à la fois claquettes et jazz urbain. C’est un style chorégraphique très personnel et très original, incluant des numéros de claquettes modernes et bourrés d’énergie. On sent un vrai souci du détail et une réelle recherche de perfection sur l’ensemble du spectacle : les décors ingénieux servent parfaitement la scénographie ; les costumes et la création lumineuse sont soignés ; la partition musicale est spécialement composée pour le spectacle et même si elle est un brin monotone elle accompagne parfaitement l’ensemble. Les chorégraphies sont appliquées et on imagine l’énorme travail fourni pour ce spectacle. Beaucoup de talent et d’engagement de la part des danseurs. Un spectacle généreux.
On passe une heure très agréable en leur compagnie. Une énergie époustouflante pour cette belle performance
Le public de la salle frétille, la compagnie est connue grâce à « Un incroyable talent » et les danseurs sont acclamés dès leur entrée. Mais ce n’est pas si évident de passer d’un passage télé de 5 minutes à une heure pleine de spectacle. Le talent de Romain Rachline Borgeaud réussit ce pari.
On assiste à une succession de tableaux, mêlant à la fois claquettes et jazz urbain. C’est un style chorégraphique très personnel et très original, incluant des numéros de claquettes modernes et bourrés d’énergie. On sent un vrai souci du détail et une réelle recherche de perfection sur l’ensemble du spectacle : les décors ingénieux servent parfaitement la scénographie ; les costumes et la création lumineuse sont soignés ; la partition musicale est spécialement composée pour le spectacle et même si elle est un brin monotone elle accompagne parfaitement l’ensemble. Les chorégraphies sont appliquées et on imagine l’énorme travail fourni pour ce spectacle. Beaucoup de talent et d’engagement de la part des danseurs. Un spectacle généreux.
On passe une heure très agréable en leur compagnie. Une énergie époustouflante pour cette belle performance
8/10
La forme de la pièce est originale, et l’actrice, installée dans le public, donne le ton avant même de démarrer. Gerry, personnage féminin, la trentaine, incarné en alternance par Diane Bonnot et Géraldine Martineau a besoin de réconfort, d’une oreille attentive et de conseils, bref elle a besoin du public.
Elle souhaite progresser, grâce à l’analyse de ses expériences amoureuses pour enfin rencontrer l’amour. Le public est gentiment sollicité pour l’aider à comprendre ce qui déraille dans ses relations avec les hommes. Pour cela Gerry va se raconter, rejouer devant nous certains passages particulièrement humiliants ou traumatisants de ses histoires amoureuses passées. La comédienne, à la fois naïve et charmante nous fait rire, nous émeut et nous touche.
Ce mélange de joyeuseté et de naïveté, toujours sur le fil entre drôlerie et noirceur est troublant et émouvant. Elle est trop gentille, trop mignonne, trop manipulable mais elle a aussi envie d’apprendre à dire non. Elle raconte tout ça sans arrière-pensée, voyant toujours le bon côté des choses, un peu étonnée que cela ne fonctionne pas.
Et c’est ce qui fait le charme de cette pièce, Géraldine Martinaux (qui jouait le soir où nous étions présents), à la fois lumineuse et fragile, nous embarque dans ses petites histoires qui alterne tendresse et perversité.
C’est l’histoire d’une trentenaire remplie de contradictions et de doutes qui cherche l’amour en vain. C’est l’histoire de mauvaises rencontres, d’aventures malveillantes et malsaines, de relations consommables, toxiques ou simplement sans âme. Et l’on rit malgré la noirceur de certains passages.
C’est un spectacle sensible, poétique et très fin.
Un très joli moment de théâtre.
Elle souhaite progresser, grâce à l’analyse de ses expériences amoureuses pour enfin rencontrer l’amour. Le public est gentiment sollicité pour l’aider à comprendre ce qui déraille dans ses relations avec les hommes. Pour cela Gerry va se raconter, rejouer devant nous certains passages particulièrement humiliants ou traumatisants de ses histoires amoureuses passées. La comédienne, à la fois naïve et charmante nous fait rire, nous émeut et nous touche.
Ce mélange de joyeuseté et de naïveté, toujours sur le fil entre drôlerie et noirceur est troublant et émouvant. Elle est trop gentille, trop mignonne, trop manipulable mais elle a aussi envie d’apprendre à dire non. Elle raconte tout ça sans arrière-pensée, voyant toujours le bon côté des choses, un peu étonnée que cela ne fonctionne pas.
Et c’est ce qui fait le charme de cette pièce, Géraldine Martinaux (qui jouait le soir où nous étions présents), à la fois lumineuse et fragile, nous embarque dans ses petites histoires qui alterne tendresse et perversité.
C’est l’histoire d’une trentenaire remplie de contradictions et de doutes qui cherche l’amour en vain. C’est l’histoire de mauvaises rencontres, d’aventures malveillantes et malsaines, de relations consommables, toxiques ou simplement sans âme. Et l’on rit malgré la noirceur de certains passages.
C’est un spectacle sensible, poétique et très fin.
Un très joli moment de théâtre.
7/10
Le côté absurde et même parfois surréaliste apporte de l'originalité à la pièce.
Le rythme est enlevé, sans temps mort grâce à l’écriture fine et rapide de David Foenkinos et à la mise en scène précise et efficace de Nicolas Briançon. Les répliques fusent, on rit souvent.
Les acteurs sont justes et Julien Boisselier est particulièrement drôle dans la 1ère partie.
On découvre une pièce à tiroir, moins linéaire et prévisible qu’on pourrait penser même si au bout d’un moment la situation devient un peu redondante.
Les personnages sont bien (trop ?) tranchés : Le manipulateur, le faible et la femme un peu bête au milieu. Le scénario de la pièce réserve quelques surprises (heureusement) jusqu’à la fin.
Pour résumer, c’est une pièce un peu légère mais agréable et divertissante.
Le rythme est enlevé, sans temps mort grâce à l’écriture fine et rapide de David Foenkinos et à la mise en scène précise et efficace de Nicolas Briançon. Les répliques fusent, on rit souvent.
Les acteurs sont justes et Julien Boisselier est particulièrement drôle dans la 1ère partie.
On découvre une pièce à tiroir, moins linéaire et prévisible qu’on pourrait penser même si au bout d’un moment la situation devient un peu redondante.
Les personnages sont bien (trop ?) tranchés : Le manipulateur, le faible et la femme un peu bête au milieu. Le scénario de la pièce réserve quelques surprises (heureusement) jusqu’à la fin.
Pour résumer, c’est une pièce un peu légère mais agréable et divertissante.
9,5/10
Grégory Gadebois nous livre une interprétation magistrale tout en retenu et subtilité.
Un texte touchant.
Une mise en scène qui va à l’essentiel, sobre et efficace.
Une pièce hypnotisante et intense. On en sort bouleversé !
On est complètement emporté par l’intensité et l’originalité de l’histoire.
A voir !
Un texte touchant.
Une mise en scène qui va à l’essentiel, sobre et efficace.
Une pièce hypnotisante et intense. On en sort bouleversé !
On est complètement emporté par l’intensité et l’originalité de l’histoire.
A voir !
8/10
On assiste avec cette pièce à un conte moderne, une leçon de vie, une alerte sociale.
La violence ne permet pas le dialogue, la prise de pouvoir n’est pas une solution durable et l’issue est inéluctable.
L’adaptation par le metteur en scène Frédéric Fage du film de Jean Paul Lilienfeld "La journée de la jupe" (sorti en 2009) est une très bonne idée. C’est un sujet toujours d’actualité... rien n’a vraiment changé. Les problématiques d’éducation, les difficultés vécues par ces petits enfants d’immigrés qui cherchent encore leur identité entre leurs origines et leur pays de naissance, la souffrance des femmes dans cette société machiste.
Véritable thriller social, la pièce s’orchestre autour des différents rapports de force entre les protagonistes. Chacun remplit son rôle, chaque personnage étant à la fois chargé de convictions et de certitudes, de vulnérabilité et de doutes.
C’est ce qui fait la force de cette pièce: la fragilité de la situation, la possibilité que tout peut basculer dans un sens ou dans un autre…
La mise en scène est fluide et efficace. Le huis clos très bien représenté, le négociateur à la fois présent et clairement extérieur à la pièce.
Les moments de danse sont très fort, expression des non dits et des souffrances internes.
Une pièce très intéressante, une mise en garde nécessaire, une belle piqûre de réalité.
La violence ne permet pas le dialogue, la prise de pouvoir n’est pas une solution durable et l’issue est inéluctable.
L’adaptation par le metteur en scène Frédéric Fage du film de Jean Paul Lilienfeld "La journée de la jupe" (sorti en 2009) est une très bonne idée. C’est un sujet toujours d’actualité... rien n’a vraiment changé. Les problématiques d’éducation, les difficultés vécues par ces petits enfants d’immigrés qui cherchent encore leur identité entre leurs origines et leur pays de naissance, la souffrance des femmes dans cette société machiste.
Véritable thriller social, la pièce s’orchestre autour des différents rapports de force entre les protagonistes. Chacun remplit son rôle, chaque personnage étant à la fois chargé de convictions et de certitudes, de vulnérabilité et de doutes.
C’est ce qui fait la force de cette pièce: la fragilité de la situation, la possibilité que tout peut basculer dans un sens ou dans un autre…
La mise en scène est fluide et efficace. Le huis clos très bien représenté, le négociateur à la fois présent et clairement extérieur à la pièce.
Les moments de danse sont très fort, expression des non dits et des souffrances internes.
Une pièce très intéressante, une mise en garde nécessaire, une belle piqûre de réalité.