- Théâtre contemporain
- Béliers Parisiens
- Paris 18ème
top5 (1)
La journée de la jupe

8,4/10
86%
- Béliers Parisiens
- 14bis, rue Sainte-Isaure
- 75018 Paris
- Jules Joffrin (l.12)
Itinéraire
Billets de 22,00 à 38,00 €
Evénement plus programmé pour le moment
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Sonia Bergerac est professeure de français dans un collège de banlieue sensible et s’obstine à venir en cours en jupe malgré les conseils du proviseur.
Dépassée par l’attitude de ses élèves ingérables, au bord de la crise de nerf, elle tente tant bien que mal de faire son cours.
Mais lorsqu’elle trouve un pistolet dans le sac d’un de ses élèves, elle s'en empare et, involontairement, tire sur l'un d'entre eux. Paniquée, elle prend la classe en otage...
Toutes les critiques
La proposition est d’une telle intelligence qu’on se demande parfois si on assiste pas à un reportage en direct.
Les comédiens sont troublants. La situation étouffante. Impossible de détourner le regard. La réalité est là.
Je me suis laissé cueillir et mon esprit deux jours après continue de vagabonder en pensant à cette pièce.
Mémorable.
Les comédiens sont troublants. La situation étouffante. Impossible de détourner le regard. La réalité est là.
Je me suis laissé cueillir et mon esprit deux jours après continue de vagabonder en pensant à cette pièce.
Mémorable.
Magistrale Claque !!!
10 ans après, le sujet est tout aussi brûlant sinon plus. La situation n’a malheureusement pas évolué. Le jeu des acteurs est incroyablement précis. Il ne lâche rien du début à la fin. Nous sommes nous-mêmes pris en otage. Un théâtre réaliste, vibrant, empreints d’une très forte émotion.
C’est ce que j’ai vu le plus costaud en 50 ans de théâtre.
10 ans après, le sujet est tout aussi brûlant sinon plus. La situation n’a malheureusement pas évolué. Le jeu des acteurs est incroyablement précis. Il ne lâche rien du début à la fin. Nous sommes nous-mêmes pris en otage. Un théâtre réaliste, vibrant, empreints d’une très forte émotion.
C’est ce que j’ai vu le plus costaud en 50 ans de théâtre.
Dans un lycée de banlieue difficile, après multiples provocations et brimades, une professeure de français se saisit d’un pistolet trouvé dans le sac d’un élève et les prend en otage. Sonia Bergerac tente alors de faire cours par la force…
Adapté du film de Jean Paul Lilienfeld "La journée de la jupe" (2009), le spectacle expose sur scène une violence sociale qui très vite prend corps et envahit tout l’espace du plateau. Personne ne s’écoute ni se ne comprend, la situation dégénère. Les jeunes acteurs Hugo Benhamou-Pépin, Amélia Ewu, Sarah Ibrahim, Sylvia Gnahoua et Abdulah Sissoko sont impressionnants par leur jeu agressif et vindicatif et Lancelot Cherer se démarque par ses mouvements de danse nerveux et habités.
La mise en scène de Frédéric Fage est simple et efficace, en jeu de lumières et en tensions. Dans le rôle de la professeure Sonia Bergerac, l’actrice Gaëlle Billaut-Danno fait preuve de sang-froid mêlé à un désespoir sans nom.
Un difficile exercice se joue sur scène, pourtant quelque chose ne prend pas tout à fait, peut-être le sujet joué ainsi parait-il un peu essoré, déjà vu. Le film se suffisait peut-être à lui-même pour montrer notre impuissance à enrayer ces situations qui, depuis 10 ans, sont restées déplorablement les mêmes. On aurait pu imaginer au théâtre un rappel à la réalité moins coup de poing et jouant plus sur la tension du huis clos, plus en subtilité.
Adapté du film de Jean Paul Lilienfeld "La journée de la jupe" (2009), le spectacle expose sur scène une violence sociale qui très vite prend corps et envahit tout l’espace du plateau. Personne ne s’écoute ni se ne comprend, la situation dégénère. Les jeunes acteurs Hugo Benhamou-Pépin, Amélia Ewu, Sarah Ibrahim, Sylvia Gnahoua et Abdulah Sissoko sont impressionnants par leur jeu agressif et vindicatif et Lancelot Cherer se démarque par ses mouvements de danse nerveux et habités.
La mise en scène de Frédéric Fage est simple et efficace, en jeu de lumières et en tensions. Dans le rôle de la professeure Sonia Bergerac, l’actrice Gaëlle Billaut-Danno fait preuve de sang-froid mêlé à un désespoir sans nom.
Un difficile exercice se joue sur scène, pourtant quelque chose ne prend pas tout à fait, peut-être le sujet joué ainsi parait-il un peu essoré, déjà vu. Le film se suffisait peut-être à lui-même pour montrer notre impuissance à enrayer ces situations qui, depuis 10 ans, sont restées déplorablement les mêmes. On aurait pu imaginer au théâtre un rappel à la réalité moins coup de poing et jouant plus sur la tension du huis clos, plus en subtilité.
Pas facile d'oublier le film avec Isabelle Adjani. Pourtant une fois rentré dans l'histoire, on est pris par la remarquable l'interprétation de Gaëlle Billaut-Danno et des jeunes comédiens qui sont criants de vérité. Comme moi vous allez revivre avec émotion la bouleversante histoire de cette prof de français qui pète les plombs face à l'intolérance de ses élèves.
Un bel exemple de la violence de notre société contemporaine.
Un bel exemple de la violence de notre société contemporaine.
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