Ses critiques
207 critiques
8/10
Z. vient tout juste d’être grand-père. Il se décide alors à enregistrer pour son fils, sur bandes magnétiques, un souvenir gravé à jamais dans sa mémoire : sa rencontre avec un père et son jeune garçon dans le train qui les conduisait aux camps de la mort. Le temps du trajet, ignorant le chaos qui s’installe de jour en jour dans le wagon, ce père va profiter de chaque instant pour transmettre à son fils l’essentiel de ce qui aurait pu faire de lui un homme.
Le comédien est seul, dans un décor fait de bric et de broc, une scénographie chargée comme autant de bagages et de souvenirs à porter. Les horloges sont arrêtées comme si le temps s’était figé.
Il raconte. C’est une confession, un récit initiatique, qu’il fait sur une bande audio à l’attention de son fils qui vient à son tour d’être papa.
On est captivé par David Bricourt particulièrement inspiré qui nous offre ce moment suspendu. Joué sans patho ni exagération on est transpercé par la puissance et la poésie du texte. C’est un conte intime, tout en sensibilité, une véritable ode à la vie.
Une pièce très émouvante et une superbe interprétation pleine de sincérité et de justesse.
Le comédien est seul, dans un décor fait de bric et de broc, une scénographie chargée comme autant de bagages et de souvenirs à porter. Les horloges sont arrêtées comme si le temps s’était figé.
Il raconte. C’est une confession, un récit initiatique, qu’il fait sur une bande audio à l’attention de son fils qui vient à son tour d’être papa.
On est captivé par David Bricourt particulièrement inspiré qui nous offre ce moment suspendu. Joué sans patho ni exagération on est transpercé par la puissance et la poésie du texte. C’est un conte intime, tout en sensibilité, une véritable ode à la vie.
Une pièce très émouvante et une superbe interprétation pleine de sincérité et de justesse.
8/10
Le souffleur, c’est l’histoire d’Ildebrando Biribò, souffleur de la première représentation mondiale de Cyrano de Bergerac au théâtre de la porte Saint-Martin. Ce soir-là, à la fin de la représentation, on le trouva mort dans son trou.
Un début clownesque pour cette pièce qui fait salle comble, le bouche à oreille fonctionne et la salle réagit bien aux pitreries du comédien.
Le texte d’Emmanuel Vacca est à la fois poétique et drôle.
La mise en scène efficace est accompagnée d’une très jolie mise en lumière.
C’est une idée très originale que de faire vivre cette profession oubliée grâce à l’histoire de ce souffleur dont personne ne se souvient. Donner la voix aux laissés pour compte, aux invisibles…
Même si l’histoire part un peu dans tous les sens on suit tranquillement les réflexions et questionnement de ce personnage haut en couleur jusqu’à sa propre fin. Une pièce très agréable.
Un début clownesque pour cette pièce qui fait salle comble, le bouche à oreille fonctionne et la salle réagit bien aux pitreries du comédien.
Le texte d’Emmanuel Vacca est à la fois poétique et drôle.
La mise en scène efficace est accompagnée d’une très jolie mise en lumière.
C’est une idée très originale que de faire vivre cette profession oubliée grâce à l’histoire de ce souffleur dont personne ne se souvient. Donner la voix aux laissés pour compte, aux invisibles…
Même si l’histoire part un peu dans tous les sens on suit tranquillement les réflexions et questionnement de ce personnage haut en couleur jusqu’à sa propre fin. Une pièce très agréable.
6,5/10
Une pièce intéressante sur le rapport mère fille. Distribution inégale.
7,5/10
Cet hiver, c’est Broadway à Paris, enfin tout du moins au Théâtre de Paris
La première chose que l’on peut dire de ce spectacle c’est qu’il s’agit d’un spectacle de qualité. Tout est étudié et l’on sent l’énorme travail de l’ensemble des équipes : les comédiens/chanteurs, les musiciens, le décor, la lumière, les costumes…tout est très soigné.
C’est farfelu et déjanté et l’on peut décider de ne pas rire de l’humour décalé et un peu vieilli de Mel Brooks, ou d’être choqué par la grossièreté et l’usage un peu abusif des clichés (sur les gays et les cougars en particulier) et puis l’on peut aussi accepter de prendre l’ensemble au 2nd degré et de profiter de la beauté du résultat final. Le principal c’est de ne pas se prendre au sérieux, on est là pour s’amuser.
Le livret a été adaptée et la pièce est à la fois une satire et un bel hommage au monde du Théâtre, avec des clins d’œil à des références typiquement française.
C’est un spectacle ambitieux avec des décors somptueux, des musiciens en live, 16 acteurs/chateurs/danseurs sur le plateau… un effet wouahhh appréciable !
Comme souvent dans les mises en scène de Michaelik tout semble fluide et hyper rodé. Les changements de décor se font en un battement de cils et les lieux prennent vie comme par magie.
Les tableaux se succèdent à un rythme cadencé, certains sont excellents, d’autres un peu plus long.
Et l’on sourit beaucoup, ce qui fait du bien (ne serait-ce qu’en lisant les affiches au mur du bureau du producteurs : La chatte sur un toit tiède, Souvent l’hiver prochain…).
C’est à la fois très professionnel et très généreux.
On se croirait transporté à Broadway et c’est vraiment rare à Paris ! Un bon divertissement pour les fêtes de fin d’années.
La première chose que l’on peut dire de ce spectacle c’est qu’il s’agit d’un spectacle de qualité. Tout est étudié et l’on sent l’énorme travail de l’ensemble des équipes : les comédiens/chanteurs, les musiciens, le décor, la lumière, les costumes…tout est très soigné.
C’est farfelu et déjanté et l’on peut décider de ne pas rire de l’humour décalé et un peu vieilli de Mel Brooks, ou d’être choqué par la grossièreté et l’usage un peu abusif des clichés (sur les gays et les cougars en particulier) et puis l’on peut aussi accepter de prendre l’ensemble au 2nd degré et de profiter de la beauté du résultat final. Le principal c’est de ne pas se prendre au sérieux, on est là pour s’amuser.
Le livret a été adaptée et la pièce est à la fois une satire et un bel hommage au monde du Théâtre, avec des clins d’œil à des références typiquement française.
C’est un spectacle ambitieux avec des décors somptueux, des musiciens en live, 16 acteurs/chateurs/danseurs sur le plateau… un effet wouahhh appréciable !
Comme souvent dans les mises en scène de Michaelik tout semble fluide et hyper rodé. Les changements de décor se font en un battement de cils et les lieux prennent vie comme par magie.
Les tableaux se succèdent à un rythme cadencé, certains sont excellents, d’autres un peu plus long.
Et l’on sourit beaucoup, ce qui fait du bien (ne serait-ce qu’en lisant les affiches au mur du bureau du producteurs : La chatte sur un toit tiède, Souvent l’hiver prochain…).
C’est à la fois très professionnel et très généreux.
On se croirait transporté à Broadway et c’est vraiment rare à Paris ! Un bon divertissement pour les fêtes de fin d’années.