Ses critiques
10 critiques
6/10
Cette pièce se distingue par des scènes comiques très réussies (même on tombe parfois dans la caricature), quelques répliques caustiques désopilantes, des très bonnes interactions avec le public et de supers acteurs qui excellent dans ce registre comique.
En revanche, dès qu'on sort du comique, c'est beaucoup moins convainquant, avec un début franchement ennuyant, de de looongs passages mièvres pas très bien écrits, et des scènes musicales complètement ratées et dispensables.
Bref, c'est drôle et divertissant et on a passé une bonne soirée, mais moins bien que "dernier coup de ciseaux", et un peu faible dans l'écriture et l'interprétation par moment.
En revanche, dès qu'on sort du comique, c'est beaucoup moins convainquant, avec un début franchement ennuyant, de de looongs passages mièvres pas très bien écrits, et des scènes musicales complètement ratées et dispensables.
Bref, c'est drôle et divertissant et on a passé une bonne soirée, mais moins bien que "dernier coup de ciseaux", et un peu faible dans l'écriture et l'interprétation par moment.
9/10
Drôle, entraînant et très bien mis en scène : que demander de plus.
Je n'ai mis que 9/10 car j'ai eu le "Douanier Rousseau" dans la tête pendant des semaines après le spectacle, ce n'est pas loyal.
Je n'ai mis que 9/10 car j'ai eu le "Douanier Rousseau" dans la tête pendant des semaines après le spectacle, ce n'est pas loyal.
4/10
La mise en scène bien trouvée et l'excellent bon jeu d’acteur ne parviennent pas à sauver un texte daté auquel je n'ai pas du tout réussi à accrocher.
Les histoires de Jacques et son maître sont juste vraiment inintéressantes. La patte de Kundera, qui tente d'adapter au théâtre le caractère elliptique et mise en abîme du roman en perçant régulièrement le quatrième mur, était peut-être novatrice dans les années 80, mais là j'ai juste trouvé ça lourd.
Bref, je n'ai jamais réussi à accrocher, dommage ...
Les histoires de Jacques et son maître sont juste vraiment inintéressantes. La patte de Kundera, qui tente d'adapter au théâtre le caractère elliptique et mise en abîme du roman en perçant régulièrement le quatrième mur, était peut-être novatrice dans les années 80, mais là j'ai juste trouvé ça lourd.
Bref, je n'ai jamais réussi à accrocher, dommage ...
10/10
Superbe pièce, un texte délicieux où l'on retrouve tout l'art de la formule d'Oscar Wilde, délivré de manière remarquable par la troupe complice et extrêmement drôle.
Du théâtre de boulevard renouvelé avec humour anglais et une pointe d'absurde : allez-y absolument.
A noter : le jeu des acteurs et régulièrement volontairement surjoué (que ce soit dans les accents british, les réactions face aux rebondissements, etc.) : j'ai adoré car c'est bien maîtrisé et contribue au caractère autodérisoire de la pièce, mais cela pourrait rebuter certains spectateurs allergiques à ce type de jeu.
Du théâtre de boulevard renouvelé avec humour anglais et une pointe d'absurde : allez-y absolument.
A noter : le jeu des acteurs et régulièrement volontairement surjoué (que ce soit dans les accents british, les réactions face aux rebondissements, etc.) : j'ai adoré car c'est bien maîtrisé et contribue au caractère autodérisoire de la pièce, mais cela pourrait rebuter certains spectateurs allergiques à ce type de jeu.
7,5/10
Jolie pièce, et beau duo d'acteur. On se laisse emporter à Nohant par un scénario original et sensible.
Béatrice Agenin incarne avec brio les différents personnages, passant de l'un à l'autre avec une agilité remarquable, sans jamais perdre le spectateur. Si le personnage de la jeune Marie des Poules m'a paru un peu bancal (un peu trop caricatural dans le rôle comme dans l'interprétation de la jeune "fille de la campagne" niaise et naïve), j'ai par contre été particulièrement épris de l'interprétation de George Sand, avec des répliques truculentes parfaitement délivrées qui font esclaffer le public.
Si le décor de Nohant est valorisé par une superbe mise en lumière qui distille des ambiance prenantes, je suis par contre beaucoup moins emballé par les choix de mise en scène : la maison de poupée ou les jeux de marionnettes n'ont que peu d'intérêt et ne servent pas particulièrement le scénario ni le jeu, la pièce aurait gagné à être plus épurée sur ce point.
Béatrice Agenin incarne avec brio les différents personnages, passant de l'un à l'autre avec une agilité remarquable, sans jamais perdre le spectateur. Si le personnage de la jeune Marie des Poules m'a paru un peu bancal (un peu trop caricatural dans le rôle comme dans l'interprétation de la jeune "fille de la campagne" niaise et naïve), j'ai par contre été particulièrement épris de l'interprétation de George Sand, avec des répliques truculentes parfaitement délivrées qui font esclaffer le public.
Si le décor de Nohant est valorisé par une superbe mise en lumière qui distille des ambiance prenantes, je suis par contre beaucoup moins emballé par les choix de mise en scène : la maison de poupée ou les jeux de marionnettes n'ont que peu d'intérêt et ne servent pas particulièrement le scénario ni le jeu, la pièce aurait gagné à être plus épurée sur ce point.
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