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Christel Pistre
Christel Pistre
Théâtrholic
54 ans
6 espions
espionner Ne plus espionner
Théâtreuse
  • Son Balcon
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  • Ses filatures / espions

Ses critiques

214 critiques
Sur l'autre rive

Sur l'autre rive

8/10
8
La fête qui se déroule en face dans la Mouette

Cyril Teste nous propose une adaptation libre de Platonov. Il part de la fête qui se déroule sur l’autre rive du lac dans la Mouette. Nous sommes dans une fête et suivons les différents personnages. Micha est un beau parleur, manipulateur qui trompe honteusement sa femme. Il était promu à une belle carrière mais a choisi une vie confortable. Micha est l’anti-héros de l’histoire aux accents prétentieux cependant. Sa femme est en admiration de Micha jusqu’à une grande naïveté. Anna est une veuve ruinée qui souhaite vendre sa demeure où se déroule la fête. Elle est courtisée par un riche homme. Les autres personnages tournent dans cette histoire avec leur histoire. Les vies se croisent et évoluent devant nous.

Nous assistons à cette fête. L’histoire nous laissera avec les personnages, les différentes histoires sans vraiment nous mener jusqu’au bout. On saute d’un moment de vie à l’autre. C’est un parti pris qui peut déranger.

La mise en scène est très bien menée. Bien entendu, on mélange vidéo et théâtre devant nous. C’est astucieusement fait, soigné. On retrouve enfin les procédés classiques de Cyril Teste : vidéo, gros plans, musique et théâtre. La vidéo est astucieuse avec des panneaux qui bougent. La vidéo nous centre sur chaque histoire au sein de la fête. Des personnes du public assurent la foule de la fête. Il faut reconnaître qu’on se perd par moments afin de savoir où sont les protagonistes filmés mais c’est volontaire.

J’ai apprécié la mise en scène qui reprend les classiques de Cyril Teste et qui nous ramène à ce qui a été si plaisant par le passé. J’ai pu reprocher une tendance à sortir la partie théâtre et à exagérer la vidéo. Là, l’équilibre est retrouvé.

Toutefois, on revient au classique dans une histoire qui n’a pas de grands points saillants. Aussi, cela m’a laissé l’impression de revoir les bases de Cyril Teste sans beaucoup d’innovation.

J’ai aimé même si on peut reprocher le manque de surprise. J’ai été ravie de ce retour aux sources.
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La serva amorosa

La serva amorosa

6,5/10
8
Fidélité, intégrité, stratégies et amour

Catherine Hiegel monte la serva amorosa de Goldoni après avoir interprété le rôle de Coraline il y a 30 ans. Elle transmet le flambeau à Isabelle Carré.

Ayant une grande confiance dans la créativité de Catherine Hiegel, je suis restée surprise par l’orientation de la pièce présentée. Goldoni est un roi de la comédie, transmetteur de la Comedia Dell’Arte. Il est vrai que la serva amorosa est un texte plus sérieux de Goldoni, mais de là à minimiser autant la comédie, je suis restée surprise. Goldoni casse les codes de l’époque dans cette pièce car la grande protagoniste est Coraline, une femme. Le lien final avec le discours féministe à tendance « Me too » m’a paru un peu tiré par les cheveux pour coller à l’actualité.

La proposition est ici une pièce presque sérieuse. Isabelle Carré est froide, calculatrice. C’est l’aspect machiavélique qui ressort bien plus qu’un aspect comédie. Alors, bien sûr, Coraline n’est pas un Scapin et il ne faut pas tomber dedans, mais là on est à l’autre extrême. L’aspect comédie est très minimisé, tellement que beaucoup de moments comiques tombent un peu à plat. Isabelle Carré sert bien évidemment parfaitement un personnage froid mais j’ai trouvé que c’était trop. On rit peu des subterfuges inventés au fil de l’histoire par Coraline.

A l’opposé, le positionnement d’Arlequin m’a surpris. Arlequin est cantonné dans un rôle de bouffon poussé à l’extrême. Arlequin est très caricaturé.

Ottavio n’est pas à sa place durant toute la pièce. Finalement, la pièce semble portée par des rôles secondaires. J’ai beaucoup aimé le rôle de Béatrice et de Lélio dans le style.

La pièce manque de dynamisme tout au long. La comédie est bien souvent manquante. On ne passe pas par de moments de stratégie sérieuse à la comédie. Je m’attendais à ces alternances en mode montagne russe. On s’amuse, on ne rit pas. Les moments de comédie tendaient plus vers le Vaudeville que vers la Comedia Dell’Arte et c’est dommage. On ne retiendra pas la partie de carte si on doit se référer au montage de Lassalle.

Bref, je suis déçue par une orientation très marquée de la pièce.

L’histoire est intelligente, Coraline est une entremetteuse efficiente. La fin est en mode rebondissement avec un petit suspense bien mené. Bien sûr, comme toujours dans ces classiques, tout est bien qui finit bien.

Au-delà de cette orientation, j’ai beaucoup aimé le décor très efficient et très soigné. C’est vraiment un apport avec de très jolis costumes.

Manifestement la pièce a du mal à démarrer, espérons qu’elle se rééquilibre.
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La vie est une fête

La vie est une fête

8,5/10
9
Une fête du rire et de l’exagération !

Nous sommes plongés dès l’entrée dans une session parlementaire déjantée. Tous les excès sont présents. Aucune limite n’est respectée. Ce monde fou explose littéralement pour nous amener dans un hôpital psychiatrique. Peut-on aboutir dans cet extrême ? Est-ce salutaire de « péter les plombs » ? La vie nous mène-t-elle à cette extrémité ? Se remet-on de la vie ? On suit des personnages qui passent par tous les extrêmes. On suit leur parcours en doutant que la vie soit une fête. On reprend espoir parce qu’il y a toujours même au plus bas de beaux moments et la vie devient une fête même dans les pires endroits. L’amour est un moteur pour être sauvé.
Cette histoire par scènettes est racontée dans un excès permanent, une exagération folle, un désordre omniprésent. Les chiens de Navarre nous font rire à chaque moment soit par leur tendresse, soit par l’explosivité des situations. C’est du grand burlesque poussé à bout. On rit tout au long de la session parlementaire à l’ode finale à l’amour.

Personnellement, je me suis beaucoup amusée. Pour l’avoir revu, je trouve que les chiens de Navarre ont ce don de capter la parole du moment. C’est le cas lors de la session parlementaire réactualisée par rapport à la présentation en 2022 à la Villette.
Le groupe est la force des chiens de Navarre. Il fonctionne bien. C’est créatif, même dans l’excessif. Leur marque est unique et reconnaissable.
Après « Tout le monde ne peut pas être orphelin », « La vie est une fête » va plus loin dans l’excès et le délire. C’est extrêmement drôle, tombe rapidement dans l’excès mais je n’ai pas cessé de rire et de m’amuser de ce « pétage de plombs ». Même si on tombe parfois dans la provocation, cela reste pour nous rassurer sur la vie. Et puis, cela fait du bien par moments….

La vie est bien une fête même si on en doute sur le chemin !
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La veuve rusée

La veuve rusée

8/10
21
Comedia dell’Arte de Goldoni pour une farce légère !

Rosaura est une jeune veuve qui vit à Venise. Sa beauté et son statut attirent les hommes. Sous la pression de son oncle chez qui elle est hébergée, elle doit se remarier. Elle rencontre quatre hommes, un italien, un anglais, un français et un espagnol. Elle va faire son choix. Cela permet à Goldoni de dérouler les stéréotypes nationalistes. Chaque prétendant la courtise par des cadeaux et en viendront à se battre en duel. Finalement, Rosaura mettra en place un stratagème pour faire son choix et démasquer les prétendants peu fidèles.

L’histoire n’est pas d’une grande profondeur. Goldoni a cet intérêt pour son inspiration de la comedia dell’arte. C’est exagéré, simpliste mais on rit, on s’amuse.
J’aime Goldoni pour son environnement, son exagération, sa description de la société.
La pièce est bien montée. Costumes de qualité et multipliés. Le décor est total sur scène avec projections de vue de Venise en fond.
Le jeu est amusant tourné vers la grande comédie. On frise à plusieurs reprises le surjeu mais on ne tombe pas dedans. Tout reste une question d’appréciation par le spectateur. Hormis cet équilibre parfois instable, l’interprétation est bonne. J’ai un bémol sur la scène des duels qui est assez peu crédible.
Personnellement, j’ai aimé l’histoire, je me suis amusée. Cependant, je trouve que le décor total est trop sophistiqué, trop clinquant au risque de basculer vers le kitch. Ce ne sont que des appréciations personnelles.

Cette pièce a une histoire sympathique mais la mise en scène a des excès qui m’ont gêné.
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Les Marchands d'étoiles

Les Marchands d'étoiles

8,5/10
81
Les marchands d’étoiles : un titre qui appelle au rêve pour une réalité perturbante
Toute guillerette, je fais ma rentrée théâtrale avec cette pièce. 1 mois et demi d’abstinence, c’est long. Donc, j’arrive à cette pièce pleine d’espoir. Je n’ai pas été déçue.
En juin 42, la famille Martineau travaille dans leur entreprise de tissu aidée par deux employés. Raymond Martineau est un personnage méridional haut en couleur. Sa fille est une jeune femme qui plait aux hommes et cela échappe complètement à Raymond Martineau. Alors, il surveille mais ne maitrise bien évidemment rien. Un soir, ils font tous l’inventaire. Les nazis sont régulièrement mis à mal. Ils connaissent régulièrement des défaites. Leur pouvoir est féroce. Un soir, toute la famille Martineau et les employés font l’inventaire. Raymond Martineau n’a pas demandé l’autorisation et les nazis cherchent un juif évadé. Ils contrôlent partout. Raymond Martineau sera aidé par un collaborateur français lorsque les nazis débarquent dans l’entreprise. Cette aide amènera une dépendance terrible de Martineau et aboutira à une situation dangereuse.

L’histoire est intéressante. Elle déroule une trame qui accroche le spectateur. Ce que j’ai en plus apprécié est la trame de fond sur la responsabilité. Le mécanisme d’emprise du collaborateur est décrit mais cela nous plonge sur la notion de responsabilité. Raymond Martineau est-il responsable des évènements ? Est-il bloqué dans une situation et contraint ? Est-il ce sale homme responsable ? Cette trame de fond apporte de la profondeur à l’histoire.
La référence pagnolesque est heureusement bien faite car cela aurait pu tourner à l’artificiel.

L’interprétation est bonne. Le groupe fonctionne bien. Raymond Martineau a l’exagération méridionale qu’il faut. J’ai apprécié l’équilibre du groupe.

La mise en scène est classique, dans le genre. L’escalier est plutôt habile pour faire parler les nazis.

Ce sera sûrement un des succès de la rentrée et plus…
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