Ses critiques
202 critiques
8/10
Communiquer sans mots !
Le texte de Sarraute analyse les tropismes, les nuances, les non-dits de la parole. Deux amis se font des reproches sans exprimer ni verbaliser. Tout est dans la nuance, dans la subtilité, dans la pause. Rien n’est dans les mots. On se reproche, des airs, des sous-entendus. On ressent des souffrances, parfois même, des trop-pleins d’amour. Ce manque de verbalisation apporte un aspect d’absurde dans l’écriture. Cela montre la difficulté de la communication.
Sur ce texte particulier, l’interprétation est intéressante même si je l’ai vu quelque peu déséquilibrée entre les deux acteurs par moments. Cela pèse sur le texte. Au demeurant, la mise en scène est subtile et facilite le texte. J’ai été déçue par certains moments de manque d’équilibre. Cependant, il y a des moments très agréables où le jeu est égal et cela rend le texte fin et subtil. Les moments de belle interprétation sont agréables.
Ce texte est bien sûr difficile et nécessite une belle mise en scène pour ne pas tomber dans l’ennui total.
Je n’ai pas été totalement convaincue mais il y a d’excellents moments avec une mise en scène précise. C’est agréablement audacieux.
Le texte de Sarraute analyse les tropismes, les nuances, les non-dits de la parole. Deux amis se font des reproches sans exprimer ni verbaliser. Tout est dans la nuance, dans la subtilité, dans la pause. Rien n’est dans les mots. On se reproche, des airs, des sous-entendus. On ressent des souffrances, parfois même, des trop-pleins d’amour. Ce manque de verbalisation apporte un aspect d’absurde dans l’écriture. Cela montre la difficulté de la communication.
Sur ce texte particulier, l’interprétation est intéressante même si je l’ai vu quelque peu déséquilibrée entre les deux acteurs par moments. Cela pèse sur le texte. Au demeurant, la mise en scène est subtile et facilite le texte. J’ai été déçue par certains moments de manque d’équilibre. Cependant, il y a des moments très agréables où le jeu est égal et cela rend le texte fin et subtil. Les moments de belle interprétation sont agréables.
Ce texte est bien sûr difficile et nécessite une belle mise en scène pour ne pas tomber dans l’ennui total.
Je n’ai pas été totalement convaincue mais il y a d’excellents moments avec une mise en scène précise. C’est agréablement audacieux.
7,5/10
16 ans de pouvoir et tant d’évolutions
La carrière d’Angela Merkel est résumée de sa montée à la CDU puis ses années de chancelière. Elle nait dans l’Allemagne de l’Est, se lance dans la politique après une carrière de physicienne. Elle vivra la chute du mur, l’accession au pouvoir, les relations internationales et deviendra régulièrement la femme la plus puissante.
Des liens humoristiques avec la politique française sont faits puisqu’elle a connu trois présidents. Cela raccorde l’histoire à notre actualité.
L’histoire est sympathique mais ne pointe aucun axe particulier. On passe l’histoire sur un personnage plutôt silencieux. C’est intéressant mais cela n’apporte pas d’information particulière.
L’interprétation est bonne et appuie le récit d’un moment de l’histoire. On passe un bon moment, intéressant.
Toutefois, j’ai été spectateur passif de l’histoire. J’ai aimé sans adorer.
La carrière d’Angela Merkel est résumée de sa montée à la CDU puis ses années de chancelière. Elle nait dans l’Allemagne de l’Est, se lance dans la politique après une carrière de physicienne. Elle vivra la chute du mur, l’accession au pouvoir, les relations internationales et deviendra régulièrement la femme la plus puissante.
Des liens humoristiques avec la politique française sont faits puisqu’elle a connu trois présidents. Cela raccorde l’histoire à notre actualité.
L’histoire est sympathique mais ne pointe aucun axe particulier. On passe l’histoire sur un personnage plutôt silencieux. C’est intéressant mais cela n’apporte pas d’information particulière.
L’interprétation est bonne et appuie le récit d’un moment de l’histoire. On passe un bon moment, intéressant.
Toutefois, j’ai été spectateur passif de l’histoire. J’ai aimé sans adorer.
7/10
Tous les ingrédients sont présents pour une pièce qui plait à tous
Dans le nord, deux familles de mineurs sont amies. Les garçons sont amis et sont aussi mineurs. La modernité entre avec la télévision dans ces familles traditionnelles du nord. Les deux garçons jouent de l’accordéon et tombent amoureux de Leila, une jeune fille marocaine. Elle est issue de l’immigration qui est présente dans cette région pour le travail dans les mines. Et puis tout finira comme cela se devait.
L’histoire est classique, bien-pensante et sans surprise. Facile d’écriture, cela est le prétexte à montrer la vie du nord à l’époque minière.
La mise en scène est classique, bien faite et efficace. C’est ultra commercial.
Jean-Philippe Daguerre nous propose sa nouvelle pièce dans un registre très commercial. Tout est millimétré sans aucune place à l’originalité.
On passe un bon moment dans un cadre bien défini. Je n’ai pas été emportée par cette pièce totalement téléguidée.
Dans le nord, deux familles de mineurs sont amies. Les garçons sont amis et sont aussi mineurs. La modernité entre avec la télévision dans ces familles traditionnelles du nord. Les deux garçons jouent de l’accordéon et tombent amoureux de Leila, une jeune fille marocaine. Elle est issue de l’immigration qui est présente dans cette région pour le travail dans les mines. Et puis tout finira comme cela se devait.
L’histoire est classique, bien-pensante et sans surprise. Facile d’écriture, cela est le prétexte à montrer la vie du nord à l’époque minière.
La mise en scène est classique, bien faite et efficace. C’est ultra commercial.
Jean-Philippe Daguerre nous propose sa nouvelle pièce dans un registre très commercial. Tout est millimétré sans aucune place à l’originalité.
On passe un bon moment dans un cadre bien défini. Je n’ai pas été emportée par cette pièce totalement téléguidée.
7/10
Une rentrée scolaire en pleine guerre sans élève
Dans une école du 11ème arrondissement de Paris, la rentrée scolaire se prépare. Quatre institutrices se retrouvent la veille pour préparer les classes. En pleine guerre, la situation est difficile. Le jour de la rentrée, les jeunes filles n’arrivent pas à l’école. L’explication est qu’en juillet la rafle du Vel d’hiv a déporté un grand nombre des élèves dans l’arrondissement. Les institutrices se retrouvent confrontées à l’horreur de la déportation des jeunes filles de l’école. La rumeur prend corps. Elles cherchent alors à réinventer l’école pour éviter sa fermeture et continuer à accueillir les élèves qui restent. Elles sont confrontées à l’inspecteur d’académie qui souhaite rassembler les écoles vides du 11ème et 20ème.
Le thème est très intéressant. C’est l’occasion de rappeler l’horreur du Vel d’hiv et du mensonge qui a entouré l’évènement. J’ai regretté que ce ne soit pas plus exploité. Le texte reste assez simple sur l’histoire de ces institutrices. J’aurais aimé qu’on rentre plus dans l’évènement et les histoires des ces enfants déportés. L’idée m’a paru excellente mais le texte m’a paru trop superficiel par rapport au sujet.
Les personnages sont plutôt stéréotypés entre résistante, collaboratrice, silencieuse consentante, opposante politique etc. En cela aussi, cela a manqué de profondeur pour moi.
L’interprétation est bonne et classique. La mise en scène est également classique. Cela accompagne efficacement l’histoire.
Mon sentiment reste mitigé car l’histoire aurait dû avoir plus de relief et pouvait être l’occasion de poser des sujets autour de la déportation. Sinon, le montage est bien fait et on passe un bon moment.
Dans une école du 11ème arrondissement de Paris, la rentrée scolaire se prépare. Quatre institutrices se retrouvent la veille pour préparer les classes. En pleine guerre, la situation est difficile. Le jour de la rentrée, les jeunes filles n’arrivent pas à l’école. L’explication est qu’en juillet la rafle du Vel d’hiv a déporté un grand nombre des élèves dans l’arrondissement. Les institutrices se retrouvent confrontées à l’horreur de la déportation des jeunes filles de l’école. La rumeur prend corps. Elles cherchent alors à réinventer l’école pour éviter sa fermeture et continuer à accueillir les élèves qui restent. Elles sont confrontées à l’inspecteur d’académie qui souhaite rassembler les écoles vides du 11ème et 20ème.
Le thème est très intéressant. C’est l’occasion de rappeler l’horreur du Vel d’hiv et du mensonge qui a entouré l’évènement. J’ai regretté que ce ne soit pas plus exploité. Le texte reste assez simple sur l’histoire de ces institutrices. J’aurais aimé qu’on rentre plus dans l’évènement et les histoires des ces enfants déportés. L’idée m’a paru excellente mais le texte m’a paru trop superficiel par rapport au sujet.
Les personnages sont plutôt stéréotypés entre résistante, collaboratrice, silencieuse consentante, opposante politique etc. En cela aussi, cela a manqué de profondeur pour moi.
L’interprétation est bonne et classique. La mise en scène est également classique. Cela accompagne efficacement l’histoire.
Mon sentiment reste mitigé car l’histoire aurait dû avoir plus de relief et pouvait être l’occasion de poser des sujets autour de la déportation. Sinon, le montage est bien fait et on passe un bon moment.
7/10
Non pas un, non pas deux mais trois rebondissements
Soirée de gala au théâtre pour son inauguration. Tout le beau monde est présent. Dans une partie privée du théâtre, les personnes du théâtre sont réunies avec entre autres Conan Doyle et George Bernard Shaw qui se détestent. Et puis, un meurtre ce soir produit. Conan Doyle enquête. Le texte est plaisant, chaque personnage passera sur le grill de l’enquête de Conan Doyle. C’est plaisant, bien mené et plutôt astucieux.
Les rebondissements se succèdent. Cela rythme l’histoire et nous amène jusqu’au final plutôt sympathique.
C’est rondement mené, l’histoire est plutôt crédible mais on voit bien que toutes les ficelles sont là pour plaire.
Le décor est classique et efficace. L’interprétation est bonne quoique classique. C’est bien mis en scène. Tout cela est fort classique mais terriblement efficace.
On passe un bon moment dans cette enquête. Il n’y a aucune surprise mais c’est bien mené.
Soirée de gala au théâtre pour son inauguration. Tout le beau monde est présent. Dans une partie privée du théâtre, les personnes du théâtre sont réunies avec entre autres Conan Doyle et George Bernard Shaw qui se détestent. Et puis, un meurtre ce soir produit. Conan Doyle enquête. Le texte est plaisant, chaque personnage passera sur le grill de l’enquête de Conan Doyle. C’est plaisant, bien mené et plutôt astucieux.
Les rebondissements se succèdent. Cela rythme l’histoire et nous amène jusqu’au final plutôt sympathique.
C’est rondement mené, l’histoire est plutôt crédible mais on voit bien que toutes les ficelles sont là pour plaire.
Le décor est classique et efficace. L’interprétation est bonne quoique classique. C’est bien mis en scène. Tout cela est fort classique mais terriblement efficace.
On passe un bon moment dans cette enquête. Il n’y a aucune surprise mais c’est bien mené.