Ses critiques
9 critiques
10/10
Les trois comédiens - exceptionnels - jouent 3 amis d'enfance qui se retrouvent à l'enterrement du père d' Hélène.
Entre confidences et pétages de plomb ils se révèlent au public, comme trois amis avec leur tendresse et leur failles.
Alors ce n'est pas la grosse farce mais c'est subtil et terriblement humain.
J'ai adoré.
Plutôt pour les amateurs de Raymond Devos & co.
Entre confidences et pétages de plomb ils se révèlent au public, comme trois amis avec leur tendresse et leur failles.
Alors ce n'est pas la grosse farce mais c'est subtil et terriblement humain.
J'ai adoré.
Plutôt pour les amateurs de Raymond Devos & co.
9,5/10
Excellente pièce. Drôle et dynamique.
La meilleure façon de découvrir ce texte classique.
Un très bon divertissement !
La meilleure façon de découvrir ce texte classique.
Un très bon divertissement !
1,5/10
Mise en scène paresseuse, sans grand intérêt. On retrouve le texte du roman avec plaisir mais cela manque de fantaisie ou en tous cas d'un regard neuf qui nous apporterait un regard nouveau.
7/10
Un plombier nommé désir
Les comédiens Tania Garbarski et Charlie Dupont reprennent au théâtre de l’Oeuvre la pièce de Philippe Blasand : Tuyauterie. Une pièce jouée depuis 2016 en Belgique et au Festival Off d’Avignon. La scène du début plante la situation : un gentil plombier se trouve confronté au désir urgent de sa gentille cliente. Cette dernière est très motivée pour le payer en partie en nature. Le plombier, très habitué à ce type de demande, ne refuse pas tout de go mais exige avant toute exécution, une explication. La jeune femme réagit mal à la volonté de son prestataire d’intellectualiser son désir. Une véritable partie de ping pong va alors prendre forme devant nous.
Une confrontation très drôle
On rit beaucoup, principalement grâce au jeu de Charlie Dupont, charmant plombier romantique. Sa naïveté ne tombe jamais dans la bêtise. Point de vulgarité ici. La complicité de ce couple ensemble dans la vraie vie joue en faveur de l’alchimie que l’on ressent sur scène. Tania Garbarski tient bien le rôle de la jeune femme (psy de métier, un comble pour un personnage qui ne veut rien expliquer), seule et désespérée au point de tout miser sur un rapprochement physique avec un homme de passage. Alors on est un peu surpris, c’est vrai, par le sujet de la pièce, mais on passe une très bonne soirée grâce à son humour décalé.
Les comédiens Tania Garbarski et Charlie Dupont reprennent au théâtre de l’Oeuvre la pièce de Philippe Blasand : Tuyauterie. Une pièce jouée depuis 2016 en Belgique et au Festival Off d’Avignon. La scène du début plante la situation : un gentil plombier se trouve confronté au désir urgent de sa gentille cliente. Cette dernière est très motivée pour le payer en partie en nature. Le plombier, très habitué à ce type de demande, ne refuse pas tout de go mais exige avant toute exécution, une explication. La jeune femme réagit mal à la volonté de son prestataire d’intellectualiser son désir. Une véritable partie de ping pong va alors prendre forme devant nous.
Une confrontation très drôle
On rit beaucoup, principalement grâce au jeu de Charlie Dupont, charmant plombier romantique. Sa naïveté ne tombe jamais dans la bêtise. Point de vulgarité ici. La complicité de ce couple ensemble dans la vraie vie joue en faveur de l’alchimie que l’on ressent sur scène. Tania Garbarski tient bien le rôle de la jeune femme (psy de métier, un comble pour un personnage qui ne veut rien expliquer), seule et désespérée au point de tout miser sur un rapprochement physique avec un homme de passage. Alors on est un peu surpris, c’est vrai, par le sujet de la pièce, mais on passe une très bonne soirée grâce à son humour décalé.
9/10
Michel Fau est devenu ces dernières années une figure incontournable du théâtre français. Nous avons également pu savourer sa présence au cinéma dans Marguerite ou 9 mois ferme. Ses choix de textes sont variés et donnent à goûter de nombreux répertoires. Le voici aux commandes d’une pièce de Jean Poiret, à la mise en scène et dans le rôle principal. Elle raconte l’errance amoureuse d’une jeune épouse – jouée par Mélanie Doutey - qui au bout de huit ans de mariage traditionnel veut se confronter à la liberté de choisir ses amants. Qu’ils soient jeunes, sportifs ou intellectuels. Une quête de liberté nécessaire après avoir été sous la coupe d’un homme imposant, joué par Michel Fau. Mais est-il vraiment parti ?
Sur la plume de Jean Poiret
Le texte peut sembler assez verbeux et l'on s’y perd parfois mais cette désuétude n’est pas inintéressante quand on sait que c’est Jean Poiret qui tenait le stylo. Il y a du texte au moins... Quelle ironie on y trouve ou quelle vengeance se cache derrière ce destin amoureux ? En filigrane le dialogue semble nous dire : "Va donc chercher l’amour ma belle, va te casser les dents, car sans moi tu n’es rien."
Le décor et la mise en scène sont tops, très esthétiques comme les costumes des années 1970. La pièce est ponctuée de nombreuses versions de « Comme d’habitude » de Claude François, suggérant que les époques défilent sans rien changer à la lassitude du couple, inévitable. Mélanie Doutey est très belle et tient fort bien son rôle face à l'exubérant Michel Fau. Le reste de la distribution est un peu en deça. C’est à se demander si ce n’est pas presque volontaire afin de mettre en avant le grand maître...
Un bon moment de théâtre.
Sur la plume de Jean Poiret
Le texte peut sembler assez verbeux et l'on s’y perd parfois mais cette désuétude n’est pas inintéressante quand on sait que c’est Jean Poiret qui tenait le stylo. Il y a du texte au moins... Quelle ironie on y trouve ou quelle vengeance se cache derrière ce destin amoureux ? En filigrane le dialogue semble nous dire : "Va donc chercher l’amour ma belle, va te casser les dents, car sans moi tu n’es rien."
Le décor et la mise en scène sont tops, très esthétiques comme les costumes des années 1970. La pièce est ponctuée de nombreuses versions de « Comme d’habitude » de Claude François, suggérant que les époques défilent sans rien changer à la lassitude du couple, inévitable. Mélanie Doutey est très belle et tient fort bien son rôle face à l'exubérant Michel Fau. Le reste de la distribution est un peu en deça. C’est à se demander si ce n’est pas presque volontaire afin de mettre en avant le grand maître...
Un bon moment de théâtre.
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