- Comédie Contemporaine
- Théâtre de l'Œuvre
- Paris 9ème
Tuyauterie

- Charlie Dupont
- Tania Garbarski
- Théâtre de l'Œuvre
- 55, rue de Clichy
- 75009 Paris
- Place de Clichy (l.2, l.13)
Après leur triomphe dans Promenade de santé de Nicolas Bedos, ce couple à la ville comme à la scène remet le couvert avec une pièce sensuelle qui se joue d’un cliché à la dent dure, universel et éternel : le fantasme du plombier !
La comédie à ne pas manquer ce printemps !
La critique de la rédaction : 5/10. Un problème de plomberie... C’est une amorce originale pour une pièce de théâtre.
En cela, le début de l’histoire est assez surprenant. Le plombier, personnage très mystérieux refuse de coucher avec sa cliente alors qu’il la trouve belle et qu’il a l’habitude de faire l’amour à la première venue.
C’est avec curiosité que nous essayons de comprendre pourquoi. Néanmoins, l’histoire tourne vite en rond et nous nous intéressons de moins en moins à ce qu’il se passe sur scène. L'humour qui fonctionne au début devient vite redondant.
L’acteur Charlie Dupont joue bien, même si au fil du temps il se met à surjouer. Tania Garbarski, elle, en fait beaucoup trop à notre goût.
La mise en scène et le décor ne sont pas très élaborés.
La fin nous a semblé mettre beaucoup de temps à arriver.
Les comédiens Tania Garbarski et Charlie Dupont reprennent au théâtre de l’Oeuvre la pièce de Philippe Blasand : Tuyauterie. Une pièce jouée depuis 2016 en Belgique et au Festival Off d’Avignon. La scène du début plante la situation : un gentil plombier se trouve confronté au désir urgent de sa gentille cliente. Cette dernière est très motivée pour le payer en partie en nature. Le plombier, très habitué à ce type de demande, ne refuse pas tout de go mais exige avant toute exécution, une explication. La jeune femme réagit mal à la volonté de son prestataire d’intellectualiser son désir. Une véritable partie de ping pong va alors prendre forme devant nous.
Une confrontation très drôle
On rit beaucoup, principalement grâce au jeu de Charlie Dupont, charmant plombier romantique. Sa naïveté ne tombe jamais dans la bêtise. Point de vulgarité ici. La complicité de ce couple ensemble dans la vraie vie joue en faveur de l’alchimie que l’on ressent sur scène. Tania Garbarski tient bien le rôle de la jeune femme (psy de métier, un comble pour un personnage qui ne veut rien expliquer), seule et désespérée au point de tout miser sur un rapprochement physique avec un homme de passage. Alors on est un peu surpris, c’est vrai, par le sujet de la pièce, mais on passe une très bonne soirée grâce à son humour décalé.
Seulement voilà le joint n'est pas de la bonne taille (comprendre : la mayonnaise ne prend pas)... Le début est long, il y a des silences qui plombent le rythme qui a pourtant quelques jolies, mais trop peu nombreuses, phrases qui m'ont fait sourire.
C'est seulement vers la fin, que la pièce prend un peu d'ampleur et que le rythme devient intéressant... Dommage car la pièce se termine.
Les comédiens font ce qu'ils peuvent et après un début sousjoué, les deux passent d'un coup en surjeu. La mise en scène est inexistante et le plateau apparait un peu vide avec deux coffres et un tapis symbolisant une douche.
Une déception alors qu'il y avait de l'attente pour cette pièce.
Du cul et de la plomberie, le mariage était osé mais le texte tombe dans la facilité. Tout repose alors sur l'énergie des acteurs qui en font beaucoup et souvent avec talent pour sauver ce qui peut l'être, pas aidés par une mise en scène et des décors inexistants.
Charlie Dupont est quand même très bon et 2 ou 3 blagues m'ont fait sourire.