Son balcon
SAISON 2024-2025
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Mini Molières
104reçus
Bleu
Son classement : 256 / 6063
Avant lui
S C
6 critiques
Après lui
Guillaume Badelon
6 critiques
Niveau
3 / 20
3 / 20
6
critiques
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Sloutchaï ne propose pas une pièce, mais deux ! Que demander de plus ?
En effet, adapté des œuvres d’Anton Tchekhov, La demande en mariage et L’ours (saupoudrées d’un soupçon de poésie absurde de Daniil Harms), Sloutchaï est un conte férocement drôle et drôlement féroce.
A la baguette, François Podetti. Le metteur en scène (et comédien !) signe, là, une adaptation à l’énergie débordante et qui transporte, littéralement, le spectateur dans une montagne russe d’émotions. Un soin particulier a été apporté à la création de deux univers différents pour chacun des pièces, avec, notamment, un jeu très bien trouvé sur la lumière (froide et crue pour La demande en mariage ; plus chaude et douce pour L’ours) et qui participe à l’ambiance de la scène jouée.
Le jeu, justement, parlons-en ! Six comédiennes et comédiens se succèdent sur les planches : Sophie Lelarge, Maïna Louboutin, Michelle Sevault, Rémy Breteau, Pascal Millet et, bien sûr, François Podetti. En un mot, comme en cent : bravo ! Il faut du talent pour donner vie à de tels personnages, tellement humains et, pourtant, flirtant sans cesse entre réel et absurde. Chacun n’en manque pas ! Chacun campe parfaitement son rôle, sachant donner à son personnage ce grain de folie, de séduction, d’humanité, de cynisme ou d’ingénuité qui fait le sel de son caractère.
Sloutchaï est une belle façon de découvrir ou redécouvrir l’univers tchékhovien, à travers deux histoires que tout semble opposer et qui, pourtant, trouve, finement tendu, un fil d’Ariane : l’amour. Bien sûr, dans le cas présent, point d’amour romantique et éthéré, mais un amour compliqué, presque impossible. Dans La demande en mariage, comme dans L’ours, l’homme, comme la femme, sont des êtres sujets aux souffrances, aux blessures de l’égo, à l’égoïsme ... Des personnages, finalement, plus proches de la réalité que de la fiction. Et, c’est, peut-être, pour cela qu’ils nous parlent.
En définitive, tout cela donne une pièce très réussie qui ne laissera pas le spectateur indifférent. Sloutchaï est incontestablement à aller voir !
En effet, adapté des œuvres d’Anton Tchekhov, La demande en mariage et L’ours (saupoudrées d’un soupçon de poésie absurde de Daniil Harms), Sloutchaï est un conte férocement drôle et drôlement féroce.
A la baguette, François Podetti. Le metteur en scène (et comédien !) signe, là, une adaptation à l’énergie débordante et qui transporte, littéralement, le spectateur dans une montagne russe d’émotions. Un soin particulier a été apporté à la création de deux univers différents pour chacun des pièces, avec, notamment, un jeu très bien trouvé sur la lumière (froide et crue pour La demande en mariage ; plus chaude et douce pour L’ours) et qui participe à l’ambiance de la scène jouée.
Le jeu, justement, parlons-en ! Six comédiennes et comédiens se succèdent sur les planches : Sophie Lelarge, Maïna Louboutin, Michelle Sevault, Rémy Breteau, Pascal Millet et, bien sûr, François Podetti. En un mot, comme en cent : bravo ! Il faut du talent pour donner vie à de tels personnages, tellement humains et, pourtant, flirtant sans cesse entre réel et absurde. Chacun n’en manque pas ! Chacun campe parfaitement son rôle, sachant donner à son personnage ce grain de folie, de séduction, d’humanité, de cynisme ou d’ingénuité qui fait le sel de son caractère.
Sloutchaï est une belle façon de découvrir ou redécouvrir l’univers tchékhovien, à travers deux histoires que tout semble opposer et qui, pourtant, trouve, finement tendu, un fil d’Ariane : l’amour. Bien sûr, dans le cas présent, point d’amour romantique et éthéré, mais un amour compliqué, presque impossible. Dans La demande en mariage, comme dans L’ours, l’homme, comme la femme, sont des êtres sujets aux souffrances, aux blessures de l’égo, à l’égoïsme ... Des personnages, finalement, plus proches de la réalité que de la fiction. Et, c’est, peut-être, pour cela qu’ils nous parlent.
En définitive, tout cela donne une pièce très réussie qui ne laissera pas le spectateur indifférent. Sloutchaï est incontestablement à aller voir !
Si on ne m'avait pas parlé de Tiquetonne, je serais certainement passé à côté.
Et vraiment, cela aurait dommage, tellement cette pièce vaut le coup d'être vue.
Félicitations aux deux conteurs de cette histoire loufoque : Marguerite Kloeckner et Grégoire Roqueplo au talent magistralement éblouissant. Tous deux vous entraînent dans un univers décalé, absurde et tellement drôle.
Un royaume imaginaire aux mille vicissitudes ...
Bravo au metteur en scène, Alexis Chevalier, dont le travail permet de donner vie à une pléiade de personnages (tous plus délirants les uns que les autres).
Un texte absolument savoureux, à la plume littéraire et géniale !
Les deux comédiens savent tirer parti de chaque recoin de l'espace de la (petite) salle.
Une pépite théâtrale à ne surtout pas manquer !
Longue vie à la reine Tiquetonne !
Et vraiment, cela aurait dommage, tellement cette pièce vaut le coup d'être vue.
Félicitations aux deux conteurs de cette histoire loufoque : Marguerite Kloeckner et Grégoire Roqueplo au talent magistralement éblouissant. Tous deux vous entraînent dans un univers décalé, absurde et tellement drôle.
Un royaume imaginaire aux mille vicissitudes ...
Bravo au metteur en scène, Alexis Chevalier, dont le travail permet de donner vie à une pléiade de personnages (tous plus délirants les uns que les autres).
Un texte absolument savoureux, à la plume littéraire et géniale !
Les deux comédiens savent tirer parti de chaque recoin de l'espace de la (petite) salle.
Une pépite théâtrale à ne surtout pas manquer !
Longue vie à la reine Tiquetonne !
Pour qui sont ces applaudissements qui claquent dans la salle ?
Andromaque, bien sûr.
Et c’est peu dire qu’ils sont amplement mérités.
Née sous la plume de Racine, cette tragédie en cinq actes peut se résumer d’une façon simple : Oreste aime Hermione, laquelle aime Pyrrhus, qui, lui, aime Andromaque, laquelle cherche à protéger son fils tout en restant fidèle au souvenir de son mari, Hector, tué à la guerre.
Au théâtre de Nesle, la metteure en scène, Emilie Jeanne, donne à voir une version modernisée de l’œuvre originelle. Crime de lèse-majesté ? Absolument pas, car le texte et l’esprit demeurent fidèles à l’écrit de Racine. Seul le cadre, devenu contemporain, change. Une initiative audacieuse et astucieuse qui donne une contemporanéité bienvenue à l’ensemble. De quoi faire aimer les textes classiques, même aux plus récalcitrants.
Le décor est simple, sobre, permet à l’œil du spectateur de ne pas s’attarder sur des détails et à l’oreille de se concentrer sur les comédiens. Et là, il est servi ! Deux comédiennes : Natacha Simic et Emilie Jeanne. Deux comédiens : Mansour Bel Hadj et Sébastien Corona. Tous très talentueux, donnant à leur personnage une belle intensité :
- Sébastien Corona diffusant cette assurance qu’ont les vainqueurs, sûrs de leur pouvoir.
- Mansour Bel Hadj donnant vraiment à vivre cet amour qui le détruit.
- Emilie Jeanne donnant une teinte à la fois douce et cruelle à son personnage.
- Natacha Simic dont l’émotion prend aux tripes et faisant vivre la souffrance d’être écartelée entre la survie de son fils et la mémoire de feu son époux.
Originalité de la mise en scène, une voix off vient régulièrement interpeler les personnages. Bien trouvé !
Au final, Andromaque est une tragédie humaine dont on ne sort pas indemne. En une heure trente, le spectateur aura aimé, haï, craint, pleuré, sourit … en un mot : il aura été bouleversé.
Pour qui cherche une belle soirée théâtrale (pour un tarif très raisonnable), je conseille de faire un saut au théâtre de Nesle pour aller voir Andromaque. Vous avez jusqu’au 30 avril (jeudi, vendredi et samedi à 21h).
Andromaque, bien sûr.
Et c’est peu dire qu’ils sont amplement mérités.
Née sous la plume de Racine, cette tragédie en cinq actes peut se résumer d’une façon simple : Oreste aime Hermione, laquelle aime Pyrrhus, qui, lui, aime Andromaque, laquelle cherche à protéger son fils tout en restant fidèle au souvenir de son mari, Hector, tué à la guerre.
Au théâtre de Nesle, la metteure en scène, Emilie Jeanne, donne à voir une version modernisée de l’œuvre originelle. Crime de lèse-majesté ? Absolument pas, car le texte et l’esprit demeurent fidèles à l’écrit de Racine. Seul le cadre, devenu contemporain, change. Une initiative audacieuse et astucieuse qui donne une contemporanéité bienvenue à l’ensemble. De quoi faire aimer les textes classiques, même aux plus récalcitrants.
Le décor est simple, sobre, permet à l’œil du spectateur de ne pas s’attarder sur des détails et à l’oreille de se concentrer sur les comédiens. Et là, il est servi ! Deux comédiennes : Natacha Simic et Emilie Jeanne. Deux comédiens : Mansour Bel Hadj et Sébastien Corona. Tous très talentueux, donnant à leur personnage une belle intensité :
- Sébastien Corona diffusant cette assurance qu’ont les vainqueurs, sûrs de leur pouvoir.
- Mansour Bel Hadj donnant vraiment à vivre cet amour qui le détruit.
- Emilie Jeanne donnant une teinte à la fois douce et cruelle à son personnage.
- Natacha Simic dont l’émotion prend aux tripes et faisant vivre la souffrance d’être écartelée entre la survie de son fils et la mémoire de feu son époux.
Originalité de la mise en scène, une voix off vient régulièrement interpeler les personnages. Bien trouvé !
Au final, Andromaque est une tragédie humaine dont on ne sort pas indemne. En une heure trente, le spectateur aura aimé, haï, craint, pleuré, sourit … en un mot : il aura été bouleversé.
Pour qui cherche une belle soirée théâtrale (pour un tarif très raisonnable), je conseille de faire un saut au théâtre de Nesle pour aller voir Andromaque. Vous avez jusqu’au 30 avril (jeudi, vendredi et samedi à 21h).
Cher Edouard,
Avant ce 6 juillet, 20h30, quelle image avais-je de vous ? Bien sûr, vous ne m’étiez pas inconnu. Le théâtre et la télévision avaient été, à cet égard, des relais efficaces pour faire connaître l’acteur. L’acteur, d’accord, mais l’homme ? Eh bien, je n’en connaissais pas grand-chose. Je n’avais de vous que l’image que je m’en étais faite. Celle d’un homme au physique avantageux, au sourire avantageux, à la carrure avantageuse. Certainement fort sympathique et à la conversation intéressante. Un ami avec lequel on aime passer des soirées à rigoler. Un homme à la jeunesse, sûrement identique à celle vécue par des milliers de Français. Monsieur Toulemonde, en somme …
Puis, il y a eu ce mardi 6 juillet, 20h30.
Et là, une claque !
Il y a, d’abord, la découverte d’un comédien au talent incroyable et à l’inépuisable énergie. Votre seul jeu de scène justifierait de venir vous voir. Il est impressionnant de constater à quel point vous vivez votre spectacle (en habitué des théâtres, j’ai rarement vu un comédien aussi impliqué dans son rôle). Je me suis surpris, à une ou deux reprises, à ne plus écouter le personnage pour observer le comédien. Votre phrasé, vos gestes, vos mimiques et votre façon d’habiter la scène. Une leçon de comédie assez fascinante. Chapeau, l’artiste !
Ensuite, il y a le spectacle. Une plongée dans votre passé. Tantôt drôle, tantôt violente. Qui aurait pu croire que derrière ce sourire se dissimulait une telle histoire ? Un passé au cœur duquel l’amour côtoie constamment la violence. Pas simple de le retranscrire sur scène sans virer dans une espèce de voyeurisme. Pourtant, vous savez éviter l’écueil adroitement. Jamais, vous ne réclamez que l’on s’apitoie sur votre vécu, juste que l’on vous regarde tel que vous êtes. Vous y parvenez fort bien. Par vos gestes et vos propos, vous savez, habilement, jongler avec les émotions des spectateurs, les transportant dans un sacré ascenseur émotionnel. A la sortie, ils sont habités de sentiments divers, chamboulés, certes, mais heureux d’avoir été présents, ce soir-là, à vos côtés.
Mes adorées, c’est drôle. C’est dur. C’est intense. Mais, qu’est-ce que c’est beau.
Indéniablement, le spectacle à voir actuellement !
Quant à vous, cher Edouard, quelle image ai-je de vous ?
Celle d’un homme qui a su parfaitement trouver sa voie et pour laquelle je vous souhaite la plus belle des réussites (vous la méritez !).
Celle d’un comédien auquel, si un jour j’avais la chance de partager un verre, j’aurais mille questions à poser. Non sur sa vie, mais sur sa technique de jeu.
Celle enfin d’un professionnel dont le nom fait, désormais, partie de ceux pour lesquels je me déplacerai, sans hésitation, dès lors qu’il figurera sur une affiche. Il est, pour moi, la garantie d’un spectacle de qualité.
Avant ce 6 juillet, 20h30, quelle image avais-je de vous ? Bien sûr, vous ne m’étiez pas inconnu. Le théâtre et la télévision avaient été, à cet égard, des relais efficaces pour faire connaître l’acteur. L’acteur, d’accord, mais l’homme ? Eh bien, je n’en connaissais pas grand-chose. Je n’avais de vous que l’image que je m’en étais faite. Celle d’un homme au physique avantageux, au sourire avantageux, à la carrure avantageuse. Certainement fort sympathique et à la conversation intéressante. Un ami avec lequel on aime passer des soirées à rigoler. Un homme à la jeunesse, sûrement identique à celle vécue par des milliers de Français. Monsieur Toulemonde, en somme …
Puis, il y a eu ce mardi 6 juillet, 20h30.
Et là, une claque !
Il y a, d’abord, la découverte d’un comédien au talent incroyable et à l’inépuisable énergie. Votre seul jeu de scène justifierait de venir vous voir. Il est impressionnant de constater à quel point vous vivez votre spectacle (en habitué des théâtres, j’ai rarement vu un comédien aussi impliqué dans son rôle). Je me suis surpris, à une ou deux reprises, à ne plus écouter le personnage pour observer le comédien. Votre phrasé, vos gestes, vos mimiques et votre façon d’habiter la scène. Une leçon de comédie assez fascinante. Chapeau, l’artiste !
Ensuite, il y a le spectacle. Une plongée dans votre passé. Tantôt drôle, tantôt violente. Qui aurait pu croire que derrière ce sourire se dissimulait une telle histoire ? Un passé au cœur duquel l’amour côtoie constamment la violence. Pas simple de le retranscrire sur scène sans virer dans une espèce de voyeurisme. Pourtant, vous savez éviter l’écueil adroitement. Jamais, vous ne réclamez que l’on s’apitoie sur votre vécu, juste que l’on vous regarde tel que vous êtes. Vous y parvenez fort bien. Par vos gestes et vos propos, vous savez, habilement, jongler avec les émotions des spectateurs, les transportant dans un sacré ascenseur émotionnel. A la sortie, ils sont habités de sentiments divers, chamboulés, certes, mais heureux d’avoir été présents, ce soir-là, à vos côtés.
Mes adorées, c’est drôle. C’est dur. C’est intense. Mais, qu’est-ce que c’est beau.
Indéniablement, le spectacle à voir actuellement !
Quant à vous, cher Edouard, quelle image ai-je de vous ?
Celle d’un homme qui a su parfaitement trouver sa voie et pour laquelle je vous souhaite la plus belle des réussites (vous la méritez !).
Celle d’un comédien auquel, si un jour j’avais la chance de partager un verre, j’aurais mille questions à poser. Non sur sa vie, mais sur sa technique de jeu.
Celle enfin d’un professionnel dont le nom fait, désormais, partie de ceux pour lesquels je me déplacerai, sans hésitation, dès lors qu’il figurera sur une affiche. Il est, pour moi, la garantie d’un spectacle de qualité.
Après Influence et Prémonition, voici venir le troisième spectacle de Léo Brière : L’expérience interdite. Un titre qui s’annonce prometteur ? Après l’avoir vu, je peux vous assurer que le contenu l’est réellement !
Comme dans ses deux précédents spectacles, Léo Brière prend soin de ne pas présenter au public une simple accumulation de tours impressionnants. Non ! Tous s’articulent autour d’une histoire. Si Prémonition vous proposait de remonter le temps cette fois-ci, l’artiste s’attaque au cerveau humain. En une heure et demie, ce dernier est exploré sous toutes ses coutures.
Qui dit mentalisme, dit spectacle participatif. A ceux qui pourraient craindre de monter sur scène, je veux préciser que Léo Brière fait preuve d’une grande bienveillance à l’égard de celles et ceux le rejoignant sous les projecteurs. Personne n’est ridiculisé. Il suffit de rester quelques instants à l’extérieur du théâtre à la fin de la soirée pour constater que les « cobayes du jour » sont ravis de leur expérience.
Sur scène, comme à son habitude, Léo Brière fait montre d’un grand professionnalisme et d’une dextérité bluffante au cours de ses numéros. Bien sûr, la tentation d’en dévoiler quelques uns ici est grande, mais elle ôterait la surprise aux futurs spectateurs. Aussi, je garderai un silence absolu sur le contenu de L’expérience interdite. Sachez seulement que vous n’avez pas fini d’aller de surprise en surprise au cours de la soirée.
En famille ou entre amis, L’expérience interdite saura, à coup sûr, séduire tout le monde.
Mon conseil ? Prenez place dans un siège du théâtre Trévise, laissez vos certitudes à la porte et laissez vous porter par la magie d’une expérience fabuleuse.
Comme dans ses deux précédents spectacles, Léo Brière prend soin de ne pas présenter au public une simple accumulation de tours impressionnants. Non ! Tous s’articulent autour d’une histoire. Si Prémonition vous proposait de remonter le temps cette fois-ci, l’artiste s’attaque au cerveau humain. En une heure et demie, ce dernier est exploré sous toutes ses coutures.
Qui dit mentalisme, dit spectacle participatif. A ceux qui pourraient craindre de monter sur scène, je veux préciser que Léo Brière fait preuve d’une grande bienveillance à l’égard de celles et ceux le rejoignant sous les projecteurs. Personne n’est ridiculisé. Il suffit de rester quelques instants à l’extérieur du théâtre à la fin de la soirée pour constater que les « cobayes du jour » sont ravis de leur expérience.
Sur scène, comme à son habitude, Léo Brière fait montre d’un grand professionnalisme et d’une dextérité bluffante au cours de ses numéros. Bien sûr, la tentation d’en dévoiler quelques uns ici est grande, mais elle ôterait la surprise aux futurs spectateurs. Aussi, je garderai un silence absolu sur le contenu de L’expérience interdite. Sachez seulement que vous n’avez pas fini d’aller de surprise en surprise au cours de la soirée.
En famille ou entre amis, L’expérience interdite saura, à coup sûr, séduire tout le monde.
Mon conseil ? Prenez place dans un siège du théâtre Trévise, laissez vos certitudes à la porte et laissez vous porter par la magie d’une expérience fabuleuse.