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Thomas Martin
Thomas Martin
Bleu
48 ans
1 espion
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Son balcon

SAISON 2020-2021
Aucun challenge culturel pour le moment
Mini Molières
15reçus
Note moyenne
7/10
La meilleure Une Vie, Clémentine Célarié
9,5/10
La pire La Dame de Chez Maxim (Zabou Breitman)
3,5/10
Bleu
Son classement : 233 / 5260
Avant lui
Vincent Tim
Vincent Tim
6 critiques
Après lui
Pib Ale
Pib Ale
6 critiques
Niveau
3 / 20
6
critiques
2 avant le prochain niveau
filatures
1
1
Espions
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Actualités de ses filatures

Léo Brière, L'expérience interdite

Léo Brière, L'expérience interdite
Laurent Moulin
Superhéros
43 ans , 22 espions
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Laurent Moulin
24 sept. 2020
9/10
4
Après Influence et Prémonition, voici venir le troisième spectacle de Léo Brière : L’expérience interdite. Un titre qui s’annonce prometteur ? Après l’avoir vu, je peux vous assurer que le contenu l’est réellement !

Comme dans ses deux précédents spectacles, Léo Brière prend soin de ne pas présenter au public une simple accumulation de tours impressionnants. Non ! Tous s’articulent autour d’une histoire. Si Prémonition vous proposait de remonter le temps cette fois-ci, l’artiste s’attaque au cerveau humain. En une heure et demie, ce dernier est exploré sous toutes ses coutures.

Qui dit mentalisme, dit spectacle participatif. A ceux qui pourraient craindre de monter sur scène, je veux préciser que Léo Brière fait preuve d’une grande bienveillance à l’égard de celles et ceux le rejoignant sous les projecteurs. Personne n’est ridiculisé. Il suffit de rester quelques instants à l’extérieur du théâtre à la fin de la soirée pour constater que les « cobayes du jour » sont ravis de leur expérience.

Sur scène, comme à son habitude, Léo Brière fait montre d’un grand professionnalisme et d’une dextérité bluffante au cours de ses numéros. Bien sûr, la tentation d’en dévoiler quelques uns ici est grande, mais elle ôterait la surprise aux futurs spectateurs. Aussi, je garderai un silence absolu sur le contenu de L’expérience interdite. Sachez seulement que vous n’avez pas fini d’aller de surprise en surprise au cours de la soirée.

En famille ou entre amis, L’expérience interdite saura, à coup sûr, séduire tout le monde.

Mon conseil ? Prenez place dans un siège du théâtre Trévise, laissez vos certitudes à la porte et laissez vous porter par la magie d’une expérience fabuleuse.
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Expo Louis de Funès

Expo Louis de Funès
Laurent Moulin
Superhéros
43 ans , 22 espions
espionner
Laurent Moulin
8 août 2020
8/10
9
Une exposition consacrée à Louis de Funès à la Cinémathèque, non ?
Si.
Oh !

Alors moi, la Cinémathèque, elle m’épate, elle m’épate, elle m’épate … elle m’épate !
Grand fan de l’acteur, je ne pouvais décemment pas manquer ce rendez-vous. Aussi, par une belle journée estivale, direction le douzième arrondissement de Paris. Souvent boudé par la critique, Louis de Funès fut adoré du public … Fut et continue d’être. Il suffit de voir la file se former devant le bâtiment bordant le Parc de Bercy pour constater que presque quarante ans après sa disparition, l’acteur n’a quitté ni le cœur, ni l’esprit des grands comme des petits.

Après une attente (raisonnable … COVID oblige), le visiteur peut enfin franchir l’entrée de l’exposition. Et là, c’est tout un univers, joliment mis en scène, qui s’ouvre à lui. Comptez deux bonnes heures si vous souhaitez profiter pleinement de toutes les vidéos, textes et pièces présentées.

Alors que vaut cette exposition ? Particulièrement riche en photographies, vidéos et documents en tout genre, elle n’est pas une simple rétrospective de la filmographie de l’acteur. Non, non. Elle raconte une histoire au visiteur. Celle de Louis de Funès et comment cet homme, que rien ne prédestinait à être premier rôle, est devenu cette icône française du cinéma. De Barnier à Blaireau, De Pivert à Don Salluste, de Brisebard au Commissaire Juve, tout y est. Un petit regret ? Si les vitrines foisonnent de scénarii, courriers, croquis originaux, une partie des objets ou costumes présentés sont des reproductions. Malgré cela, on prend un réel plaisir à revoir des extraits cultes, on s’attarde devant la correspondance et quelle chance d’avoir sorti des collections les croquis qui préfiguraient un film resté à l’état de projet : Le Crocodile.

Qui pense De Funès, pense immédiatement à sa biche … La Cinémathèque n’a pas oublié de faire une place à celles qui furent Madame De Funès à l’écran, et parmi elles bien évidemment l’inoubliable Claude Gensac. Pour ma part, ma pièce préférée de l’exposition n’est étonnamment pas un objet en rapport avec l’acteur, mais une très belle photo de Claude Gensac prise sur un tournage d’un Gendarme.

Qui dit De Funès dit Oury, Poiré ou encore Girault … réalisateurs des plus grands succès de l’acteur. Et la musique ? Reconnaissable entre toutes. Elles sont indissociables du film, participant à son identité. Qui ne s’est pas écrié en entendant les premières notes : La grande vadrouille, La folie des grandeurs, Fantômas, Le Gendarme ou Jo. Louis de Funès demeure attaché aux Lefèvre, Magne ou Cosma.

En quittant l’exposition, le visiteur à l’impression d’avoir passé un bon moment avec un ami. Cet ami qui sait parler à toutes les générations : enfants, parents et grands-parents, tous réunis dans un même éclat de rire. Louis de Funès l’assurait : « je voudrais jouer des films où les gens rient comme à Guignol ». C’est réussi.

A souligner enfin le très beau catalogue d’exposition à vendre à la librairie … Près de 300 pages d’interviews, de photos et d’anecdotes.

Vous recherchez une activité estivale familiale, entre amis ou en solo ? Rendez-vous non pas au 45 rue Poliveau, mais à la Cinémathèque.
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Par le bout du nez, François Berléand, François-Xavier Demaison

Par le bout du nez, François Berléand, François-Xavier Demaison
Laurent Moulin
Superhéros
43 ans , 22 espions
espionner
Laurent Moulin
11 mars 2020
8,5/10
17
-Docteur, je crois que j’ai un problème.
-Un problème. Qu’est-ce qui vous fait dire cela ?
-Hé bien, il n’y a pas si longtemps, sans prévenir, j’ai ri. Pas un peu. Non, non beaucoup.
-Ah. Et c’est un problème pour vous de rire ?
-Oui … enfin non … je ne sais pas. C’est grave ?
-Voyons cela. Pourriez-vous me dire comment cela s’est produit ?
-Eh bien, voilà. Un soir, je me suis installé dans mon siège au théâtre … comme d’habitude. La pièce a démarré … comme d’habitude. L’histoire était originale. L’action se situe dans le bureau du Chef de l’Etat, nouvellement élu, à quelques heures de sa première allocution. Problème. Dès qu’il entame son discours, il est pris de terribles démangeaisons (très désagréables pour lui je n’en doute pas, mais provoquant des mimiques irrésistibles pour les spectateurs). Impossible pour lui de se présenter devant les Français ainsi, ses conseillers engagent donc un éminent psychiatre afin de lui venir en aide …
-Mmmmh je vois. La politique vous fait donc rire ?
-Non, d’ailleurs, Par le bout du nez -c’est le nom de la pièce, Docteur- ne parle pas vraiment de politique contrairement à ce que l’histoire laisse supposer. Si la politique en constitue la toile de fond, cette pièce se veut plutôt centrée sur l’humain, son interaction avec les autres, l’influence de la parole ou du silence sur lui … Une sorte de psychanalyse du « moi ». Le tout enrobé d’une bonne dose d’humour (parfois grinçant), car cette comédie fait réellement passer une agréable soirée.
-Une agréable soirée, je vois. Agréable comment ?
-Ben agréable comme … agréable, quoi.
-Je vois, je vois. Je voudrais tenter quelque chose. Je vais vous dire un mot et vous allez me dire, sans réfléchir, ce qu’il vous évoque. Texte !
-Bien écrit. C’est vrai qu’il est bien écrit (il faut dire qu’on n’en attendait pas moins des auteurs ayant signé Le Prénom), fourmillant d’une multitude de petites références à l’histoire, au monde de la télévision et bien évidemment de la politique … Et je le redis, le tout avec humour.
-Et vous avez aimé cet humour ?
-Bien sûr, car cette pièce est drôle sans être caricaturale, ni méchante, ni bas de gamme. On ne vogue pas de clichés en clichés. C’est plutôt bien vu. Et au-delà du seul texte, la mise en scène permet aux joutes verbales de produire, à chaque fois, leurs effets. Pas facile d’organiser un tel ping-pong et pourtant aucun temps mort ressenti, c’est un vrai plaisir pour le spectateur. Le duo François Berléand / François-Xavier Demaison fonctionne du tonnerre. Le premier impayable dans un rôle de psy lui allant comme un gant, maniant à la perfection la rupture de rythme pour surprendre le public. Le second plus vrai que nature dans son costume bleu nuit, à l’apparence tellement sereine et pourtant intérieurement hurlant d’angoisse. Avec une certaine justesse, il parvient même à dépeindre, du tac-o-tac, certains tics de nos hommes politiques. Si l’un se joue à merveille des mots, l’autre n’a pas son pareil pour susciter le rire avec une attitude ou une mimique.
-Donc une bonne pièce ?
-Excellente même, une pièce que je conseille à tous recherchant une bonne soirée d’humour.
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Le Muguet de Noël, avec Frédéric Bouraly

Le Muguet de Noël, avec Frédéric Bouraly
Laurent Moulin
Superhéros
43 ans , 22 espions
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Laurent Moulin
17 févr. 2020
10/10
3
Mesdames, Messieurs,

Quoique vous fassiez actuellement, je réclame quelques secondes votre attention pour une annonce de la plus haute importance. Prêts ? Tenez-vous bien … non mieux que ça. Se joue actuellement à Paris, au théâtre Montparnasse, LA comédie de l’année. Celle que vous ne pouvez pas laisser passer. Celle que vous devez absolument voir. ABSOLUMENT !!!

J’ai nommé : Le Muguet de Noël.

Voilà, c’est dit. Vous pouvez reprendre vos activités. Rendez-vous au Montparnasse …

-Ah non ! C’est un peu court jeune homme … Sur cette pièce, on pouvait dire, ô Dieu, bien des choses en somme !

D’accord. Alors je vais détailler mon propos. Et quelle plus belle manière de vous parler de cette pièce, de son histoire, de son intrigue, de ses comédiens qu’en se tapant l’affiche. Pardon ? Oui, je vais parler de l’affiche. Il n’y a pas d’erreur de ma part. Regardez l’affiche … non pas l’image, le texte. Tout est dit. Vous ne voyez pas la mention « pièce incontournable » inscrite ? Non ? Pourtant, elle saute aux yeux !

Juste en dessous du titre. « De Sébastien Blanc et Nicolas Poiret ». Certainement deux des plus belles plumes de la scène parisienne actuelle. Ces deux auteurs avaient déjà signé Deux mensonges et une vérité et avait laissé transparaître au spectateur un talent très prometteur. Essai transformé avec Le muguet de Noël. Le texte est d’une qualité à se lécher les doigts après avoir dégusté chaque réplique. C’est drôle, sans vulgarité. Maîtres de « l’arroseur arrosé », Sébastien Blanc et Nicolas Poiret nous offre une histoire à multiple rebondissements et quiproquos en série tous plus hilarants les uns que les autres.

Toujours sur l’affiche, mais une ligne en dessous : « mise en scène Jean-Luc Moreau ». Que du bonheur. La pièce s’enchaîne à un rythme d’enfer. Pas le temps de souffler … juste de rire.

Hop, remontons sur le haut … et là … là. Un extase absolu : « Lionnel Astier, Frédéric Bouraly, Jean-Luc Porraz et Alexie Ribes ». Alexie Ribes, merveilleuse dans son rôle de fille aussi provocante qu’intelligente. Jean-Luc Porraz, talentueux et qui surprend son monde. Lionnel Astier à mourir de rire dans son personnage de grande gueule pas si courageux que ça. Et enfin, Frédéric Bouraly, juste parfait. Au théâtre, il y a des comédiens que je vais voir les yeux fermés. Charles Templon ou Hugo Becker sont de ceux-là. Frédéric Bouraly, tout autant. Pour moi, il fait partie de ces comédiens avec lesquels on aimerait boire un café juste pour l’écouter parler. Monsieur Bouraly, j’ose vous l’avouer : je suis fan !

Achevons ce tableau en disant un mot sur le très beau décor imaginé par Catherine Bluwal. Élégant et parfaitement dans le ton de la pièce. Il contribue incontestablement à l’ambiance.

Inutile d’en rajouter, vous l’aurez compris, Le Muguet de Noël s’impose. En famille ou entre amis, cette pièce vaut la peine d’être vue. Alors vous allez me dire : « Mais pourquoi un muguet à Noël ? » … Ça, pour le savoir, il faut aller voir la pièce.

Rendez-vous au Théâtre Montparnasse !
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Double jeu

Double jeu
Laurent Moulin
Superhéros
43 ans , 22 espions
espionner
Laurent Moulin
16 févr. 2020
7,5/10
4
Sept amis se retrouvent dans un appartement parisien pour des retrouvailles, trente cinq ans après leur dernière soirée. Ils avaient alors dix-huit ans et des rêves plein la tête. Le temps d’une soirée, la bande d’amis se reforme. Ils ont maintenant la cinquantaine et sont installés dans la vie. Certains ont eu des réussites tonitruantes, côtoyant la célébrité et l’argent, d’autres de succès plus modestes. La vie, quoi. Tous sont présents. Tous affichent sur leur visage un bonheur le plus parfait. Tous prennent soin de masquer leur part sombre.

Double Jeu s’ouvre comme une comédie, avant de se transformer en un instant en pièce policière. Les aficionados du genre trouveront l’intrigue peut-être un peu simple à résoudre. Pour celui qui s’amuse à jouer l’enquêteur, la solution devrait lui sauter aux yeux au bout d’un moment. Notons que le fait de trouver le pot aux roses ne gâche même pas le plaisir de la pièce, tant celle-ci est bien écrite et bien interprétée.

En effet, le texte alterne entre gravité et humour, chacun dosé avec grande justesse. L’humour n’est jamais facile, ni lourd. Un très beau travail de plume.
Quant aux comédiens, ils sont parfaits dans leurs rôles. Chaque personnage possède un caractère bien dessiné et des zones d’ombre. A noter également le travail réalisé sur les « faux semblants », car au final, aucun personnage n’est vraiment ce qu’il dit être ou voudrait être.

Un dernier mot sur le jeu des lumières qui vient créer une véritable ambiance douce ou oppressante à loisir, contribuant vraiment à la mise en condition du spectateur.

Au final, bien écrite et bien jouée, la pièce Double Jeu se laisse regarder avec plaisir.
Si vous passez par le Gymnase et que vous cherchez une soirée agréable, n’hésitez pas à franchir la porte.
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