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- Paris 6ème
Andromaque (Nesle)
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C’est la célèbre histoire d’amour à sens unique : Oreste aime Hermione, laquelle aime Pyrrhus, lequel aime Andromaque, laquelle reste fidèle à son époux Hector, mort à la guerre.
Dans ce dispositif pour 4 comédiens, les personnages secondaires ne sont plus que des voix, laissant les personnages principaux seuls sur scène, dans leur intimité nue et la force de leurs émotions.
Joué dans un décor contemporain en images projetées, le drame racinien semble ici plus intemporel que jamais.
1 critique
Pour qui sont ces applaudissements qui claquent dans la salle ?
Andromaque, bien sûr.
Et c’est peu dire qu’ils sont amplement mérités.
Née sous la plume de Racine, cette tragédie en cinq actes peut se résumer d’une façon simple : Oreste aime Hermione, laquelle aime Pyrrhus, qui, lui, aime Andromaque, laquelle cherche à protéger son fils tout en restant fidèle au souvenir de son mari, Hector, tué à la guerre.
Au théâtre de Nesle, la metteure en scène, Emilie Jeanne, donne à voir une version modernisée de l’œuvre originelle. Crime de lèse-majesté ? Absolument pas, car le texte et l’esprit demeurent fidèles à l’écrit de Racine. Seul le cadre, devenu contemporain, change. Une initiative audacieuse et astucieuse qui donne une contemporanéité bienvenue à l’ensemble. De quoi faire aimer les textes classiques, même aux plus récalcitrants.
Le décor est simple, sobre, permet à l’œil du spectateur de ne pas s’attarder sur des détails et à l’oreille de se concentrer sur les comédiens. Et là, il est servi ! Deux comédiennes : Natacha Simic et Emilie Jeanne. Deux comédiens : Mansour Bel Hadj et Sébastien Corona. Tous très talentueux, donnant à leur personnage une belle intensité :
- Sébastien Corona diffusant cette assurance qu’ont les vainqueurs, sûrs de leur pouvoir.
- Mansour Bel Hadj donnant vraiment à vivre cet amour qui le détruit.
- Emilie Jeanne donnant une teinte à la fois douce et cruelle à son personnage.
- Natacha Simic dont l’émotion prend aux tripes et faisant vivre la souffrance d’être écartelée entre la survie de son fils et la mémoire de feu son époux.
Originalité de la mise en scène, une voix off vient régulièrement interpeler les personnages. Bien trouvé !
Au final, Andromaque est une tragédie humaine dont on ne sort pas indemne. En une heure trente, le spectateur aura aimé, haï, craint, pleuré, sourit … en un mot : il aura été bouleversé.
Pour qui cherche une belle soirée théâtrale (pour un tarif très raisonnable), je conseille de faire un saut au théâtre de Nesle pour aller voir Andromaque. Vous avez jusqu’au 30 avril (jeudi, vendredi et samedi à 21h).
Andromaque, bien sûr.
Et c’est peu dire qu’ils sont amplement mérités.
Née sous la plume de Racine, cette tragédie en cinq actes peut se résumer d’une façon simple : Oreste aime Hermione, laquelle aime Pyrrhus, qui, lui, aime Andromaque, laquelle cherche à protéger son fils tout en restant fidèle au souvenir de son mari, Hector, tué à la guerre.
Au théâtre de Nesle, la metteure en scène, Emilie Jeanne, donne à voir une version modernisée de l’œuvre originelle. Crime de lèse-majesté ? Absolument pas, car le texte et l’esprit demeurent fidèles à l’écrit de Racine. Seul le cadre, devenu contemporain, change. Une initiative audacieuse et astucieuse qui donne une contemporanéité bienvenue à l’ensemble. De quoi faire aimer les textes classiques, même aux plus récalcitrants.
Le décor est simple, sobre, permet à l’œil du spectateur de ne pas s’attarder sur des détails et à l’oreille de se concentrer sur les comédiens. Et là, il est servi ! Deux comédiennes : Natacha Simic et Emilie Jeanne. Deux comédiens : Mansour Bel Hadj et Sébastien Corona. Tous très talentueux, donnant à leur personnage une belle intensité :
- Sébastien Corona diffusant cette assurance qu’ont les vainqueurs, sûrs de leur pouvoir.
- Mansour Bel Hadj donnant vraiment à vivre cet amour qui le détruit.
- Emilie Jeanne donnant une teinte à la fois douce et cruelle à son personnage.
- Natacha Simic dont l’émotion prend aux tripes et faisant vivre la souffrance d’être écartelée entre la survie de son fils et la mémoire de feu son époux.
Originalité de la mise en scène, une voix off vient régulièrement interpeler les personnages. Bien trouvé !
Au final, Andromaque est une tragédie humaine dont on ne sort pas indemne. En une heure trente, le spectateur aura aimé, haï, craint, pleuré, sourit … en un mot : il aura été bouleversé.
Pour qui cherche une belle soirée théâtrale (pour un tarif très raisonnable), je conseille de faire un saut au théâtre de Nesle pour aller voir Andromaque. Vous avez jusqu’au 30 avril (jeudi, vendredi et samedi à 21h).
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